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Pendulette-réveil Le brevet principal No 345303 concerne une pen- dulette-réveil dont le dispositif avertisseur est constitué par au moins un générateur de courant électrique alternatif de fréquence audible, destiné à mettre en vibration un générateur d'ondes sonores.
A cet effet, le mouvement de ladite pendulette- réveil, qui peut aussi bien être mécanique qu7électri- que, comporte un interrupteur de déclenchement du signal de réveil, destiné à fermer, au moment voulu, le circuit d'excitation du générateur de courant alternatif destiné à produire le signal sonore.
Selon la présente invention, la partie mécanique commandant la mise à l'heure du réveil dont le déclenchement se fait par la fermeture du circuit du générateur de courant électrique alternatif, comporte un cadran et des organes indicateurs indépendants de ceux marquant l'heure de la pendulette proprement dite, le tout afin de permettre une lecture précise de l'instant du déclenchement.
Auxiliairement, une liaison peut être établie entre ladite commande mécanique de mise à l'heure du réveil et la mise à l'heure de la pendulette elle-même, en sorte que les deux opérations puissent s'effectuer à partir de la même commande.
Le dessin annexé montre une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple, soit pour le cas de la simple mise à l'heure du réveil, soit pour le cas de la mise à l'heure du réveil et de la pendulette elle-même.
La fig. 1 est une vue de face du cadran et des organes indicateurs de l'instant de déclenchement du signal de réveil.
La fig. 2 correspond à une coupe axiale par le cadran et les organes précités. La fig. 3 est une coupe partielle semblable,- à laquelle sont adjoints les principaux organes montrant comment le déclenchement s'opère et comment la pendulette schématiquement représentée, peut être mise à l'heure par l'intermédiaire du mécanisme de mise à l'heure du réveil.
La fig. 3a montre un détail de la liaison permettant la mise à l'heure de la pendulette, mais dans une position différente de celle apparaissant à la fig. 3.
Les fig. 4 et 5 représentent, vus de côté et à plus grande échelle, les organes de déclenchement proprement dits et l'interrupteur de commande du circuit du générateur de réveil, ouvert en fig. 4 et fermé en fig. 5.
La fig. 6 montre, à plus grande échelle encore, une partie des organes précités.
La fig. 7 est une vue en plan correspondante, semi-schématique.
La fig. 8 est enfin une vue d'ensemble, en élévation de l'ensemble partiellement représenté à la fig. 3, et la fig: 9 une vue de côté correspondante, prise de la droite par rapport à la position de la fig. 8 telle qu'elle est dessinée.
Les organes de mise à l'heure des fig. 1 et 2 se composent d'une couronne d'entraînement 1 qui, par l'intermédiaire du verre 2, avec lequel elle fait corps, permet d'entraîner en rotation l'axe 3, porteur du pignon 4. Sur l'axe 3 est fixée l'aiguille des minutes 5, qui l'accompagne dans ses mouvements, tandis que la roue dentée 6, porteuse du disque 7 tourne folle sur ce même axe.
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Entre le pignon 4 et la roue dentée 6 sont intercalés deux mobiles 8 et 9, jouant un rôle semblable à celui d'une minuterie, mais provoquant l'entraînement du disque 7 à une vitesse vingt-quatre fois plus petite que celle de l'aiguille 5.
Cette dernière se déplace devant les divisions zéro à soixante minutes du cadran fixe 10, présentant, à l'endroit d'une interruption de ces divisions, un guichet 11 laissant apparaître le disque 7.
Sur ce disque sont portées vingt-quatre divisions d'heures, claires pour les heures diurnes, par exemple six à dix-huit heures, et ombrées pour les autres heures.
Un index 12 du cadran facilite la lecture de l'heure. On voit qu'il n'est pas au milieu de l'arc embrassé par le guichet 11, qui est lui-même plus long qu'une division d'heure, ceci afin d'éviter tout doute au moment du changement d'heure, puisque le disque n'est pas sautant. Ainsi, l'exemple dessiné correspond à 23 h 6 min, car la division ombrée 10 (22 heures) est en train de s'escamoter, tandis que la division ombrée 11 (23 heures) a atteint l'index 12 et que l'aiguille 5 des minutes est sur la sixième division.
L'une des roues dentées, par exemple 4 ou 8 du mécanisme représenté actionne à son tour un dispositif provoquant le déclenchement du réveil, c'est-à- dire la fermeture d'un contact électrique à l'heure et à la minute indiquées par les éléments du cadran de la fig. 1. Un tel dispositif est inclus dans la vue de la fig. 3 et comporte, dans le détail, les éléments des fig. 4 et 5, par la description desquels on va commencer.
Coaxialement et sur un axe commun 13, sont placés deux tambours 14 et 15. Le premier est solidaire de la roue dentée 16, dont la roue 8 provoque l'entraînement. Sa position angulaire est donc fonction de la mise à l'heure du réveil.
Le tambour 15, que des moyens dont il sera question plus loin permettent de rendre rotativement solidaire de la roue dentée 17, elle-même entraînée dans le sens de la flèche par le mouvement de la pendulette aura, à son tour, une position angulaire dépendant de l'heure.
Le tambour 14 présente trois encoches 18, et le tambour 17 trois nez correspondants 19. Un ressort 20 pousse le. tambour 15 contre le tambour 14 et le déplace axialement dès que les nez 19 se trouvent en regard des encoches 18. L'axe 13 participant à ce mouvement du fait qu'il fait corps avec l'épaulement 21, il résulte de ce mouvement la fermeture de l'in- terrupteur 22 que l'axe 13 maintient normalement ouvert (passage de la position de la fig. 4 à celle de la fig. 5.
Ainsi, le contact sera établi lorsque la position angulaire du tambour 15 (l'heure de la pendulette) sera dans un rapport donné avec la position angulaire du tambour 14 (mise à l'heure de réveil).
Les éléments décrits jusqu'ici se retrouvent dans la vue d'ensemble dé la fig. 3. Le tout est disposé entre deux platines 23 et 24 et fixé au cabinet de bois 25 contenant la pendulette-réveil. Son mouvement, non représenté dans le détail, se trouve en 26 et ses aiguilles en 27 ; le pignon de minuterie 28, entraîne la roue 17 du mécanisme de déclenchement.
Un pignon 29, tournant avec le mobile 8-9, entraîne la roue 16, ce qui complète les liaisons entre le mécanisme de déclenchement (14-l5), celui de mise à l'heure du réveil (1) et le mouvement de la pendulette (26).
Il est clair qu'en choisissant des rapports d'engrenages appropriés, la mise à l'heure du réveil sur le cadran indépendant qu'entoure la couronne 1 permettra de déterminer l'instant du déclenchement par rapport à l'heure que les aiguilles 27 marqueront sur leur propre cadran, celui de la pendulette. Le dessin est établi dans des proportions correspondantes.
L'axe 3 des fig. 1 et 2 n'a pas été désigné par cette référence en fi-. 3, pour la raison qu'il s'y trouve divisé en deux parties, l'axe proprement dit 30, solidaire de la couronne d'entraînement 1 et une douille 31 l'entourant. L'axe 30 est très légèrement conique et la douille 31 longitudinalement partiellement fendue. De ce fait, ces deux éléments font corps dans la position dessinée de l'axe axialement enfoncé dans la douille, ce qui rend possible la mise à l'heure du réveil.
En tirant la couronne d'entraînement 1 à soi, il est possible de désolidariser l'axe 30 de la douille 31, dans laquelle il se déplace axialement. Son extrémité opposée à la couronne 1 porte un cône renversé (pointe orientée vers la couronne) 32, suivi d'une goupille diamétrale 33. Ces pièces suivent l'axe 30 lors de son déplacement en avant et viennent occuper alors la position de la fig. 3a.
Autour de l'axe 30 se trouve un pignon évidé 34 normalement excentré comme en fig. 3, mais dans lequel le cône 32 peut pénétrer en le centrant (voir fig. 3a), en même temps que la goupille diamétrale 33 peut pénétrer dans des encoches du corps du pignon visibles au dessin, établissant par ce moyen une liaison en rotation entre pignon et axe. Le pignon 34 traverse une bascule 35, porteuse des roues et pignon 36, 37 (partiellement représentée) et 38, dont les axes ne sont en réalité pas en alignement ni tous dans le plan du dessin. En se centrant, le pignon 34 provoque le déplacement de la bascule 35 vers la gauche sur le dessin et provoque ainsi l'engrènement du pignon 38 avec la roue de minuterie 39 de la pendulette.
Par la goupille 33, la rotation de l'axe 30, désolidarisé de la douille 31, met alors en rotation les rouages 34, 36, 37, 38 et 39, permettant d'effectuer la mise à l'heure de la pendulette.
La couronne d'entraînement 1 permet donc, à la fois mais indépendamment, la mise à l'heure du réveil (position enfoncée de la fig. 3) et celle de la pendulette (position rétractée, fig. 3a).
Voyons maintenant plus en détail comment s'opère le déclenchement déjà sommairement expliqué en se référant aux fig. 4 et 5.
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Il est évident qu'une chute lente d'un nez tel que 19 dans une encoche telle que 18, pour actionner un interrupteur agencé comme en 22, exclut toute précision ou la rend du moins pratiquement irréalisable. La chute doit, à un moment donné, être brusque. Pour y parvenir, le tambour 15 est relié en rotation à la roue dentée 17 par une goupille 40 (voir fig. 6).
Celle-ci, comme cela ressort de la représentation schématique de la fig. 7, pénètre dans une encoche 41 du tambour 15 autorisant un certain ébat angulaire entre ces deux éléments. Les nez 19 ont la forme de dents de loup, c'est-à-dire qu'ils ont deux flancs inégaux, dont l'un plus incliné que l'autre, les encoches 18 étant identiquement profilées. La goupille 40 tournant avec la roue dentée 17 dans le sens des flèches des fig. 4 à 6, pousse devant elle le tambour 15 jusqu'au moment où les arêtes des nez 19 atteignent le début des encoches 18.
Dès que ces arêtes dépassent cette position, les nez, axialement poussés par le ressort 20 (fig. 3) glissent le long de la face la plus inclinée des encoches et tombent brusquement dans ces dernières. Cela produit une rotation du tambour 15, qu'autorise le jeu 41 prévu à cet effet. Le déclenchement du réveil, soit la fermeture du contact 22, se produit donc à un moment précis et instantanément.
Après cela, le mouvement de la pendulette continuant à fonctionner, la goupille 40 continue sa course, vient de nouveau se placer à l'appui contre le tambour 15, l'entraîne, provoque la sortie des nez des encoches correspondantes et la rotation subséquente du tambour 15 en position ouverte de l'interrupteur 22.
S'il y a trois nez et trois encoches répartis sur une circonférence, c'est afin d'avoir trois points d'appui de 15 sur 14 et d'éviter ainsi toute tendance de ces deux tambours à ne pas rester dans deux plans superposés parallèles. Mais il faut veiller à ce que l'interpénétration des nez et des encoches ne puisse se produire qu'une fois par révolution. Cela est réalisé en plaçant deux des trois encoches à 1200 l'une de l'autre et l'autre à 120 plus un arc équivalant à l'espace occupé par une encoche, respectivement à 1200 moins ledit arc, ce qui correspond aux trois positions représentées en traits interrompus à la fig. 7.
Les profils des nez et encoches ont des pentes telles que l'on puisse effectuer sans difficulté la mise à l'heure de réveil en faisant pour cela tourner le tambour 14 sous le tambour 15 qui, si ses nez tombent dans les encoches, sera aussi soulevé hors de ces dernières si la rotation continue, dans l'un et l'autre sens.
Il en sera de même lors de la mise à l'heure de la pendulette, le tambour 15 pouvant également tourner dans les deux sens sur le tambour 14.
Alors que le mouvement de la pendulette se trouve en 26 (voir fig. 3), le surplus des organes décrits est disposé entre les platines 23 et 24. Les fig. 8 et 9 montrent l'avantage que l'on peut tirer de cette disposition, le cadran de la pendulette 26 se trouvant en 42, avec ses aiguilles 27 et le cadran de la mise à l'heure du réveil en 2, avec les platines 23-24 les reliant.
Le mouvement 26 de la pendulette ainsi que le cadran de mise à l'heure du réveil peuvent tourner autour de leur axe dans les platines, l'ensemble pouvant en particulier tourner autour du bouchon de serrage 43 (voir fig. 3 et 9) coaxial aux aiguilles de la pendulette. Il est donc possible, sans modifier la construction et tout en maintenant le mouvement dans une position donnée, assurant par exemple une position verticale du pivot de balancier, de placer le cadran de mise à l'heure du réveil à la droite de la pendulette (exemple représenté), à sa gauche, en dessus, en dessous ou dans une autre position intermédiaire.
Trois vis de fixation 44 assurent la fixation de l'ensemble décrit au cabinet de bois (ou boîtier en toute matière appropriée) destiné à contenir la pen- dulette-réveil, la partie électrique et éventuellement des batteries de cette dernière, ou encore un récepteur radiophonique, dont le haut-parleur peut servir à la fois à l'émission des programmes radiodiffusés et des signaux de réveil.