CH713580A2 - Leurre de pêche comprenant une cuillère et un hameçon. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un leurre (100) de pêche comprenant une cuillère (2) sur laquelle est fixé un hameçon; l’hameçon comprenant une première extrémité comportant une pointe (11) et une seconde extrémité (12) fixée de manière pivotante à la cuillère (2); de sorte que l’hameçon (1) peut pivoter entre une position passive dans laquelle la pointe (11) est logée contre une face de la cuillère (2) de sorte à ce que la pointe (11) n’est pas accessible et une position active dans laquelle la pointe (11) est éloignée de la cuillère (2) et peut hameçonner un poisson; le pivotement de la position passive à la position active étant actionnable par une pression prédéterminée exercée sur l’hameçon.

Description

Description

Domaine technique [0001] La présente invention concerne un leurre de pêche comprenant une cuillère sur laquelle est fixé un hameçon.

Etat de la technique [0002] Il existe différent types de cuillères à pêche, tournante et ondulante. Les cuillères tournantes sont composées d’un hameçon triple ou simple, une corde à piano sur laquelle est enfilé un lest des billes en métal et la palette. Les cuillères ondulantes sont simplement composées d’un hameçon simple ou triple, d’un morceau de métal allongé et, le plus souvent d’un oeillet en acier. Les cuillères ont différente forme et différentes taille.

[0003] Cependant, l’hameçon des cuillères connues tendent à s’accrocher facilement dans les algues et les différents objets dans l’eau et il est difficile de pêcher dans les endroits contenant beaucoup d’algues mais où se trouvent les poissons. Le risque de perdre la cuillère lors de la pêche est très élevé.

Bref résumé de l’invention [0004] L’invention concerne un leurre de pêche comprenant une cuillère sur laquelle est fixé un hameçon; l’hameçon comprenant une première extrémité comportant une pointe et une seconde extrémité fixée de manière pivotante à la cuillère; de sorte que l’hameçon peut pivoter entre une position passive dans laquelle la pointe est logée contre une face de la cuillère de sorte à ce que la pointe n’est pas accessible et une position active dans laquelle la pointe est éloignée de la cuillère et peut hameçonner un poisson; le pivotement de la position passive à la position active étant actionnable par une pression prédéterminée exercée sur l’hameçon. La cuillère 2 est préférablement une cuillère de type ondulante.

[0005] Le leurre décrit ici permet de positionner l’hameçon seulement lorsque qu’un poisson l’attaque, et ne risque pas de se prendre dans les algues et autres objets autrement. D’autres avantages de l’invention seront visibles dans la description qui suit et les figures qui l’illustre.

Brève description des figures [0006] Des exemples de mise en oeuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles: la fig. 1 illustre une vue en section d’un leurre comprenant un hameçon dans une position passive, selon un mode de réalisation; la fig. 2 illustre une vue en section d’un leurre comprenant un hameçon dans une position active, selon un mode de réalisation; la fig. 3 montre une vue de dessus du leurre; et la fig. 4 montre une vue de dessous du leurre.

Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention [0007] La fig. 1 montre une vue en section d’un leurre 100 de pêche comprenant une cuillère 2 sur laquelle est fixé un hameçon comprenant une première extrémité comportant une pointe 11 et une seconde extrémité 12 fixée de manière pivotante à la cuillère 2. Cet arrangement permet à l’hameçon de pivoter entre une position passive dans laquelle la pointe 11 est logée contre une face de la cuillère 2, de sorte à ce que la pointe 11 n’est pas accessible, et une position active dans laquelle la pointe 11 est éloignée de la cuillère 2 et peut hameçonner un poisson. Le pivotement de la position passive à la position active étant actionnable par une pression prédéterminée exercée sur l’hameçon 1. La fig. 1 montre avec l’hameçon dans la position passive et la fig. 2 montre une vue en section du leurre 100 avec l’hameçon dans la position active. La fig. 3 montre une vue de dessus du leurre 100 et la fig. 4 montre une vue de dessous du leurre 100.

[0008] La pression prédéterminée permettant le pivotement de l’hameçon de la position passive à la position active peut être adaptée à la pression exercée par un poisson sur l’hameçon au moment où il mors la cuillère 2, par exemple, au moment où il s’empare de la cuillère 2. La pointe 11 de l’hameçon 1 traverse alors la cuillère 2 par l’ouverture 22, sors de l’autre côté de la cuillère 2 et pique le poisson.

[0009] Selon un mode de réalisation, l’hameçon 1 comprend une portion courbée 15 terminée par la pointe 11. La portion courbée 15 est configurée pour passer au travers d’une ouverture 22 pratiquée dans la cuillère 2. Ainsi, la seconde extrémité 12 fixée sur une face de la cuillère 2 et, dans la position active, la pointe 11 est logée contre la face opposée de la cuillère 2.

[0010] Selon une forme d’exécution, dans la position passive, une première zone 150 de la portion courbée 15 vient en appui contre la paroi de ouverture 22. La force exercée par la première zone 150 contre la paroi de ouverture 22 détermine la pression prédéterminée. La première zone 150 peut correspondre à l’apex de la portion courbée 15.

[0011] Encore selon une forme d’exécution, dans la position active, une deuxième zone 151 de la portion courbée 15 vient en appui contre la paroi de ouverture 22. La force exercée par la deuxième zone 151 sur la paroi de ouverture 22 détermine une force de retenue retenant l’hameçon 1 dans ladite position active.

[0012] La pression prédéterminée et la force de retenue peuvent être ajustées par la flexibilité de la portion courbée 15. La pression prédéterminée et la force de retenue peuvent également être ajustées par la position de l’ouverture 22 par rapport aux la première et deuxième zones 150, 151, selon que l’hameçon est dans la position passive ou active.

[0013] Dans un mode de réalisation, une face de la cuillère 2 comprend une cavité 21 dans laquelle vient se loger la pointe 11 lorsque l’hameçon est dans la position passive. La cavité 21 peut être borgne ou traversante.

[0014] La cavité 21 permet de protéger la pointe 11 et (et l’ardillon) qui est souvent abîmée par les obstacles sous l’eau. Ainsi la pointe 11 restera parfaitement efficace et durera plus longtemps.

[0015] Encore dans un mode de réalisation, la seconde extrémité 12 peut être fixée à la cuillère 2 par l’intermédiaire d’une bille 13. La bille 13 peut être en tout ou en partie fabriquée en tungstène. La bille 13 est préférablement fixée à la base de la seconde extrémité 12 de l’hameçon 1 pour assurer un bon déclenchement de la position passive à la position active.

[0016] Une fois le poisson relâché de l’hameçon 1, il suffit de recharger l’hameçon (c’est-à-dire le remettre dans la position passive) en le rentrant contre la cuillère 2 (dans la cavité 21) avec une pression du pouce.

[0017] L’hameçon 1 peut également comporter une portion 14 entre la seconde extrémité 12 et la portion courbée 15. Cette portion 14 peut avoir une flexibilité semblable à celle de la portion courbée 15 ou être plus ou moins rigide.

[0018] Encore dans un mode de réalisation, l’hameçon 1 est fixé à la cuillère 2 de manière à ce qu’il soit centré dans l’axe de la cuillère 2.

[0019] Selon une forme d’exécution, la distance entre la seconde extrémité 12 fixée pivotante et la première zone 150 de la portion courbée 15 est comprise entre 10 et 50 mm, de préférence entre 20 et 40 mm ou entre 30 et 40 mm.

[0020] La cuillère 2 peut comprendre un moyen de fixation pour fixer la cuillère 2 à un fil de pèche. Par exemple, le moyen de fixation peut comprendre une oeillet 23 ou un palette.

[0021] La cuillère 2 peut également comprendre un signal œil 24 qui se fait par un perçage de gros diamètre sur l’avant de la cuillère 2 et qui favorise les attaques de poissons.

[0022] Il va de soi que la présente invention n’est pas limitée au mode de réalisation qui vient d’être décrit et que diverses modifications et variantes simples peuvent être envisagées par l’homme de métier sans sortir du cadre de la présente invention.

[0023] Par exemple, le leurre peut comprendre plus d’un hameçon 1, chaque hameçon étant agencé pivotant entre une position passive et une position active, comme décrit ci-dessus.

[0024] La fig. 5 montre une vue en section d’un exemple du leurre 100 comportant deux hameçons 1,1' fixés pivotant sur la cuillère 2, selon l’invention. Les deux hameçons 1,1' sont fixés en ligne, centrés dans l’axe de la cuillère 2. La seconde extrémité 12 de l’un des hameçons 1 est fixé sur une première face 60 de la cuillère 2 et pivote de manière à ce que sa pointe 11 s’éloigne une face opposée 61 de la cuillère 2. L’autre hameçon 1 ' est fixé sur face opposée 61 de la cuillère 2 et pivote de manière à ce que sa pointe 11 s’éloigne de la première face 60 de la cuillère 2. Cet arrangement des hameçons 1,1' augmente les chances que le poisson aie deux fois plus de chance de se faire piquer par la pointe 11, 11 ' de l’hameçon 1,1'. D’autres arrangements des hameçons 1,1' sont cependant possibles.

[0025] Dans le cas de la pêche en «no kill» (relâcher le poisson vivant), le leurre 100 de l’invention permet de retirer l’hameçon sans blesser le poisson, vu que l’hameçon est simple, contrairement à un hameçon triple.

[0026] Le lancer du leurre 100 se fait exactement comme une cuillère ondulante traditionnelle, le ramené se fait irrégulièrement pour imiter un poisson blessé avec des pauses ce qui permet à la cuillère de couler en feuille morte. Dans la position passive, la pointe, logée contre la cuillère 2 (possiblement dans la cavité 21), ne s’accroche aux objets environnant et peut passer sans encombres dans les algues et différents bois morts. C’est souvent à ce moment-là que le poisson attaque la cuillère 2, virevoltant en descendant dans la couche d’eau le poisson va venir presser contre l’hameçon 1 (par exemple contre la partie courbe 15), déclenchant le pivotement de l’hameçon 1 de la position passive à la position active. Dans la position active, la pointe 11 est éloignée de la cuillère 2 et harponne le poisson. C’est à ce moment-là qu’il faut ferrer énergiquement pour que l’hameçon 1 simple se plante dans la gueule du poisson. L’avantage du leurre 100 décrit ici est que l’on peut aller chercher les poissons là où ils sont et avec moins de risques de la perdre (c’est-à-dire dans des endroits qui sont autrement très accrochant pour l’hameçon d’un leurre conventionnel. Le leurre 100 peut être utilisée du bord au lancer, comme depuis une embarcation, pour faire de la pêche à la traîne. Le leurre 100 permet d’éviter de perdre un temps considérable à pêcher dans le vide à cause d’une algue si petite soit-elle, accrochée à l’hameçon qui se trouve parfois à 100 mètres à l’arrière du bateau.

[0027] Le leurre 100 décrit ici est anti algues, permet de garder une nage parfaite de la cuillère 2 vu le placement de l’hameçon 1 centré dans l’axe de la cuillère 2. Le poisson provoque lui-même le déclenchement de l’hameçon 1 dans la position active.

[0028] Le leurre 100 avec cuillère 2 ondulante anti accrochage est économique et écologique de par la facilité à la décrocher en cas de «no kill», une pêche qui devient de plus en plus courante.

Claims (7)

Revendications

1. Leurre (100) de pêche comprenant une cuillère (2) sur laquelle est fixé un hameçon; l’hameçon comprenant une première extrémité comportant une pointe (11) et une seconde extrémité (12) fixée de manière pivotante à la cuillère (2); de sorte que l’hameçon (1) peut pivoter entre une position passive dans laquelle la pointe (11) est logée contre une face de la cuillère (2) de sorte à ce que la pointe (11) n’est pas accessible et une position active dans laquelle la pointe (11) est éloignée de la cuillère (2) et peut hameçonner un poisson; le pivotement de la position passive à la position active étant actionnable par une pression prédéterminée exercée sur l’hameçon,

2. Leurre selon la revendication 1, dans lequel l’hameçon (1) comprend une portion courbée (15) terminée par la pointe (11); la portion courbée (15) passant au travers d’une ouverture (22) pratiquée dans la cuillère (2), de sorte que la seconde extrémité (12) fixée sur une face de la cuillère (2) et que, dans la position active, la pointe (11) est logée contre la face opposée de la cuillère (2).

3. Leurre selon la revendication 2, dans lequel dans la position passive, une première zone (150) de la portion courbée (15) vient en appui contre la paroi de ouverture (22); la pression prédéterminée étant déterminée par la force exercée par la première zone (150) contre la paroi de ouverture (22).

4. Leurre selon la revendication 2 ou 3, dans lequel dans la position active, une deuxième zone (151) de la portion courbée (15) vient en appui contre la paroi de ouverture (22) exerçant une force de retenue retenant l’hameçon (1) dans ladite position active.

5. Leurre selon l’une des revendication 2 à 4, dans lequel la pression prédéterminée et la force de retenue étant déter minées par la flexibilité de la portion courbée (15) et/ou la position de l’ouverture (22) par rapport aux la première et deuxième zones (150, 151), selon que l’hameçon est dans la position passive ou active.

6. Leurre selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel une face de la cuillère (2) comprend une cavité (21) pouvant être borgne ou traversante, dans laquelle vient se loger la pointe (11) lorsque l’hameçon est dans la position passive,

7. Arrangement selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la seconde extrémité (12) est fixée à la cuillère (2) par l’intermédiaire d’une bille (13).