Compteur de tours. Dans les compteurs de tours connus jrrs- qu'@r nujorrrd'hui; il fallait en général em ployer < r côté de l'instrument accouplé avec l'organe dont les tours étaient $ compter, des moyens pour déterminer le temps pen dant lequel le compteur était en relation avec le mobile dont les tours étaient < i mesurer. Dans une telle combinaison d'instruments,
il est clair que l'exactitude de la mesure con tient titi facteur qui dépend de la persona- lité de l'observateur, si bien qu'il est impos sible au moyen d'une seule lecture d'obtenir titi résultat absolument exact.
On est arrivé ii construire de petits comp teurs de tours dans lesquels de mécanisme indicateur est pendant titi intervalle de temps donné'rr:îr par une tige reliée au mobile dont on veut connaitre la vitesse, cet intervalle étant délimité au moyen d@rrrr mouvement d'horlogerie complétement indépendant du mécanisme indicateur et comportant titi res sort moteur que Fon bande air moyen d'rrn poussoir mû < r la main.
Ces instruments exi gent donc de l'opérateur deux mouvements titi dans le sens axial de la tige motrice du compteur pour accoupler celle-ci ù l'organe dont il faut mesurer la vitesse de rotation, ut un pour mettre en mouvement par l'entre- mise du. poussoir le mécanisme d'horlogerie permettant ait mécanisme compteur de tour ner; entrain( par la tige et les organes y reliés.
L'objet de la présente invention, dont le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemples, trois forures d'exécution, est titi compteur de tours comportant titi mécanisme indicateur qui, lors d'une mesure, est actionné pendant un intervalle de temps, toujours le marne, par le mobile dont on vent compter le nombre de tours, cet intervalle étant délimité par r111 organe de contrôle mn par un mouvement d'horlogerie <B>il,</B> ressort.
Ce compteur est carac térisé en ce que ledit ressort est bandé par titi mouvement axial de l'organe par lequel le compteur est relié au mobile dont les tours sont < r compter.
La fia. 1 du dessin ci-annexé montre en plan, et pour autant seulement que la coin- préhension de l'invention l'exige, la première forure d'exécution; la fig. ? est une seconde forme d'exécution, et la<B>fi-.</B> 3 une troisième. Dans toutes ces figures, les parties ayant les mêmes fonctions sont désignées par lea mêmes lettres.
En nous référant à la première,<I>a</I> est une tige qui sera appelée plus loin tige motrice et qui se termine, à son extrémité extérieure, par une pointe au moyen de laquelle le compteur est mis en relation avec l'organe dont les tours sont à mesurer. Cette tige est conduite ii, l'intérieur de la boîte b et possède une entaille a' dans laquelle prend une vis qui maintient la tige en place tout en lui permettant de tourner et de glisser d'une certaine longueur dans la direction de son axe.
Cette tige se termine par un accouple ment à griffes au moyen duquel elle peut être reliée avec la vis sans fin c de chaque côté de laquelle engrènent des roues de grandeur égale c1, dont les axes portent des pignons d' en relation tous deux avec une même roue dentée e solidaire d'un mobile e' engrenant avec un pignon f sur l'axe duquel est calée la rouie <I>f'.</I> Les pignons<I>d'</I> sont reliés à leur roue d au moyen d'encliquetages de sens opposé, si bien que, lorsque la vis sans fin tourne dans un sens, c'est l'une des roues e qui est entraînée tandis que, lors qu'elle tourne clans l'autre sens,
c'est l'autre roue d qui transmet le mouvement de la vis sans fin aux roues<I>e e'</I> et<I>f.</I> La disposition de ces organes permet d'obtenir que la roue f tourne toujours dans le même sens et ceci indifférement que la tige ca tourne à droite ou à gauche. Tous les organes de a jusqu'à f seront appelés dans ce qui suit le méca nisme moteur.
La tige a porte à son extrémité, qui se trouve à l'intérieur du compteur, une rainure dans laquelle est engagée une bascule g pi votée par une extrémité sur la platine tan dis que l'autre appuie au moyen d'un bouton ,g' sur l'extrémité d'un bras lt pivoté en la= sur un segment denté i. pouvant osciller au tour d'une vis à portée i' maintenue dans la platine.
Ce segment i est conduit par le moyen d'une échancrure et d'une vis à, portée i2 de manière à se mouvoir toujours bien dans le même plaie. Il porte en outre un ressort i' qui tend à pousser le bras lc contre une cheville ha maintenue dans la platine du compteur et dont le rôle sera expliqué plus loin.
Le segment denté est en rapport, par son extrémité i', avec un pignon denté Ii. qui fait partie d'un mouvement d'horlogerie com portant un échappement 1, mouvement dont le ressort moteur est désigné par ait. Celui-ci appuie sur le segment denté<I>i.</I> Le pignon 4 petit être solidarisé avec une came ja destinée à agir sur le bec o' d'un levier o pivoté en o= et dont l'extrémité porte en o' suie roue dentée pouvant être mise en rapport, d'une part, avec la roue f et, d'autre part, avec la roue p.
Toute la partie du mécanisme commençant avec la roue p et se terminant à l'aiguille indicatrice, partie qui peut com porter suivant les cas plusieurs trains d'en grenages permettant de varier la grandeur de l'angle parcouru par l'aiguille pour un nombre de tours donné, sera appelée, dans ce qui suit, le mécanisme indicateur.
Le rôle de la roue<B>03</B> est donc d'accoupler le mécanisme moteur au mécanisme indica teur et le temps pendant lequel cet accouple ment aura lieu dépendra de la came j, organe qui est entraîné par le mouvement d'hor logerie.
Le mécanisme décrit fonctionne comme Suit: Lorsqu'on veut mesurer les tours faits par un organe en mouvement, on appuie le compteur par la pointe de la tige motrice contre l'arbre de l'organe à observer. En pressant sur l'instrument pour accoupler ces deux pièces, on repousse la tige motrice<B>il</B> l'intérieur du compteur à l'encontre de l'effort du ressort a ¯.
Le mouvement axial de la tige a d'abord pour effet d'accoupler cette der nière avec les autres organes du mécanisme moteur, puis de faire appuyer le bouton y' de la bascule g sur le bras h.. Sous la poussée qui lui est transmise, ce bras h fait osciller le segment denté autour de la vis i' dans le sens des aiguilles d'une montre pour bander le ressort<I>m.</I> Lorsque le segment est à fond de course, le bras<I>la</I> est dans la position qui est montrée en traits pleins au dessin.
Cet organe, qui glisse sur la cheville h.' a été repoussé par cette dernière en dehors du champ d'action du bouton cyl, si bien qu'il s échappe de dessus ce bouton. Le bras est alors libre de se mouvoir de nouveau sous l'action du ressort moteur<B>ni,</B> et ceci malgré que la tige motrice reste enfoncée dans le compteur.
Le pignon denté k est fou sur ]''arbre qui le porte. Il est relié avec un mobile du mouve ment d'horlogerie duquel la came est soli daire au moyen d'un cliquet ]cl porté par ce mobile et qui lie prend dans une encoche d'un petit plateau solidaire du pignon k que lorsque ce dernier a fait un tour complet, ce qui arrive lorsque le segment denté est ii fond de course et que le ressort moteur est complètement bandé.
La disposition de ce cliquet a donc pour effet que la came lie commence à tourner que lorsque le ressort est stiffisament bandé pour lui faire faire (tu tour complet. Il n'y a donc pas possibilité de faire tourner la came d'une fraction de tour seule ment et d'obtenir de fausses indications de l'aiguille.
La came mise en mouvement par le res sort moteur est réglée dans sa vitesse par l'échappement 1 et abandonne le bec o1 du levier o pendant un temps déterminé, temps pendant lequel le mécanisme moteur sera accouplé ail mécanisme indicateur. Il sera donc. sans-autre possible de donner à la came une forme telle que. les tours indiqués par l'aiguille du compteur soient directement, soit des tours par minute, soit des tours par se conde etc. Le temps de mesure n'est lié à absolument aucune norme parce qu'il est pos sible de donner à la came la vitesse qui est nécessitée par les besoins particuliers de l'ob servation à laquelle le compteur est destiné.
D'autre part, dans la position d'arrêt du mé canisme, le bec o1 est sur le lobe de la came prêt à tomber dans l'encochure de cette der nière, de sorte (lue la mesure commence pour ainsi dire instantanément, sitôt que la tige motrice est accouplée ait reste du mécanisme.
Suivant les besoins de la cause un simple changement de came permettra d'adapter le compteur à d'autres exigences sans que pour cela le mécanisme moteur ou le mécanisme indicateur ait à subir de transformation.
Dans l'exemple de la<B>fi-.</B> 2, dans laquelle les parties du mécanisme moteur ne sont pour la plupart pas indiquées et dans laquelle les différents organes sont montrés dans la po sition de repos du mécanisme, les pièces a. g ]r h' i <I>il ni</I> et i/ sont semblables et leurs rôles sont exactement les mêmes. Le mobile mis en mcuvement par le segment denté est également en relation avec un échappement 1.
Dans ce compteur cependant, le mécanisme moteur est relié avec le mécanisme indicateur au moyen d'un accouplement à friction. La moitié de ce dernier qui est solidaire du mé canisme indicateur, est arrêtée par mi cliquet 1 pivotant en 11, et dont lé bec @12 peut venir en contact avec le lobe de la came fixée sur le premier mobile du mouvement d'horlogerie.
Le passage de ce lobe sous le bec q' a pour effet de lever le bec du cliquet et de libérer la roue 1i. permettant ainsi ait mécanisme indicateur de suivre l'impulsion qui lui est transmise par le mécanisme moteur.
Pour la remise<B>à</B> zéro du compteur, il est prévu une bascule j- qui peut s'actionner de l'extérieur de l'instrument au moyen d'un bouton 9'l, pour agir sur le cliquet q et libérer le inécailisme indicateur. LTri organe lion représenté ramène alors l'aiguille dans la position de départ.
Dans la troisième forme d'exécution, la plupart des organes du mécanisme moteur ne sont pas non plus représentés. Ce compteur comporte également un embrayage à friction pour la liaison des mécanismes moteur et indicateur. II se. distingue de celui décrit en regard de la fig. 2 par la façon dont est libérée la partie de l'accouplement à friction solidaire du mécanisme indicateur.
Cette moitié est en relation contrainte avec la roue , sur laquelle appuie un cliquets' pouvant être maintenu, soit en prise avec la roue s, soit hors de contact d'avec cette dernière, par un ressort # y appuyant tantôt d'un côté, tantôt de ]''autre d'un bossage du cliquet a prévu dans le voisinage du pivot de ce dernier.
Le bras L a en outre une forme particulière. Il se prolonge air delà du segment denté par un cr@-,chet )a3 qui peut agir ou par sa base ou par son bec sur le cliquet si. C'est au moyen de ce crochet que la moitié de l'ac couplement ü friction solidaire du mécanisme indicateur est libérée.
Ceci a lieu comme suit: Les organes étant dans la position qui est marquée en traits pleins au dessin, lors qu'on appuie a@ialement sur la tige a, la bascule- y, par l'intermédiaire de soir bouton, agit sur le bras l1. Le segment denté i se déplace autour de soir pivot il en sens in verse des aiguilles d'une montre;
avec lui se meut le bras duquel il reçoit son mouvement. En arï.ivant à fond de course, le pied du crochet appuie sur le bout du cliquet comme il est montré en traits et points pour mettre le cliquet hors de contact d'avec la roue s;
le ressort .= le maintient dans cette position jusqu'ër ce due, le segment denté étant revenu dans sa position primitive sous l'action du ressort moteur tir, le bec du crochet remet le cliquet en prise avec la roue pour iniinobi- liser la moitié de l'accouplement à friction cornrn@,ndant le mécanisme indicateur. Dans cette ferme d'exécution, la bascule y est munie,
à son extrémité opposée à celle qui porte le boutoir 1/l, d'riri frein a qui, lorsque la bas cule a repris sa position primitive, appuie sur la. serge du balancier de l'échappement pour immobiliser le mouvement d'liorlogei@ie. Le temps pendant lequel le mécanisme in dicateur est couplé au mécanisme moteur est ici déterminé par la distance séparant le pied du crochet du bec de ce dernier.