CH703622A2 - Poussoir a seuil de declenchement pour piece d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un poussoir à seuil de déclenchement pour pièce d’horlogerie comportant une tête (2) destinée à être située à l’extérieur de la boîte, pour recevoir une force lorsque le poussoir est actionné, et une tige (6), solidaire de la tête et destinée à retransmettre la force à l’intérieur de la boîte. La tige est agencée de manière à coopérer avec un organe élastique (24), après une première course partielle, pour définir un seuil de déclenchement en référence à la force, au-dessus duquel le poussoir peut effectuer une seconde course partielle. Le poussoir est caractérisé par le fait que l’organe élastique (24) est agencé de manière à appliquer une contrainte comprenant une composante radiale sur la tige (6) lorsque le poussoir (1) est actionné, pour définir le seuil de déclenchement.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un poussoir, à seuil de déclenchement, destiné à être logé dans une boîte de pièce d’horlogerie. Plus précisément, ce poussoir comporte une tête destinée à être située à l’extérieur de la boîte, pour recevoir une force lorsque le poussoir est actionné, et une tige, solidaire de la tête et destinée à retransmettre la force à l’intérieur de la boîte, la tige étant agencée de manière à coopérer avec un organe élastique, après une première course partielle qui peut éventuellement être nulle, pour définir un seuil de déclenchement en référence à la force exercée sur la tête, au-dessus duquel le poussoir peut effectuer une seconde course partielle.

Etat de la technique

[0002] Des poussoirs à seuil de déclenchement sont déjà connus dans le domaine de l’horlogerie.

[0003] Un exemple d’un tel poussoir est décrit dans le brevet EP 0 498 212 B1. Ce poussoir présente une tige coopérant avec un ressort plat présentant une forme fermée spécifique définissant un cran et logé dans la boîte de la pièce d’horlogerie correspondante.

[0004] Toutefois, l’ensemble décrit dans ce document, comprenant le poussoir et le ressort logé dans la boîte, présente une structure et un montage complexe. En effet, non seulement la structure du ressort est complexe, mais il convient de s’assurer en outre qu’il ne se déformera pas en dehors du plan dans lequel il travaille. Par ailleurs, les tolérances d’assemblage à la boîte, d’une part, du poussoir et, d’autre part, du ressort doivent être scrupuleusement respectées pour assurer le bon fonctionnement de l’ensemble.

[0005] La demande de brevet JP 2003-161 790 A décrit un poussoir à seuil de déclenchement de construction plus simple que celle du système mentionné en premier lieu.

[0006] En effet, ce poussoir comporte une tête destinée à recevoir une force lorsque le poussoir est actionné et une tige solidaire de la tête pour transmettre la force à l’intérieur de la boîte.

[0007] Un ressort plat dont les deux extrémités sont pliées, de part et d’autre d’une portion principale centrale, est engagé autour de la tige et disposé dans un logement adapté de la boîte. La portion principale centrale du ressort présente une légère courbure lorsque le poussoir est au repos, de manière à définir un seuil de déclenchement, en référence à la force à appliquer sur la tête, au-delà duquel la portion centrale peut se déformer en inversant sa courbure pour permettre au poussoir d’effectuer une course complète.

[0008] Toutefois, la mise en place du poussoir et du ressort sur une boîte de montre est délicate. En outre, la nature de la déformation du ressort peut compromettre sa bonne tenue dans le temps, d’autant plus que sa configuration déformée, instable, est également mise à contribution pour assurer le retour du poussoir à sa configuration de repos lorsqu’il est libéré par l’utilisateur.

Divulgation de l’invention

[0009] Un but principal de la présente invention est de proposer un poussoir avec seuil de déclenchement présentant une structure et un fonctionnement alternatifs par rapport aux poussoirs connus de l’état de la technique. Un autre but de la présente invention est de proposer un poussoir peu encombrant dont l’assemblage à la boîte de la pièce d’horlogerie est simplifié par rapport aux poussoirs connus.

[0010] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un poussoir du type mentionné plus haut, caractérisé par le fait que, pour définir le seuil de déclenchement, il comprend un organe élastique qui est agencé de manière à appliquer une contrainte comprenant une composante radiale sur la tige lorsque le poussoir est actionné.

[0011] Une telle structure permet d’effectuer une sollicitation plus douce de l’organe élastique et en limite l’usure prématurée.

[0012] Selon un mode de réalisation préféré, la tige présente, suivant sa direction longitudinale, au moins des première et seconde portions, de rayons respectifs r1 et r2, r2 étant supérieur à r1, et agencées de telle manière que la première portion est située en regard de l’organe élastique lorsque le poussoir est au repos tandis que la seconde portion se déplace en direction de l’organe élastique, lorsque le poussoir est actionné, pour coopérer au moins indirectement avec lui et donner lieu à la contrainte comprenant une composante radiale.

[0013] Les première et seconde portions de la tige sont préférablement reliées l’une à l’autre au moyen d’une jonction de forme sensiblement tronconique.

[0014] On peut avantageusement prévoir que la seconde portion de la tige coopère avec l’organe élastique par l’intermédiaire d’au moins un organe de déclenchement, préférablement au moins trois, agencé de manière à pouvoir se déplacer en référence à la tige suivant une direction comprenant une composante radiale. En particulier, l’organe de déclenchement peut être une bille, tandis que l’organe élastique peut présenter une forme générale annulaire ouverte ou de spirale.

[0015] Par ailleurs, on peut prévoir que le poussoir comporte un canon destiné à assurer son assemblage à la boîte de la pièce d’horlogerie, le canon étant creux en son centre pour définir un passage central pour la tige et, comportant une gorge sensiblement annulaire dans laquelle l’organe élastique est logé.

[0016] Dans ce cas, un chemin de forme sensiblement cylindrique peut être ménagé dans le canon, suivant une direction sensiblement radiale, entre le passage central et l’organe élastique pour guider chaque organe de déclenchement.

[0017] Grâce à ces caractéristiques, le poussoir peut être intégralement assemblé de manière indépendante en référence à la boîte de la pièce d’horlogerie, y compris les moyens permettant de définir le seuil de déclenchement. Le montage du poussoir assemblé sur la boîte est ensuite effectué de manière conventionnelle.

[0018] De manière avantageuse, un organe élastique supplémentaire est interposé entre la tête et le canon de manière à repousser la tête en direction de l’extérieur de la boîte de la pièce d’horlogerie.

[0019] La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comprenant une boîte munie d’un tel poussoir.

Brève description des dessins

[0020] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0021] - la fig. 1 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’un poussoir à seuil de déclenchement selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et

[0022] - la fig. 2 représente une vue en coupe transversale du poussoir de la fig. 1 lorsqu’il est assemblé.

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0023] La fig. 1 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’un poussoir à seuil de déclenchement 1 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0024] Le poussoir 1 comporte une tête 2 destinée à être située à l’extérieur d’une boîte de pièce d’horlogerie (non représentée) et à recevoir la force appliquée par un utilisateur lors de l’actionnement du poussoir.

[0025] La tête 2 présente un creux central 4 dans lequel est ménagé un tube creux 5, fileté, dans lequel doit être vissée une tige 6, agencée pour transmettre la force exercée sur le poussoir à un mécanisme horloger disposé à l’intérieur de la boîte.

[0026] Partant de son extrémité libre 7, la tige présente une première portion 8, cylindrique et d’un premier rayon M, reliée à une seconde portion 9, également cylindrique et de rayon r2 supérieur à r1, par l’intermédiaire d’une jonction 10 de forme tronconique. La tige comporte en outre une troisième portion cylindrique filetée 11, dont le rayon est adapté à celui de l’intérieur du tube creux 5 pour permettre le vissage de la tige 6 dans la tête 2 du poussoir.

[0027] Par ailleurs, la tige 6 est engagée à l’intérieur d’un canon 12 destiné à assurer le montage du poussoir 1 sur la boîte, celui-ci étant creux pour définir un passage central pour la tige.

[0028] Le canon 12 comporte, d’une part, un dégagement (non visible sur la fig. 1) orienté en direction de la tête 2 et destiné à recevoir un joint d’étanchéité 14 maintenu en place par une rondelle 15, définissant une surface d’appui pour une première extrémité d’un ressort hélicoïdal 16. La seconde extrémité du ressort hélicoïdal est disposée en appui dans le creux central 4 de la tête 2, autour du tube creux 5. La fonction principale du ressort 16 est d’assurer le retour dans sa configuration de repos du poussoir 1 lorsqu’il est libéré après avoir été actionné par l’utilisateur. Dans cette configuration de repos, la tête 2 est située dans sa position la plus éloignée de la boîte.

[0029] On notera que l’extrémité libre 7 de la tige 6 coopère avec la face interne 18 du canon 12 pour définir une butée en relation avec l’action du ressort 16 sur la tête 2.

[0030] Le canon comporte, d’autre part, des premier et second disques 19, 20 définissant une gorge 23 sensiblement annulaire entre eux, dans laquelle sont ménagés trois chemins 21, d’enveloppe sensiblement cylindrique, destinés à remplir une fonction de guidage pour trois billes 22 dont la fonction sera exposée en relation avec la description détaillée de la fig. 2. Le diamètre de l’enveloppe cylindrique de chacun des chemins 21 est légèrement supérieur à celui des billes 22.

[0031] Les trois billes 22 sont maintenues à proximité de la tige 6, lorsque l’ensemble est assemblé, au moyen d’un organe élastique 24 présentant ici la forme d’un ressort plat courbé en forme de spirale et de dimensions adaptées pour en permettre le logement entre les deux disques 19 et 20.

[0032] On notera notamment que le rayon moyen du ressort 24 est inférieur au rayon du plus petit des deux disques 19 et 20. Ainsi, le ressort est mis en place dans son logement, et en est retiré, par déformation élastique, lors de l’assemblage ou du démontage du poussoir 1.

[0033] La fig. 2, qui représente une vue en coupe transversale du poussoir de la fig. 1 lorsqu’il est assemblé, permet de mieux en comprendre le fonctionnement. Plus précisément, on notera que le poussoir 1 est illustré dans sa configuration au repos sur la fig. 2.

[0034] En dehors de toute contrainte externe, le ressort 16 est libre d’exercer son action entre la tête 2 et le canon 12, par l’intermédiaire de la rondelle 15, pour repousser la tête dans sa position la plus éloignée de la boîte. L’extrémité libre 7 de la tige 6 est alors positionnée en butée contre la face interne 18 du canon.

[0035] On constate sur la fig. 2que chacun des chemins 21 est situé dans le prolongement d’une ouverture 25, ménagée dans le canon 12 et de forme sensiblement circulaire. Le diamètre de chaque ouverture 25 est sensiblement égal à celui de l’enveloppe cylindrique des chemins 21, soit très légèrement supérieur au diamètre des billes 22.

[0036] Dans la configuration de repos du poussoir 1, la première portion 8 de la tige 6 est située en regard des ouvertures 25 du canon.

[0037] Les billes 22, qui ne peuvent se déplacer que suivant les chemins 21, sont repoussées vers l’intérieur du canon, sous l’effet de l’action de l’organe élastique 24. Ainsi, dans la configuration au repos du poussoir, les billes 22 peuvent s’engager à l’intérieur des ouvertures 25 pour venir buter contre la première portion 8 de la tige, l’organe élastique n’étant alors pas ou que peu déformé en référence à sa configuration de repos.

[0038] Il ressort de la fig. 2que, lorsque le poussoir est actionné, le ressort 16 est comprimé et la tige 6 est repoussée en direction de l’intérieur de la boîte (flèche F sur la fig. 2), en étant guidée par la paroi interne cylindrique 26 du canon.

[0039] La jonction 10 de la tige 6 entre alors en contact avec les billes 22, après une première course partielle, en exerçant sur elles une force ayant une composante centrifuge s’opposant à l’action de l’organe élastique 24. On constate que, pour que la tige 6 puisse être pressée davantage en direction de l’intérieur de la boîte, pour effectuer une seconde course partielle, la force appliquée sur la tête 2 du poussoir 1 doit nécessairement présenter une valeur minimale, correspondant à un seuil de déclenchement du poussoir. Lorsque la force appliquée sur la tête 2 est suffisante pour surmonter la force de l’organe élastique 24, les billes 22 peuvent franchir la jonction 10 de la tige. La seconde portion 9 de la tige 6 vient alors se positionner en regard des billes 22, de telle manière que ces dernières sont repoussées le long de leurs chemins 21 respectifs en déformant l’organe élastique. Dans cette configuration, les billes sont situées en dehors du creux du canon 12, en entraînant une déformation maximale de l’organe élastique.

[0040] Les billes remplissent ici une fonction d’organe de déclenchement intermédiaire pour transmettre à l’organe élastique la contrainte liée à l’augmentation du rayon en passant de la première à la seconde portion de la tige. Bien entendu, il est possible de prévoir que la tige coopère directement avec l’organe élastique, dont la forme serait adaptée dans un tel cas de figure. Toutefois, la mise en œuvre des billes permet de garantir une certaine douceur de fonctionnement lors de l’actionnement du poussoir.

[0041] Lorsqu’ensuite le poussoir est libéré par l’utilisateur, la tête 2 est repoussée en direction de l’extérieur de la boîte sous l’effet de l’action du ressort 16. La tige 6 subit alors le même déplacement et sa première portion 8 revient se positionner en regard des ouvertures 25 du canon 12. Les billes 22 sont par conséquent à nouveau libres de pénétrer à l’intérieur du passage central du canon, sous l’effet de l’action de l’organe élastique 24 qui peut reprendre sa forme au repos en se contractant.

[0042] On notera, comme mentionné précédemment, que le poussoir 1 selon la présente invention, par sa construction particulière, permet avantageusement un assemblage aisé et indépendant de son montage à la boîte, y compris pour les moyens permettant de définir le seuil de déclenchement.

[0043] En effet, le joint d’étanchéité 14 est mis en place dans son dégagement 27, prévu dans la paroi interne 26 du canon, avant que celui-ci ne soit recouvert par la mise en place de la rondelle 15. Le canon 12 est ensuite engagé dans le creux 4 de la tête 2, avec interposition du ressort 16, puis la tige 6 est vissée dans le tube 5 au moyen de sa troisième portion filetée 11, afin de rendre l’ensemble solidaire. Les billes 22 peuvent alors être mises en place entre les deux disques 19 et 20 du canon, ainsi que l’organe élastique 24 permettant d’en garantir le maintien en place. Le tout ainsi assemblé forme un ensemble complet et intègre qui peut ensuite être monté dans une boîte de pièce d’horlogerie sans avoir à prendre des précautions spécifiques autres que celles nécessaires pour le montage d’un poussoir ordinaire.

[0044] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites, comme par exemple les formes spécifiquement illustrées et décrites pour le canon 12 ou l’organe élastique 24 qui pourrait éventuellement être annulaire sans qu’aucune de ses portions ne se superposent l’une avec l’autre. De manière alternative, la tige peut par exemple présenter une section constante, suivant sa direction longitudinale, à l’exception d’une gorge annulaire destinée à être située en regard des ouvertures 25 du canon dans la position de repos du poussoir, ou en amont en référence à la direction de déplacement de la tige lors de l’actionnement du poussoir pour éventuellement définir une première course partielle. La gorge annulaire pourrait avantageusement présenter une section en portion de cercle dans ce cas pour définir un cran donnant lieu au seuil de déclenchement pour permettre l’extraction des billes 22 hors de la gorge.

[0045] L’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre un poussoir à seuil de déclenchement répondant en partie aux caractéristiques qui viennent d’être présentées, sans sortir du cadre de la présente invention. Tel que cela a été relevé précédemment, le poussoir décrit plus haut ne comporte pas nécessairement trois billes pour jouer le rôle d’organe de déclenchement. Bien entendu, on peut prévoir que la première course partielle est nulle sans sortir du cadre de l’invention. Dans ce cas, la tête ne peut être repoussée en direction de la boîte qu’à partir du moment où la force appliquée est suffisante, sans quoi elle ne se déplace pas du tout. L’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter la longueur de cette première course partielle en fonction de ses besoins.

[0046] Par ailleurs, on peut prévoir en variante de réalisation que le poussoir présente au moins deux seuils de déclenchement successifs sans sortir du cadre de l’invention. Dans ce cas, le poussoir comporterait au moins deux jeux d’organes de déclenchement, espacés suivant la direction longitudinale du canon et, dont chacun serait agencé pour coopérer avec son propre organe élastique dans des positions longitudinales différentes de la tige.

Claims (11)

1. Poussoir à seuil de déclenchement (1), destiné à être logé dans une boîte de pièce d’horlogerie, comportant une tête (2) destinée à être située à l’extérieur de la boîte, pour recevoir une force lorsque le poussoir est actionné, et une tige (6), solidaire de ladite tête et destinée à retransmettre ladite force à l’intérieur de la boîte, ladite tige étant agencée de manière à coopérer avec un organe élastique (24), après une première course partielle, pour définir un seuil de déclenchement en référence à ladite force, au-dessus duquel le poussoir peut effectuer une seconde course partielle, caractérisé en ce que, pour définir ledit seuil de déclenchement, ledit organe élastique (24) est agencé de manière à appliquer une contrainte comprenant une composante radiale sur ladite tige (6) lorsque le poussoir (1) est actionné.

2. Poussoir (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite tige (6) présente, suivant sa direction longitudinale, au moins des première et seconde portions (8, 9), de rayons respectifs r1 et r2, r2 étant supérieur à r1, et agencées de telle manière que ladite première portion (8) est située en regard dudit organe élastique (24) lorsque le poussoir est au repos tandis que ladite seconde portion (9) se déplace en direction dudit organe élastique (24), lorsque le poussoir est actionné, pour coopérer au moins indirectement avec lui et donner lieu à ladite contrainte comprenant une composante radiale.

3. Poussoir (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites première et seconde portions (8, 9) de ladite tige (6) sont reliées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une jonction (10) de forme sensiblement tronconique.

4. Poussoir (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite seconde portion (9) de ladite tige (6) coopère avec ledit organe élastique (24) par l’intermédiaire d’au moins un organe de déclenchement (22) agencé de manière à pouvoir se déplacer en référence à ladite tige suivant une direction comprenant une composante radiale.

5. Poussoir (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit organe de déclenchement est une bille (22).

6. Poussoir (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit organe élastique (24) présente une forme générale annulaire ouverte ou de spirale.

7. Poussoir (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un canon (12) destiné à assurer son assemblage à la boîte de la pièce d’horlogerie, ledit canon étant creux en son centre pour définir un passage central (26) pour ladite tige (6) et, comportant une gorge (23) sensiblement annulaire dans laquelle ledit organe élastique (24) est logé.

8. Poussoir (1) selon la revendication 7, lorsque ladite seconde portion (9) de ladite tige (6) coopère avec ledit organe élastique (24) par l’intermédiaire d’au moins un organe de déclenchement (22), caractérisé en ce qu’un chemin (21) de forme sensiblement cylindrique est ménagé dans ledit canon (12), suivant une direction sensiblement radiale, entre ledit passage central (26) et ledit organe élastique (24) pour guider chaque organe de déclenchement (22).

9. Poussoir (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comporte au moins trois organes de déclenchement (22).

10. Poussoir (1) selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu’un organe élastique supplémentaire (16) est interposé entre ladite tête (2) et ledit canon (12) de manière à repousser ladite tête en direction de l’extérieur de la boîte de la pièce d’horlogerie.

11. Pièce d’horlogerie comportant une boîte munie d’un poussoir à seuil de déclenchement (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.