CH702142B1 - Fermoir de bracelet à boucle déployante. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un fermoir de bracelet à boucle déployante, comportant au moins deux segments (14, 18). L’un de ces segments (18) est réalisé en deux parties dont la première partie présente la forme d’un étrier (19) pouvant être relié à l’une des extrémités d’un bracelet et dont la deuxième partie, en forme de plaquette (20) capable de coulisser dans l’étrier (19), à la manière d’un tiroir, est liée de manière articulée à l’autre segment (14) qui peut être relié à l’autre extrémité du bracelet. Des moyens de verrouillage (26a, 26b) sont prévus pour immobiliser ladite plaquette (20) dans ledit étrier (19) en au moins une position normale et pour définir une position de mise à l’aise dans laquelle ladite plaquette peut être maintenue par une traction dudit bracelet afin de permettre de modifier la longueur du bracelet.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine des bracelets, notamment pour montres. Elle concerne, plus particulièrement, un fermoir de bracelet à boucle déployante dont la longueur peut être modifiée par l’utilisateur.

Etat de la technique

[0002] Les fermoirs à boucle déployante sont bien connus pour leur aspect esthétique. Ils présentent toutefois l’inconvénient de ne pas pouvoir être réglés facilement pour adapter la longueur du bracelet au poignet du porteur.

[0003] De nombreuses solutions ont été proposées pour permettre à l’utilisateur de régler lui-même son fermoir, notamment sans l’aide d’outil.

[0004] Par exemple, le brevet CH 667 979 décrit un fermoir comportant deux éléments articulés sur une lame centrale. L’une des articulations est capable de coulisser dans la lame centrale pour prendre place dans une série de rainures déterminant la longueur du bracelet.

[0005] Un autre exemple est décrit dans le brevet CH 668 353. L’extrémité de l’un des brins du bracelet est attachée à un organe capable de coulisser dans des fentes pratiquées dans un segment du fermoir afin de permettre l’ajustement de la longueur du bracelet. Le coulissement de cet organe est autorisé par deux poussoirs dotés de crochets qui viennent mordre dans un autre segment du fermoir.

[0006] L’un des buts de la présente invention est de fournir une version améliorée d’un fermoir de bracelet également doté de poussoirs, et facilitant la mise à longueur du bracelet.

Divulgation de l’invention

[0007] A cet effet, il est proposé un fermoir de bracelet à boucle déployante, comportant au moins deux segments. Selon l’invention, l’un de ces segments est réalisé en deux parties dont la première partie présente la forme d’un étrier pouvant être relié à l’une des extrémités d’un bracelet et dont la deuxième partie, en forme de plaquette capable de coulisser dans l’étrier, à la manière d’un tiroir, est liée de manière articulée à l’autre segment qui peut être relié à l’autre extrémité du bracelet. De plus, des moyens de verrouillage sont prévus pour immobiliser ladite plaquette dans ledit étrier en au moins une position normale et pour définir une position de mise à l’aise dans laquelle ladite plaquette peut être maintenue par une traction dudit bracelet afin de permettre le réglage en longueur du bracelet.

[0008] De préférence, lesdits moyens de verrouillage comportent deux boutons montés, opposés l’un à l’autre, de chaque côté de ladite première partie et coopérant avec ladite plaquette pour réaliser son immobilisation.

[0009] D’une manière avantageuse, les flancs de ladite plaquette comportent des rainures dotées d’encoches et dans lesquelles peuvent coulisser lesdits boutons, ceux-ci pouvant occuper une première position, dite relâchée, pour laquelle ils sont retenus dans lesdites encoches et interdisent le déplacement de la plaquette, et une deuxième position, dite enfoncée, pour laquelle ils sont libérés des encoches et autorisent le déplacement de la plaquette.

[0010] Lesdits boutons peuvent comporter une tête faisant saillie sur les côtés de ladite première partie et un pied central cylindrique dont le diamètre est plus grand que l’épaisseur de ladite, les boutons étant percés axialement, depuis l’intérieur, d’un canal non traversant dans lequel prend place, de manière coulissante, un arbre appliqué contre le fond des rainures et comprimant un ressort disposé entre lui et le fond du canal.

[0011] D’une manière avantageuse, les rainures de ladite plaquette, précédées d’un rebord, sont dimensionnées et conformées de manière à recevoir et laisser coulisser lesdits boutons, lesdites encoches étant pratiquées dans lesdits rebords et conformées de manière à recevoir les pieds des boutons.

Brève description des dessins

[0012] D’autres caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: <tb>la fig. 1<SEP>est une vue générale du fermoir en position déployée, la plaquette étant en position normale, <tb>la fig. 2<SEP>est une vue générale du fermoir en position déployée, la plaquette étant en position de mise à l’aise, <tb>la fig. 3<SEP>est une vue en coupe de l’étrier et de la plaquette, la plaquette étant en position normale, et <tb>la fig. 4<SEP>est une vue de dessus de l’étrier et de la plaquette, la plaquette étant en position de mise à l’aise.

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0013] Afin de faciliter la lecture, le fermoir selon l’invention sera décrit en utilisant les mots «droite» et «gauche» pour désigner respectivement les extrémités de ses différents éléments montrées à droite et à gauche sur le dessin.

[0014] Comme on le voit sur les fig. 1 et 2 , le fermoir selon l’invention comporte essentiellement, de manière classique un corps 10, deux bras 12 et 14 montés articulés chacun à l’une des extrémités du corps 10.

[0015] Le corps 10 comprend deux longerons 10a et 10b reliés l’un à l’autre par une tige 10c et par des arbres (non représentés) qui assurent le pivotement des bras 12 et 14 sur le corps 10. Les bras 12 et 14 présentent tous les deux une structure en diapason, qui vient se clipper dans le corps 10 lorsque le fermoir est fermé.

[0016] Le bras gauche 12 comporte, à son extrémité opposée à son articulation, deux doigts 12a et 12b disposés latéralement et alignés l’un avec l’autre, et sur lesquels est montée de manière articulée une boucle 16. Dans cette boucle 16 vient se fixer l’un des brins (non représenté) du bracelet.

[0017] Chacun de ces éléments 18, 14, 10, 12 et 16 constitue un segment du fermoir, reliés les uns aux autres de manière articulée.

[0018] A son extrémité opposée à son articulation avec le corps 10, le bras droit 14 est relié de manière articulée à un dernier segment 18.

[0019] Selon l’invention, ce dernier segment 18 est réalisé en deux parties, à savoir un étrier 19 et une plaquette 20, agencée pour coulisser dans ledit étrier 19 entre une position normale représentée sur la fig. 1 et une position de mise à l’aise, représentée sur la fig. 2 .

[0020] Plus précisément, en référence à la fig. 4 , l’étrier 19 comporte d’un côté deux cornes 22a et 22b recevant une barrette 23 pour le montage de l’autre brin (non représenté) du bracelet. De l’autre côté, l’étrier 19 comporte deux pattes latérales 24a, 24b délimitant un logement en U dans lequel se place la plaquette 20. Chaque patte latérale 24a, 24b présente, du côté du logement en U, un rebord 25a, 25b dont le rôle sera expliqué ultérieurement.

[0021] Comme le montrent les fig. 3 et 4 , les deux pattes latérales 24a, 24b laissent passer à leur extrémité libre, deux boutons opposés 26a, 26b qui comportent respectivement une tête plate 27a, 27b faisant saillie respectivement vers l’extérieur des pattes 24a, 24b, et un pied central cylindrique 28a, 28b dont le diamètre est plus grand que l’épaisseur de la tête 27a, 27b. Il est bien évident que les boutons 26a, 26b peuvent présenter une tête présentant toute autre forme appropriée. Chaque bouton 26a, 26b est percé axialement, depuis l’intérieur, d’un canal non traversant dans lequel prend place, de manière coulissante, un arbre 29a, 29b comprimant un ressort disposé entre lui et le fond du canal.

[0022] La plaquette 20 est de forme complémentaire au logement en U de l’étrier 19 de manière à pouvoir s’y loger en position normale. La plaquette 20 comprend, du côté du bras droit 14, deux pattes latérales 30a, 30b formant un logement en U dans lequel se placent les extrémités 14a et 14b du bras droit 14. Les pattes latérales 30a, 30b sont respectivement montées sur les extrémités 14a et 14b du bras droit 14 de manière articulée au moyen d’un axe 31.

[0023] Sur les flancs de la plaquette 20 sont usinées deux rainures 32a, 32b, précédées d’un rebord 33a, 33b, dimensionnés et conformés de manière à recevoir et laisser coulisser les rebords 25a, 25b des pattes 24a, 24b de l’étrier 19, à la manière d’un tiroir, ainsi que les boutons 26a, 26b. Les rebords 33a, 33b comportent respectivement une encoche 34a, 34b se faisant face et conformée de manière à recevoir respectivement les pieds 28a, 28b des boutons 26a, 26b.

[0024] Ainsi, les boutons 26a, 26b peuvent occuper deux positions extrêmes.

[0025] Dans une première position, dite relâchée, illustrée par les fig. 1 et 3 , pour laquelle les boutons 26a, 26b sont relâchés et les pieds 28a, 28b emprisonnés dans leur encoche respective 34a, 34b, les arbres 29a, 29b appliqués sur le fond des rainures 32a, 32b et aidés par leurs ressorts, interdisent tout déplacement de la plaquette 20 reliée au bras droit 14. La plaquette est alors dans sa position normale.

[0026] Si la position normale ne convient pas à un utilisateur et qu’il souhaite donner un peu d’aisance au bracelet, il peut actionner les boutons 26a, 26b de manière à les passer dans une deuxième position, dite enfoncée, illustrée par les fig. 2 et 4 .

[0027] Lors de l’actionnement des deux boutons 26a, 26b, les pieds 28a, 28b sortent de leur encoche 34a, 34b et autorisent ainsi le déplacement de la plaquette 20 en dehors de l’étrier 19, déterminant ainsi une nouvelle position permettant d’allonger le bracelet. La plaquette est alors dans sa position de mise à l’aise. On peut par exemple prévoir un allongement de mise à l’aise de quelques millimètres.

[0028] La plaquette est maintenue dans la position de mise à l’aise par la simple traction du bracelet. Pour remettre la plaquette dans sa position normale, il suffit de rapprocher les deux brins. Ainsi, l’utilisateur peut remettre la plaquette dans sa position normale sans avoir à presser de nouveau sur les boutons.

[0029] La présente description a été faite en se référant à la présence d’une seule paire d’encoches, mais il va de soi que le nombre de paires d’encoches peut être plus élevé, en prévoyant éventuellement un étrier plus long. Cela permet de définir et de sécuriser d’autres positions intermédiaires et d’augmenter les possibilités de réglage de la longueur du bracelet. L’utilisateur pourra passer de l’une à l’autre des positions en actionnant les boutons à chaque fois.

[0030] Ainsi est proposé un fermoir permettant, par une simple action sur deux boutons, de modifier aisément la longueur du bracelet pour une mise à l’aise.

Claims (5)

1. Fermoir de bracelet à boucle déployante, comportant au moins deux segments (14, 18), caractérisé en ce que l’un de ces segments (18) est réalisé en deux parties dont la première partie présente la forme d’un étrier (19) pouvant être relié à l’une des extrémités d’un bracelet et dont la deuxième partie, en forme de plaquette (20) capable de coulisser dans l’étrier (19), à la manière d’un tiroir, est liée de manière articulée à l’autre segment (14) qui peut être relié à l’autre extrémité du bracelet, et en ce que des moyens de verrouillage (26a, 26b) sont prévus pour immobiliser ladite plaquette (20) dans ledit étrier (19) en au moins une position normale et pour définir une position de mise à l’aise dans laquelle ladite plaquette peut être maintenue par une traction dudit bracelet afin de permettre de modifier la longueur du bracelet.

2. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comportent deux boutons (26a, 26b) montés, opposés l’un à l’autre, de chaque côté dudit étrier (19) et coopérant avec ladite plaquette (20) pour réaliser son immobilisation.

3. Fermoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que les flancs de ladite plaquette (20) comportent des rainures (32a, 32b) dotées d’encoches (34a, 34b) et dans lesquelles peuvent coulisser lesdits boutons (26a, 26b), ceux-ci pouvant occuper une première position, dite relâchée, pour laquelle ils sont retenus dans lesdites encoches (34a, 34b) et interdisent le déplacement de la plaquette (20), et une deuxième position, dite enfoncée, pour laquelle ils sont libérés des encoches (34a, 34b) et autorisent le déplacement de la plaquette (20).

4. Fermoir selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits boutons (26a, 26b) comportent une tête plate (27a, 27b) faisant saillie sur les côtés dudit étrier (19) et un pied central cylindrique (28a, 28b) dont le diamètre est plus grand que l’épaisseur de ladite tête, les boutons étant percés axialement, depuis l’intérieur, d’un canal non traversant dans lequel prend place, de manière coulissante, un arbre (29a, 29b) appliqué contre le fond des rainures (32a, 32b) et comprimant un ressort disposé entre lui et le fond du canal.

5. Fermoir selon la revendication 4, caractérisé en ce que les rainures (32a, 32b) de ladite plaquette (20), précédées d’un rebord (33a, 33b), sont dimensionnées et conformées de manière à recevoir et laisser coulisser lesdits boutons (26a, 26b), lesdites encoches (34a, 34b) étant pratiquées dans lesdits rebords et conformées de manière à recevoir les pieds (28a, 28b) des boutons.