Indicateur de vitesse. La présente invention a pour objet un indicateur de vitesse du genre de ceux à commande par mouvement d'horlogerie, ap plicable soit comme simple indicateur, soit comme indicateur-enregistreur des types con nus, à diagrammes ou autres.
L'indicateur de vitesse faisant l'objet du présent brevet est caractérisé en ce que l'axe dont on veut mesurer la vitesse de rotation transmet son mouvement par l'intermédiaire d'un pignon à une roue dentée sur l'axe de laquelle est montée une roue de mesure sus ceptible de se déplacer pour entraîner pério diquement et alternativement deux roues dentées, ces déplacements latéraux de ladite roue de mesure s'effectuant sous l'action d'un levier oscillant commandé par un mou vement d'horlogerie et actionnant d'autre part des cliquets destinés à assurer l'arrêt ainsi que la libération de deux mobiles en traînant une aiguille indicatrice, mobiles qui sont eux-mêmes entraînés, par le moyen de butées, par les deux roues dentées mention nées précédemment.
On a représenté une forme d'exécution de l'objet de l'invention, schématiquement et simplement à titre d'exemple, sur le dessin annexé dans lequel: La fig. 1 est une vue antérieure du mé canisme, la platine avant sur laquelle repose habituellement le cadran étant enlevée, La fig. 2 est une coupe de profil de l'ap pareil par une ligne passant par les axes A, BetC;
La fig. 3 en est un profil coupé par l'axe D et Les fig. 4 et 5 différents détails du mé canisme suivant une deuxième forme d'exé cution, La fig. 6 une troisième variante d'exé cution et La fig. 7 une variante du dispositif d'arrêtage. On suivra facilement dans ces figures la description et le fonctionnement de l'appareil d'une façon simultanée.
Un axe 1 commandé directement ou in directement par le véhicule ou l'organe quel conque dont on veut mesurer la vitesse transmet son mouvement par l'intermédiaire d'un pignon 2 solidaire de l'axe 1 à une roue dentée 3. Un pignon de mesure 4 est monté sur le même axe 36 que la roue dentée 3 et petit osciller à gauche ou à droite suivant le principe connu, pour entraî ner périodiquement les roues 5 ou 22, sous l'action du bras 27 commandé, par l'inter médiaire d'un excentrique 28 se déplaçant dans la coulisse 38 (voir fig. 1).
L'excen trique 28 tourne autour de l'axe D par tout moyen convenable et peut, en particulier, être tributaire d'un mouvement d'horlogerie représenté schématiquement fig. 3 et com prenant un barillet 33 à friction, une roue d'échappement 35 et un balancier 34; ledit excentrique agit immédiatement sur le bras 27 et conséquemment sur le pignon de me sure 4 ainsi que sur les cliquets 29 et 30 soumis à l'action de ressorts 31 et 32.
II faut remarquer que cette oscillation due au bras 27 entraîne à droite ou à gau che l'axe 36 sur lequel sont calées les roues 3 et 4.
Il s'ensuit que, alternativement et dans des périodes de temps égales, les fonctions suivantes s'accomplissent, l'excentrique 28 étant pris au moment précis où il arrive à la position dessinée fig. 1, c'est-à-dire lorsque les organes qu'il commande prennent la po sition d'extreme droite (toujours fig. 1) 1 Le pignon 4 venant de quitter la roue 22 entraîne pendant une période de mesure la roue 5 et concomittamment à cet effet, bloque la roue 15 au moyen du cliquet 30 et libère la roue 7 du cliquet 29.
2 Pendant la période de mesure sui vante, égale à la première, le pignon 4 se détache de la roue 5, vient en prise avec la roue 22 qu'il entraîne, grâce au mouvement de droite à gauche du bras 27 et par des actions inverses à celles signalées plus haut, la roue 7 se trouve bloquée par le cliquet 29, alors que le cliquet 30 libre la roue 75.
D'une part la roue 5 entraîne l'aiguille 39, solidaire de l'axe 10 et du toc 11, par l'intermédiaire des goujons 20 et 19 des roues 7 et 8 et du goujon 12. D'autre part, la roue 22 entraîne la même aiguille par l'intermédiaire des goujons 17 et 18, des roues 14 et 15 et du goujon 13.
Il en résulte que l'aiguille 39 indique constamment la vitesse nouvelle proportion nellement à la rotation de l'axe de com mande 1 et ceci grâce aux ressorts de rap pel 6, 9, 16, 23 et 40 qui tendent à ramener constamment dans leur position initiale les roues respectives 5, 7, 15 et 22 ainsi que l'aiguille 39.
Suivant la fig. 4, la commande des oscil lations du pignon de mesure 4 monté à l'extrémité de l'arbre 36 et attaquant alter nativement et périodiquement les roues 5 et 22 peut s'effectuer au moyen d'un double levier 41 à l'extrémité de l'un des bras du quel ledit pignon 4 est pivoté. Ce double levier tourne autour du pivot 42 et l'autre bras taillé de façon à former ressort sur sa partie 44 est muni d'un rochet 43 venant s'appuyer sur la came 45 entraînée par un mouvement d'horlogerie ou autre.
Cette came 45 comporte sur son pourtour trois bossages 46 ainsi que trois évidements 47 de telle façon que le rochet 43, influencé par le ressort de rappel 48 et suivant ce pour tour, actionne le pignon 4 suivant six oscil lations par tour de came, c'est-à-dire trois oscillations pour l'attaque de la roue 5 et trois autres pour l'attaque de la roue 22.
L'arrêtage et la libération des roues 7 et 15 peuvent aussi être réalisés par un ressort plat ou replié<B>50</B> solidaire du levier 41 (fig. 4) ou 27 (fig. 1) et mobile avec eux.
La partie 44 du double levier faisant ressort a pour but d'éviter qu'il ne se pro duise ni) engrènement défectueux du pignon 4 avec les roues dentées 5 et 22. En effet, si le double levier était rigide, il pourrait se produire une erreur de mesure du compteur dans le cas où les dents se rencontreraient au lieu de pénétrer l'une dans l'autre. Le ressort permet un léger fléchissement per mettant l'attaque des engrenages en présence sitôt que les dents sont en prise.
Afin d'éviter l'inconvénient ci-dessus, l'on pourrait également monter l'axe 36 comme le représente la fig. 5, c'est-à-dire dans une gorge servant de coussinets au pignon 4 sur laquelle vient s'appliquer une lame de res sort 49 permettant un léger jeu de l'axe 36, jeu qui a pour but de faciliter l'engrènement des roues dentées 5 et 22.
D'autre part, le levier 41 pourrait aussi agir directement sur le talon des cliquets 29 et 30 (fig. 1) au lieu de comporter le res sort plat 50 désigné à la fig. 4.
Les oscillations du pignon 4 directement d'une roue à une autre, de sorte qu'il est consécutivement et alternativement en prise avec la roue 5 et la roue 22, ont pour effet a) D'obtenir à chacune d'elles, c'est-à- dire dans chaque sens, symétriquement et dans un même temps de mesure les quatre actions d'embrayage, de débrayage, d'arrê- tage et de libération.
Donc, chaque oscillation établit et rompt simultanément l'engrènement de deux groupes de rouages.
b) De ne nécessiter qu'un seul organe de distribution du temps sous la forme d'une carne unique (fig. 4), d'un excentrique (fig. 1) ou autre.
La fig. 6 représente une autre variante d'exécution. La vitesse variable à mesurer est transmise à l'axe principal 74 et à la double roue 61 libre de se déplacer longitu dinalement sur lui par le pignon 56 et la roue 57. D'autre part, l'axe 52 qui porte la came 51 est animé, lorsque l'appareil est en marche, d'un mouvement à vitesse cons tante réglée par un mouvement d'horlogerie. De sorte que pendant le premier temps de mesure, le levier 58 qui pivote sur l'axe 59 fait embrayer latéralement la double roue dentée 61 avec la roue 62 qui entraîne la roue à rochet 65 à l'aide de la goupille 66. La roue 65 entraîne l'étrier 63 au moyen du toc 64. L'étrier 63 transmet son dépla cement, proportionnel à la vitesse, à l'ai guille 71 par l'intermédiaire des roues de renvoi 69 et 70.
Les roues 62, 62', 65 et 65' sont folles sur l'axe principal 74. Simul tanément à ces fonctions, le bec d'arrêtage 73 à ressort a libéré la roue à rochet 65, le bec 73' a arrêté la roue à rochet 65' dans la position où elle se trouvait, et la double roue 61 a libéré la roue 62'. Le ressort 53 rappelle constamment le bec du levier 58 contre la came; les ressorts 68 et 68' rappellent les roues 65 et 65' à leur position initiale; les ressorts 67 et 67' rap pellent les roues 62 et 62' à leur position initiale et enfin le ressort 75 tend à rame ner l'aiguille 71 et le cadre 63 à la position de zéro pour autant qu'il n'est pas retenu par les tocs 64 et 64' des roues 65 et 65'.
La fig. 7 représente un autre mode d'arrêtage des roues 65 et 65'. Le bras à ressort 72a peut porter par exemple, à cha cune de ses extrémités, un pignon à friction 73a qui arrête les roues 65 et 65' (65a) mais qui peut céder en rotation si les roues 62 et 61 ou 62' et 61' ne se trouvaient pas entièrement découplées.
Les formes d'exécution ci-dessus n'ont été décrites et représentées qu'à titre pure ment explicatif, mais il est entendu que des modifications de détails tendant aux mêmes buts ne sont pas limitées à la forme de construction représentée et que de telles di vergences peuvent être apportées sans sortir du domaine de l'invention.