[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un boîtier et un dispositif de mesure, notamment de la pression présentant un capteur destiné à mesurer la pression environnante et un organe indicateur destiné à indiquer cette pression, ou une grandeur dépendante de cette pression, un dispositif de transmission mécanique étant prévu pour relier le capteur à l'organe indicateur.
[0002] On connaît des pièces d'horlogerie de ce type comportant des profondimètres qui comportent généralement des organes de transmission mécaniques transformant le déplacement d'un élément capteur de façon linéaire et régulière en mouvement de rotation d'une aiguille indicatrice permettant de lire la profondeur grâce à une graduation linéaire. L'angle parcouru de l'aiguille entre 0 et 10 mètres de profondeur et entre 40 et 50 mètres de profondeur sera donc identique.
[0003] Pour certaines applications, telles que la plongée, il est cependant souhaitable de pouvoir disposer d'une précision de lecture plus grande pour des profondeurs faibles, par exemple entre 0 et 10 m. La lecture des profondeurs plus élevées, par exemple entre 30 et 100 m, pourra être moins détaillée.
[0004] La présente invention a pour but de réaliser une pièce d'horlogerie avec un profondimètre entièrement mécanique qui permet de réaliser un tel affichage de la profondeur non linéaire sans recourir à des moyens électroniques.
[0005] L'invention est caractérisée à cet effet par le fait que le dispositif de transmission mécanique comprend des engrenages avec au moins une première denture en prise avec une seconde denture, la première et la seconde dentures formant un engrenage conjugué présentant des courbes conjuguées avec un rapport de transmission variable.
[0006] Grâce à ces caractéristiques, il est possible d'obtenir une plus grande précision d'affichage dans au moins une zone donnée de l'affichage grâce à des moyens mécaniques sans devoir passer par un module électronique de traitement et de transformation.
[0007] Selon un mode d'exécution préféré, les courbes conjuguées de l'engrenage conjugué sont choisies de façon que l'on obtient une multiplication décroissante avec l'augmentation des pressions.
[0008] Grâce à ces caractéristiques, l'affichage et la lecture des pressions ou profondeurs sont plus détaillés et précis à des profondeurs plus faibles (0 à 10 m) et deviennent moins détaillés à des profondeurs importantes (30 à 100 m).
[0009] Avantageusement, le dispositif de transmission mécanique comprend un râteau monté tournant sur la pièce d'horlogerie et muni d'un secteur denté formant la première denture de l'engrenage conjugué, la seconde denture étant formée par un pignon escargot.
[0010] On obtient ainsi une construction simple, d'un faible encombrement et permettant un fonctionnement précis et fiable.
[0011] Selon des variantes intéressantes, la denture du pignon escargot possède une courbe logarithmique ou en forme de spirale d'Archimède.
[0012] Grâce à ces caractéristiques, on obtient un rapport de transmission décroissant très favorable pour une lecture précise à des faibles profondeurs.
[0013] De façon avantageuse, le pignon escargot est solidaire d'une aiguille de profondeur se déplaçant en regard d'une graduation non linéaire.
[0014] Ces caractéristiques assurent un affichage des profondeurs très clair.
[0015] Selon un mode d'exécution favorable, le râteau est muni d'un pignon de râteau engrenant avec un pignon intermédiaire d'un mobile intermédiaire comportant une roue intermédiaire en prise avec une crémaillère du capteur.
[0016] On obtient, grâce à ces caractéristiques, un dispositif de transmission mécanique peu compliqué avec un nombre de composants réduit.
[0017] Avantageusement, le capteur comprend un élément capteur formé par un soufflet monté dans un logement prévu dans un carter fixé à l'extérieur du boîtier, le soufflet présentant une compressibilité longitudinale et une rigidité radiale et étant d'un côté, hermétiquement fermé par un couvercle monté coulissant dans ledit logement et de l'autre côté, fixé de façon étanche au carter pour assurer l'étanchéité à l'intérieur du soufflet.
[0018] Grâce à ces caractéristiques, on obtient un capteur d'une grande solidité et fiabilité, sans joint en contact avec des pièces coulissantes, donc sans effet de friction initiale élevée et sans effet de collage.
[0019] De façon favorable, le capteur comprend une tige solidaire du couvercle et occupant un espace central étanche à l'intérieur du soufflet, une partie antérieure de cette tige étant munie de la crémaillère.
[0020] Ces caractéristiques permettent une construction simple et sûre.
[0021] D'autres avantages ressortent des caractéristiques exprimées dans les revendications dépendantes et de la description exposant ci-après l'invention plus en détail à l'aide de dessins qui représentent schématiquement et à titre d'exemple un mode d'exécution.
<tb>La fig. 1 <sep>est une vue en perspective de ce mode d'exécution sous forme d'une montre de plongée munie d'un profondimètre ou dispositif de mesure de profondeur.
<tb>Les fig. 2, 3 et 4<sep>sont des vues de face, du côté à 9 h et du côté à 12 h.
<tb>Les fig. 5 et 6 <sep>sont des vues de face du dispositif de mesure de pression ou de profondeur dans son état assemblé ou en éclaté.
<tb>La fig. 7 <sep>est une vue de détail du dispositif de mesure de pression.
<tb>Les fig. 8, 9, 10et 11<sep>illustrent le dispositif de transmission mécanique dans quatre positions différentes, à savoir à pression minimale, à 0m pression atmosphérique (1 bar), à pression maximale, à 100 m (10 bars).
[0022] La pièce d'horlogerie illustrée aux fig.1à 4est constituée par une montre de plongée 10 comportant un boîtier 11 avec une carrure 12. Une aiguille des heures 14 et une aiguille des minutes 15 servent d'organes indicateurs de l'heure 16. Ces derniers sont complétés par une trotteuse des secondes 17 [gc1] permettant de visualiser en permanence le fonctionnement de la montre.
[0023] Celle-ci est en outre munie d'un disque horaire 18 de 24 heures destiné à l'affichage de l'heure d'un second fuseau horaire. Une première couronne 21 sert de façon connue au remontage du barillet du mouvement de montre et à la mise à l'heure, tandis qu'une seconde couronne 20 est destinée au réglage de l'heure du second fuseau horaire.
[0024] La montre de plongée 10 comprend un dispositif de mesure de la pression 25 servant ici de profondimètre. Celui-ci présente un capteur 26 destiné à mesurer la pression hydrostatique environnante qui correspond pour la montre de plongée à une mesure de la profondeur de plongée. Cette profondeur de plongée est affichée sur le cadran 27 grâce à un organe indicateur 28 de la profondeur, constituée par une aiguille de profondeur 29 se déplaçant en regard d'une graduation 30 qui n'est pas linéaire.
[0025] En référence aux fig. 5et 6, le capteur 26 du profondimètre est agencé de façon latérale à l'extérieur du boîtier 11 monté sur la carrure 12.
[0026] Il comprend un carter 33 fixé sur le côté extérieur du boîtier 11 et de la carrure 12 par collage et grâce à des vis 34. Un joint de forme 35 assure l'étanchéité entre la carrure 12 et ce carter 33.
[0027] Celui-ci présente un logement sous forme d'un alésage cylindrique 36 de préférence agencé parallèlement au plan principal de la montre de façon sensiblement tangentielle à la carrure 12. Un fourreau de maintien 37 est logé dans cet alésage cylindrique et y est retenu par des vis 38.
[0028] L'élément capteur de la pression hydrostatique proprement dit est constitué par un soufflet 40 fermé à sa partie frontale par un couvercle 41 monté librement coulissant sans joint dans le fourreau 37. Cet élément capteur ou soufflet 40 est logée dans ce fourreau 37 du carter 33 qui est fixé sur la carrure 11 à l'extérieur du boîtier 10. Le soufflet 40 a des côtes ou nervures circulaires 42 alternant en accordéon avec des rainures circulaires 43. De préférence, le soufflet 40 présente une forme généralement cylindrique dans laquelle les nervures ont toutes le même ou sensiblement le même diamètre, mais le soufflet peut avoir d'autres formes, comme par exemple une forme plutôt conique.
Il est favorablement de constitution métallique et de préférence en nickel, mais selon des variantes le soufflet peut être fabriqué dans d'autres matériaux, comme le plastique. Il possède une grande rigidité radiale de façon qu'il ne soit pas déformé radialement, même sous des pressions élevées, par exemple 10 bars correspondant à une profondeur de plongée de 100 mètres et davantage.
[0029] Ce soufflet 40 présente cependant une compressibilité prédéterminée suivant le sens longitudinale. Il est susceptible d'être soumis à une déformation longitudinale suivant une direction longitudinale sous l'effet de la pression extérieure. La mesure de la pression est alors une fonction de la grandeur de cette déformation longitudinale.
[0030] Le couvercle 41 est fixé de façon hermétiquement étanche par soudage sur une des extrémités du soufflet 40, l'autre extrémité du soufflet 40 étant fixé de façon étanche sur le carter 33. Une tige centrale 44 est chassée sur le couvercle pour être solidaire de ce dernier et occupe un espace central étanche à l'intérieur du soufflet. Elle est munie à sa partie antérieure d'une crémaillère 45.
[0031] Le capteur 26 comprend un ressort de rappel 50 qui entoure la tige centrale 44. Le ressort est en appui d'un côté sur une nervure 51 de la tige centrale 44 et de l'autre côté sur une pièce d'appui 52 solidaire du carter 33. Il est destiné à solliciter le soufflet 40, le couvercle 41 et la tige centrale 44 vers une position de repos, dans laquelle le soufflet 40 est détendu et étiré.
[0032] La partie antérieure du soufflet 40 est munie d'une collerette 53 qui est pressée par le fourreau de maintien 37 fermement contre le fond 54 de l'alésage cylindrique 36 pour maintenir le soufflet 40 à l'intérieur de cet alésage 36. Un joint d'étanchéité sous forme d'un O-ring 55 est intercalé entre la collerette 53 et le fond 54 permettant d'assurer l'étanchéité à l'intérieur du soufflet 40 et du capteur 26.
[0033] La surface extérieure du soufflet 40 et de son couvercle 41 sont en contact avec le milieu extérieur, soit l'eau, soit l'air, tandis que l'intérieur du soufflet forme un espace central étanche dans lequel est disposée la tige central 44. Il est possible de déplacer manuellement le couvercle 41 qui ressort d'une distance millimétrique d'une ouverture postérieure 39 de l'alésage 36 et du fourreau de maintien 37. On peut ainsi vérifier le fonctionnement du profondimètre 25 en déplaçant l'ensemble des éléments mobiles du profondimètre. Une fenêtre 56 est pratiquée dans le carter 33 et le fourreau 37 et permet de visualiser le soufflet 40 afin de contrôler son bon fonctionnement. Cette fenêtre peut être ouverte ou munie d'une glace.
[0034] Le capteur 26 est relié par un dispositif de transmission mécanique 60 à l'organe indicateur de profondeur 28 formé par l'aiguille de profondeur 29. Ce dispositif de transmission 60 comprend un mobile intermédiaire 61 dont la roue intermédiaire 62 est en prise avec la crémaillère 45 et solidaire d'un pignon intermédiaire 63 s'engrenant avec un pignon de râteau 64. Ce dernier est solidaire d'un râteau 65 articulé sur la pièce d'horlogerie grâce à un pivot 66. Le râteau 65 est en prise avec un mobile 67 monté tournant au centre et portant l'aiguille de profondeur 29. Le mobile 67 est dans ce mode d'exécution constitué par un pignon escargot 68 dont la denture 69 forme avec la denture 70 du râteau 65 un engrenage conjugué 71 avec des profils ou courbes syntrépents ou conjugués du râteau et de l'escargot.
Ces profils ou courbes du râteau 65 et du pignon escargot 68 pourront être logarithmiques, en forme de spirale d'Archimède ou de tout autre type. Les profils ou courbes des deux dentures 69,70 restent cependant constamment en contact et tangentes sans glissement l'un par rapport à l'autre. Le rapport de transmission est par définition
<EMI ID=2.1>
où [omega] entrée est la vitesse angulaire de l'engrenage d'entrée 70 et [omega] sortie est la vitesse angulaire de l'engrenage de sortie 69.
[0035] Ce rapport i est dans le mode d'exécution illustré aux fig. 5 et 6 variable en déroulant les deux engrenages de la position extrême inférieure illustrée à la fig. 8 jusqu'à la position extrême supérieure illustrée à la fig. 10.
[0036] Ce rapport de transmission est un rapport de multiplication qui est dans l'exemple choisi au début vers 0 m de profondeur environ 11,2 et à la fin vers 100m environ 3,7. Selon des variantes, ce rapport de multiplication présente une valeur comprise d'une part entre 7 et 20, de préférence entre 8 et 14 pour les pressions les plus faibles mesurées par le capteur 26, et d'autre part, entre 2 et 7, de préférence entre 3 et 5, pour les pressions les plus élevées. De cette façon la graduation 30 non linéaire et la lecture de la profondeur sont pour les profondeurs faibles très précises et pour les grandes profondeurs jusqu'à 100m moins détaillées.
Le râteau effectue entre les positions extrêmes des fig. 8 et 10un déplacement angulaire total de 58[deg.], tandis que le déplacement angulaire correspondant du pignon escargot entre ces positions extrêmes est de 315[deg.]. Selon des variantes, le déplacement angulaire maximal du râteau 65 est compris entre 40[deg.] et 80[deg.], de préférence entre 55[deg.] et 65[deg.], correspondant à un déplacement angulaire maximal du pignon escargot 68 compris entre 240[deg.] et 360[deg.], de préférence entre 290[deg.] et 330[deg.].
[0037] Pour que les dentures 69 et 70 forment un engrenage conjugué, il est nécessaire que la somme du rayon 72 du râteau 65 et du rayon 73 du pignon escargot 68 soit constante pour toute position angulaire du développement entier de ces deux éléments tournants, voir fig. 7.
[0038] En outre, il est nécessaire que la longueur développée de la denture 70 du râteau 65 soit identique à la longueur développée de la denture 69 du pignon escargot 68.
[0039] Les modules des dentures 69 et 70 sont avantageusement identiques, mais cette caractéristique est facultative.
[0040] Le râteau 65 est soumis à l'effet d'un ressort de rappel 74 permettant de rattraper un éventuel jeu d'engrenage.
[0041] La fig. 8 montre la position extrême inférieure du râteau 65 et du pignon escargot 68. Le râteau possède une surface de butée 75 qui est dans cette position en contact avec une surface opposée 76 du pignon escargot 68. Le râteau et l'escargot sont ainsi verrouillés mutuellement de façon à interdire toute rotation antihoraire supplémentaire du râteau.
[0042] La fig. 9 illustre la position à 0 m de profondeur, dans laquelle les surfaces 75 et 76 sont légèrement séparées.
[0043] A la fig. 10, le râteau 65 a effectué une rotation maximale dans le sens horaire et sa pointe 76 vient buter contre un cercle d'emboîtage 77 du boîtier pour déterminer la position extrême supérieure.
[0044] Finalement la fig. 11représente la position du râteau 65 et du pignon escargot 68 à une profondeur de 100m. La pointe 76 est légèrement séparée du cercle d'emboîtage 77.
[0045] Il est bien entendu que les modes de réalisation décrits ci-dessus ne présentent aucun caractère limitatif et qu'ils peuvent recevoir toutes modifications désirables à l'intérieur du cadre tel que défini par la revendication 1. En particulier, le capteur pourra présenter une construction différente, par exemple un piston avec une tige coulissant dans un cylindre étanche.
[0046] La forme générale de la pièce d'horlogerie pourra être très différente, carrée, rectangulaire, etc. Le dispositif de mesure de la pression pourrait mesurer la pression atmosphérique et servir d'altimètre ou de baromètre. L'organe indicateur 28 pourrait être réalisé différemment par exemple sous forme d'un disque ou anneau tournant. L'organe indicateur 28 pourrait également être lié au pignon 68 par des mobiles intermédiaires. Le dispositif de transmission mécanique pourrait présenter une autre construction, par exemple un train d'engrenage à rapport de transmission variable de toute nature. Ainsi, le rapport de transmission pourrait correspondre à une démultiplication croissante ou à une réduction décroissante ou croissante. Il pourrait également être constant dans au moins une zone et variable dans une ou plusieurs autres zones.
Le ressort de rappel 50 pourrait être supprimé, l'élasticité propre du soufflet étant suffisante pour servir d'élément de rappel dans le cas de mesures atmosphériques.
[0047] Le logement 36 du capteur pourrait être agencé différemment. Il pourrait par exemple épouser la forme extérieure de la carrure de la montre. La fixation du soufflet dans le carter pourrait être réalisée de façon différente sans fourreau de maintien, par exemple grâce à un anneau de serrage. Le soufflet pourrait avoir une autre constitution non métallique, par exemple en polymère.
The present invention relates to a timepiece comprising a housing and a measuring device, in particular pressure having a sensor for measuring the surrounding pressure and an indicating member for indicating this pressure, or a quantity dependent on this pressure, a mechanical transmission device being provided for connecting the sensor to the indicator member.
[0002] Timepieces of this type are known having depth meters which generally comprise mechanical transmission members transforming the displacement of a sensor element in a linear and regular manner into rotational movement of an indicator needle making it possible to read the depth thanks to a linear graduation. The angle traveled by the needle between 0 and 10 meters deep and between 40 and 50 meters deep will be identical.
For some applications, such as diving, however, it is desirable to have a greater reading accuracy for shallow depths, for example between 0 and 10 m. The reading of the higher depths, for example between 30 and 100 m, may be less detailed.
The present invention aims to achieve a timepiece with a fully mechanical depth gauge that allows for such a display of nonlinear depth without the use of electronic means.
The invention is characterized for this purpose by the fact that the mechanical transmission device comprises gears with at least a first gear engaged with a second toothing, the first and second teeth forming a conjugate gear having conjugate curves. with a variable transmission ratio.
With these features, it is possible to obtain a greater display accuracy in at least a given area of the display through mechanical means without having to go through an electronic module processing and transformation.
According to a preferred embodiment, the conjugate curves of the conjugated gear are chosen so that decreasing multiplication is obtained with increasing pressures.
With these features, the display and reading pressures or depths are more detailed and accurate at lower depths (0 to 10 m) and become less detailed at large depths (30 to 100 m).
Advantageously, the mechanical transmission device comprises a rake rotatably mounted on the timepiece and provided with a toothed sector forming the first toothing of the conjugate gear, the second toothing being formed by a snail gear.
This provides a simple construction, a small footprint and a precise and reliable operation.
According to interesting variants, the gear of the snail gear has a logarithmic curve or spiral Archimedes.
With these characteristics, we obtain a decreasing transmission ratio very favorable for accurate reading at shallow depths.
Advantageously, the snail pinion is secured to a depth needle moving opposite a nonlinear graduation.
These features ensure a very clear depth display.
According to a favorable embodiment, the rake is provided with a rake gear meshing with an intermediate gear of an intermediate mobile having an intermediate wheel engaged with a rack of the sensor.
Thanks to these characteristics, an uncomplicated mechanical transmission device with a reduced number of components is obtained.
Advantageously, the sensor comprises a sensor element formed by a bellows mounted in a housing provided in a housing fixed to the outside of the housing, the bellows having a longitudinal compressibility and a radial rigidity and being on one side, hermetically closed. by a cover slidably mounted in said housing and on the other side, sealingly attached to the housing for sealing inside the bellows.
Thanks to these characteristics, we obtain a sensor of great strength and reliability, without seal in contact with sliding parts, so without high initial friction effect and no gluing effect.
Favorably, the sensor comprises a rod secured to the lid and occupying a sealed central space inside the bellows, an anterior portion of the rod being provided with the rack.
These features allow a simple and safe construction.
Other advantages emerge from the features expressed in the dependent claims and the description of the following exposing the invention in more detail with the aid of drawings which show schematically and by way of example an embodiment.
<tb> Fig. 1 <sep> is a perspective view of this embodiment in the form of a diving watch provided with a depth gauge or depth measuring device.
<tb> Figs. 2, 3 and 4 <sep> are front views, side at 9 o'clock and side at 12 o'clock.
<tb> Figs. 5 and 6 <sep> are front views of the pressure or depth measuring device in its assembled or exploded state.
<tb> Fig. 7 <sep> is a detail view of the pressure measuring device.
<tb> Figs. 8, 9, 10 and 11 <sep> illustrate the mechanical transmission device in four different positions, namely at minimum pressure, at 0m atmospheric pressure (1 bar), at maximum pressure, at 100 m (10 bar).
The timepiece illustrated in FIGS. 1 to 4 is constituted by a diving watch 10 comprising a case 11 with a middle part 12. A 14 hour hand and a 15 minute hand serve as time indicator organs. 16. These are supplemented by a seconds hand 17 [gc1] to continuously display the operation of the watch.
This is further provided with a 24-hour time disc 18 for displaying the time of a second time zone. A first ring 21 serves in known manner to winding the barrel of the watch movement and setting the time, while a second ring 20 is intended to set the time of the second time zone.
The diving watch 10 comprises a pressure measuring device 25 serving here as a depth gauge. This has a sensor 26 for measuring the surrounding hydrostatic pressure which corresponds for the diving watch to a measurement of the diving depth. This dive depth is displayed on the dial 27 by means of a depth indicator member 28 constituted by a depth needle 29 moving opposite a graduation 30 which is not linear.
[0025] Referring to FIGS. 5 and 6, the sensor 26 of the depth gauge is arranged laterally outside the housing 11 mounted on the middle part 12.
It comprises a housing 33 fixed on the outer side of the housing 11 and the middle part 12 by gluing and with screws 34. A shape gasket 35 seals between the middle part 12 and the housing 33.
This has a housing in the form of a cylindrical bore 36 preferably arranged parallel to the main plane of the watch substantially tangential to the middle 12. A holding sleeve 37 is housed in this cylindrical bore and is retained by screws 38.
The sensor element of the actual hydrostatic pressure is constituted by a bellows 40 closed at its front by a cover 41 mounted freely sliding without a seal in the sleeve 37. This sensor element or bellows 40 is housed in this sleeve 37 of the casing 33 which is fixed on the middle part 11 outside the casing 10. The bellows 40 has circular ribs or ribs 42 alternating accordionally with circular grooves 43. Preferably, the bellows 40 has a generally cylindrical shape in which the ribs all have the same or substantially the same diameter, but the bellows may have other shapes, such as a rather conical shape.
It is favorably of metal constitution and preferably nickel, but according to variants the bellows can be made of other materials, such as plastic. It has a high radial rigidity so that it is not deformed radially, even under high pressures, for example 10 bar corresponding to a diving depth of 100 meters and more.
This bellows 40, however, has a predetermined compressibility along the longitudinal direction. It is likely to be subjected to longitudinal deformation in a longitudinal direction under the effect of the external pressure. The measurement of the pressure is then a function of the magnitude of this longitudinal deformation.
The cover 41 is hermetically sealed by welding on one end of the bellows 40, the other end of the bellows 40 being sealingly attached to the casing 33. A central rod 44 is driven on the cover to be integral with the latter and occupies a central sealed space inside the bellows. It is provided at its front part with a rack 45.
The sensor 26 comprises a return spring 50 which surrounds the central rod 44. The spring is supported on one side on a rib 51 of the central rod 44 and on the other side on a support piece 52 integral with the housing 33. It is intended to urge the bellows 40, the cover 41 and the central rod 44 to a rest position, wherein the bellows 40 is expanded and stretched.
The front portion of the bellows 40 is provided with a collar 53 which is pressed by the holding sleeve 37 firmly against the bottom 54 of the cylindrical bore 36 to maintain the bellows 40 inside this bore 36. A seal in the form of an O-ring 55 is interposed between the flange 53 and the bottom 54 for sealing inside the bellows 40 and the sensor 26.
The outer surface of the bellows 40 and its cover 41 are in contact with the external environment, either water or air, while the inside of the bellows form a central sealed space in which the rod is disposed. central 44. It is possible to manually move the lid 41 which emerges a millimeter distance from a rear opening 39 of the bore 36 and the holding sleeve 37. It is thus possible to check the operation of the depth gauge 25 by moving the set of moving elements of the depth gauge. A window 56 is made in the casing 33 and the sheath 37 and makes it possible to visualize the bellows 40 in order to check its proper functioning. This window can be opened or provided with an ice cream.
The sensor 26 is connected by a mechanical transmission device 60 to the depth indicator member 28 formed by the depth needle 29. This transmission device 60 comprises an intermediate mobile 61 whose intermediate wheel 62 is engaged with the rack 45 and secured to an intermediate gear 63 meshing with a rake pinion 64. The latter is secured to a rake 65 articulated on the timepiece by a pivot 66. The rake 65 is engaged with a mobile 67 mounted rotating in the center and carrying the depth needle 29. The mobile 67 is in this embodiment consisting of a snail gear 68 whose teeth 69 form with the toothing 70 of the rake 65 a conjugated gear 71 with syntreptive or conjugated profiles or curves of the rake and the snail.
These profiles or curves of the rake 65 and the snail pinion 68 may be logarithmic, in the form of an Archimedean spiral or any other type. The profiles or curves of the two teeth 69,70 however remain constantly in contact and tangent without sliding relative to each other. The transmission ratio is by definition
<EMI ID = 2.1>
where [omega] input is the angular velocity of the input gear 70 and [omega] output is the angular velocity of the output gear 69.
This ratio i is in the embodiment illustrated in FIGS. 5 and 6 variable by unwinding the two gears of the lower end position illustrated in FIG. 8 to the upper end position shown in fig. 10.
This transmission ratio is a multiplication ratio which is in the example initially selected to 0 m depth about 11.2 and at the end about 100m about 3.7. According to variants, this multiplication ratio has a value of between 7 and 20, preferably between 8 and 14 for the lowest pressures measured by the sensor 26, and secondly between 2 and 7, preferably between 3 and 5, for the highest pressures. In this way the non-linear graduation and the depth reading are for very precise low depths and for large depths up to 100m less detailed.
The rake makes between the extreme positions of fig. 8 and 10a total angular displacement of 58 [deg.], While the corresponding angular displacement of the snail gear between these extreme positions is 315 [deg.]. According to variants, the maximum angular displacement of the rake 65 is between 40 [deg.] And 80 [deg.], Preferably between 55 [deg.] And 65 [deg.], Corresponding to a maximum angular displacement of the pinion snail 68 between 240 [deg.] And 360 [deg.], Preferably between 290 [deg.] And 330 [deg.].
So that the teeth 69 and 70 form a conjugated gear, it is necessary that the sum of the radius 72 of the rake 65 and the radius 73 of the snail gear 68 is constant for any angular position of the entire development of these two rotating elements, see fig. 7.
In addition, it is necessary that the developed length of the toothing 70 of the rake 65 is identical to the developed length of the toothing 69 of the snail pinion 68.
The modules of the teeth 69 and 70 are advantageously identical, but this feature is optional.
The rake 65 is subjected to the effect of a return spring 74 for catching a possible gear set.
FIG. 8 shows the lower end position of the rake 65 and the snail pinion 68. The rake has an abutment surface 75 which is in this position in contact with an opposite surface 76 of the snail pinion 68. The rake and the snail are thus mutually locked. so as to prohibit any further counterclockwise rotation of the rake.
FIG. 9 illustrates the position at 0 m depth, in which the surfaces 75 and 76 are slightly separated.
In FIG. 10, the rake 65 is rotated clockwise and its tip 76 abuts against a casing ring 77 of the casing to determine the upper end position.
Finally, FIG. 11represents the position of rake 65 and snail pinion 68 at a depth of 100m. The tip 76 is slightly separated from the casing ring 77.
It is understood that the embodiments described above are not limiting in nature and that they can receive any desirable modifications within the frame as defined by claim 1. In particular, the sensor can have a different construction, for example a piston with a sliding rod in a sealed cylinder.
The general shape of the timepiece can be very different, square, rectangular, etc.. The pressure measuring device could measure atmospheric pressure and serve as an altimeter or barometer. The indicator member 28 could be made differently, for example in the form of a disk or rotating ring. The indicator member 28 could also be connected to the pinion 68 by intermediate wheels. The mechanical transmission device could have another construction, for example a gear train with variable transmission ratio of any kind. Thus, the transmission ratio could correspond to increasing gearing or decreasing or increasing reduction. It could also be constant in at least one area and variable in one or more other areas.
The return spring 50 could be eliminated, the own elasticity of the bellows being sufficient to serve as a return element in the case of atmospheric measurements.
The housing 36 of the sensor could be arranged differently. It could for example marry the outer shape of the middle part of the watch. The fastening of the bellows in the housing could be carried out differently without holding sleeve, for example by means of a clamping ring. The bellows could have another non-metallic constitution, for example polymer.