Palier perfectionné à joint vertical et fi graissage par bagues, pour rouleaux intermédiaires <B>(le</B> machines à, calandrer. La présente invention a pour objet un palier perfectionné à joint vertical et à grais sage par bagues, pour supporter des rouleaux intermédiaires de machines à calandrer le pa pier.
Dans ce palier, les coussinets portent par deux rotules dans deux cuvettes épou sant la forme de ces rotules, placées en posi tion réglable dans le corps du palier, et sont terminés par des rebords dont ceux du côté intérieur servent de butée à une collerette du tourillon de rouleau et, en combinaison avec ladite collerette, de même qu'une bagne à profil en grain d'orge disposée sur l'arbre du rouleau à l'extérieur du palier, entre celui- ci et le rouleau, à empêcher l'huile de.
pas ser sur le rouleau, alors que les rebords du côté extérieur, de même qu'une seconde ba gue au profil indiqué disposée sur le tourillon de l'arbre près de l'extrémité de celui-ci, mais à l'intérieur du palier, servent à empêcher l'huile de passer de ce côté au dehors du palier, la partie supérieure de celui-ci étant du reste conformée en godet en vue de pou voir recueillir l'huile qui pourrait s'écouler d'un palier situé au-dessus, lors<B>(le</B> l'intro- duction de l'huile dans ce dernier palier.
On obtient ainsi un graissage parfait des touril lons des rouleaux intermédiaires des machi nes à calandrer, sans risquer de suintements au dehors et en particulier sur les rouleaux de papier de ces machines où ces suinte ments auraient des conséquences particulière ment funestes.
Dans le dessin annexé est représentée, à titre d'exemple, uue forme d'exécutiou de ce palier.
La fig. 1 est une vue d'ensemble, de face, de la partie inférieure d'une machine à ca- landrer dont les tourillons des rouleaux inter médiaires sont supportés par des paliers sui- vaut l'invention La fig. 2 en est une coupe transversale ; La fig. 3 représente, à plus grande échelle, l'un de ces rouleaux dont, les tourillons sont supportés par des paliers suivant l'invention, la partie centrale du rouleau étant supprimée et le palier de gauche étant montré coupé;
tandis que celui de droite est montré en élé.- vatiou La fig. 4 est une coupe horizontale du palier de gauche de la fig. 3, et La fig. 5 en est une coupe verticale sui vant la ligne brisée X-Y.
On sait que les machines < l calandrer se composent d'une suite de rouleaux superpo sés entre lesquels passe le papier, et qui sont constitués alternativement en fonte et en papier.
Sur les fig. 1 et 2, on a indiqué des rou leaux cri papier eu a et des rouleaux en fonte en b; c est le rouleau moteur inférieur qui par l'intermédiaire des rouleaux <I>a</I> et<I>b</I> subit la pression exercée par un autre rouleau sem blable, situé à la partie supérieure (non repré sentée) de la machine et<I>7c</I> sont des rouleaux aéreurs. .
C'est une construction particulière des paliers t1 supportant les rouleaux intel-mé.- diaires <I>a b</I> qui fait. l'objet de la présente in vention, lesdits paliers d étant montés sur des glissières e du bâti de la machine de manière à pouvoir y coulisser dans le sens vertical le long du bâti de la calandre. Cha cun de ces paliers est fixé à une solide con tre-plaque f' placée à l'intérieur de ce bâti, par deux boulons J à deux écrous.
Le pre- miel- écrou, situé derrière le chapeau h et lion visible au dessin, tient le corps d du palier contre le bâti, tandis que le second sert à. fixer ce chapeau h, de façon qu'on le puise démonter, sans enlever le corps du palier lui-même, lequel reste toujours ainsi dans sa position normale.
Le chapeau lz est fixé, en outre, par quatre goujons t au corps du palier; il porte deux couvertures i fer mées ou ouvertes à volonté pour laisser voir les bagues graisseuses m en marche, et un trou fileté pour la fixation d'une tige ronde J pouvant éventuellement être utilisée pour porter le support, soit d'un rouleau aéreur 1r, soit. d'une tringle de préservation; au choix.
Les coussinets t! e bronze, garnis de mé tal antifriction, qui portent à leur centre ex térieur un bossage demi-sphérique l formant rotule, sont soutenus dans l'intérieur du pa lier par deux cuvettes dont l'évidement épouse la partie demi-sphérique du bossage de ces coussinets. L'une de ces cuvettes, v, est file tée; à l'extérieur, pour permettre le réglage, l'autre, pressée par la partie intérieure de la tige j, ne l'est pas.
Chaque coussinet porte deux entailles, à sa partie supérieure, pour le logement des bagues graisseuses<I>M.</I>
De plus. les coussinets sont terminés de chaque côté par des rebords: ceux de l'inté rieur, n, plus développés, servent de butée à Lille collerette 1 de l'arbre o du rouleau, et empêchent ainsi, d'une façon absolue, les mouvements latéraux de ce dernier.
D'autre part, l'ensemble est combiné de telle façon que, tout en assurant une égale répartition d'huile en tous les points où se produit. le frottement, et cela grâce aux deux larges bagues né, il n'y ait. jamais écoulement d'huile en excès.
Pour cela, nue bague ü. profil en grain d'orge, p et la collerette q se trouvent sur l'arbre o à l'intérieur du palier, de chaque côté des coussinets, tandis qu'une autre ba gue à profil en grain d'orge, q1, est ménagée à l'arbre o en dehors du palier, dans le voi sinage du rouleau. L'huile ne pouvant fran chir les bagues et la collerette<I>p q' q</I> ne pénètre par suite jamais sur les rouleaux., et par ce moyen on n'a plus à redouter les taches d'huile qui se produisent forcément sur les rouleaux en papier avec les paliers actuellement en usage, au plus grand dom mage de ces rouleaux.
Le remplissage en huile se fait par l'ou verture de côté r et là encore, si de l'huile en excès est introduite, aucune conséquence fâcheuse n'en résulte: cette huile découle de la partie inférieure du palier pour tomber dans le godet supérieur s du palier suivant.
On obtient donc ainsi sans aucun danger Lui graissage abondant, qui garantit contre les échauffements.
D'un autre côté., ces échauffements ne sont pas lion plus à redouter lorsque pour une raison quelconque (papier trop humide, calandré à chaud par exemple) une épaisseur de papier se déchire et vient s'enrouler d'un côté de la machine, car, en raison des rotules spéciales, l'arbre prend librement l'inclinaison convenable, sans subir de frottements supplé mentaires, ni de flexion. Une fois l'épaisseur de papier enlevée, l'arbre reprend immédia tement sa place primitive.
La construction de palier décrite permet aussi d'exécuter facilement les déplacements transversaux nécessités par l'usure, en dépla çant plus ou moins par vissage la cuvette intérieure z.