CH709740B1 - Couronne débrayable pour pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une couronne (1) débrayable pour pièce d’horlogerie, destinée à coopérer avec une tige de commande et l’entraîner en rotation tant que la valeur du couple à transmettre reste inférieure à une valeur prédéfinie, la couronne (1) comportant un corps principal (2) présentant un logement. Un mécanisme de débrayage (12, 14) est agencé dans le logement et comprend une tête de tige (12), solidaire de la tige de commande et présentant préférablement une portion d’entraînement (14) à n côtés, ainsi qu’au moins deux lames élastique solidaires du corps principal et présentant une portion disposée en appui contre la tête de tige (12). Selon l’invention, n est supérieur ou égal à 4, et chaque lame élastique présente une première extrémité solidaire du corps principal (2) et une seconde extrémité, libre, disposée en appui contre la tête de tige (12).

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention concerne une couronne débrayable, pour pièce d’horlogerie. Plus précisément, l’invention concerne une telle couronne destinée à coopérer avec une tige de commande de la pièce d’horlogerie de telle manière qu’elle est susceptible de l’entraîner en rotation, tant que la valeur du couple à transmettre de la couronne à la tige de commande reste inférieure à une valeur prédéfinie. A cet effet, la couronne comporte un corps principal portant une surface de préhension pour permettre à un utilisateur de l’entraîner en rotation, un canon définissant un passage pour la tige de commande jusqu’à un logement ménagé dans le corps principal, un mécanisme de débrayage agencé dans le logement et comprenant une tête de tige, destinée à être rendue solidaire de la tige de commande et présentant une portion d’entraînement de section en forme de polygone équilatéral à n côtés, ainsi qu’au moins deux lames, déformables de manière élastique, solidaires du corps principal et présentant chacune une portion disposée en appui contre la portion d’entraînement de la tête de tige.

Etat de la technique [0002] Une couronne débrayable de ce type a déjà été présentée dans l’art antérieur. En particulier, le brevet FR 2 974430 B1 décrit une telle couronne dans laquelle le mécanisme de débrayage comprend trois lames élastiques agencées pour coopérer avec une tête de tige présentant une portion d’entraînement de section hexagonale. Les trois lames sont agencées dans le corps principal de la couronne en définissant un triangle équilatéral, chaque lame étant plaquée contre une face de la tête de tige au repos. Lorsque le couple à transmettre de la couronne à la tige de commande excède une valeur prédéfinie, les lames se déforment pour permettre une rotation de la couronne sans entraînement de la tige de commande, soit un débrayage entre la couronne et la tige de commande.

[0003] De manière connue, un tel débrayage permet d’éviter l’application de couples trop élevés aux mécanismes horlogers correspondants, comme par exemple un train de remontage manuel, ce qui pourrait provoquer des dommages.

[0004] Toutefois, ce document ne présente pas de solution technique concrète pour assurer la fixation des trois lames dans le corps principal de la couronne, alors même que cette caractéristique est essentielle pour permettre la mise en œuvre de l’invention correspondante. En effet, chacune des lames présente une déformation importante sur toute sa longueur lorsque le couple à transmettre dépasse la valeur prédéfinie, ce qui rend difficile la réalisation d’un ou de plusieurs points d’ancrage pour chacune des lames sur la couronne.

[0005] En outre, on notera que l’assemblage de la couronne décrite dans ce brevet est complexe puisqu’elle nécessite une grande dextérité pour la mise en place des trois lames déformables à l’intérieur de son corps principal.

[0006] Enfin, la couronne décrite dans ce brevet est susceptible de présenter des à-coups en cours de fonctionnement, lorsque la valeur du couple à transmettre dépasse la valeur prédéfinie. En effet, le passage de l’état déformé à l’état libre de chacune des lames risque de se faire de manière brutale, à tel point que l’utilisateur devrait ressentir un petit choc en faisant tourner la couronne dans ces conditions.

Divulgation de l’invention [0007] Un but principal de la présente invention est de proposer une construction alternative d’une couronne débrayable du type qui vient d’être décrit, présentant un fonctionnement plus doux, associé à un niveau de qualité supérieur pour l’utilisateur, et un assemblage simplifié en référence à l’art antérieur décrit plus haut.

[0008] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement une couronne débrayable du type mentionné plus haut, caractérisée par le fait que le nombre n de faces de la tête de tige est supérieur ou égal à 4, préférablement supérieur ou égal à 6, et par le fait que chacune des lames élastiques présente une première portion d’extrémité rendue au moins indirectement solidaire du corps principal et une seconde portion d’extrémité, libre, disposée en appui permanent contre la portion d’entraînement de la tête de tige.

[0009] Grâce à ces caractéristiques, l’implantation des lames élastiques dans la couronne est aisée et la fluidité du fonctionnement de la couronne est assurée par le fait que les lames sont en contact avec la tête de tige uniquement par une de leurs extrémités et, par le fait que la portion d’entraînement de la tête de tige présente au moins quatre faces.

[0010] De manière avantageuse, la couronne comporte une bague solidaire en rotation du corps principal et dans laquelle sont découpées au moins deux languettes, celles-ci étant pliées de manière non élastique en direction de l’intérieur de la bague pour définir les lames élastiques.

[0011] Grâce à ces caractéristiques supplémentaires, l’assemblage de la bague au corps principal permet de rendre toutes les lames élastiques solidaires de ce dernier en une seule opération et de manière fiable.

[0012] Selon une variante de réalisation préférée, la couronne comporte un couvercle solidaire du corps principal et agencé de manière à fermer le logement, le couvercle présentant une paroi annulaire, définissant un support pour la bague et, insérée dans le corps principal pour en rendre le couvercle solidaire.

[0013] Une telle construction de l’enveloppe de la couronne, comportant le corps principal et le couvercle permet de simplifier davantage le procédé d’assemblage de la couronne selon la présente invention.

[0014] Selon une autre variante de réalisation préférée, la paroi annulaire présente au moins une fente dans laquelle est insérée une languette supplémentaire de la bague, cette languette supplémentaire étant pliée en direction de l’extérieur pour assurer un ancrage de la bague dans la paroi annulaire.

[0015] Selon des caractéristiques préférées supplémentaires, les secondes portions d’extrémité des lames élastiques sont sensiblement diamétralement opposées en référence au corps principal.

[0016] Selon des caractéristiques préférées supplémentaires, les premières portions d’extrémité des lames élastiques sont situées d’un même côté de la bague en référence au diamètre passant par les secondes portions d’extrémité.

[0017] La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie munie d’une couronne débrayable répondant aux caractéristiques qui viennent d’être énoncées.

Brève description des dessins [0018] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et dans lesquels: la fig. 1 représente une vue en perspective simplifiée et éclatée d’une couronne débrayable selon un mode de réalisation préféré de l’invention; les fig. 2a, 2b, 2c et 2d représentent des vues en perspective simplifiées illustrant une mise en œuvre préférée du procédé d’assemblage de la couronne débrayable de la fig. 1, et les fig. 3a et 3b représentent une même vue axiale simplifiée de la couronne débrayable de la fig. 1, dans des première et seconde configurations respectives, lorsqu’elle est assemblée à un mouvement horloger et actionnée par un utilisateur.

Mode(s) de réalisation de l’invention [0019] La fig. 1 représente une vue en perspective simplifiée et éclatée d’une couronne débrayable 1 pour pièce d’horlogerie selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0020] A titre illustratif non limitatif, la couronne 1 comprend un corps principal 2 destiné à être engagé dans un trou adapté d’une boîte de pièce d’horlogerie (non illustrée), par l’intermédiaire d’un canon 4, de telle manière que le corps principal peut être entraîné en rotation par un utilisateur par rapport à la boîte. A cet effet, le corps principal 2 est ici pourvu d’un moletage 6 définissant une surface de préhension pour un utilisateur, à titre illustratif non limitatif.

[0021] Le corps principal 2 présente un alésage central 8 destiné à définir un passage pour une tige de commande (non représentée) permettant d’actionner un mécanisme horloger du mouvement horloger correspondant.

[0022] Le corps principal 2 comprend un logement 10 (visible notamment sur les fig. 2c et 2d) dans lequel est agencée une tête de tige 12 destinée à être rendue solidaire de la tige de commande. Typiquement, la tête de tige 12 comprend un trou central taraudé 13 dans lequel l’extrémité externe de la tige de commande peut être vissée.

[0023] La tête de tige 12 présente une portion d’entraînement 14 sensiblement en forme d’écrou à six pans ou faces 16. Ainsi, la portion d’entraînement 14 présente généralement une section en forme d’hexagone équilatéral, de manière préférée non limitative.

[0024] Un couvercle 18 coopère avec le corps principal 2, par l’intermédiaire d’une paroi annulaire 20 chassée dans le corps principal, pour fermer le logement 10. En alternative, on pourrait prévoir que le couvercle 18 soit vissé dans le corps principal 2 au moyen d’un filetage ménagé sur la paroi annulaire 20, sans sortir du cadre de la présente invention.

[0025] Une bague 22 est rendue solidaire de la surface interne de la paroi annulaire 20 préalablement à l’assemblage du couvercle 18 au corps principal 2.

[0026] Des détails de construction de la bague 22 et du couvercle 18 sont plus clairement visibles sur les fig. 2a et 2b qui illustrent, dans des vues en perspective simplifiées, comment ces deux éléments coopèrent l’un avec l’autre.

[0027] La bague 22 comporte deux languettes principales 24 formées par découpage puis pliage non élastique ou plastique de portions de la bague 22 en direction de l’intérieur, dont la fonction sera exposée plus loin. Les languettes 24 définissent des lames notamment susceptibles de présenter des déformations élastiques.

[0028] Par ailleurs, la bague 22 comporte deux languettes supplémentaires 26, de dimensions plus faibles que celles des lames élastiques 24, également formées par découpage puis pliage non élastique de portions de la bague 22, mais cette fois en direction de l’extérieur.

[0029] Les languettes supplémentaires 26 s’engagent dans des fentes adaptées 28 ménagées dans la paroi annulaire 20 du couvercle 18, lorsque la bague 22 est encastrée à l’intérieur de cette dernière, comme illustré de manière simplifiée en passant de l’illustration de la fig. 2a à l’illustration de la fig. 2b.

[0030] Ainsi, la coopération des languettes supplémentaires 26 et des fentes 28 assure un ancrage de la bague 22 dans le couvercle 18, c’est-à-dire qu’elle assure que ces deux éléments soient solidaires l’un de l’autre en rotation.

[0031] Dans le même temps, la tête de tige 12 est insérée dans le corps principal 2 de la couronne 1, tel qu’illustré sur la fig. 2c, sa portion de diamètre réduit se logeant à l’intérieur du canon 4, tandis que sa portion d’entraînement 14 est positionnée dans le logement 10.

[0032] A ce stade, la tête de tige 12 est avantageusement rendue solidaire de la tige de commande, cette étape n’étant pas illustrée ici.

[0033] Le couvercle 18 peut alors être mis en place sur le corps principal 2, comme illustré sur la fig. 2d, de telle manière qu’il en soit rendu solidaire en rotation ainsi que dans la direction axiale, par frottements.

[0034] Une fois que la couronne 1 est assemblée, on obtient un positionnement relatif variable entre les lames élastiques 24 et la tête de tige 12, donnant lieu à différentes configurations de la couronne 1 selon la présente invention.

[0035] Deux configurations extrêmes de la couronne 1 sont illustrées sur les fig. 3a et 3b.

[0036] La configuration illustrée sur la fig. 3a est une configuration au repos de la couronne 1, notamment celle qu’elle présente lorsqu’elle n’est pas entraînée en rotation par un utilisateur.

[0037] Il ressort des fig. 3a et 3b que chacune des lames élastiques 24 comporte une première portion d’extrémité 30, assurant la liaison avec la bague 22, et une seconde portion d’extrémité 32, libre, agencée en appui contre la portion d’entraînement 14 de la tête de tige 12.

[0038] De manière préférée, les secondes portions d’extrémité 32 sont sensiblement diamétralement opposées, en référence au corps principal 2, pour agir en synchronisme sur la tête de tige 12. En outre, les premières portions d’extrémité 30 sont préférablement situées d’un même côté de la bague en référence au diamètre passant par les secondes portions d’extrémité 32, pour présenter des orientations opposées en regard de la tête de tige 12.

[0039] Les lames élastiques 24 présentent une élasticité telle qu’elles sont capables de transmettre un couple depuis le corps principal 2 vers la tête de tige 12 tant que la valeur de ce couple reste inférieure à une valeur prédéfinie par construction. En particulier, la valeur de ce couple pourra être ajustée notamment en fonction du matériau utilisé pour réaliser la bague 22 ou encore en fonction de l’amplitude de la déformation plastique qui est mise en œuvre pour former les lames élastiques 24.

[0040] Lorsque la valeur du couple à transmettre dépasse cette valeur prédéfinie, les lames élastiques 24 se déforment pour permettre à leurs secondes portions d’extrémité 32 de se déplacer, en référence à la tête de tige 12, en suivant la surface de sa portion d’entraînement 14. Ainsi, lorsqu’une seconde portion d’extrémité se déplace depuis la configuration illustrée sur la fig. 3a vers la configuration illustrée sur la fig. 3b, sa seconde portion d’extrémité 32 se déplace sur une surface de rayon croissant depuis le milieu d’une face 16 de la portion d’entraînement 14 vers un angle assurant la jonction entre deux faces adjacentes. Si le couple appliqué par l’utilisateur sur la couronne 1 est suffisant, les secondes portions d’extrémité 32 franchissent les angles correspondants de la portion d’entraînement 14 de manière sensiblement simultanée. Si l’utilisateur continue d’appliquer un couple sur la couronne 1, les secondes portions d’extrémité 32 poursuivent leur course jusqu’à reprendre leurs positions telles qu’illustrées sur la fig. 3a, et ainsi de suite.

[0041] Typiquement, l’ordre de grandeur pour la valeur maximale du couple à transmettre est de l’ordre de 250 N/mm dans les applications horlogères, en particulier lorsque la tige de commande est utilisée pour effectuer le remontage d’un ressort de barillet conventionnel.

[0042] On constate sur les fig. 3a et 3b que les angles entre deux faces 16 adjacentes de la portion d’entraînement 14 sont légèrement arrondis pour garantir une douceur de fonctionnement, lorsque les secondes portions d’extrémité 32 passent d’une face à l’autre. De plus, cette caractéristique améliore également la symétrie dans le fonctionnement de la couronne 1 selon la présente invention, c’est-à-dire que la couronne 1 peut être entraînée en rotation par un utilisateur dans un sens ou dans l’autre, de manière indifférente du point de vue du bon fonctionnement de son mécanisme de débrayage.

[0043] Le mode de réalisation préféré qui est représenté sur les figures comprend deux lames élastiques 24 associées à une tête de tige 12 dont la portion d’entraînement 14 présente une section transversale de forme hexagonale. Toutefois, l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le mécanisme décrit en fonction de ses propres besoins, notamment en prévoyant un plus grand nombre de lames élastiques 24 ou en prévoyant que la portion d’entraînement 14 présente une section en forme de polygone à n côtés, n’étant supérieur ou égal à quatre, préférablement supérieur ou égal à six.

[0044] Outre les paramètres déjà évoqués plus haut, on notera que la valeur prédéfinie du couple qui pourra être transmis peut également être ajustée en faisant varier le diamètre de la portion d’entraînement 14, en référence aux positions des lames élastiques 24 au repos, ou encore le nombre de faces de la portion d’entraînement 14, ce nombre ayant une incidence directe sur la forme des angles assurant la jonction entre deux faces adjacentes et donc sur l’aptitude des lames

Claims (11)

1. élastiques 24 à les franchir. De manière similaire, la mesure dans laquelle les angles de la portion d’entraînement 14 sont arrondis joue également un rôle dans l’ajustement de la valeur prédéfinie du couple maximal qui peut être transmis via le mécanisme de débrayage selon la présente invention. [0045] De manière avantageuse, le mécanisme de débrayage selon la présente invention permet à l’utilisateur de sentir lorsque le débrayage intervient en tournant la couronne 1. [0046] Grâce à la construction qui vient d’être décrite, on obtient une couronne débrayable dont l’assemblage est très simple et offrant une grande flexibilité dans l’ajustement du couple maximal qui peut être transmis de la couronne à la tige de commande du mouvement horloger. Ainsi, la couronne débrayable selon l’invention peut notamment être facilement adaptée au type de mécanisme qu’elle permet de commander, sans nécessiter de grand changement dans sa construction. [0047] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites, comme par exemple les formes illustrées et décrites pour les différents composants de la couronne 1, le nombre de lames élastiques 24 ou encore le nombre de languettes supplémentaires 26. En particulier, on pourrait prévoir que la surface de préhension 6 soit ménagée sur une portion du couvercle 18, par exemple, plutôt que directement sur le corps principal 2. [0048] Par ailleurs, on notera que les lames élastiques ne sont pas nécessairement agencées de manière à coopérer en synchronisme avec les faces 16 de la tête de tige 12. En effet, leurs actions respectives pourraient être volontairement déphasées sans sortir du cadre de l’invention et leurs propriétés élastiques seraient alors adaptées. [0049] De plus, le mécanisme de débrayage qui a été décrit est de type bidirectionnel, mais l’enseignement qui précède peut également être mis en œuvre en relation avec un mécanisme de débrayage de type unidirectionnel, sans sortir du cadre de l’invention. Ainsi, de manière générale, la portion d’entraînement de la tête de tige peut présenter une section autre que polygonale, par exemple curviligne, avec des successions de creux et de bosses, ou encore sensiblement en dents de scie lorsqu’un débrayage unidirectionnel est suffisant. [0050] De manière générale, l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins, et mettre en œuvre une couronne débrayable comprenant notamment un mécanisme de débrayage, mettant en œuvre des lames élastiques dont chacune présente une première extrémité qui est solidaire du corps principal de la couronne, tandis que l’autre extrémité est agencée en appui contre une tête de tige solidaire de la tige de commande du mouvement horloger, sans sortir du cadre de la présente invention. [0051] Cette couronne pourra avantageusement être associée à au moins une garniture d’étanchéité pour assurer l’étanchéité de la boîte de la pièce d’horlogerie correspondante, et l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour implanter une ou plusieurs garnitures d’étanchéité en fonction de ses propres besoins et sans sortir du cadre de la présente invention. [0052] Par ailleurs, la couronne débrayable selon la présente invention peut être simple, éventuellement fixe suivant sa direction axiale ou mobile entre au moins deux positions axiales différentes, ou vissée pour améliorer l’étanchéité de la pièce d’horlogerie correspondante si nécessaire. Revendications

   1. Couronne (1) débrayable pour pièce d’horlogerie, destinée à coopérer avec une tige de commande de la pièce d’horlogerie de telle manière qu’elle est susceptible de l’entraîner en rotation tant que la valeur du couple à transmettre de la couronne (1) à la tige de commande reste inférieure à une valeur prédéfinie, la couronne (1) comportant un corps principal (2) portant une surface de préhension (6) pour permettre à un utilisateur de l’entraîner en rotation, un canon (4) définissant un passage pour la tige de commande jusqu’à un logement (10) ménagé dans ledit corps principal (2), un mécanisme de débrayage (12, 14, 24) agencé dans ledit logement (10) et comprenant une tête de tige (12), destinée à être rendue solidaire de la tige de commande et présentant une portion d’entraînement (14), ainsi qu’au moins deux lames (24), déformables de manière élastique, solidaires dudit corps principal (2) et présentant chacune une portion disposée en appui contre ladite portion d’entraînement (14) de la tête de tige (12), caractérisée en ce que chacune desdites lames élastiques (24) présente une première portion d’extrémité (30) rendue au moins indirectement solidaire dudit corps principal (2) et une seconde portion d’extrémité (32), libre, disposée en appui permanent contre ladite portion d’entraînement (14) de la tête de tige (12).
2. 2. Couronne (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte une bague (22) solidaire en rotation dudit corps principal (2) et dans laquelle sont découpées au moins deux languettes, celles-ci étant pliées de manière non élastique en direction de l’intérieur de ladite bague (22) pour définir lesdites lames élastiques (24).
3. 3. Couronne (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce qu’elle comporte un couvercle (18) solidaire dudit corps principal (2) et agencé de manière à fermer ledit logement (10), ledit couvercle (18) présentant une paroi annulaire (20) définissant un support pour ladite bague (22) et insérée dans ledit corps principal (2) pour en rendre ledit couvercle (18) solidaire.
4. 4. Couronne (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite paroi annulaire (20) présente au moins une fente (28) dans laquelle est insérée une languette supplémentaire (26) de ladite bague (22), ladite languette supplémentaire (26) étant pliée en direction de l’extérieur pour assurer un ancrage de ladite bague (22) dans ladite paroi annulaire (20).
5. 5. Couronne (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits secondes portions d’extrémité (32) des lames élastiques (24) sont sensiblement diamétralement opposées en référence audit corps principal (2).
6. 6. Couronne (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que lesdites premières portions d’extrémité (30) des lames élastiques (24) sont situées d’un même côté de ladite bague (22) en référence au diamètre passant par lesdites secondes portions d’extrémité (32).
7. 7. Couronne (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite portion d’entraînement (14) de la tête de tige (12) est de section en forme de polygone équilatéral à n côtés définissant n faces (16).
8. 8. Couronne (1) selon la revendication 7, caractérisée en ce que n est supérieur ou égal à 4.
9. 9. Couronne (1) selon la revendication 8, caractérisée en ce que n est supérieur ou égal à 6.
10. 10. Couronne (1) selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ladite portion d’entraînement (14) présente des jonctions sensiblement arrondies entre deux faces (16) adjacentes.
11. 11. Pièce d’horlogerie comportant une couronne débrayable (1) selon l’une des revendications précédentes.