La présente invention concerne un dispositif d'entraînement pour mouvement en sens opposé ou contrarotatif, susceptible d'application dans différents domaines de l'industrie, notamment pour la commande des portes d'ascenseur, mais aussi valable pour des portes de bâtiment, de véhicules et en général pour toute porte à deux vantaux à ouverture centrale par coulissement des deux vantaux dans des sens opposés, ceux-ci pouvant décrire une trajectoire droite, courbe ou combinée quelconque.
On connaît différents dispositifs de ce genre, ils comprennent des bras et des articulations qui rarement arrivent à être centrés avec le centre géométrique de courbure de la trajectoire, le cas typique étant l'arc de cercle, limitant les possibilités d'ouverture du mécanisme et encore la plupart du temps ces dispositifs ont besoin d'un système de traction qui prend un volume considérable et qui limite leurs applications quand l'espace disponible n'est pas suffisant.
On connaît un mécanisme de ce genre, commercialisé par la société SELCOM SpA, Vedole-Colorno (Italie), qui comporte deux transmissions à courroies entraînant chacune le bras de commande d'un vantail de la porte d'un ascenseur à cabine circulaire. Les deux transmissions sont disposées dans un même plan vertical qui est parallèle à la corde de l'arc d'ouverture de la porte. Chaque courroie est connectée à une douille qui glisse le long du bras correspondant au cours du pivotement de celui-ci, de sorte que le bras de levier de la douille par rapport au centre de pivotement du bras de commande est variable, et surtout que cette vitesse est maximale quand les vantaux atteignent ou quittent la position fermée. Un autre inconvénient est que ce mécanisme ne permet pas un grand angle d'ouverture de la porte. En pratique, cet angle est limité à environ 80 DEG .
De ce fait, dans une cabine d'ascenseur circulaire, qui est généralement une cabine de petite taille, la largeur de l'ouverture de la porte est nettement plus petite que la largeur intérieure de cabine. Dans certains cas, ceci peut empêcher l'accès de cet ascenseur à des personnes handicapées circulant en fauteuil roulant. D'autre part la disposition verticale des transmissions à courroies est encombrante et peut nécessiter une surélévation du sommet de la cage d'ascenseur.
La publication Patent Abstracts of Japan, Vol. 2 No 83 (M-78) montre un mécanisme de commande de portes de ce genre où chaque vantail est entraîné au moyen de plusieurs leviers articulés les uns aux autres et disposés dans un plan vertical du côté extérieur de la porte, à partir d'une roue de poulie commune disposée verticalement au-dessous du plafond d'une cabine cylindrique d'ascenseur. Ce système présente des inconvénients analogues à ceux du mécanisme décrit plus haut.
La demande de brevet européen No 93 924 493.5 au nom de Renolift Otis S.A. concerne un mécanisme de commande dont chaque bras de commande est associé à une transmission secondaire ayant un organe souple de traction qui passe sur deux roues à axes verticaux et qui est connecté par une articulation à un point déterminé du bras, une première des dites roues étant entraînée par le moteur au moyen d'une transmission primaire.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et de présenter un dispositif basé sur un principe simple, applicable à tous les types de chaînes, courroies, câbles ou autres, façonnable selon nécessité, qui s'adapte à tout mouvement linéaire, courbe ou combiné, qui est d'une précision millimétrique, qui donne une ouverture maximale (jusqu'à 94% du diamètre), de fonctionnement silencieux, autolubrifiant, pratiquement sans usure, sans besoin d'entretien, avec une motorisation minimale et de fabrication très avantageuse.
Le dispositif objet de l'invention comprend un rail de roulage qui collabore avec des palets de roulement supportant les vantaux, un moteur entraînant une roue motrice et un élément de traction caractérisé en ce que l'élément de traction est un élément longiligne sans fin retenu dans une rainure des glissières réalisées en matière autolubrifiante parallèles entre elles et au rail de roulage qui collabore avec les palets de roulement solidaires de l'organe de traction longiligne, entraîné par le mouvement de la roue motrice. Les glissières peuvent être dans un même plan, ce qui permet d'utiliser une chaîne standard du commerce ou bien superposées, avec l'avantage d'avoir le deux le même rayon de courbure.
Dans un mode d'exécution préférentiel, les glissières ainsi que les palets de roulement sont en polyéthylène, les glissières peuvent décrire une trajectoire courbe tel qu'un arc de cercle, une ligne droite ou une combinaison des deux. Pour l'organe de traction on pourra utiliser une chaîne standard, mais il sera aussi possible de profiter de l'existence de chaînes spéciales à axes débordants qui permettent de se courber sur un axe perpendiculaire au sens du mouvement et éventuellement d'autres éléments tels que courroies ou câbles. Quand il s'agit de déplacer des charges lourdes on se servira de préférence d'un système avec double rail de roulage. Le dispositif pourra être monté sur plafond ou sous plancher.
Le dessin représente, à titre d'exemple, deux formes de réalisation du dispositif objet de l'invention.
Dans le dessin:
la fig. 1 montre une vue de côté d'une première forme de réalisation du dispositif avec les glissières dans un même plan et ou le rail et les palets de roulement n'ont pas été représentés,
la fig. 2 correspond à une vue de dessus du dispositif de la fig. 1,
la fig. 3 montre une deuxième forme de réalisation du dispositif, dans laquelle les deux glissières sont superposées, le rail et les palets n'étant également pas représentés,
la fig. 4 est une vue de dessus du dispositif de la fig. 3, et
la fig. 5 nous montre une coupe selon la ligne V-V de la fig. 2, dans laquelle ont été rajoutés tous les éléments nécessaires pour illustrer la manière dont est accroché un vantail de porte.
Dans une forme de réalisation préférée représentée dans les fig. 1 et 2 on peut voir depuis différents angles les glissières 1 collaborer avec l'élément longiligne sans fin, en l'occurrence une chaîne 2 qui est entraînée dans son mouvement par une roue motrice ou pignon d'entraînement 3 avec le concours d'un moteur 4. La chaîne 2 tourne autour de deux pignons de renvoi 5 et maintient sa tension par la présence d'un pignon tendeur 6.
Dans une autre forme de réalisation représentée dans les fig. 3 et 4, les glissières 11 sont superposées. Cela a comme avantage que les rayons de courbure des deux glissières sont égaux. En revanche, l'élément longiligne dans ce cas est une chaîne spécial 21 à axes débordants qui peut aussi se courber selon un plan tangentiel aux glissières 11. Le reste des éléments de cette configuration, à savoir pignon d'entraînement 31, moteur 41, pignons de renvoi 51 et pignon tendeur 61, jouent le même rôle que celui défini dans la première forme de réalisation décrite.
Un détail du dispositif pour la commande d'une porte est représenté dans la fig. 5. Il nous montre, selon la forme de réalisation préférée la façon dont la chaîne 2 est solidaire des deux palets de roulement 7. Pour des raisons de simplification on n'a représenté qu'un palet dans la fig. 5. Les palets 7 se déplacent en sens opposé en roulant sur un rail 8 situé à côté des glissières 1. Ces palets de roulement collaborent avec un élément de fixation 9 qui fait l'assemblage avec le vantail 10 de la porte qui sera entraîné par le mouvement. Dans la fig. 5 il s'agit de vantaux suspendus, mais dans une autre forme de réalisation, on peut envisager des vantaux portés par des palets de roulement placés en bas du vantail.
La chaîne présente un renforcement qui l'empêche de sortir de la rainure des glissières, elle doit être introduite par un latéral et reste à l'intérieur de la rainure pendant toute la durée de son travail.
Dans les exemples qu'on vient de traiter les glissières décrivent des arcs de cercle, mais il est tout à fait envisageable une autre forme de réalisation dans laquelle les glissières tout en restant adjacentes pourraient décrire une ligne droite et même former un angle au milieu.
The present invention relates to a drive device for movement in the opposite or counter-rotating direction, capable of application in various fields of industry, in particular for the control of elevator doors, but also valid for doors of buildings, of vehicles. and in general for any door with two leaves with central opening by sliding of the two leaves in opposite directions, these being able to describe any straight, curved or combined trajectory.
We know different devices of this kind, they include arms and joints which rarely happen to be centered with the geometric center of curvature of the trajectory, the typical case being the arc of a circle, limiting the possibilities of opening the mechanism and still most of the time these devices need a traction system which takes up a considerable volume and which limits their applications when the available space is not sufficient.
A mechanism of this type is known, marketed by the company SELCOM SpA, Vedole-Colorno (Italy), which comprises two belt transmissions each driving the control arm of a leaf of the door of an elevator of a circular cabin. The two transmissions are arranged in the same vertical plane which is parallel to the chord of the door opening arc. Each belt is connected to a socket which slides along the corresponding arm during the pivoting thereof, so that the lever arm of the socket relative to the pivot center of the control arm is variable, and especially that this speed is maximum when the leaves reach or leave the closed position. Another disadvantage is that this mechanism does not allow a wide opening angle of the door. In practice, this angle is limited to around 80 DEG.
Therefore, in a circular elevator car, which is generally a small car, the width of the door opening is significantly smaller than the interior width of the car. In some cases, this may prevent disabled people in wheelchairs from accessing this lift. On the other hand, the vertical arrangement of belt transmissions is bulky and may require an elevation of the top of the elevator shaft.
The publication Patent Abstracts of Japan, Vol. 2 No 83 (M-78) shows a door control mechanism of this kind where each leaf is driven by means of several levers articulated to each other and arranged in a vertical plane on the outside of the door, from a common pulley wheel arranged vertically below the ceiling of a cylindrical elevator car. This system has drawbacks similar to those of the mechanism described above.
European patent application No 93 924 493.5 in the name of Renolift Otis SA relates to a control mechanism, each control arm of which is associated with a secondary transmission having a flexible traction member which passes over two wheels with vertical axes and which is connected by an articulation at a determined point on the arm, a first of said wheels being driven by the motor by means of a primary transmission.
The aim of the present invention is to remedy these drawbacks and to present a device based on a simple principle, applicable to all types of chains, belts, cables or the like, which can be shaped as necessary, which adapts to any linear movement, curved or combined, which is of millimeter precision, which gives a maximum opening (up to 94% of the diameter), silent operation, self-lubricating, practically wear-free, maintenance-free, with minimal motorization and manufacturing very advantageous.
The device which is the subject of the invention comprises a running rail which collaborates with rolling discs supporting the leaves, a motor driving a driving wheel and a traction element characterized in that the traction element is an elongated endless element retained in a groove of the slides made of self-lubricating material parallel to each other and to the running rail which collaborates with the rolling discs integral with the elongated traction member, driven by the movement of the driving wheel. The slides can be in the same plane, which makes it possible to use a standard commercial chain or else superimposed, with the advantage of having both the same radius of curvature.
In a preferred embodiment, the slides as well as the rolling discs are made of polyethylene, the slides can describe a curved path such as an arc of a circle, a straight line or a combination of the two. For the traction member, a standard chain can be used, but it will also be possible to take advantage of the existence of special chains with protruding axes which allow bending on an axis perpendicular to the direction of movement and possibly other elements such as than belts or cables. When it comes to moving heavy loads, it is preferable to use a system with double running rails. The device can be mounted on the ceiling or under the floor.
The drawing shows, by way of example, two embodiments of the device which is the subject of the invention.
In the drawing:
fig. 1 shows a side view of a first embodiment of the device with the slides in the same plane and where the rail and the rolling discs have not been shown,
fig. 2 corresponds to a top view of the device of FIG. 1,
fig. 3 shows a second embodiment of the device, in which the two slides are superimposed, the rail and the pucks not also being shown,
fig. 4 is a top view of the device of FIG. 3, and
fig. 5 shows us a section along the line V-V of FIG. 2, in which all the elements necessary to illustrate the manner in which a door leaf is hung have been added.
In a preferred embodiment shown in Figs. 1 and 2 we can see from different angles the slides 1 collaborate with the slender endless element, in this case a chain 2 which is driven in its movement by a driving wheel or drive pinion 3 with the assistance of a motor 4. The chain 2 rotates around two idler sprockets 5 and maintains its tension by the presence of a tensioning sprocket 6.
In another embodiment shown in Figs. 3 and 4, the slides 11 are superimposed. This has the advantage that the radii of curvature of the two slides are equal. On the other hand, the elongate element in this case is a special chain 21 with projecting axes which can also bend in a plane tangential to the slides 11. The rest of the elements of this configuration, namely drive pinion 31, motor 41, return gears 51 and tensioning pinion 61, play the same role as that defined in the first embodiment described.
A detail of the device for controlling a door is shown in fig. 5. It shows us, according to the preferred embodiment, how the chain 2 is integral with the two rolling discs 7. For reasons of simplification, only one puck has been shown in FIG. 5. The pucks 7 move in the opposite direction by rolling on a rail 8 located next to the slides 1. These rolling pucks collaborate with a fixing element 9 which makes the assembly with the leaf 10 of the door which will be driven by movement. In fig. 5 these are suspended leaves, but in another embodiment, it is possible to envisage leaves carried by rolling discs placed at the bottom of the leaf.
The chain has a reinforcement which prevents it from leaving the groove of the slides, it must be introduced by a lateral and remains inside the groove for the duration of its work.
In the examples which have just been treated, the slides describe arcs of a circle, but it is entirely possible to envisage another embodiment in which the slides while remaining adjacent could describe a straight line and even form an angle in the middle.