CH700261B1 - Pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

La pièce d’horlogerie selon l’invention, notamment une montre de poche ou une montre bracelet, comprenant un mouvement logé dans un boîtier (1) se distingue par le fait qu’elle comporte un cadran inférieur divisé en zones (10a) d’amplitude angulaire égale ayant différents décors en alternance et un cadran supérieur superposé au cadran inférieur comportant des zones pleines (12a) et ajourées en alternance correspondant en taille et en nombre aux zones du cadran inférieur; par le fait qu’un desdits cadrans est fixe et que l’autre est mobile; et par le fait qu’elle comporte également des moyens d’entraînement du cadran mobile.

Description

[0001] La présente invention a pour objet une pièce d’horlogerie, notamment une montre de poche ou une montre bracelet.

[0002] Le but de la présente invention est la réalisation d’une pièce d’horlogerie, notamment une montre de poche ou une montre bracelet, dont le cadran peut changer d’aspect.

[0003] La pièce d’horlogerie selon l’invention, notamment une montre de poche ou une montre bracelet, comprenant un mouvement logé dans un boîtier se distingue par le fait qu’elle comporte un cadran inférieur divisé en zones ayant différents décors en alternance et un cadran supérieur superposé au cadran inférieur comportant des zones pleines et ajourées en alternance correspondant en taille, en forme et en nombre aux zones du cadran inférieur; par le fait qu’un desdits cadrans est fixe et que l’autre est mobile; et par le fait qu’elle comporte également des moyens d’entraînement du cadran mobile.

[0004] Les caractéristiques supplémentaires de cette pièce d’horlogerie selon l’invention sont définies dans les revendications dépendantes.

[0005] Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d’exemple différentes formes d’exécution d’une pièce d’horlogerie selon l’invention. <tb>La fig. 1<sep>illustre une première forme d’exécution d’une montre bracelet selon l’invention. <tb>La fig. 2<sep>illustre la montre bracelet de la fig. 1présentant un nouvel aspect suite à la rotation du cadran supérieur. <tb>La fig. 3<sep>est une vue en coupe selon l’axe A–A de la montre bracelet illustrée à la fig. 2. <tb>La fig. 4<sep>est une vue éclatée de la partie à droite de l’axe C–C de la montre bracelet en coupe illustrée à la fig. 3. <tb>La fig. 5<sep>est une vue éclatée d’une première variante d’un mécanisme d’entraînement du cadran supérieur de la montre bracelet selon l’invention illustrée aux fig. 1à 4. <tb>La fig. 6<sep>illustre une montre bracelet selon une variante de la première forme d’exécution de l’invention. <tb>La fig. 7<sep>illustre une montre bracelet selon une seconde variante de la première forme d’exécution de l’invention. <tb>La fig. 8<sep>illustre une seconde forme d’exécution d’une montre bracelet selon l’invention. <tb>La fig. 9<sep>illustre la montre bracelet de la fig. 8présentant un nouvel aspect suite au déplacement du cadran supérieur parallèlement à l’axe 9h–3h. <tb>La fig. 10<sep>est une vue de dessus du cadran supérieur et des moyens d’entraînement en translation dudit cadran de la montre bracelet de la fig. 9. <tb>La fig. 11<sep>est une vue de dessus du cadran supérieur et des moyens d’entraînement en translation dudit cadran de la montre bracelet de la fig. 8. <tb>La fig. 12<sep>est une vue de dessus des moyens d’entraînement en translation du cadran supérieur de la montre bracelet selon une variante de l’invention illustrée aux fig. 8à 11.

[0006] La présente invention a pour objet une pièce d’horlogerie telle qu’une montre de poche ou une montre bracelet dont le cadran peut changer d’aspect. Pour ce faire, la pièce d’horlogerie selon l’invention comporte un cadran inférieur et un cadran supérieur superposé au cadran inférieur, l’un desdits cadrans étant mobile tandis que l’autre est fixe. La pièce d’horlogerie comprend également des moyens d’entraînement du cadran mobile.

[0007] Le principe de la pièce d’horlogerie selon l’invention consiste à superposer deux cadrans dont l’un est mobile et l’autre est fixe sur le mouvement d’horlogerie, chacun des deux cadrans étant divisé en un même nombre de zones, les zones du cadran inférieur présentant différents décors en alternance et une zone sur deux du cadran supérieur étant ajourée permettant ainsi de ne laisser transparaître qu’une partie seulement des zones du cadran inférieur, lesdites zones visibles du cadran inférieur changeant avec le déplacement du cadran mobile, l’aspect de la pièce d’horlogerie changeant elle aussi à chaque fois que le cadran mobile se déplace.

[0008] Il s’entend bien sûr par décor sans restriction tous les moyens connus de l’homme du métier pour apprêter un cadran d’une pièce d’horlogerie comme le sertissage, d’émaillage, le recours à des scènes animées ou encore la simple coloration ou le simple polissage dudit cadran, ainsi que toutes les autres techniques pouvant servir à embellir et décorer un cadran de pièce d’horlogerie.

[0009] Dans une première forme d’exécution privilégiée, une pièce d’horlogerie selon l’invention comporte un cadran inférieur restant immobile et fixé sur le mouvement, un cadran supérieur mobile en rotation et solidaire d’une bague d’entraînement montée sur le boîtier et des moyens d’entraînement en rotation du cadran supérieur concentriquement à l’axe du cadran inférieur, dans l’exemple illustré, selon l’axe de l’aiguillage du mouvement. Le cadran inférieur est divisé en zones en forme de secteur d’amplitude angulaire égale portant des décors différents en alternance. De même, le cadran supérieur est divisé en zones pleines et ajourées en alternance correspondant en taille, en forme et en nombre aux zones du cadran inférieur. En particulier, comme on le verra plus loin, les moyens d’entraînement sont destinés à entraîner le cadran supérieur par saut d’un angle égal à l’amplitude angulaire des zones du cadran inférieur et du cadran supérieur.

[0010] De préférence, les moyens d’entraînement en rotation du cadran supérieur comprennent un organe de manœuvre formé par une couronne accessible de la partie extérieure du boîtier de la pièce d’horlogerie et un mécanisme entraîné par ladite couronne et permettant de faire tourner le cadran supérieur et de l’indexer dans des postions angulaires successives séparées d’un angle égal à l’amplitude angulaire des zones des cadrans supérieur et inférieur, l’utilisateur pouvant ainsi changer l’aspect de la pièce d’horlogerie quand bon lui semble en actionnant la couronne.

[0011] Dans une variante de cette première forme d’exécution, ces moyens d’entraînement consistent en un mécanisme permettant de faire tourner le cadran supérieur par le mouvement d’horlogerie, l’aspect de la pièce d’horlogerie changeant ainsi à une heure déterminée ou à intervalles définis.

[0012] Dans une autre variante de cette forme d’exécution, les moyens d’entraînement du cadran supérieur en rotation comprennent un organe de manœuvre formé par une glissière accessible de la partie extérieure du boîtier de la pièce d’horlogerie et un mécanisme actionné par ladite glissière permettant de faire tourner le cadran supérieur d’une première position d’indexage à une seconde position d’indexage et inversement, l’angle entre les deux positions d’indexage étant égal à l’amplitude angulaire des zones des cadrans inférieur et supérieur. L’utilisateur peut ainsi changer l’aspect de la pièce d’horlogerie quand bon lui semble en actionnant la glissière.

[0013] Dans une seconde forme d’exécution privilégiée, une pièce d’horlogerie selon l’invention comporte un cadran inférieur restant immobile et fixé sur le mouvement, un cadran supérieur mobile en translation et des moyens d’entraînement en translation du cadran supérieur parallèlement à l’axe 3h–9h de la montre. Le cadran inférieur est divisé en zones en forme de bandes verticales portant différents décors en alternance.

[0014] De préférence, dans certaines formes d’exécution, le cadran supérieur est formé de deux demi disques égaux, chacun des demi disques étant divisé en zones en forme de bandes verticales pleines et ajourées en alternance correspondant en taille et en forme aux bandes du cadran inférieur.

[0015] De préférence également, les moyens d’entraînement en translation du cadran supérieur comprennent un organe de manœuvre formé par une glissière accessible de l’extérieur du boîtier de la pièce d’horlogerie et une bague d’entraînement pivotée dans le boîtier de la pièce d’horlogerie et entraînée par ladite glissière et permettant de déplacer les deux demi disques formant le cadran supérieur dans un mouvement opposé l’un par rapport à l’autre. L’utilisateur peut ainsi changer l’aspect de la pièce d’horlogerie quand bon lui semble en actionnant la glissière.

[0016] Dans une variante, ces moyens d’entraînement consistent en un mécanisme permettant de déplacer les deux demi disques formant le cadran supérieur dans un mouvement opposé l’un par rapport à l’autre parallèlement à l’axe 3h–9h par le mouvement d’horlogerie, l’aspect de la pièce d’horlogerie changeant ainsi à une heure déterminée ou à intervalles définis.

[0017] De préférence, dans certaines formes d’exécution, les zones pleines du cadran supérieur présentent également un certain décor. De plus, dans une autre forme d’exécution privilégiée, une zone sur deux du cadran inférieur comporte le même décor que les zones pleines du cadran supérieur. On parle de même décor lorsque les deux zones ont exactement le même aspect mais aussi lorsque les deux zones présentent des aspects différents mais qu’une fois placées côte à côte, elles ne forment plus qu’un seul et même décor comme par exemple un dessin ou une scène animée.

[0018] Dans ce qui suit plusieurs formes d’exécution et variantes d’une pièce d’horlogerie dont le cadran peut changer d’aspect vont être décrites à titre d’exemples non limitatifs.

[0019] Une première forme d’exécution d’une montre bracelet selon l’invention est illustrée aux fig. 1à 5. Il s’agit de la version où les moyens d’entraînement du cadran supérieur comprennent une couronne pouvant être actionnée par l’utilisateur quand bon lui semble.

[0020] La montre bracelet comprend un boîtier 1 composé d’un fond 2, d’une lunette 3, d’une carrure 4 et d’une glace 5 et un mouvement d’horlogerie 9 usuel (mécanique ou à quartz) monté dans le boîtier de montre 1.

[0021] Un cadran inférieur fixe 7 centré sur l’axe 8 de l’aiguillage de la montre est maintenu immobile sur le mouvement 9. Le cadran inférieur 7 est divisé en plusieurs zones 10 en forme de secteurs de même amplitude angulaire, douze dans l’exemple illustré (fig. 1 et 2). Ces zones présentent différents décors en alternance. Par exemple, les fig. 1 et 2 illustrent des zones 10a serties de pierres précieuses (visibles sur la fig. 2) et d’autres zones 10b présentant un aspect uni (visibles sur la fig. 1). Il est évident que le nombre de décors figurant sur le cadran inférieur peut varier sans sortir du cadre de l’invention entre deux et le nombre de zones dudit cadran.

[0022] Un cadran supérieur 11 est placé au dessus du cadran inférieur 7 et peut pivoter autour l’axe 8 de l’aiguillage. Le cadran supérieur 11 est divisé en zones 12 correspondant en nombre, en taille et en géométrie aux zones 10 du cadran inférieur. Une sur deux desdites zones du cadran supérieur est ajourée (12b, fig. 5). Dans cette forme d’exécution privilégiée telle qu’illustrée aux fig. 1 et 2, les zones pleines 12a du cadran supérieur présentent un décor uni identique au décor d’une zone sur deux (10b) du cadran inférieur 7. En variante, ces zones pleines 12a peuvent comporter un décor différent ou non de ceux des zones 10 du cadran inférieur 7 et différent ou non pour chaque zone pleine 12a du cadran supérieur 11.

[0023] Le cadran supérieur 11 est solidaire d’une bague d’entraînement 13 pivotée dans la carrure 4 et/ou la lunette 3 du boîtier 1. La bague d’entraînement 13 possède sur sa circonférence intérieur 15 (fig. 5) une série d’encoches 16 disposées à intervalle régulier, l’amplitude angulaire entre deux encoches 16 étant égale à l’amplitude angulaire des zones des cadrans supérieur 11 et inférieur 7. Un sautoir d’indexage 17 est fixé au mouvement 9 et possède à son extrémité une dent 18 adaptée à s’insérer dans les encoches 16 de la bague d’entraînement 13, permettant ainsi de maintenir le cadran supérieur 11 dans chacune de ses positions d’indexage.

[0024] Le sautoir 17 et le positionnement des encoches 16 sur la bague d’entraînement 13 garantissent un alignement parfait des zones 12 du cadran supérieur 11 avec les zones 10 du cadran inférieur 7.

[0025] La bague d’entraînement 13 est en prise avec une roue d’entraînement 19 chassée ou rivée à un pignon intermédiaire 20 pivoté sur la platine du mouvement 9. Le pignon intermédiaire 20 engrène avec un pignon d’entraînement 21 dont l’axe est orthogonal à l’axe du pignon intermédiaire 20. Le pignon d’entraînement 21 est coaxial et engrène avec une tige de couronne 22 disposée axialement dans un tube 23 traversant la carrure 4 de la pièce d’horlogerie et pouvant pivoter sur son axe à l’intérieur dudit tube 23.

[0026] Une couronne d’entraînement 24 pivotée sur l’extrémité du tube 23 est fixée sur l’extrémité de la tige de couronne 22 et permet ainsi d’entraîner les pignons d’entraînement 21 et intermédiaire 20, la roue d’entraînement 19 et finalement la bague d’entraînement 13 solidaire du cadran supérieur 11.

[0027] L’extrémité de l’axe du pignon d’entraînement 21 dirigée vers l’extérieur du boîtier 1 de la pièce d’horlogerie et en prise avec la tige de couronne 22 a une section transversale rectangulaire 25. L’extrémité de la tige de couronne 22 dirigée vers l’intérieur du boîtier 1 de la pièce d’horlogerie et en prise avec l’axe du pignon d’entraînement 21 a une section transversale en forme de secteur de croix 26, chacun desdits secteurs formant une dent 27. L’écart au centre entre les dents 27 doit être sensiblement plus grand que la largeur de la section transversale rectangulaire 25 de l’extrémité du pignon d’entraînement 21, de façon à ce que cette dernière puisse s’insérer facilement entre les dents 27. De plus, l’amplitude angulaire entre les extrémités des dents 27 permet d’assurer un jeu angulaire 29 entre le pignon 21 et la tige de couronne 22. Ainsi comme le montre l’agrandissement 28 à la fig. 5, grâce à ce jeu angulaire 29, la tige de couronne 22 a un certain degré de liberté et peut pivoter légèrement sur son axe sans forcément entraîner le pignon d’entraînement 21.

[0028] Ce jeu angulaire 29 empêche par conséquent la rotation du cadran supérieur 11 lorsque ce dernier a pris une de ses positions d’indexage et que l’utilisateur continue d’actionner la couronne d’entraînement 24. Les positions angulaires stables successives du cadran supérieur sont donc indexées et déterminées par le sautoir d’indexage 17 et non par la position angulaire de la couronne d’entraînement 24.

[0029] Dans une variante non illustrée de cette forme d’exécution, le mécanisme d’entraînement du cadran supérieur 11 composé de la couronne 24, de la tige de couronne 22, du tube 23, du pignon d’entraînement 21, du pignon intermédiaire 20 et de la roue d’entraînement 19 peut être remplacé par un mécanisme relié au mouvement 9 de la pièce d’horlogerie et entraînant ainsi en rotation le cadran supérieur 11 à une heure déterminée de manière automatique et non plus manuellement selon l’envie de l’utilisateur. Un tel mécanisme d’entraînement est bien connu de l’homme du métier et peut comporter tout type de rouage comme par exemple une étoile ou un doigt d’entraînement. Les autres composants, en particulier les cadrans supérieur 11 et inférieur 7, et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la forme d’exécution précédemment décrite.

[0030] Dans une autre variante non illustrée également, les moyens d’entraînement du cadran supérieur 11 composé de la couronne 24, de la tige de couronne 22, du tube 23, du pignon d’entraînement 21, du pignon intermédiaire 20 et de la roue d’entraînement 19 peuvent être remplacés par une glissière accessible de l’extérieur du boîtier, coopérant via un tenon avec une bague d’entraînement, le cadran supérieur étant solidaire de ladite bague d’entraînement. La glissière se déplace librement dans une ouverture dans la carrure du boîtier de la pièce d’horlogerie dont l’amplitude angulaire est égale à l’amplitude angulaire des zones du cadran inférieur. Ainsi, lorsque l’utilisateur actionne la glissière, la bague d’entraînement et donc le cadran supérieur sont entraînés en rotation, l’aspect de la pièce d’horlogerie s’en trouvant ainsi changé. Les autres composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la première forme d’exécution décrite ci-dessus.

[0031] La fig. 6 illustre une autre variante d’une montre bracelet selon l’invention. Dans cette variante, le cadran inférieur 7 est divisé en deux moitiés égales 30, présentant chacune un décor différent. Le cadran supérieur rotatif 11 est lui constitué d’un demi disque 31 de taille égale à une des moitiés du cadran inférieur. Ainsi, à tout moment seul une des moitiés du cadran inférieur est visible (la moitié 30a sur la fig. 6).

[0032] Le cadran supérieur 11 présente un décor différent de ceux du cadran inférieur et schématisé sur la fig. 6 par des lignes verticales parallèles. Le mécanisme d’entraînement en rotation du cadran supérieur peut être commandé par une couronne d’entraînement 32 comme décrit dans la première forme d’exécution ou commandé par un mécanisme actionné par le mouvement d’horlogerie selon la première variante. Dans cette variante, un des décors figurant sur une des moitiés du cadran inférieur peut par exemple comporter une scène animée par un mécanisme complémentaire, ladite scène étant alors visible par l’ouverture du cadran supérieur soit lorsque l’utilisateur actionne la couronne d’entraînement 32, soit à une heure précise si le mécanisme d’entraînement en rotation du cadran supérieur est commandé par le mouvement de la montre. Les autres composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la première forme d’exécution.

[0033] La fig. 7 illustre une troisième variante d’une montre bracelet selon l’invention. Dans cette variante, le cadran inférieur 7 est divisé en plusieurs zones 33 qui ne sont pas des secteurs circulaires, mais des secteurs de couronne, ayant tous la même amplitude angulaire. Les zones du cadran inférieur comportent différents décors en alternance. Un de ces décors possibles est illustré à la fig. 7 à titre d’exemple par un sertissage de pierres.

[0034] Comme dans les variantes précédentes, le cadran supérieur 11 est divisé en zones 34 correspondantes en taille, en forme et en nombre aux zones 33 du cadran inférieur et une zone sur deux est ajourée. Les ouvertures du cadran supérieur ont donc la forme de secteurs de couronne égaux entre eux et de même amplitude angulaire que les secteurs de couronne du cadran inférieur. Les secteurs de couronne pleins 34a ainsi que le disque central 35 du cadran supérieur peuvent comporter un décor, qui peut être le même ou non pour toutes ces zones 34a et 35 et qui peut être différent ou non des décors des zones 33 du cadran inférieur. Les autres composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la première forme d’exécution.

[0035] Dans une variante non illustrée de la présente invention, le cadran supérieur peut être fixe et le cadran inférieur rotatif. Les composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la première forme d’exécution.

[0036] Une seconde forme d’exécution d’une montre bracelet selon l’invention est illustrée aux fig. 8à 12.

[0037] La montre bracelet comprend un boîtier 36 et un mouvement d’horlogerie usuel (mécanique ou à quartz) non illustré sur les figures monté dans le boîtier 36.

[0038] Un cadran inférieur fixe 37 centré sur l’axe 38 de l’aiguillage de la montre est maintenu immobile sur le mouvement. Le cadran inférieur 37 est divisé en plusieurs zones en forme de bandes verticales 39, vingt dans l’exemple illustré (fig. 8 et 9). Ces bandes verticales 39 présentent différents décors en alternance. Par exemple, les fig. 8 et 9 illustrent des bandes 39a serties de pierres précieuses (schématisées sur la fig. 9) et d’autres bandes 39b présentant un aspect uni (visibles sur la fig. 8). Il est évident que le nombre de bandes verticales 39, le nombre de décors figurant sur le cadran inférieur 37 ainsi que la largeur desdites bandes 39 peuvent varier sans sortir du cadre de l’invention.

[0039] Un cadran supérieur 40 est placé au dessus du cadran inférieur 37 et peut se déplacer par rapport audit cadran inférieur 37 parallèlement à l’axe 3h–9h. Dans la forme d’exécution privilégiée illustrée à la fig. 10, le cadran supérieur 40 est formé par deux demi disques 40a et 40b, découpé le long de l’axe 12h–6h de la montre. Chacun des demi disques 40a et 40b est divisé en bandes verticales 41 correspondant en taille et en forme aux bandes verticales 39 du cadran inférieur 37. Une sur deux desdites bandes verticales 41 du cadran supérieur 40 est ajourée (41a, fig. 10), les bandes verticales des extrémités des demi disques 40a et 40b étant pleines. Dans cette forme d’exécution privilégiée telle qu’illustrée aux fig. 8et 9, les zones pleines 41a du cadran supérieur 40 présentent un décor uni identique au décor d’une zone sur deux (39b) du cadran inférieur 37. En variante, ces zones pleines 41b peuvent comporter un décor différent ou non de ceux des zones 39 du cadran inférieur 37 et différent ou non pour chaque zone pleine 41a du cadran supérieur 40.

[0040] Une bague d’entraînement 42 est pivotée dans la carrure et/ou la lunette du boîtier 36. Elle comprend deux plateaux sensiblement rectangulaires 42a et 42b diamétralement opposés et comportant chacun une lumière 43a et 43b.

[0041] Le demi disque 40a comprend une goupille 44 fixée à la périphérie dudit disque. De même, le demi disque 40b comprend également une goupille 45 fixée à la périphérie dudit disque. Les deux goupilles 44 et 45 sont par conséquent diamétralement opposées. Les goupilles 44 et 45 se déplacent librement dans les lumières 43a et 43b respectivement.

[0042] La bague d’entraînement 42 est solidaire d’une glissière 46 accessible depuis la partie extérieure du boîtier 36 de la montre. La glissière 46 est adaptée à se déplacer librement dans une ouverture prévue à cet effet dans la carrure du boîtier 36 de la montre.

[0043] Une des extrémités de la lumière 43a (l’extrémité supérieure 48 sur la fig. 12) est plus proche du centre de la montre que l’autre extrémité de ladite lumière. De même, l’extrémité 49 de la lumière 43b diamétralement opposée à l’extrémité 48 de la lumière 43a est plus proche du centre de la montre que la seconde extrémité de la lumière 43b. Ainsi, lorsque l’utilisateur actionne la glissière dans le sens horaire, entraînant en rotation la bague d’entraînement 42, les plateaux 42a et 42b et par conséquent les lumières 43a et 43b, les demi disques 40a et 40b s’éloignent l’un de l’autre parallèlement à l’axe 3h–9h via les goupilles 44 et 45 insérées dans lesdites lumières 43a et 43b respectivement (fig. 9et 10). De même, lorsque l’utilisateur actionne la glissière dans le sens antihoraire, entraînant en rotation dans un sens opposé la bague d’entraînement 42, les plateaux 42a et 42b et par conséquent les lumières 43a et 43b, les demi disques 40a et 40b se rapprochent l’un de l’autre parallèlement à l’axe 3h–9h via les goupilles 44 et 45 insérées dans lesdites lumières 43a et 43b respectivement (fig. 8et 11). Les demi disques 40a et 40b sont guidés dans leur mouvement par des goupilles de guidage 47 placées à 12h et à 6h.

[0044] De préférence, les lumières 43a et 43b sont circulaires de sorte que les demi disques 40a et 40b se déplacent régulièrement et à vitesse constante.

[0045] Ainsi, et comme le montre les fig. 8à 11, en actionnant la glissière tantôt dans un sens tantôt dans un autre, l’utilisateur change l’aspect de la montre quand bon lui semble.

[0046] Dans une variante de cette forme d’exécution, les moyens d’entraînement de la bague d’entraînement 42 composés de la glissière 46 peuvent être remplacés par un mécanisme actionné par le mouvement de la montre et entraînant en rotation la bague d’entraînement 42 changeant ainsi l’aspect de la montre à une heure déterminée et non plus selon le bon vouloir de l’utilisateur.

[0047] Dans une variante non illustrée, le cadran supérieur 40 peut être fixe et le cadran inférieur 37 mobile. Les composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la seconde forme d’exécution.

[0048] Dans une variante également, le cadran supérieur 40 peut être formé de demi disques découpés le long de l’axe 3h–9h de la montre ou selon un tout autre axe. Les deux demi disques se déplacent alors en translation parallèlement à l’axe 6h–12h de la montre et les cadrans inférieur et supérieur sont divisés en un même nombre de zones ayant la forme de bandes horizontales de même taille et de même forme, une bande sur deux du cadran supérieur étant ajourée. Les autres composants et le fonctionnement de cette variante sont en tout point similaires à la première forme d’exécution.

[0049] Dans une variante également, le cadran supérieur 40 peut être d’un seul tenant. Le fonctionnement de cette variante est similaire à la seconde forme d’exécution décrite ci-dessus. Dans cette variante, le cadran 40 se déplace d’un seul tenant parallèlement à l’axe 9h–3h de la montre lorsque l’utilisateur actionne la glissière. Il est possible dans cette variante que la bague d’entraînement ne comporte qu’un plateau et qu’une seule lumière. Dans ce cas, le cadran supérieur comporte une goupille à sa périphérie apte à se déplacer librement dans la lumière de la bague d’entraînement. Dans le cas où la bague d’entraînement comporte deux lumières, celles-ci doivent être diamétralement opposées. Quant à leur orientation, l’extrémité de la première lumière la plus proche du centre de la montre et l’extrémité de la seconde lumière la plus proche du centre de la montre ne doivent pas être diamétralement opposées. Précisément, les deux lumières sont l’image l’une de l’autre par une symétrie axiale d’axe 12h–6h.

[0050] La présente invention a été décrite ci-dessus à titre d’exemple uniquement. Il va de soi que des modifications pourraient être faites sans sortir du cadre de l’invention revendiquée.

Claims (16)

1. Pièce d’horlogerie, notamment montre de poche ou montre bracelet, comprenant un mouvement logé dans un boîtier (1), caractérisée par le fait qu’elle comporte un cadran inférieur (7) divisé en zones (10,10a) ayant différents décors en alternance et un cadran supérieur (11) superposé au cadran inférieur (7) comportant des zones pleines (12a) et ajourées (12b) en alternance correspondant en taille, en forme et en nombre aux zones (10) du cadran inférieur (7); par le fait qu’un desdits cadrans (7,11) est fixe et que l’autre est mobile; et par le fait qu’elle comporte également des moyens d’entraînement (24, 13, 19, 20, 21, 22) du cadran mobile.

2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le cadran mobile est rotatif.

3. Pièce d’horlogerie selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens d’entraînement du cadran mobile (11) en rotation comprennent une couronne (24) accessible de l’extérieur du boîtier (1) de la pièce d’horlogerie, une tige de couronne (22), un pignon d’entraînement (21), un pignon intermédiaire (20) et une roue d’entraînement (19), l’accouplement entre l’axe du pignon d’entraînement (21) et la tige de couronne (22) permettant un jeu angulaire.

4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l’extrémité du pignon d’entraînement (21) en prise avec la tige de couronne (22) est de section transversale rectangulaire (25) tandis que l’extrémité de la tige de couronne (22) en prise avec le pignon d’entraînement (21) est de section transversale en forme de secteurs de croix (26), ladite extrémité présentant ainsi deux dents (27), l’espace au centre entre les dents (27) étant sensiblement plus grand que la largeur de la section transversale rectangulaire (25) de l’extrémité du pignon d’entraînement (21) en prise avec la tige de couronne (22).

5. Pièce d’horlogerie selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens d’entraînement du cadran mobile comprennent un mécanisme actionné par le mouvement (9) d’horlogerie et entraînant le cadran mobile (11) en rotation.

6. Pièce d’horlogerie selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens d’entraînement du cadran mobile comprennent une glissière accessible de l’extérieur du boîtier de la montre.

7. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 2 à 6, caractérisée par le fait que le cadran mobile (11) est solidaire d’une bague d’entraînement (13).

8. Pièce d’horlogerie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la bague d’entraînement (13) travaille avec un sautoir d’indexage (17) permettant de maintenir le cadran mobile (11) dans des positions d’indexage pour lesquelles les zones ajourées (12a) du cadran supérieur (11) sont superposées et alignées avec les zones (10) du cadran inférieur (7).

9. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 2 à 8, caractérisée par le fait que le cadran inférieur (7) est divisé en zones d’amplitude angulaire égale (10a, 10b).

10. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le cadran mobile se déplace en translation par rapport au cadran fixe.

11. Pièce d’horlogerie selon la revendication 10 caractérisée par le fait que les moyens d’entraînement du cadran mobile en translation comprennent une glissière (46) accessible de l’extérieur du boîtier (36) de la pièce d’horlogerie, une bague d’entraînement (42) pivotée dans le du boîtier (36) de la pièce d’horlogerie, la glissière (46) étant solidaire de la bague d’entraînement (42).

12. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que la bague d’entraînement (42) comporte au moins une lumière (43a, 43b).

13. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que le cadran mobile possède au moins une goupille (44, 45) apte à se déplacer dans une lumière (43a, 43b) de la bague d’entraînement (42).

14. Pièce d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que le cadran mobile possède deux goupilles (44, 45) à sa périphérie diamétralement opposées et aptes à se déplacer librement dans deux lumières diamétralement opposées de la bague d’entraînement (42).

15. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 10 à 14, caractérisée par le fait que le cadran mobile est formé de deux demi disques (40a, 40b) se déplaçant en translation par rapport au cadran fixe dans un mouvement opposé.

16. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu’une zone sur deux du cadran inférieur (7; 37) comporte le même décor que les zones pleines (12a; 41b) du cadran supérieur (11; 40).