Frein. automatique pour véhicules remorqués. L'objet de l'invention est un frein auto matique pour véhicules remorqués.
Il comporte l'utilisation de la force vive ou de la poussée sur un moteur (par exemple un véhicule moteur) d'un véhicule remorqué, pour produire automatiquement le freinage de ce véhicule, quand la vitesse du véhicule moteur diminue, en faisant agir le véhicule remorqué sur un levier attaché par une ex trémité au moteur, et commandant par l'autre extrémité la timonerie des freins du véhicule remorqué.
Orr peut employer dans ce but divers dispositifs variant suivant la nature du véhi cule remorqué.
Le dessin annexé représente schématique ment, à titre d'exemple, deux formes d'exé cution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue d'une première forme d'exécution; La fig. 2 est une vue de la deuxième forme d'exécution; La fig. 3 est une vue de détail à plus grande échelle d'une partie du dispositif re présenté à la fig. 1; La fig. -1 est urne vue de détail à plus grande échelle d'une partie du dispositif re présenté à la fig. 2.
Suivant le dispositif montré fig. 1 et 3, un levier<B>A</B>, articulé au point fixe B sur le véhicule moteur, est fixé par son milieu sur l'attelage C de la remorque, et, à l'extrémité de ce levier .l, est attachée la tringle de manoYuvre D commandant le système de frein de la remorque.
Lorsque la motrice ralentit sa vitesse, la remorque, sous l'effet de sa force vive, pousse avec une certaine force le levier A qui prend la position indiquée en pointillé, oit il tire sur la tringle D, laquelle actionne le levier de manaeuvre L' du frein de la remorque, lequel frein peut être constitué par des patins, sabots, ou rubans sur tambour.
Dans l*application au freinage pour wa gons de chemin de fer ou remorques de tramways, le dispositif peut s'adapter séparé ment à chaque wagon et remplacer très avantageusement le frein à air ou à vide, doit suppres,,ion des cylindres et réservoirs, de frein et tuyauterie, etc.
Dans ce eas, l'attelage peut être consti- tu,' par une tige<I>F</I> (fig. 2 et 4) qui sera maintenue écartée du châssis de la remorque par tin ressort amortisseur G, cette tige F portant à une extrémité une attache H sur laquelle sera fixé un levier I qui aura son point fixe sur un support .I, fixé sur la tra- v er.,e de tête du châssis de la remorque.
_i son autre extrémité, la tige F est pour vue < l'une nii'),eboire Ii contre laquelle agit le ressort G, et. dans laquelle vient s'engager une pièce correspondante L de la voiture mot}Tire. Les pièces IL et L peuvent être fixé, ensemble, par exemple, au moyen d'une cheville qui n'est pas représentée dans le de, i:i.
l'eztréinité du levier I sera fixée la bielle D qui tirera sur la tringle de com- mau < le de la timonerie du frein agissant sur (les ,abots.
L@@rsque la locomotive ou la motrice ra lentira sa vitesse, les wagons attelés les uns deri i:_re les autres pousseront avec une cer taine force: le premier wagon sur la locomo tive, le deuxième wagon sur le premier wa gon, et ainsi de suite jusqu'au dernier.
A ce moment, sur chacun des wagons, la bielle I prendra la po,ition indiquée en pointillé et actionnera la timonerie du -wagon correspon dant. Lorsque la locomotive repartira, la bielle 1 reprenant sa premiùre position, tous les freins se desserreront ïl'eu :-mêmes.
<B><I>Il</I></B> y a lieu de bien remarquer due l'in tensité du freinage appliqué sur tous ces types de remorques ou wagons, sera tionnelle à la poussée de la remorque sur la motrice, è est: à-dire que plus la vitesse de celle-ci sera diminuée brusquement, plus sera grand également le freinage sur les roues des remorques ou -wagons.
L'invention est également applicable aux voitures à traction animale, oiz l'effort appli qué et utilisé sera celui de la. voiture sui, le cheval constituant le moteur lorsque le elie- val ralentit. Dans ce cas, le levier de ma- n#uvre serait fixé sur le brancard, suivant tout dispositif approprié.