CH705278B1 - Fermoir à réglage fin pour bracelet ou lanière souple. - Google Patents

Abstract

Fermoir pour bracelet ou lanière souple comportant une première partie (1) destinée à être liée à un premier brin du bracelet ou de la lanière et une deuxième partie (3, 5) destinée à être liée à un deuxième brin du bracelet ou de la lanière. Les première et deuxième parties peuvent coulisser l’une par rapport à l’autre afin de permettre un réglage fin de la longueur du bracelet ou de la lanière. Un couvercle (7) permet de verrouiller la fermeture, et de maintenir ainsi le premier brin à la première partie (1) à l’aide d’un ardillon (9).

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un fermoir, notamment un fermoir pour bracelet ou lanière souple destiné à des montres bracelets, des ceintures, des bagages etc.

Etat de la technique

[0002] Les bracelets de montre peuvent être rigides ou souples. Les bracelets rigides sont par exemple réalisés à partir de maillons métalliques reliés à l’aide de goupilles. Les bracelets souples sont par exemple réalisés en cuir, en matériau synthétique ou en caoutchouc qui se déforme afin d’épouser la forme du poignet.

[0003] Les bracelets rigides comportent souvent deux brins reliés l’un à l’autre par un fermoir à boucle déployante qui peut être ouvert afin d’élargir le fermoir et de passer le bracelet par-dessus la main. De telles boucles déployantes sont parfois aussi employées pour des bracelets souples. Toutefois, on préfère souvent dans ce cas profiter de la souplesse des brins pour réaliser des fermoirs plus légers et plus confortables, notamment des fermoirs permettant de séparer complètement les deux brins l’un de l’autre.

[0004] On connaît ainsi des fermoirs pour bracelets souples comportant un brin avec une boucle et un ardillon qui pénètre dans un trou de l’autre brin. Ce système est également employé pour de nombreuses ceintures et permet de régler approximativement la longueur du bracelet (c’est-à-dire sa circonférence) en choisissant le trou dans lequel l’ardillon est engagé.

[0005] Cette construction très répandue ne permet cependant pas un réglage fin de la longueur du bracelet. Les trous ne peuvent pas être rapprochés sans risquer d’affaiblir le bracelet qui pourrait même se déchirer. Par ailleurs, il est nécessaire d’ouvrir le bracelet pour régler sa longueur; un réglage rapide, par exemple pour élargir le bracelet lorsque le poignet gonfle à l’effort, n’est pas possible.

[0006] D’autre part, la base de l’ardillon et la portion de la boucle sous le bracelet risquent de blesser le poignet de l’utilisateur, surtout si le bracelet est très serré.

Bref résumé de l’invention

[0007] Un but de la présente invention est donc de proposer un nouveau fermoir permettant de résoudre ces problèmes.

[0008] Le fermoir selon l’invention est donc destiné à un bracelet ou à une lanière souple et comporte une première partie destinée à être liée à un premier brin du bracelet ou de la lanière, ainsi qu’une deuxième partie destinée à être liée à un deuxième brin du bracelet ou de la lanière. Les deux parties peuvent coulisser l’une par rapport à l’autre afin de permettre un réglage fin de la longueur du bracelet ou de la lanière.

[0009] Cette solution présente notamment l’avantage de permettre un réglage fin, de préférence en continu ou par incréments fins, de la longueur du bracelet ou de la lanière.

[0010] La première partie peut comporter une plaque courbée pour épouser la forme du poignet sous le bracelet. Elle protège donc le poignet et évite les blessures provoquées par la pression de l’ardillon.

Brève description des figures

[0011] Des exemples de mise en œuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles:

[0012] La fig. 1 illustre une vue en perspective du fermoir selon l’invention en position fermée, réglé sur une longueur courte.

[0013] La fig. 2 illustre une vue en perspective du fermoir selon l’invention en position ouverte, réglé sur une longueur courte.

[0014] La fig. 3 illustre une vue en perspective du fermoir selon l’invention en position fermée, la deuxième partie ayant coulissé pour élargir le bracelet.

Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention

[0015] Le fermoir illustré comporte une première partie 1 formée dans cet exemple d’une plaque métallique courbée pour épouser la forme de la face interne du poignet. La longueur de la première partie 1 est de préférence supérieure à la distance entre deux trous de bracelet souple ordinaire, par exemple supérieure à 1 cm. Un ardillon 9 s’étend perpendiculairement à la première partie 1, sur sa face supérieure. Un premier brin de bracelet (non représenté; provenant de la droite de la figure) comporte une rangée longitudinale de trous dans un desquels l’ardillon 9 peut être engagé; la longueur du bracelet est réglé de manière grossière en choisissant le trou pénétré par l’ardillon.

[0016] Le premier brin est maintenu sur la première partie 1 par un couvercle 7 articulé sur la première partie 1 à l’aide d’une charnière 13. La face inférieure du couvercle vient pratiquement en appui contre l’ardillon 9, ou avec un jeu qui permet d’éviter une rayure du couvercle tout en empêchant le brin de ressortir sans ouvrir le couvercle.

[0017] Le couvercle est maintenu fermé à l’aide de crochets 17 sur sa face inférieure, coopérant avec des crochets correspondants 15 sur la première partie 1. La fermeture ou le déverrouillage du couvercle est effectuée en poussant respectivement en tirant le couvercle, par déformation élastique de la matière. D’autres moyens de fermeture, par exemple avec des billes à ressort ou des boutons poussoirs, peuvent être imaginés.

[0018] Le second brin du bracelet (non représenté; provenant de la gauche de la figure) est lié à une deuxième partie, comportant une deuxième pièce métallique 3, par l’intermédiaire d’une barrette 5, par exemple une goupille vissée ou chassée dans la deuxième pièce 3. La deuxième pièce 3 peut coulisser dans la première partie 1 ou première pièce 1 à la manière d’un tiroir, c’est-à-dire en l’engageant plus ou moins profondément dans un évidement dont les dimensions internes correspondent aux dimensions externes de la portion de la deuxième pièce 3 engagée. La section transversale de l’évidement est de préférence rectangulaire. La deuxième pièce 3 est courbée de manière à épouser la courbure de la première pièce 1. Le mouvement de coulissement suit donc un arc de cercle. Il est ainsi possible de régler la longueur du bracelet de manière fine, en modifiant la longueur de la deuxième pièce 3 engagée dans la première pièce 1.

[0019] La position de réglage choisie est maintenue par l’appui d’une autre pièce non représentée pressée avec un ressort ou un autre élément élastique contre la deuxième pièce 3. Dans un exemple, la deuxième pièce 3 comporte une série de crans tandis qu’une dent liée à la première pièce 1 est engagée dans l’un des crans. Le ressort ou autre permet d’assurer l’engagement de la dent dans le cran. Un bouton-poussoir 11 accessible sur la face latérale du fermoir permet de libérer la dent afin régler la longueur en faisant coulisser la deuxième pièce 3 par rapport à la première pièce 1. La position choisie est maintenue en relâchant ou en déplaçant le bouton-poussoir 11, ce qui permet de rétablir la pression de la dent sur un autre cran. La position des crans et de la dent sur les deux pièces 1 et 3 peut être inversée. Par ailleurs, le bouton 11 peut aussi être prévu sur une autre face du fermoir.

[0020] Dans l’exemple illustré, le couvercle 7 comporte un dégagement 19 (fig. 2) afin d’éviter de recouvrir le bouton-poussoir dans la position fermée illustrée sur les fig. 1et 3. Cette disposition avantageuse permet d’effectuer un réglage fin de la longueur du bracelet sans ouvrir le couvercle 7 ou sans déverrouiller le bracelet.

[0021] Toutes les pièces du fermoir peuvent être réalisées par usinage de métal. La première partie 1 est de préférence constituée de deux pièces 1a et 1b assemblées l’une au-dessus de l’autre, par exemple vissées, chassées et/ou soudées l’une à l’autre. Cette disposition facilite l’usinage de l’évidement logeant la deuxième partie, ainsi que le montage du mécanisme interne (dent, crans, ressort).

[0022] L’invention a été décrite ci-dessus en relation avec un fermoir de bracelet de montre. Un fermoir analogue pourrait aussi être employé avec d’autres types de lanières souples, y compris des ceintures, des lanières ou sangles de bagage ou de vêtement, etc. en modifiant éventuellement les dimensions et les proportions des pièces.

Claims (11)

1. Fermoir pour bracelet ou lanière souple comportant: une première partie (1) destinée à être liée à un premier brin du bracelet ou de la lanière; une deuxième partie (3, 5) destinée à être liée à un deuxième brin du bracelet ou de la lanière; caractérisé en ce que lesdites première et deuxième parties peuvent coulisser l’une par rapport à l’autre afin de permettre un réglage fin de la longueur du bracelet ou de la lanière.

2. Fermoir selon la revendication 1, lesdites première et deuxième parties étant engagées l’une à l’autre lorsque le fermoir est fermé, ledit fermoir comportant un bouton-poussoir (11) pour déverrouiller lesdites parties afin de permettre le réglage fin de la longueur du bracelet ou de la lanière.

3. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 2, comportant en outre des moyens (9) de réglage grossier de la longueur du bracelet ou de la lanière, des moyens de verrouillage (7) de ce réglage grossier, le réglage fin pouvant être effectué sans libérer lesdits moyens de réglage grossier.

4. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 3, ladite première partie comportant un ardillon (9) destiné à être engagé dans un trou dudit premier brin.

5. Fermoir selon la revendication 4, comportant un couvercle (7) articulé, ledit couvercle pouvant se refermer par-dessus ladite première partie (1) afin de maintenir ledit premier brin engagé sur ledit ardillon (9), ledit couvercle pouvant être ouvert sans outil afin de dégager ledit premier brin de l’ardillon.

6. Fermoir selon la revendication 5, ledit couvercle (7) comportant des crochets (17) pour le verrouiller sur ladite première partie (1).

7. Fermoir selon la revendication 6, ledit couvercle (7) pouvant être ouvert par déformation élastique de matière afin de libérer lesdits crochets (17).

8. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 7, ladite deuxième partie (3) pouvant coulisser à la manière d’un tiroir dans un évidement de ladite première partie (1).

9. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 8, comportant un crantage pour définir une pluralité de positions discrètes de la première partie (1) par rapport à la deuxième partie (3).

10. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 9, ladite deuxième partie (3) comportant une barrette (5) pour fixer ledit deuxième brin.

11. Fermoir selon l’une des revendications 1 à 10, ladite première partie (1) et ladite deuxième partie (3,5) étant arquées pour épouser la courbure d’un poignet.