FR2643543A1 - Leurre de peche de type souple et ondulants comportant un tunnel caudal - Google Patents

Abstract

Leurre de pêche de type souple et ondulant, stabilisé dans un plan horizontal, vertical ou oblique, placé en compression longitudinale entre deux zones ou points 5 et 7 d'un long cadre ou hameçon principal rigide ou articulé 4, de manière à provoquer des ondulations sous l'effet hydrodynamique de la vitesse ou du courant, comportant un tunnel de queue 8 précédé d'une nervure rigidifiante 15, l'ensemble ayant au moins trois fonctions essentielles concomitantes : 1) Faire passer un fil 10 ou système d'attache pour hameçons supplémentaires en queue ou remorqués. 2) Rigidifier la partie caudale, harmoniser la courbe d'ondulation autour du point de pivotement 7 et faire se propager les ondulations du corps jusqu'au bout de la queue. 3) Servir de réservoir pour produits odoriférents ou de bon goût pour les poissons. Le dispositif présenté est particulièrement destiné à la pêche aux leurres en mer ou en rivière.

Description

La présente invention concerne un dispositif améliorant l'attractivité et l'efficacité d'un leurre de la classe des leurre de peche à peau souple et ondulante maintenue en compression longitudinale entre deux points ou zones d'un cadre ou d'un hameçon principal , en plaçant axialement , à l'arrière du leurre un tunnel longitudinal capable de laisser passer un fil remorquant un hameçon ou leurre supplémentaire ou encore capable de recevoir la hampe d'un petit hameçon terminal chainé au cadre ou à l'hameçon principal
Cette modification semblant mineure a des conséquenses structurelles importantes
En effet , cette disposition présente une coincidence de plusieurs effets bénéfiques :En cherchant à placer , dans ou après un tunnel , un hameçon secondaire le plus en arrière possible pour plus d'efficacité , on on- est amené à placer en compression une grande longueur active de corps et on raidit la parvis caudale par le tunnel et ne nervure prolong trice éventuelle pour solidariser les vibrations de la queue de celles du milieu du corps.Ceci çhange radicalement la période et l'amplitude de nage en améliorant grandement l'attractivité et l'efficacité à la prise du poisson , au point que le leurre ainsi construit devient totalement différent dans son action par rapport à ce qui est déjà connu
Il est donc proposé ici de placer longitudinalement un tunnel intégré à la queue du leurre pour le faire se terminer ou le faire suivre par un hameçon très prenant .Comme annoncé plus haut , cette modification amène à reconsidérer l'emplacement habituel du point de pivotement arrière , d'une part à cause de la faible longueur de hampe des hameçons classiques par rapport à la longueur du leurre- et , d'autre part , à cause de la raideur relative de la queue par rapport au corps du leurre, alors qu'elle doit pourtant battre activement en continuant les ondulations du corps .Il faut donc placer l'arrière du cadre ou la courbure de l'hameçon principal habituel le plus à l'arrière possible du leurre ondulant , c'est à dire , par exemple , reculer au maximum le point de pivotement arrière de la peau sur un grand hameçon principal articulé ou non , lequel reste assujéti à l'avant du
leurre par son avant , et lier , au niveau du point de pivotement , un fil de pêche souple ou système d'attaches articulées , capable de remorquer à distance convenable un hameçon simple , mouche , petit leurre attractif armé ou non ou encre train de ces memes leurres .On peut aussi y chaîner un hameçon secondaire simple ou multiple dont la hampe est simplement enfilée dans le tunnel arrière intégré à l'arrière de la peau souple , de telle manière que cet hameçon secondaire soit terminal pour le leurre
Incidemment , ce leurre à la structure rigide de base (cadre ou hameçon) rallongée , c'est à dire avec milieu de corps souple plus long et queue rigidifiée plus courte que ce qui est habituel , provoquera des ondulations plus actives et puissantes , génératrices de pulsations de longueur d'onde plus grande . et non seulement des effets de glissement de la peau dans une eau perturbée par les tourbillons générés en téte , en haute fréquence et faible amplitude , comme c'est le cas des leurres classiques de cette catégorie ; cet effet sera amplifié en faisant se propager les ondulations jusqu'à l'extrérnité de la queue , donc en la rendant active , grâce à une nervure pleine ou creuse , en surépaisseur , orientée vers l'avant et alignée avec le tunnel rigidifié par ses parois et son contenu , cette nervure ayant pour fonction de continuer la rigidification relative du leurre vers l'avant pour éviter une cassure du gradient d'élasticité au point de pivotement
De plus , le ou les hameçons additionnels ayant une inertie latérale propre pendant les battements de la queue dont ils dépendent , induiront une augmentation de la puissance des dits battements ainsi qu'un retard à la réaction élastique se rapprochant du phénomène biologique de la nage qu'il serait trop long de développer ici
Enfin , but initial de l'invention , le ou les hameçons supplémentaires étant placés tout à fait à l'arrière , seront beaucoup plus prenants , (dans le cas d'un petit hameçon ou leurre remorqué on aura affaire à une réaction d'aggessivité par agacement , le poisson qui vient voir ou suit le leurre principal ayant alors le nez chatouillé par le petit leurre)
En effet on connaît depuis des temps immémoriaux les leurres appelés fleurettes ou peaux de porc , simples lanières de peaux animales souples en forme de longue feuille de saule
qui sont piquées , vers leur avant , en deux points sur l'hameçon , et qui sont toujours utilisés par les professionnels ou les pêcheurs plaisanciers
Cependant l'hameçon de ces fleurettes est petit et placé très à l'avant , ce qui fait que les ondulations provoquées par la pression hydrodynamique entre les deux points de fixation le sont par une faible surface de peau active servant le plus souvent de simple déflecteur . donc avec une faible puissance et une fréquence de nage plus élevée que la fréquence de vibration des poissonnets de cette longueur , car la peau située à l'arrière ne fait que suivre , en plusieurs ondulations , les turbulences sans être elle-même émettrice active de vibrations : mais le défaut principal vient du fait 4s I plupart des poissons chasseurs recherchés en pêche ont tendance à mordre l'arrière de ce leurre qui est dépourvu hameçon à cet endroit , et , lorsqu'ils ne sont pas très affamés , ils éventent le piège sans se faire prendre par l'hameçon placé trop à l'avant .Dans ce type de leurres , un tunnel tel que proposé ici est impossible à concevoir , car il serait très long et arrêterait immédiatement les ondulations déjà pas assez puissantes
Depuis plusieurs années quelques brevets ont été demandés pour améliorer la nage et augmenter l'efficacité sur les poissons de ces leurres ancestraux
Il s'agit du FR-A-1 038 291 de 1951 qui reprend la structure et l'aspect typique des leurres anciens ci-dessus en précisant que la partie de languette comprimée à l'intérieur du petit hameçon est fixe et non ondulante , mais propose et revendique des améliorations de détail en particulier pour la fixation avant et pour la forme générale qu'il définit comme pouvant être quelconque à condition qu'elle ressemble de loin à un poisson ; de même ce brevet indique la possibilité de lester le leurre par une masselotte d'équilibrage décentrée vers l'avant de la peau , de telle manière qu'il soit stabilisé dans un plan vertical , et parle meme de la possibilité d'une articulation avec une tige lestée
en tête .Mais , bien qu'évoquant la possibilité de percement de trous latéraux ou de traitements chimiques pour assouplir la peau , les matières connues à cette époque et la grande longueur de peau libre à l'arrière selon la tradition n'ont pas permis à son auteur de penser à créer un tunnel dans l'épaisseur de la peau et d'y faire passer la hampe ou un système d'attache d'un hameçon supplémentaire en queue ; de meme , bien que l'auteur ait indiqué la possibilité de variations de souplesse dans la peau , il a proposé de le faire par des amincissements ou des perforations et non par des nervures en surépaisseur enjambant le point de pivotement
Dans le FR-A-2 390 094 de 1977 , l'auteur revendique aussi une structure de lanière ondulante , mais celle-ci est maintenue en compression non entre deux points d'un hameçon mais entre deux montants parallèles dans le plan du leurre lui-me..e, ce beux montants faisant partie d'un cadre rigide ou non maintenu vertical dans l'eau par un corps pondéreux placé à lavant et en bas dudit cadre qui lui-même porte les hameçons .Dans ce brevet le principe d'ondulation ancestral est amélioré , mais la nouveauté réside dans l'utilisation de montants verticaux sur un cadre plus petit que le leurre et portant les hameçons , la queue du leurre restant nue , peu active et , surtout , ne portant ni tunnel ni hameçon
Longtemps auparavant , le brevet Américain US-A-2 173 540 de 1938 proposait un leurre mixte à lamelle semi-rigide ou à peau souple verticale placée derrière une tête monobloc se tenant "droit dans l'eau" , la peau souple s'appuyant en compression et s'articulant sur le montant vertical arrière d'un cadre , et l'arrière de ce cadre portant un hameçon terminal vers le bas , bien placé ici ; ce leurre est très proche de celui décrit dans le FR-A-2 390 094 que nous avons évoqué plus haut et peut être considéré comme en étant le précurseur , à la différence près qu'il n'y a pas de queue en forme de queue de poisson derrière l'articulation . Les mêmes remarques s'y appliquent donc à fortiori puisqu'on ne peut y trouver d'hameçon passant dans un tunnel situé dans la queue du leurre , celle-ci n'existant pas sous forme libre à l'arrière de l'articulation
Les brevets suivants ne proposent plus de peaux ou corps en compression et sortent donc du cadre de l'invention présentée ici , mais on peut les citer pour mémoire
Le brevet FR-A-1 461 674 de 1965 , propose un leurre à peau souple verticale dans l'eau , cependant , les vibrations de la peau ne sont pas engendrées par compression de celle-ci entre deux points ou entre deux montants , mais classiquement pour une autre catégorie de leurres , par une bavette placé à lavant de la tête lestée , la peau ondulant derrière dans les turbulences de la bavette vibratoire .Là aussi , on ne trouve pas d'hameçon placé très en arrière et guidé par un tunnel inséré dans la peau elle-même
Le brevet FR-A-1 315 834 de 1961 propose une peau souple verticale mise en vibrations par l'effet d'une masselotte fixée en bout de la queue pour la tordre par gravité et la déséquilibrer en engendrant des vibrations entretenues grâce à un phénomène hydrodynamique et par son inertie , (mais totalement différent du phénomène ondulatoire mis en jeu avec la classe des fleurettes ou peaux animales en compression qui nous occupe ici) ; cette peau est placée aux alentours d'un hameçon indépendamment de lui , c'est à dire sans qu'elle puisse le toucher ; de plus l'hameçon ne dépasse pas l'arrière de la peau et il n'est pas prévu de tunnel dans la peau pour un hameçon supplémentaire placé en bout de queue ou après la queue
Enfin , un autre brevet Américain , le US-A-2 229 239 lui aussi de 1938 , proposait une lanière souple flottant en drapeau dans les turbulences à la sortie arrière d'un tube à bavette constituant la tête du leurre ; l'hameçon était placé très en arrière comme il est intéressant de le faire , mais n'était pas piqué dans la peau , ni ne passait dans un tunnel ménagé dans l'axe de cette peau
Pour réaliser , selon l'invention présentée ici , un tel leurre à compression longitudinale de peau souple latéralement
soit à cause de sa faible épaisseur , soit à cause de la constitution stratifiée de sa matière elle-même , on emploiera la structure générale suivante déjà connue ancestralement ou dans les brevets précédents , les chiffres de référence aux dessins étant les mêmes quelque soit la figure
- Une forme générale (1) de poisson ou , plus généralement d'objet formant leurre , réputé comme ayant un intéret visuel pour les poissons recherchés
Constitué de
Une tête (2) légère ou lestée , et dans ce dernier cas
avec un lest (3) visible ou noyé dans la matière constitutive du leurre
- Un cadre vertical ou horizontal , ou encore un hameçon principal vertical ou horizontal (4) , chacun des quatre moyens connus ci-dessus pouvant être articulés en (5) ou non ou encore souples en eux-même ou non
- Un corps de leurre (1) en peau souple latéralement d'une manière préférentielle , c'est à dire peu épaisse comme il est d'usage , faite d'une matière quelconque d'origine animale , végétale ou synthétique , ou encore une forme épaisse possédant une arête centrale virtuelle ou réelle lui donnent beys carackerssUlqweD de souplesse dune lanière peu épaisse
- Ce corps souple pouvant nager et onduler soit dans un plan moyen horizonta soit dans un plan moyen vertical soit encore dans un plan incliné selon l'orientation du cadre ou de I'hameçon principal et la position de leurs balourds
L'action de nage et d'ondulation se crée hydrodynamiquement, avec la vitesse des filets d'eau , par battements alternatifs dans tout le corps , provoqués par le maintien en compression longitudinale d'une partie du corps souple entre un point ou une zone à l'avant (6) et un point ou une zone d'articulation (7) situé vers l'arrière du leurre de telle manière que la longueur de corps élastique en compression soit plus grande que la longueur correspondante fie du cadre-support ou de l'hameçon (4).

Ce qui précède étant donc connu , les qualités élastiques des nouveaux matériaux souples , ainsi que les techniques modernes de moulage et de collage de ces memes matériaux permettent une action de nage plus "biologique" et plus proche de ce qui intéresse les poissons chasseurs , c'est à dire permettent d'améliorer grandement l'efficacité de cette classe de leurres en rendant possible l'objet de l'invention
- L'hameçon ou cadre porteur sera très long par rapport à la longueur du leurre , c'est à dire rencontrera le corps du leurre souple en (7) , nettement à l'arrière , et sera articulé vers l'avant (5) ou non (cette grande longueur de cadre ou d'hameçon est rendue nécessaire par la présence à sa suite du tunnel (8) , développé ci-après , capable de recevoir une hampe d'hameçon standard , et dont la raideur relative ne doit pas gêner la production d'ondulations par la partie milieu du leurre , c'est à dire qu'il faut garder une grande longueur de corps souple au milieu par rapport à la longueur de la queue plus raide et alourdie par l'inertie des hameçons supplémentaires).

- Un tunnel longitudinal (8) faisant suite à la zone (7) où est articulé l'arrière du leurre , sera foré , formé par collage , ou mieux , moulé par la technique des inserts jusqu'à l'extrême arrière (c'est à dire pourra émerger entre .es a lobes de ' nageoire caudale si ie leurre rep-éserate Ün poisson classique) .Ce tunnel (8) aura une longueur et un diamètre tels que l'on puisse y loger la hampe (9) d'un hameçon simple ou multiple ou encore que l'on puisse y faire passer un fil (10) ou système d'attache portant un hameçon (11) "en remorque" , cet hameçon pouvant être lui-même un petit leurre secondaire comme une mouche (12) , un petit poisson plastique (13) ou un train de leurres (14) , par exemple , et ces leurres pouvant aussi être non armés pour donner seulement un effet attractif et excitant
- Une nervure (15) facultative , mais très utile prolongeant le tunnel (8) vers l'avant et selon son axe (c'est à dire sur la partie de peau placée en compression en avant de la zone de pivotement r7)). Cette nervure est pleine ou creuse et d'épaisseur telle qu'elle continue harmonieusement vers l'avant la rigidification locale et relative du corps déjà donnée par l'épaisseur des parois du tunnel et par les hampes attaches ou fils glissés dans ledit tunnel
De plus , cette nervure se termine en sifflet (16) vers l'avant pour rejoindre l'épaisseur du corps à une distance conditionnée par les gradients de raideur que l'on désire
Sonner à l'arrière du corps
En effet , il est très important de ne pas induire de cassure dans la souplesse relative de l'arrière , comme cela se produirait si on ne mettait~que le seul tunnel à suivre la zone de pivotement : Le corps serait trop mou à cet endroit pour transmettre les battements du milieu du corps , et la queue rigide cesserait alors de battre activement . Une telle nervure solidarise donc souplement l'arrière de la queue du milieu du corps en l'harmonisant avec la courbe générale et permet à la queue de dévier les filets d'eau activement et alternativement malgré le fait qu'elle porte son ou ses hameçons secondaires rigides et dotés d'une inertie non négligeable.

Une variante intéressante du tunnel guide-fil est rallongé depuis la queue jusqu'à la tête en emiambant le point ou zone de pivotement arrière , ce qul donne la faculté d'y faire passer un fil ou attache souple d'hameçon ou de leurre sapplémenia-re iui sera donc alors attaché directement en tête ou en arrière de la tête et non chaîné avec le cadre ou hameçon principal ; incidemment la portion rallongée jouera le roule de la nervure exposée ci-dessus . Ceci donne encore plus de liberté aux ondulations et renforce la solidité , tout en allégant le cadre ou hameçon principal , ce qui a aussi pour effet d'en diminuer l'inertie gênante pour le leurre souple .

Figures
La figure 1 représente un tunnel arrière (8) sur un leurre ondulant classique avec fil (10) et mouche (12)- remorquée .

La figure 2 représente un tunnel (8) sur un leurre ondulant classique avec train de leurres (14) remorqué .

La figure 3 représente un tunnel (8) sur un leurre ondulant classique avec hameçon terminal (9) dont la hampe est enfoncée dans le tunnel et dont l'anneau est chaîné à l'hameçon principal en (7).

La figure 4 représente , sur un leurre ondulant classique , un tunnel (8) dans lequel passent à la fois un hameçon terminal (9) et un fil (10) de remorquage de leurres
La figure 5 représente un tunnel (8) empli de substances odoriférentes ou de bon goût (17) .

la figure 6 représente un tunnel (8) précédé d'une nervure rigidifiante (15) se terminant en sifflet (16) et son action en deux positions extrèmes .

La figure 7 représente un tunnel placé axialement sur toute la longueur du corps et enjambant le point de pivotement arrière d'un cadre
La figure 8 représente la version préférentielle d'un leurre à corps (1) de poisson et à tête (2) lestée (3) , à plan moyen de nage vertical , à long hameçon principal (4) horizontal et articulé en (5), possédant un tunnel (8) précédé d'une nervure (15) se terminant en sifflet (16) , le tout remorquant un petit leurre de queue au bout d'un fil (10).

Il est évident que les dimensions , formes et proportions sont données à titre indicatif et qu'elles peuvent varier autour de ces paramètres moyens sans sortir de lnvenslon présee*z ici Description de la version préférentielle
Le leurre proposé en version préférentielle est composé de 4 parties dont certaines sont connues et d'autres typiques de l'invention présentée ici , soit directement soit par voie de conséquence
1) Un corps (1) entièrement moulé en plastique souple constitué d'une tête (2) épaisse et profilée hydrodynamiquement comprenant le lest (3) et les attaches noyées au moulage , un corps (1) épais comme une lanière et en forme de poisson comportant une fente longitudinale derrière la tête (zone (6)), un trou (7) très en arrière pour le passage à la perpendiculaire de la courbure de l'hameçon principal (4) (ce qui précède étant connu) , et , (objet du brevet) , un tunnel (8) suivant ce trou jusqu'au milieu de la fourche de queue , ce tunnel étant précédé d'une nervure longitudinale (15) renforçatrice de rigidité au point de pivotement (7) , ladite nervure se terminant en sifflet (16) vers l'avant et mesurant environ la moitié de la longueur du tunnel lui-même ( ce qui permet de donner une forme de courbe harmonieuse à l'arrière du corps lors des battements latéraux).

2) un lest plombé (3) décentré classique en forme de bas de tête de poisson portant un anneau vers l'avant , un vers l'arrière (5) et un en dessous , le plomb étant noyé au moulage dans le plastique et les anneaux dépassant des contours de la tête (disposition déjà connue).

3) un hameçon (4) très long s'articulant sur l'anneau arrière de tête (5) par un anneau brisé et étant maintenu dans un plan perpendiculaire à celui du corps du leurre , ce corps de leurre étant maintenu lui-même en compression longitudinale entre l'anneau (5) de la zone (6) et le trou de passage (7) (disposition déjà connue ).

4) contenu du tunnel (nouveau)
- Soit un hameçon (9) supplémentaire dont la hampe passe dans le tunnel (8) et qui est chainé avec l'hameçon principal
(4) au niveau du trou arrière (7).

- Soit un fil (10) ou système d'attache à agrafe et fmerill-ns suivi "uu! une Jizei e de centimètres e ong
lié à l'hameçon principal et passant dans le tunnel (8) , au bout duquel est fixé un hameçon seul (11) , un leurre , ou un train de leurres (mouche , mini-leurre ou leurre attractif non armé)
- Soit les deux précédents systèmes supplémentaires associés
- Soit une substance (17) odoriférente ou savoureuse
pour les poissons injectée dans.le tunnel ouvert . seule ou en supplément des systèmes précédents
- Soit la même substance injectée par seringue dans le tunnel bouché à son extrémité arrière pour que le mouvements de torsion à cet endroit rapprochent les parois du tunnel en diminuant cycliquement son volume (comme celui d'un coeur) et en éjectant donc à chaque battement une petite proportion du contenu de plus en plus dilué à l'extérieur vers l'avant qui reste ouvert
Le leurre perfectionné par son tunnel , sa nervure , ses hameçons ou leurres secondaires et ses additifs , comme présenté ici est particulièrement destiné & la pêche en eaux douces ou en mer

Claims (12)

REVENDICATIONS

1) Leurre de peche à corps souple d'épaisseur et de structure telle qu'il ait des propriétés de souplesse latérale préférentielle , fait en matière animale végétale ou synthétique , animé hydrodynamiquement par le fait que un cadre ou hameçon- longitudinal (4) de longueur définie comprime dans le sens de la longueur la partie corps souple qui y est comprise , de telle manière qu'il se produise une ondulation réversible avec les filets d'eau . c'est à dire que le cadre ou hameçon est assujéti en deux points ou zones (6) et (7) du dit corps souple pour créer un bombement réversible de ce corps , dans un plan d'ondulation stabilisé par gravité ( horizontal vertical ou incliné ) , caractérisé en ce qu'un tunnel (8) longitudinal creux est intégré à la structure arrière du corps et fait suite au point ou à la zone (7) de pivotement de l'arrière du leurre sur l'arrière du cadre ou hameçon principal (4)

2) Leurre selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'un fit las noue u cidre ou hameçon principal , ou encore un système d'attache articulé ou émerillonné s'attachant au cadre ou hameçon principal passe dans le tunnel (8).

3) Leurre selon la revendication 2 , caractérisé en ce que le fil (6C3 ou le système d'attache articulé passant dans le tunnel (8) porte à son extrémité un hameçon seul

(11), mouche (12), petit leurre (13), leurre attractif non armé , ou train de ces memes leurres secondaires

(14), à une distance définie par le type de poissons recherchés.

4) Leurre selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la la hampe d'un hameçon de queue (9), simple ou multiple , passe dans le tunnel arrière (8), la courbure et la pointe de cet hamçon étant placée alors en débordé tout à fait en queue du leurre ou à une distance dépendante de la longueur de la hampe , et l'anneau de cet hameçon étant enfilé , chainé ou noué à l'arrière du cadre ou hameçon principal à l'endroit (7) où il est séquent avec le corps du leurre.

5) Leurre selon l'ensemble des revendications précédentes , caractérisé en ce que le tunnel (8) reçoit en mime temps un hameçon de queue (9) et un fil (10) ou système articulé remorquant un ou plusieurs hameçons leurres armés ou leurres attractifs non armés.

6) Leurre selon l'une quelconque des revendications précédentes , caractérisé en ce qu'une nervure (15) prolonge le tunnel (8) vers l'avant et selon son axe (c'est à dire sur la partie de peau placée en compression en avant de la zone de pivotement (7)) et que cette nervure (15) est pleine ou creuse et d'épaisseur lui donnant une élasticité proche de celle du tunnel , pour harmoniser a rigidification relative du corps l'endroit du pivotement (7) et faire se propager les onculations du milieu du corps vers le bout de la queue .

7) Leurre selon la revendication 6 , caractérisé en ce que t0 nervure 15, se rer;nine en sifflet lest (16) vers l'avant pou 1-eio-lndre l'épaisseur du corps à une distance conditionnée par les gradients de raideur et la courbe harmonieuse que l'on désire donner à 1 arrière du corps

8) Leurre selon l'une quelconque des revendications précédentes , caractérisé en ce que le tunnel (8) est prolongé jusqu 'à l'arrière de la tete et a donc la longueur entière du corps ondulant selon son axe , en tenant lieu de nervure , les hameçons et leurres divers de queue se flan alors à l'arrière de la tête, par l'intermédiaire d'un fil ou système d'attache souple passant dans ce long tunnel

9) Leurre selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'ensemble linéaire rigidifie constitué du tunnel (8) , de l'hameçon secondaire (9) qui y passe et de sa nervure prolongatrice (15) , a une rigidité relative telle qu'elle solidarise nettement et harmonieusement la queue des ondulations du milieu du corps (1) en l'orientant en sens inverse du bombement réversible et en la rendant ainsi activement déflectrice des filets d'eau , c'est à dire émettrice de pulsations

10) Leurre selon l'une quelconque des revendications précédentes , caractérisé en ce que la grande longueur obligatoire du cadre ou de hameçon principal (4) par rapport à l'ensemble du corps , associé la présence du tunnel (8) précédé de sa nervure rigidifiante (15), induisent des ondulations actives de grande amplitude et de basse fréquence dans tout le corps depuis la tete jusqu'au bout de la queue

11) Leurre selon l'une quelconque des revendications précédentes , caractérisé en ce que , si le tunnel (8) n'est pas employé pour y glisser un hameçon , un fil , ou une attache , ou si un volume suffisant y subsiste , une substance attractive (17) naturelle ou chimique peut y être introduite par l'utilisateur , pour former un réservoir d'odeurs ou de saveurs capables d'améliorer l'efficacité du leurre si le poisson peu mordeur suit le leurre bu en suce ' extré...ité awidzue

12) Leurre selon la revendication il , caractérisé en ce que le tunnel étant bouché à son extrémité arrière ouvert à son avant et rempli de substances attractives ses torsions latérales alternatives souples rapprochent les parois du dit tunnel en réduisant cycliquement son volume et en évacuant vers l'avant à chaque fois une petite proportion du contenu , assurant ainsi un amorçage régulier et parcimonieux