Dent artificielle à face triturante permettant un broyage transversal. L'invention a pour objet une dent artifi cielle à, face triturante permettant un broyage transversal, caractérisée par au moins une cuspide buccale pointue et une cuspide lin guale arrondie et par au moins un sillon séparant ces cuspides, qui est dirigé de ma nière à permettre aux personnes dont la mâ choire supérieure s'est rétrécie par la perte des dents, d'effectuer, au moyen de cette dent, en corrélation avec une dent semblable correspondante, un broyage transversal, qui assure une mastication effective des aliments.
Le dessin annexé représente, à titre d'ex emple, une forme d'exécution d'un dentier constitué avec des dents selon l'invention, et une variante apportée à cette forme d'exé cution.
Fig. 1 est une vue en plan de la mâ choire inférieure de ce dentier; Fig. 2 est une vue similaire de la mâ choire supérieure tournée sens dessus-dessous; Fig. 3 est une vue de côté de l'ensemble des mâchoires supérieure et inférieure en po sition fermée, montrant une variante de la forme d'exécution représentée, dans laquelle plusieurs dents d'une mâchoire ne forment qu'un bloc, au lieu d'être chacune distincte, comme représenté dans les autres figures du dessin; Fig. 4 est une coupe transversale faite suivant la ligne s-s de la fig. 3; Fig. 5 est une coupe longitudinale sui vant la ligne t-t de la fig. 4;
Fig. 6 est une vue par derrière des mâ choires dans leur position fermée, montrant l'action des molaires supérieures arrières effectuant un mouvement de broyage à droite de la mâchoire inférieure (par rapport à, la personne vue de face); Les fig. 7 et 8 sont respectivement une vue de côté intérieure et une vue arrière d'une molaire inférieure.
En considérant les molaires t1 et B de la mâchoire inférieure représentée fig. 1, on voit que la molaire postérieure a est munie de six cuspides 8, 9, 10, 11, 12 et 13, et du sillon principal antéro-postérieur 16, situé entre les cuspides internes ou linguales 8-9 et 11 et les cuspides externes ou buccales 12 et 13 approximativement au tiers de la largeur de la dent en partant de l'extérieur dénommé ,,le tiers extérieur de la face de mastication".
En outre, cette molaire l comporte quatre sillons secondaires latéraux 14', 14, 15 et 15' séparant respectivement les cuspides 8 et 9, 9 et 10, 10 et 11 et 12 et 13.
La construction générale des faces tritu- rantes ou d'appui de la molaire antérieur B se rapproche beaucoup de celle de la mo laire A décrite ci-dessus. La seule différence importante est qu'elle est préférablement pourvue d'une cavité 36 dans la cuspide an térieure 21. Dans cette dent, l'arrangement général des cuspides 18 à 23 et des sillons séparant ces cuspides, correspond approxi- mativenent à celui des cuspides 8 à 13 et des sillons séparant ces dernières.
Dans ces deux dents, les cuspides sont alignées parallèlement sur trois rangs com prenant respectivement 1, 3 et 2 cuspides, de manière lue leur hauteur générale aug mente du côté lingual au côté buccal et dé terminent la formation de surfaces obliques de trituration inclinées vers l'intérieur.
Les molaires correspondantes A' et B1 de la mâchoire suspérieure sont plus simples que les précédentes (fig. 2). La molaire pos térieure A1 re présente que quatre cuspides 8a, 15a, 16a et 14a et la molaire antérieure B@ quatre cuspides 17b, 18b, 17a et 24a, au cune cuspide (le la molaire A@ ne correspon dant positivement à la cuspide 18b. Les cus- pides buccales 8a, 16a et 17b, 24a sont sépa rées des cupides linguales 15a, 14a et 18b, 17s par un sillon antéro-postérieur situé ap proximativement dans le milieu de la face de trituration de ces dents.
Dans ces deux dents, les cuspides buccales sont disposées plus en avant que les cuspides linguales et les unes comme les autres peuvent être pourvues cha cune de poches pour retenir les aliments dans chaque dent, une cuspide buccale et la cus pide linguale opposée diagonalement se re joignant dans le sillon antéro-postérieur, de manière à séparer les deux autres cuspides En outre, les deux cuspides buccales sont séparées par un sillon transversal, dirigé presque perpendiculairement à la direction du sillon antéro-postérieur, ce sillon servant à guider les mouvements transversaux de la mâchoire inférieure et cette dent A@ étant destinée à servir de molaire supérieure.
Comme on le voit, la structure de la mo laire B@ diffère considérablement de la struc ture de la molaire A@ (ainsi que cela ressort avec évidence de la fig. 2). Cette différence est due au fait que la molaire B@ doit agir eu coordination avec les molaires A et B de la mâchoire inférieure, au lieu d'agir avec la première seulement.
Le sillon lia entre les cuspides 17' et 18b est légèrement différent du sillon cor respondant 9a de la molaire A@ en raison de l'existence de la cuspide 18t. En pénétrant dans les molaires de la mâchoire inférieure, les cuspides 17b et 18b s'ajustent dans l'es pace compris entre les molaires postérieure et antérieure (le la mâchoire inférieure (fig. 3), la cuspide 24a correspondant au logement 24 formé par la jonction des sillons entre les cuspides 19, 20, 21, 22 et 23 (et plus parti culièrement le sillon entre les cuspides <B>22</B> et 23) de la molaire antérieure inférieure (fig.
1), la cuspide<B>IV</B> I correspond au sillon 17 entre les cuspides 18 et 20 de la molaire inférieure antérieure, et la cuspide 24 au sillon 24" entre les cuspides 19 et 20 de la même mo laire.
En ce qui concerne les molaires et A1, le sillon principal 16 de la molaire 4 reçoit les cuspides extérieures 8a et 16a de la Mo laire supérieure 31, tandis que les sillons secondaires 14', 14, 15 et 15' reçoivent res pectivement les cuspides 8a, 14,", 15a et 16 < < de la molaire :11.
Les prémolaires ou bicuspidées <I>C, D</I> et C1, D1 sont munies chacune de cuspides buc cales et linguales et de poches ou évidements pour recueillir et maintenir les aliments qui pourront ainsi être broyés par les dents de la mâchoire opposée. Dans les bicuspidées D' de la mâchoire supérieure (fig. 2), les cus pides linguales peuvent être réduites dans de grandes proportions, ou être pratiquement supprimées lorsque des poches ou évidements sont employés.
Dans les bicuspidées Cl et D1 les cuspides 26 sont réunies par une crête transversale 27 formée par des cuspides se condaires sur chaque côté de laquelle sont formées les poches à aliment 28.
Dans la mâchoire inférieure (fig. 1), les bicuspidées C se rapprochent des bicuspidées C' et D@ en ce que les poches 31 et les por tions de cuspides secondaires séparées 30 sont des prolongements internes des cuspides prin cipales 29. Les bicuspidées D ont les cus- pides buccales 32, mais pas de cuspide lin guale prononcée excepté ce qui est produit par la formation des poches 33 et les cus- pides secondaires 34 entre les poches.
Dans l'engagement normal des dents su périeures et inférieures, la bicuspidée C s'en gage dans un espace 27u compris entre la bicuspidée C et la molaire B de la mâchoire inférieure; et la bicuspidée D@ dans tt es pace 27'' compris entre les deux bicuspidées C et D de la mâchoire inférieure (fig. 3).
En se reportant aux fig. 4 et G, ot voit que, dans la position fermée des mâchoires, les cuspides buccales des molaires A se pro jettent extérieurement par rapport aux mo laires A@ et non à l'intérieur de leurs sur faces buccales, ainsi que cela existe ordinaire ment. De plus, ces molaires A ont leurs faces triturantes conformées de manière à former des surfaces inclinées de l'extérieur vers l'in térieur sur lesquelles les cuspides des mo laires supérieures peuvent glisser sans crainte de dégagement. Il en est de même pour les molaires B.
Les cuspides buccales dans chacune de ces molaires sont formées de manière que les molaires supérieures A@ B@ soient maintenues engagées avec les molaires inférieures A B lors des mouvements latéraux de la mâchoire inférieure dans l'une ou l'autre direction (fig. 6). Cette condition est réalisée en raison du fait que les faces triturantes des molaires inférieures sont un peu plus larges que celles des molaires supérieures, de sorte que, pen dant que les cuspides linguales des molaires inférieures permettent le broyage latéral dans la direction linguale d'un côté, la largeur des molaires maintient l'engagement des mulaires sur le côté opposé de la mâchoire (fig. 6).
Comme la mâchoire inférieure, en se dé plaçant latéralement, se déplace aussi obli- quement dans la direction des flèches x et y (fig. 1) et xi y' (fig.2), il en résulte que la direction ou l'alignement des cuspides et des sillons des molaires doit aussi se conformer à ces directions obliques.
En examinant la fig. 1, on voit que les flèches x et y dirigées obliquement corres pondent à l'alignement des cuspides 9-10, 13-11, 12-19-20 et 23-21. De plus, elles sont cr alignement avec les longues cuspides inclinées 8 et 18 et de même paral lèles à la direction des sillons transversaux entre les cuspides. Cette direction correspond a i la direction des cuspides et sillons des ino- laires supérieures, indiquée par les flèches x@ et y'.
Cette disposition donne sur le côté buccal de la mâchoire un mouvement transversal de broyage, dirigé en avant, tandis que sur le côté opposé les molaires inférieures sont ap puyées pendant le mouvement ci-dessus, et peuvent cependant avoir tn mouvement la téral de compensation, ce résultat est obtenu en raison de ce que les cuspides 14a et 17t sont obligées r être mises hors d'action, et que les cuspides 9 et 19 sont guidées res pectivement par les sillons 9a, entre les cus- pides 8" et 16 i de la molaire A', et les cus pides 7.7',
et 2P de la molaire B'. Ce gui dage s'effectue presque à angle droit de l'axe long#îtudinal des molaires et, lorsque ce mouve ment sur l'un des côtés est combiné avec le mouvement oblique sur l'autre c()té, il en résulte une action pivotante qui donne à la mâchoire inférieure titi mouvement courbe qui facilite le travail de la mastication.
Ce mouvement latéral est indiqué par les flèches en pointillé x et y2. Lorsque la mâ choire inférieure est déplacée dans la direc tion .r sur titi côté, elle est déplacée dans la, direction x\ de l'autre côté.
Cette construction de molaires donne un grand nombre de surface cuspidées pour le broyage, lesquelles permettent de briser et de découper rapidement les fibres des aliments; de même, les sillons profonds entre les cus- pides forment des poches maintenant les ali ments en place pendant la mastication. En raison de l'alignement particulier des cus- pides élevées et des profonds sillons, il ne se produit aucun obstacle dans la mastication.
En prévoyant des poches dans les bicus- pidées, les grains alimentaires peuvent être reçus et maintenus pendant le broyage, ainsi qu'on s'en rend compte d'après la fig. fi. Dans cette vue, 5 est la molaire antérieure inférieure; 6 et 7 sont les bicuspidées infé rieures; fia, 6a et 7a sont respectivement la molaire antérieure et les bicuspidées de la mâchoire supérieure. Les grains sont main tenus dans les espaces entre les poches 28 et 34, 28 et 31, 28 et 33 et sont broyés par l'action des cuspides 27-30 et 34 des cus- pidées. Cette disposition de poches est éten due aux molaires en 35 et 36 et elles peu vent être employées comme une formation secondaire d'une des cuspides quelconques.
Une poche unique 36 est représentée dans les molaires inférieures antérieures, mais dans les molaires supérieures, on en a représenté plusieurs, ainsi qu'il est indiqué en 35 (fig. 2).
Les molaires à broyage transversal dé crites ci-dessus se distinguent nettement des molaires naturelles. Ainsi par exemple une molaire naturelle présente des cuspides buc cales arrondies et des cuspides linguales pointues séparées par un sillon principal lon gitudinal au tiers intérieur de la molaire, tandis qu'au contraire les molaires décrites sont pourvues de cuspides buccales pointues et de cuspides linguales arrondies, le sillon longitudinal principal se trouvant approxi mativement ait tiers extérieur de la surface de mastication.
Les détails de la surface de mastication des dents décrites sont aussi très différents de ceux des molaires naturelles et aussi des molaires artificielles fabriquées jusqu'à présent.
Par exemple, une molaire inférieure natu relle présente sur sa face triturante des sil lons longitudinaux et transversaux qui sont fortnés de façon à diviser cette face cr quatre ou cinq grandes cuspides principales (sans compter les "marques de beauté" ou cuspides secondaires plus petites). Dans les molaires inférieures à broyage transversal décrites, il y a six grandes cuspides principales (sans tenir compte des "marques de beauté" ou cuspides secondaires) dont la position est in versée.
Le nombre de cuspides existant dans les molaires supérieures décrites De diffère pas d'une manière sensible de celui des molaires naturelles, mais le mode de pénétration des cuspides des molaires supérieures dans les sillons des molaires inférieures est différent de celui des dents naturelles, de même que l'inclinaison des parois latérales des cuspides.
Dans le but de faciliter le montage des dents à broyage transversal décrites on donne aux deux rangées supérieures de bicuspidées et de molaires D' Cl B1 A@ un alignement rectiligne au lieu de l'alignement curviligne des dents naturelles, et, inversément, un alignement curviligne aux rangées inférieures de bicuspidées et de molaires D C B A art lieu de l'alignement rectiligne naturel, c'est- à-dfre, titi renversement des lignes usuelles.
Dans le même but en peut aussi réunir en titi seul bloc plusieurs dents contiguës d'une même mâchoire, par exemple les deux molaires inférieures 1 et B (fig. 3<B>)</B>.
Artificial tooth with a triturating face allowing transverse grinding. The subject of the invention is an artificial tooth with a triturating face allowing transverse grinding, characterized by at least one pointed buccal cusp and a rounded lin guale cusp and by at least one groove separating these cusps, which is directed so as to allow people whose upper jaw has narrowed by the loss of teeth, to perform, by means of this tooth, in correlation with a corresponding similar tooth, transverse grinding, which ensures effective chewing of food.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of a denture formed with teeth according to the invention, and a variant provided to this embodiment.
Fig. 1 is a plan view of the lower jaw of this denture; Fig. 2 is a similar view of the upper jaw turned upside down; Fig. 3 is a side view of the assembly of the upper and lower jaws in a closed position, showing a variant of the embodiment shown, in which several teeth of a jaw form a single block, instead of each be distinct, as shown in the other figures of the drawing; Fig. 4 is a cross section taken along the line s-s of FIG. 3; Fig. 5 is a longitudinal section along the line t-t of FIG. 4;
Fig. 6 is a view from behind of the jaws in their closed position, showing the action of the rear upper molars performing a crushing motion to the right of the lower jaw (relative to the person seen from the front); Figs. 7 and 8 are an interior side view and a rear view of a lower molar, respectively.
Considering the molars t1 and B of the lower jaw shown in fig. 1, we see that the posterior molar a is provided with six cusps 8, 9, 10, 11, 12 and 13, and the main antero-posterior groove 16, located between the internal or lingual cusps 8-9 and 11 and the cusps external or buccal 12 and 13 approximately one third of the width of the tooth from the outside called "the outer third of the chewing face".
In addition, this molar 1 comprises four lateral secondary grooves 14 ', 14, 15 and 15' respectively separating the cusps 8 and 9, 9 and 10, 10 and 11 and 12 and 13.
The general construction of the triturating or bearing surfaces of the anterior molar B is very similar to that of molar A described above. The only important difference is that it is preferably provided with a cavity 36 in the anterior cusp 21. In this tooth, the general arrangement of the cusps 18 to 23 and of the grooves separating these cusps corresponds approximately to that of the cusps. cusps 8 to 13 and grooves separating them.
In these two teeth, the cusps are aligned in parallel in three rows comprising respectively 1, 3 and 2 cusps, so as their general height increases from the lingual side to the buccal side and determines the formation of oblique surfaces of trituration inclined towards the mouth. inside.
The corresponding molars A 'and B1 of the upper jaw are simpler than the previous ones (fig. 2). The posterior molar A1 presents only four cusps 8a, 15a, 16a and 14a and the anterior molar B @ four cusps 17b, 18b, 17a and 24a, with one cusp (molar A @ does not correspond positively to cusp 18b The buccal cusps 8a, 16a and 17b, 24a are separated from the lingual cupids 15a, 14a and 18b, 17s by an antero-posterior groove located approximately in the middle of the trituration face of these teeth.
In these two teeth, the oral cusps are arranged more forward than the lingual cusps and both can be provided with pockets to retain food in each tooth, an oral cusp and the lingual cuspid opposite diagonally meet. joining in the antero-posterior sulcus, so as to separate the other two cusps In addition, the two buccal cusps are separated by a transverse sulcus, directed almost perpendicular to the direction of the antero-posterior sulcus, this sulcus serving to guide the transverse movements of the lower jaw and this tooth A @ being intended to serve as an upper molar.
As can be seen, the structure of molar B @ differs considerably from the structure of molar A @ (as is evident from Fig. 2). This difference is due to the fact that the molar B @ must act in coordination with the molars A and B of the lower jaw, instead of acting with the first only.
The groove 11a between the cusps 17 'and 18b is slightly different from the corresponding groove 9a of the molar A @ due to the existence of the cusp 18t. By penetrating the molars of the lower jaw, the cusps 17b and 18b fit into the space between the posterior and anterior molars (the lower jaw (fig. 3), the cusp 24a corresponding to the housing 24 formed by the junction of the grooves between cusps 19, 20, 21, 22 and 23 (and more particularly the groove between cusps <B> 22 </B> and 23) of the lower anterior molar (fig.
1), cusp <B> IV </B> I corresponds to groove 17 between cusps 18 and 20 of the lower anterior molar, and cusp 24 to groove 24 "between cusps 19 and 20 of the same molar.
Regarding the molars and A1, the main groove 16 of molar 4 receives the outer cusps 8a and 16a of the upper molar 31, while the secondary grooves 14 ', 14, 15 and 15' respectively receive the cusps 8a, 14, ", 15a and 16 <<molar: 11.
The premolars or bicuspids <I> C, D </I> and C1, D1 are each provided with wedge and lingual buccal cusps and pockets or recesses to collect and hold food which can thus be crushed by the teeth of the opposite jaw . In the D 'bicuspids of the upper jaw (Fig. 2), the lingual cus pides may be reduced to a great extent, or be virtually suppressed when pockets or recesses are employed.
In the bicuspids C1 and D1, the cusps 26 are united by a transverse ridge 27 formed by conditional cusps on each side of which the food pockets 28 are formed.
In the lower jaw (Fig. 1), the bicuspids C approximate the bicuspids C 'and D @ in that the pockets 31 and the separate secondary cusp portions 30 are internal extensions of the main cusps 29. The bicuspids D have buccal cusps 32, but no pronounced lin guale cusps except as produced by the formation of pockets 33 and secondary cusps 34 between the pockets.
In the normal engagement of the upper and lower teeth, the bicuspid C engages in a space 27u between the bicuspid C and the molar B of the lower jaw; and the bicuspid D @ in a 27 '' space between the two bicuspids C and D of the lower jaw (fig. 3).
Referring to fig. 4 and G, ot sees that, in the closed position of the jaws, the oral cusps of the molars A project outwardly with respect to the molars A @ and not inside their buccal surfaces, as it ordinarily exists. . In addition, these molars A have their crushing faces shaped so as to form surfaces inclined from the outside to the inside on which the cusps of the upper molars can slide without fear of disengagement. It is the same for the molars B.
The oral cusps in each of these molars are formed so that the upper molars A @ B @ are kept engaged with the lower molars AB during lateral movements of the lower jaw in either direction (Fig. 6). . This condition is achieved due to the fact that the triturating faces of the lower molars are somewhat wider than those of the upper molars, so that, while the lingual cusps of the lower molars allow lateral grinding in the lingual direction of a side, the width of the molars maintains the engagement of the molars on the opposite side of the jaw (Fig. 6).
As the lower jaw, moving laterally, also moves obliquely in the direction of the arrows x and y (fig. 1) and xi y '(fig. 2), it follows that the direction or alignment of the cusps and grooves of the molars should also conform to these oblique directions.
By examining fig. 1, we see that the x and y arrows directed obliquely correspond to the alignment of the cusps 9-10, 13-11, 12-19-20 and 23-21. In addition, they are aligned with the long inclined cusps 8 and 18 and similarly parallel to the direction of the transverse grooves between the cusps. This direction corresponds to the direction of the cusps and grooves of the upper beams, indicated by the arrows x @ and y '.
This arrangement gives on the buccal side of the jaw a transverse crushing movement, directed forward, while on the opposite side the lower molars are supported during the above movement, and may however have a compensatory teral movement, this result is obtained owing to the fact that the cusps 14a and 17t are forced to be put out of action, and that the cusps 9 and 19 are guided respectively by the grooves 9a, between the cusps 8 "and 16 i molar A ', and cus pides 7.7',
and 2P of the molar B '. This guiding takes place almost at a right angle to the long axis of the molars, and when this movement on one side is combined with the oblique movement on the other side, the result is a pivoting action which gives the lower jaw a curved movement which facilitates the work of chewing.
This lateral movement is indicated by the dotted arrows x and y2. When the lower jaw is moved in the direction .r on one side, it is moved in the direction x \ on the other side.
This construction of molars gives a large number of cuspid surfaces for grinding, which allow the fibers of food to be quickly broken and cut; similarly, the deep furrows between the cusps form pockets which hold the food in place during chewing. Due to the special alignment of the elevated cusps and the deep furrows, there are no obstructions in chewing.
By providing pockets in the bicuspids, the food grains can be received and held during grinding, as can be seen from FIG. fi. In this view, 5 is the lower anterior molar; 6 and 7 are the lower bicuspids; fia, 6a and 7a are the anterior molar and the bicuspids of the upper jaw, respectively. The grains are held by hand in the spaces between the pockets 28 and 34, 28 and 31, 28 and 33 and are crushed by the action of the cusps 27-30 and 34 of the cusps. This pocket arrangement is extended to the molars at 35 and 36 and they can be used as a secondary formation of any of the cusps.
A single pocket 36 is shown in the lower anterior molars, but in the upper molars several have been shown, as shown at 35 (Fig. 2).
The transverse grinding molars described above are clearly distinguishable from natural molars. Thus, for example, a natural molar has rounded buccal cusps and pointed lingual cusps separated by a main longitudinal groove in the inner third of the molar, while on the contrary the molars described are provided with pointed buccal cusps and rounded lingual cusps. , the main longitudinal groove lying approximately to the outer third of the chewing surface.
The details of the chewing surface of the teeth described are also very different from those of natural molars and also artificial molars manufactured so far.
For example, a natural lower molar has on its triturating face longitudinal and transverse sil lons which are fortified so as to divide this face created by four or five large main cusps (not counting "beauty marks" or smaller secondary cusps) . In the lower transversely ground molars described, there are six large main cusps (disregarding "beauty marks" or secondary cusps) whose position is reversed.
The number of cusps existing in the upper molars described does not differ appreciably from that of natural molars, but the mode of penetration of the cusps of upper molars into the grooves of lower molars is different from that of natural teeth, likewise than the inclination of the side walls of the cusps.
In order to facilitate the mounting of the transverse grinding teeth described, the two upper rows of bicuspids and molars D 'Cl B1 A @ are given a rectilinear alignment instead of the curvilinear alignment of the natural teeth, and, conversely, an alignment curvilinear in the lower rows of bicuspids and molars DCBA art instead of the natural rectilinear alignment, that is to say, titi reversal of the usual lines.
For the same purpose, several contiguous teeth of the same jaw, for example the two lower molars 1 and B (fig. 3 <B>) </B>, can also be united in a single block.