CH690522A5 - Article d'horlogerie à éléments mobiles apparents. - Google Patents

Description

  
 



  La présente invention concerne les articles d'horlogerie tels que montres de table, montres murales, bracelets-montres, etc. et, plus particulièrement, de tels articles comportant une platine supérieure, des aiguilles se déplaçant devant ladite platine, et un mouvement mécanique d'horlogerie pour entraîner ces aiguilles. 



  Dans les articles connus de ce type, ledit mouvement d'horlogerie est généralement invisible parce qu'il est placé derrière la platine supérieure formant paroi opaque, et qu'il est logé à l'intérieur d'un boîtier délimité par des parois opaques. 



  On a déjà cherché à donner à des articles d'horlogerie munis d'un mouvement mécanique traditionnel, une certaine originalité et une certaine esthétique, en rendant visibles les différents organes de ce mouvement, en utilisant un boîtier transparent, généralement en forme de cloche, pour recevoir le mouvement. 



  Une telle solution présente cependant l'inconvénient d'être onéreuse, car le montage de la platine supérieure et des différents organes du mouvement d'horlogerie dans le boîtier transparent nécessite l'utilisation d'éléments de montage supplémentaires pour éviter les difficultés d'un montage direct des éléments d'ossature internes de l'article sur les parois en matériau transparent du boîtier. 



  L'invention remédie à cet inconvénient et a notamment pour objet de proposer un article d'horlogerie qui, tout en présentant un aspect original dû au caractère visible de certains éléments mobiles, ne nécessite pas l'emploi de boîtier à parois transparentes. 



  Pour un article d'horlogerie du type susmentionné, ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à la combinaison des caractéristiques suivantes: 



  - il comporte un mécanisme d'échappement apparent, monté au-dessus de la platine supérieure, du même côté que les aiguilles, et relié à des moyens pour sa mise en mouvement, ce mécanisme comprenant une roue d'échappement (à mouvement d'allure pas-à-pas), un balancier et une ancre (ces deux derniers éléments ayant un mouvement d'allure oscillante), 



  - ladite ancre s'étend diamétralement par rapport à ladite platine supérieure, ledit balancier et ladite roue d'échappement étant situés de part et d'autre de l'axe de rotation des aiguilles, 



  - ladite ancre est munie, du côté opposé à son extrémité adjacente au balancier, d'une masse d'équilibrage excentrée s'étendant substantiellement au-dessus de la roue d'échappement. 



  Ainsi, grâce à la présence de cette masse d'équilibrage excentrée de l'ancre oscillante, masse qui s'étend substantiellement au-dessus de la roue d'échappement, on obtient le double avantage (1) de réaliser un mécanisme d'échappement apparent présentant une esthétique originale, et (2) de permettre à l'ancre d'osciller avec une fréquence suffisamment élevée pour être compatible avec les mécanismes d'horlogerie de petites dimensions tels que ceux des montres portatives (montres goussets ou montres-bracelets). 



  Selon un mode de réalisation préféré, la masse d'équilibrage excentrée est constituée de deux bras symétriques par rapport à l'axe longitudinal de l'ancre, et divergeant l'un de l'autre dans le sens allant en direction de leur extrémité libre. En outre, toujours selon ce mode de réalisation préféré, lesdits bras, à leur extrémité libre, sont coudés vers l'extérieur et se terminent par un élargissement formant masselotte. Les bras d'équilibrage  présentent avantageusement une longueur suffisante pour, en vue en plan, recouvrir et dépasser la roue d'échappement. 



  Une solution particulièrement avantageuse au problème du croisement de l'ancre et des axes qui portent les aiguilles, consiste à configurer l'ancre de manière à ce qu'elle comporte, dans une zone médiane, une partie en forme d'anneau dont l'ouverture est traversée par les axes des aiguilles. Bien entendu, cette ouverture doit présenter un diamètre suffisant pour autoriser le débattement angulaire fonctionnel de ladite ancre. 



  Dans le contexte de la présente invention, il est avantageux de profiter de la présence au-dessus de la platine supérieure, de la roue d'échappement qui, comme l'on sait, fait un tour par minute, en montant une trotteuse (aiguille des secondes) sur un axe solidaire de la roue d'échappement et coaxial à cette dernière, et en réalisant sur la surface de la platine supérieure, en regard de cette trotteuse, des marques telles qu'une graduation, formant un cadran des secondes. On complète ainsi l'ensemble d'affichage de l'heure, constitué par les aiguilles des heures et des minutes et les marques de cadran correspondantes. 



  Dans le cas où l'article comporte des moyens de sonnerie du type comprenant un timbre de carillon des heures ainsi qu'un timbre de carillon des quarts d'heure, un marteau associé à chacun de ces timbres, et des moyens pour le déclenchement de ces marteaux aux heures rondes et aux quarts d'heure, respectivement, il est avantageux d'utiliser ces timbres comme moyen de décoration supplémentaire en utilisant une platine supérieure transparente et en disposant les timbres de manière qu'ils soient visibles, au-dessous de ladite platine, et de telle sorte que leur face convexe soit tournée vers les aiguilles. 



  Néanmoins, dans la mesure où les deux timbres sont dimensionnés pour fournir des sonneries de tonalité différente en étant faits d'un même matériau, ils présentent des diamètres différents. C'est pourquoi, notamment dans le souci de qualité esthétique assigné à l'horloge de table décrite, impliquant une symétrie équilibrée, il est avantageux de recouvrir chacun des timbres par un cache seul visible, les deux caches correspondants étant identiques en forme et dimensions, et pouvant porter des décors superficiels appropriés. 



  Par ailleurs, il est avantageux de disposer les timbres (munis ou non de cache) de part et d'autre de l'axe de rotation des aiguilles suivant un axe perpendiculaire à la direction d'alignement de la roue d'échappement, de l'axe de rotation des aiguilles des heures et des minutes, et du balancier. 



  Les timbres peuvent, par exemple, être disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe de rotation desdites aiguilles. 



  Le problème du déclenchement des marteaux respectifs des timbres peut être avantageusement résolu en munissant chaque marteau d'un mécanisme de déclenchement propre, et en utilisant un levier de sélection dont la position angulaire est déterminée par le contour d'une came faisant un tour par heure, ce levier étant agencé de manière à ce que, selon sa position angulaire, il forme butée empêchant le fonctionnement de l'un ou de l'autre des mécanismes de déclenchement de marteau. 



  On décrira maintenant plus en détail des formes de réalisation particulières de l'invention qui en feront mieux comprendre les caractéristiques essentielles et les avantages, étant entendu toutefois que ces formes de réalisation sont choisies à titre d'exemples et qu'elles ne sont nullement limitatives. 



  Leur description est illustrée par les dessins annexés, dans lesquels: 
 
   - la fig. 1 représente une vue en coupe verticale d'une réalisation d'une montre traditionnelle; 
   - la fig. 2 représente une vue schématique en coupe verticale d'une montre de bracelet-montre selon un mode de réalisation de l'invention; 
   - la fig. 3 est une vue de dessus de la montre de la fig. 2; 
   - la fig. 4 est une vue de dessus montrant à plus grande échelle le mécanisme d'échappement de la montre des fig. 2 et 3; 
   - la fig. 5 est une coupe verticale schématique selon le plan V-V de la fig. 4; 
   - la fig. 6 est une vue de dessus d'une horloge de table selon un mode de réalisation de l'invention; 
   - la fig. 7 représente une vue schématique partielle en coupe verticale selon le plan VII-VII de la fig. 6;

   
   - la fig. 8 représente une vue schématique partielle en coupe verticale selon le plan VIII-VIII de la fig. 6; 
   - la fig. 9 représente une vue schématique d'un train d'engrenages de commande de sonnerie de conception classique, équipant l'horloge représentée sur les fig. 6 à 8; 
   - la fig. 10 représente une vue schématique éclatée partielle de certains éléments du mécanisme de commande de la sonnerie des heures et des quarts d'heure selon un mode de réalisation de l'invention; 
   - la fig. 10a représente une vue schématique d'un mécanisme d'avance du râteau faisant partie du mécanisme de commande de sonnerie; 
   - la fig. 11 représente une vue de dessus partielle du mécanisme de commande de sonnerie selon un mode de réalisation de l'invention;

   
   - les fig. 12a et 12b sont des vues de détail du mécanisme de commande de sonnerie montrant chacune une position différente du levier de sélection; 
   - la fig. 13 représente schématiquement un détail du mécanisme de remontage. 
 



  Sur ces figures, pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références et la représentation des dessins est schématique. 



  La fig. 1 est une représentation schématique d'une coupe verticale d'une montre-bracelet traditionnelle comportant une aiguille des heures 1 et une aiguille des minutes 2, se déplaçant en regard d'une platine supérieure formant cadran 3 munie de marques de repérage des heures et des minutes. Les éléments 1 à 3 sont visibles de l'extérieur au travers d'un verre de montre 4. Les aiguilles 1 et 2 sont entraînées par un mouvement d'horlogerie 5 qui est un mouvement mécanique comprenant, comme cela est bien connu, un mécanisme d'échappement formé d'une roue d'échappement 6, d'un balancier 7 et d'une ancre 8 qui comporte un axe 8a pour son montage oscillant sur le châssis de montre. 



  Le mouvement 5 est logé dans un boîtier aux parois opaques 9 si bien qu'il n'est pas apparent de l'extérieur, la platine 3 étant elle-même non transparente. La roue d'échappement 8 et le balancier 7 sont alors disposés sans relation avec l'axe central autour duquel tournent les aiguilles, et en pratique décalés angulairement par rapport  à un rayon d'un même côté de l'axe central, par commodité pour leur entraînement mutuel par l'ancre. 



  La fig. 2 représente schématiquement en coupe verticale une montre-bracelet selon un mode de réalisation de l'invention. Comme la montre représentée sur la fig. 1, cette montre est munie d'un mouvement d'horlogerie mécanique qui, cependant, n'est pas entièrement logé dans le boîtier 9, son mécanisme d'échappement 6 à 8 étant monté au-dessus de la platine à cadran 3 à un niveau situé entre celui des aiguilles 1 et 2 et celui de ladite platine 3. Le mécanisme d'échappement de cette montre est donc rendu apparent et remplit ainsi, outre sa fonction de régulateur temporel du mouvement d'horlogerie, celle d'éléments mobiles de décoration donnant à la montre un aspect original. 



  La montre de la fig. 2 comporte en outre une aiguille des secondes (ou trotteuse) 10 montée sur un axe prolongeant l'axe 6a de la roue d'échappement 6, et un marquage des secondes constitué par une graduation circulaire il est prévu sur la platine à cadran 3. 



  La fig. 3, qui est une vue en plan de la montre de la fig. 2, permet de se rendre mieux compte de l'aspect esthétique que lui confère la présence au-dessus du cadran, du mécanisme d'échappement apparent 6 à 8. 



  Pour plus de clarté, on a omis de représenter sur cette figure les éléments d'affichage des secondes 10 et 11. On constate que l'on obtient un effet esthétique particulièrement intéressant en agençant le mécanisme d'échappement 6 à 8 de telle sorte que le balancier 7 et la roue d'échappement 6 soient situés de part et dl autre de l'axe de rotation 12 des aiguilles 1 et 2, de préférence symétriquement par rapport à ce dernier. Les axes de la roue d'échappement 6 et du balancier 7 sont donc en alignement avec l'axe de rotation 12 des aiguilles 1, 2, déterminant un axe de symétrie xx min  de la montre. 



  En outre, comme on peut le voir sur la fig. 3, l'ancre 8 du mécanisme d'échappement apparent s'étend diamétralement par rapport à la platine à cadran 3, et de part et d'autre de l'axe de rotation 12 des aiguilles 1 et 2, et l'axe d'oscillation 8a de l'ancre 8 se trouve lui aussi dans l'alignement formé par l'axes de la roue d'échappement 6, celui du balancier 7 et celui des aiguilles 12. 



  Par ailleurs, conformément à l'invention, l'ancre 8 se prolonge, du côté opposé au balancier 7, au-delà des bras 8c portant les "levées" 8d, par une partie formant masse d'équilibrage excentrée dont le rôle fonctionnel est de compenser le déséquilibre dû à la longueur importante qu'il est nécessaire de donner, dans le cadre de la montre selon la présente invention, à la partie de l'ancre 8 allant de l'axe 8a à l'extrémité adjacente au balancier 7 de ladite ancre. 



  Selon un mode de réalisation préféré représenté sur la fig. 3, cette partie formant masse d'équilibrage excentrée est conçue sous la forme de deux bras 8e divergeant l'un de l'autre, et symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal de l'ancre 8 (qui sur la fig. 3 coïncide avec l'axe x-x min évoqué plus haut). De plus, les bras d'équilibrage 8e présentent une longueur suffisante pour recouvrir et dépasser légèrement, en vue en plan, la roue d'échappement 6. 



  En outre, chaque bras 8e présente, à son extrémité libre, un coude tourné vers l'extérieur 8f se terminant par une partie élargie formant masselotte 8g, à laquelle on a donné, pour des raisons d'esthétique, la forme d'une fleur de lys. Les élément formant masse d'équilibrage 8e à 8g n'ont pas été représentés sur la fig. 2 pour la clarté du dessin. 



  Outre l'intérêt esthétique qu'elle offre, la réalisation de la masse d'équilibrage excentrée sous la forme des deux bras symétriques divergents présente l'intérêt de laisser entre lesdits bras 8e un espace libre 8h traversé par l'axe 6a de la roue d'échappement 6. Bien entendu, l'espace 8h doit présenter une largeur suffisante pour permettre la libre oscillation de l'ancre 8. 



  Une solution particulièrement avantageuse au problème du croisement de l'ancre 8 et des axes 1a, 2a qui portent les aiguilles 1, 2, consiste à configurer l'ancre 8 de manière à ce qu'elle comporte, dans une zone médiane, une partie en forme d'anneau 13 dont l'ouverture 13a est traversée par les axes 1a, 2a des aiguilles 1, 2. Bien entendu, l'ouverture 13a doit présenter un diamètre suffisant pour autoriser le débattement angulaire fonctionnel de ladite ancre 8. 



  Comme on peut le voir sur les fig. 4 et 5, et comme cela est connu en soi, l'ancre 8 est munie, à son extrémité adjacente au balancier 7, d'une part d'une fourchette à cornes 8b coopérant avec un ergot 100, traditionnellement appelé "ellipse", porté par un premier plateau 101 claveté sur l'axe du balancier 7, et d'autre part d'un "dard" 102 coopérant avec un deuxième plateau 103 claveté sur l'axe du balancier 7. Les plateaux 101 et 103 sont représentés en traits d'axe sur la fig. 5. Le deuxième plateau 103 est muni d'une encoche en forme de demi cercle 104 aux extrémités de laquelle vient buter le dard 102. Pour la clarté du dessin, les plateaux 101 et 103 n'ont pas été représentés sur la fig. 4. 



  Au niveau de la roue d'échappement 6, l'ancre est de façon connue en soi munie de bras latéraux 8c portant des "levées" en rubis 8d coopérant avec les dents du pourtour de ladite roue d'échappement 6. 



  Comme on peut le voir sur la fig. 4, conformément à une caractéristique de l'invention, chaque levée 8d est fixées par collage, au moyen d'une colle en matière synthétique (ou plastique) telle que de résine époxyde, 105, sur une face de fixation 106 correspondante, prévue à l'extrémité d'un bras 8c correspondant, de l'ancre 8, ladite face 106 étant tournée en direction du pourtour de la roue d'échappement 6 et orientée verticalement selon cette figure. 



  Ce mode de fixation des levées 8d présente, par rapport au mode de fixation traditionnel des levées (par enchâssage), l'avantage de ne pas nécessiter un apport de métal supplémentaire nécessaire pour l'enchâssage, qui alourdit l'ancre et en augmente l'inertie. Ici, l'épaisseur de l'ancre reste constante et les rubis sont collés sur sa tranche. 



  Suivant une variante de réalisation non représentée d'un article objet de l'invention réalisé sous la forme d'une montre portative, qu'il s'agisse par exemple d'une montre bracelet ou d'une montre gousset, la trotteuse indiquant les secondes n'est pas désaxée par rapport à l'axe central comme il est illustré sur les fig. 2 et 3, la disposition de cette figure étant plutôt réservée à des articles non portatifs du type horloge. Dans le cas d'une trotteuse centrale, celle-ci est entraînée d'une manière en soi classique par un mécanisme d'engrenages, non illustré sur les figures, qui utilise deux roues, centrées respectivement l'une sur l'axe de la roue d'échappement et l'autre sur un axe coaxial aux axes 1a et 2a des aiguilles 1 et 2. 



  Par ailleurs, pour le cas d'un article horloger portatif de type montre, l'invention prévoit de préférence que seuls soient visibles au-dessus de la platine à cadran 3, la roue d'échappement 6, l'ancre 8 et le balancier 7, ainsi que les aiguilles, alors que les autres éléments  mobiles de la montre sont cachés sous la platine à cadran 3 à l'intérieur du boîtier 9. 



  On remarquera toutefois sur la fig. 3, d'autres éléments visibles, mais fixes, qui sont deux ponts 61 et 62 orientés perpendiculairement à l'axe xx min , en partie médiane desquels sont montés pivotants sur palier d'une part l'axe de la roue d'échappement visible 6, d'autre part l'axe du balancier visible 7, respectivement. 



  La fig. 6 est une vue de dessus d'une horloge de table qui comporte selon l'invention, un mécanisme d'échappement apparent 6 à 8. Cependant, cette horloge diffère de la montre des fig. 1 à 3 en ce qu'elle est en outre munie d'un timbre de carillon des heures 14, d'un timbre de carillon des quarts d'heure 15, ainsi que de moyens commandant la sonnerie de ces timbres, comme cela sera décrit plus loin. 



  Conformément à une réalisation avantageuse non représentée de l'invention, ces timbres de carillon qui sont disposés sous la platine supérieure de l'horloge leur face convexe étant tournée vers le haut, ils sont agencés de manière à être eux-mêmes visibles de l'extérieur, par leur face convexe. Ceci peut être obtenu par exemple en utilisant une platine supérieure transparente. Les timbres peuvent donc également jouer un rôle d'élément de décoration en combinaison avec la roue d'échappement, l'ancre et le balancier 



  Néanmoins, dans la mesure où les deux timbres 14 et 15 sont dimensionnés pour fournir des sonneries de tonalité différente en étant faits d'un même matériau, ils présentent des diamètres différents. C'est pourquoi, notamment dans le souci de qualité esthétique assigné à l'horloge de table décrite, impliquant une symétrie équilibrée, on a prévu, conformément aux fig. 6 et 8, de recouvrir chacun des timbres par un cache seul visible, les deux caches  correspondants 14a et 15a étant identiques en forme et dimensions, et pouvant porter des décors superficiels appropriés, symétriques ou non. Les caches 14a et 15a présentent une face convexe tournée vers le haut et qui constitue la partie visible de l'extérieur. 



  Selon le mode de réalisation de la fig. 6, un cadran proprement dit 107 de forme annulaire, portant les marques des heures et des minutes est disposé à un niveau légèrement au-dessus de celui de la platine supérieure 3 au-dessus de laquelle sont situés les éléments mobiles, visibles, et cette dernière est transparente de manière à laisser apparaître les caches 14a et 15a des timbres 14 et 15. 



  Comme on peut le voir sur le fig. 6 et 8, les caches 14a, 15a sont orientés avec leur face convexe tournée vers le haut et sont disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe de rotation 12 des aiguilles 1, 2 et suivant un axe yy min  perpendiculaire à la direction xx min  d'alignement de la roue d'échappement 6, de l'axe de rotation 12, et du balancier 7. Les timbres et leur cache sont de forme circulaire comme le sont déjà la roue 6 et le balancier 7. 



  La fig. 7 montre schématiquement le train de rouages du mouvement mécanique d'horlogerie entraînant les aiguilles des heures 1 et des minutes 2, ainsi que le mécanisme d'échappement apparent 6 à 8. L'aiguille des secondes 10 y est représentée en position décentrée 



  Ce train comprend, de façon connue en soi, une roue de barillet 16, un pignon et une roue intermédiaires 17a, 17b, un pignon et une roue de centre 18a, 18b, un pignon et une roue de moyenne 19a, 19b, et un pignon d'échappement 20 qui s'étend vers le haut et traverse le cadran 3 de manière à constituer l'axe 6a sur lequel est clavetée la roue d'échappement 6. Le pignon et la roue de centre 18a, 18b  sont monté sur un axe 21 sur lequel est monté à friction un pignon, traditionnellement appelé chaussée, 22 coaxial à l'axe la de l'aiguille des heures 1 et solidaire en rotation avec ce dernier. La chaussée 22 est reliée en rotation via la "minuterie" 23 qui est formée du pignon de minuterie 23a et de la roue de minuterie 23b, avec la "roue à canon" 24 coaxiale à l'axe 2a de l'aiguille des minutes 2, et solidaire en rotation avec ce dernier. 



  Pour plus de clarté on a représenté sur une figure séparée, la fig. 9, le train d'engrenage faisant partie du mécanisme de commande des marteaux des timbres des heures et des quarts 14, 15. 



  Ce train d'engrenages comprend, de façon connue, une roue de barillet 25, un pignon et une roue intermédiaires 26a, 26b, un pignon et une roue de chevilles 27a, 27b, un pignon et une roue d'arrêt 28a, 28b, un pignon et une roue secondaires 29a, 29b, et un pignon et un axe de volant 30a, 30b, ce dernier portant sur son extrémité opposée au pignon 30a un volant non représenté. Les éléments 27a, 27b à 30a, 30b sont tourillonnés sur une platine intermédiaire 31 et sur une platine inférieure 32. 



  La fig. 10 représente en position de montage trois sous-ensembles mécaniques, A, B et C devant être placés l'un au-dessus de l'autre dans cet ordre, de telle sorte que les points 0 soient en superposition. 



  Le sous-ensemble A comprend les roues 27a à 29a du train d'engrenages du mouvement de sonnerie déjà décrit, ainsi qu'un mécanisme de déclenchement 33 du marteau du timbre des heures 14. 



  Le sous-ensemble B comprend un levier coudé à deux bras 34 qui, comme cela sera décrit plus loin, permet la sélection de l'un ou de l'autre des timbres 14 et 15. Le levier 34 est muni d'un ressort de rappel non représenté le sollicitant contre la périphérie d'une came horaire 35  clavetée sur l'axe 21, appelé traditionnellement "chevillot", de la roue de centre 18b. 



  Le sous-ensemble C comprend un râteau 36 articulé en 36a sur l'ossature de l'horloge et muni d'une denture en dents de scie 37, ce râteau étant sollicité en rotation dans le sens de la flèche f par un ressort de rappel non représenté. Le sous-ensemble C comprend également un levier coudé à deux bras 38, dit levier de libération, articulé en 38a sur l'ossature de l'horloge, dont l'un des bras 38b comporte à son extrémité une denture en dents de scie 39 susceptible de coopérer avec la denture 37 du râteau 36 afin de ne permettre la rotation de ce dernier que dans le sens opposé à celui de la flèche f sur la fig. 10. L'autre bras 38c du levier 38 coopère par son extrémité libre avec quatre plots 40a d'une roue à plots 40 clavetée sur l'axe 21 de la roue de centre 18b, le levier 38 étant sollicité contre ces plots par un ressort de rappel non représenté. 



  La fig. 10a montre un mécanisme permettant d'entraîner le râteau 36 en pivotement pas-à-pas dans le sens opposé à la flèche f de la fig. 8. Ce mécanisme se compose d'un doigt 41 entraîné en va-et-vient par une excentrique 42 montée sur une roue 43 reliée en rotation au train d'engrenages de commande de sonnerie. Le doigt 41 possède une extrémité 4la conformée en biseau de manière à pouvoir s'insérer dans chacun des entre-dents de la denture 37 du râteau 36. Un ressort à lame 44 monté, tangent au râteau 36, sur le doigt 41, stabilise ledit râteau à chaque mouvement d'avance pas-à-pas de ce dernier. L'autre extrémité du doigt 41 est munie d'une lumière longitudinale 41b dans laquelle coulisse un ergot fixe 41c de l'ossature de l'horloge. 



  On comprend que, lorsque la roue 43 fait un tour complet dans le sens de la flèche f1 sur la fig. 10a, le doigt 41 agissant par sa pointe 41a sur les dents du râteau 36, fait pivoter ce dernier d'un pas dans le sens de la  flèche f2 sur la fig. 10a, ce mouvement étant permis par l'engagement en prise de la denture 39 du levier 38, sur la denture 37 du râteau grâce à la conformation en dent de scie de ces dentures. 



  Comme le montrent les fig. 11, 12a et 12b, le levier de sélection 34 peut prendre quatre positions angulaires distinctes repérées, respectivement, P1, P2, P3, et P4, selon la position angulaire de la came horaire 35. Sur la fig. 11, le levier 34 a été représenté en traits pleins en position P1, et en pointillés, en position P4. 



  Le levier 34 présente sur son bras 34a opposé à la came 35 un profil en escalier 45 dont chacune des marches est susceptible, pour les positions P1, P2 et P3, de constituer une butée pour un pion d'extrémité 46 du râteau 36, afin de commander, respectivement, trois, deux et un coups du timbre des quarts 15. 



  Par ailleurs, l'extrémité libre 47 dudit bras 34a est conçue pour, en positions P1, P2 et P3, ou en position P4, servir de butée, respectivement, à un élément 48 du mécanisme de déclenchement 33 du marteau des heures 49, ou à un élément 50 du mécanisme de déclenchement 51 du marteau des quarts 52. 



  A cet effet, comme le montre la fig. 11, les mécanismes de déclenchement 33 et 51 associés, respectivement, aux marteaux 49 et 52 sont tous deux disposés à proximité de ladite extrémité 47 du levier 34, et le mécanisme de déclenchement 51 est relié au marteau des quarts 52 au moyen d'une bielle 53. 



  Comme le montrent les fig. 12a et 12b, le râteau 36 coopère par l'extrémité libre d'un bras 36b avec le contour d'un limaçon de 12 heures 54 claveté sur un axe 54a qui est relié en rotation par un rouage non représenté, au pignon de minuterie 23a du train d'engrenages du mouvement  d'horlogerie, de telle sorte qu'il fasse un tour toutes les 12 heures. 



  Le fonctionnement du mécanisme de commande de sonnerie qui vient d'être décrit est le suivant: 



  A chaque heure ronde ainsi qu'à chaque quart d'heure (premier, deuxième et troisième quart d'heure), le levier de libération 38 est pivoté dans le sens inverse de la flèche f3 (fig. 10) par l'action d'un plot 40a de la roue à plots 40. Ce mouvement libère la denture 37 du râteau 36, de l'emprise de la denture 39 du levier 38. Le râteau 36 est donc libre de pivoter dans le sens de la flèche f jusqu'à ce que, soit son bras 36b rencontre la périphérie du limaçon 54, soit son pion 46 rencontre l'une des marches (ou butées) du profil en escalier 45 du levier de sélection 34, comme cela sera expliqué plus loin. 



  Quelque temps avant chaque heure ronde, le levier de sélection 34, sous la commande de la came 35, se met dans la position P4 dans laquelle il a été représenté sur la fig. 12a. Dans cette position, le pion 46 du râteau 36 est libéré du profil en escalier 45 du levier 34, de sorte que ledit râteau sollicité dans le sens de la flèche f (fig. 12a) prend une position pour laquelle l'extrémité du bras 36b est en butée contre un secteur du limaçon 54. 



  Au moment précis de chaque heure ronde, le train d'engrenages de commande de sonnerie est mis en marche en même temps qu'est mise en marche la roue 43 du mécanisme d'avance pas-à-pas 41 à 44. Il en résulte que le râteau 36 est pivoté dans le sens inverse de la flèche f, d'un nombre de pas correspondant au chiffre de l'heure ronde. Grâce à un levier intermédiaire non représenté, monté articulé entre un talon 80 du levier de libération 38 et une goupille 81 portée par une roue de détente 28b du mécanisme de sonnerie (fig. 9 et 10), chacun des pas du râteau 36 entraîne un  coup du marteau des heures 49 par libération de la roue de détente pour un tour complet de rotation sur son axe. 



  A l'expiration du premier quart d'heure, le levier 34 occupe la position P3 qui correspond à une mise en butée du pion 46 du râteau 36 sur la première 45a des butées de l'escalier 45, position pour laquelle seule une dent de la denture 37 du râteau se trouve à droite du doigt 41 du mécanisme d'avance pas-à-pas, de sorte que ce mécanisme ne fera avancer le râteau que d'un pas et seul un coup sera frappé par le marteau des quarts 52 par l'intermédiaire du mécanisme de sonnerie et la libération de la roue de détente comme indiqué ci-dessus. 

 

  A l'expiration du second quart, le levier 34 occupe la position P2 qui correspond à une mise en butée du pion 46 du râteau 36 sur la deuxième 45b des butées de l'escalier 45, position pour laquelle deux dents de la denture 37 du râteau se trouvent à droite du doigt 41, de sorte que le mécanisme d'avance du râteau fera précisément avancer le râteau de deux pas et, par conséquent, deux coups seront frappés par le marteau des quarts 52. 



  A l'expiration du troisième quart, le levier 34 occupe la position P4 dans laquelle il est représenté sur la fig. 12b. Cette position correspond à une mise en butée du pion 46 du râteau 36 sur la troisième 45c des butées de l'escalier 45, position pour laquelle trois dents de la denture 37 du râteau se trouvent à droite du doigt 41, de sorte que le mécanisme d'avance du râteau fera précisément avancer le râteau de trois pas et, par conséquent, trois coups seront frappés par le marteau des quarts 52. 



  D'autre part, alors même que cela ne ressort pas très clairement de figures qui visent au premier chef à faire apparaître les particularités technologiques utiles à la mise en Öuvre de l'invention, un mode de réalisation préféré d'une horloge de table se traduit par des repères de  cadran gravés sur un verre transparent surmontant l'ensemble et correspondant au verre de montre 4, par une platine supérieure opaque correspondant à la platine à cadran 3, au-dessus de laquelle sont disposés les éléments visibles (y compris donc ici, les timbres 14 et 15 et leur cache respectif) alors que le reste du mouvement d'horlogerie et du mécanisme de sonnerie sont disposés en-dessous, par une platine inférieure correspondant au fond du boîtier 9,

   laquelle est solidarisée par quatre piliers aux quatre coins avec la platine supérieure 3 qu'elle complète dans le montage des organes fixes et le tourillonnement des organes mobiles, par l'absence totale de parois latérales opaques de manière à laisser visibles, mais uniquement par les côtés de l'horloge, les éléments fixes et mobiles dits cachés par la platine supérieure 3. 



  Dans une autre variante de réalisation suivant l'invention, on utilise un balancier différent de celui apparaissant sur les figures, qui apporte à la fois un perfectionnement dans l'esthétique et une amélioration dans la conception technologique. On aura remarque que sur la fig. 3, le balancier 7 est constitué d'une manière en soi classique par un cercle métallique, en pratique généralement bimétallique, portant des vis d'équilibrage 63 sur son pourtour. Ce type de balancier est ici remplacé par une couronne en saphir synthétique portant des diamants ou autres pierres précieuses régulièrement réparties sur sa face visible, la couronne de saphir étant elle-même limitée extérieurement suivant un cercle à pans coupés.

   Un tel balancier permet, en combinaison avec le ressort spiral associé, de compenser au mieux les effets de dilatation thermique qui risquent d'affecter l'isochronisme des oscillations périodiques du balancier rotatif. 



  La fig. 13 représente schématiquement un mécanisme de remontage conçu pour être commun au mécanisme d'entraînement des aiguilles et aux carillons de sonnerie et  pour s'escamoter sous la platine non transparente au-dessus de laquelle se trouvent les éléments visibles. 



  On a représenté en 65 et 66 les roues dentées soumises à l'action de rappel de ressorts en spirale respectifs à remonter. La roue 65 emmagasine l'énergie à libérer lors des sonneries d'heures et quarts d'heure. La roue 65 réarme l'ensemble du mécanisme horloger pour l'échappement. 



  Le remontage s'effectue par l'engrenage de pignons 67 et 68 montés chacun en rotation sur des paliers fixes et centrés sur l'axe d'une tige de commande 69. La tige 69 se termine entre les deux pignons par un dispositif de double crabotage comportant un ergot 70 qui vient en prise soit avec l'un soit avec l'autre des deux tubes portant les pignons 67 et 68, suivant que l'extrémité de la tige 69 est poussée axialement vers le pignon 68 ou ramenée vers le pignon 67. 



  A l'autre extrémité, un tube 71 est disposé en coulissement axial sur la tige 69, de manière à former un ensemble télescopique dont les positions extrêmes sont définies par un système à baïonnette faisant intervenir la coopération d'un pion 73 avec une lumière longitudinale 72. A l'extrémité opposée du tube 71 on trouve une manette basculante 74 facilitant les commandes de remontage en rotation autour de l'axe, et un bouton 75 muni d'une gorge facilitant la préhension par les doigts de l'utilisateur pour les commandes en déplacement longitudinal, dont surtout l'extraction du tube 71 vers la position développée du mécanisme de remontage. 



  Naturellement, et comme il résulte déjà amplement de ce qui précède, l'invention n'est pas limitée aux modes particuliers de réalisation qui ont été décrits à titre d'exemples préférés, dont elle englobe toutes les variantes restant dans le cadre de la portée du brevet. 

Claims (18)

1. Article d'horlogerie comportant: une platine supérieure (3), des aiguilles (1, 2) se déplaçant devant ladite platine (3), et un mouvement mécanique d'horlogerie (5) pour entraîner lesdites aiguilles (1, 2), caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme d'échappement apparent (6 à 8), monté au-dessus de la platine supérieure (3) du même côté que les aiguilles (1, 2), et relié à des moyens pour sa mise en mouvement, ce mécanisme comprenant une roue d'échappement (6), un balancier (7) et une ancre (8), en ce que ladite ancre (8) de ce mécanisme s'étend diamétralement par rapport à ladite platine supérieure (3), le balancier (7) et la roue d'échappement (6) du mécanisme d'échappement apparent étant situés de part et d'autre de l'axe de rotation (12) des aiguilles (1, 2) et en ce que ladite ancre (8) est munie, du côté opposé à son extrémité adjacente au balancier (7),

d'une masse d'équilibrage excentrée (8e à 8g) s'étendant substantiellement, en vue en plan, au-dessus de la roue d'échappement (6).

2. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite masse d'équilibrage excentrée est formée de deux bras (8e) ménageant entre eux un espace (8h) traversé par l'axe (6a) de la roue d'échappement (6), ledit espace (8h) présentant une largeur suffisante pour permettre la libre oscillation de l'ancre (8).

3. Article selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits bras d'équilibrage (8e), en vue en plan, sont suffisamment long pour recouvrir et dépasser la roue d'échappement (6).

4. Article selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits bras d'équilibrage (8e) sont divergents et symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal de l'ancre (8).

5.

Article selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que chacun desdits bras d'équilibrage (8e) se termine à son extrémité libre par une partie élargie formant masselotte (8g).

6. Article selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que chacun desdits bras déquilibrage (8e) présente une extrémité libre coudée vers l'extérieur (8f, 8g).

7. Article selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite ancre (8) comporte des levées (8d) coopérant avec la roue d'échappement (6), ces levées étant fixées par collage au moyen d'une colle en matière synthétique (105), sur une face (106) tournée vers ladite roue d'échappement, de ladite ancre.

8.

Article selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite ancre (8) comporte, dans une zone médiane, une partie en forme d'anneau (13) dont l'ouverture (13a) est traversée par les axes (1a, 2a) des aiguilles des heures (1) et des minutes (2), et présente un diamètre suffisant pour permettre le débattement angulaire fonctionnel de ladite ancre (8).

9. Article selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une aiguille des secondes (10) montée sur un axe solidaire de la roue d'échappement (6) et coaxial à cette dernière.

10.

Article selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de sonnerie comprenant un moyen de timbre de carillon des heures (14, 14a) ainsi qu'un moyen de timbre de carillon des quarts d'heure (15, 15a), un marteau (49, 52) associé à chacun de ces moyens de timbre, et des moyens pour le déclenchement de ces marteaux aux heures rondes et aux quarts d'heure, respectivement, en ce que ladite platine supérieure (3) est transparente et en ce que lesdits moyens de timbre (14, 14a et 15, 15a) sont disposés sous ladite platine (3), visibles de l'extérieur, leur face convexe étant tournée vers les aiguilles (1, 2).

11.

Article selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de timbre (14, 14a et 15, 15a) sont disposés de part et d'autre de l'axe de rotation (12) des aiguilles et, de préférence, symétriquement de part et d'autre de cet axe de rotation.

12. Article selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de timbre (14, 14a et 15, 15a) sont disposés suivant un axe (yy min ) perpendiculaire à la direction d'alignement (xx min ) de la roue d'échappement (6), de l'axe de rotation (12) des aiguilles des heures (1) et des minutes (2), et du balancier (7).

13.

Article selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que chaque marteau (49, 52) est muni d'un mécanisme de déclenchement propre (33, 51), et en ce qu'un levier de sélection (34) dont les positions angulaires (P1 à P4) sont déterminées par le contour d'une came horaire (35), est agencé de manière à former butée susceptible de s'interposer sur le trajet d'un élément (48, 50) de l'un ou l'autre desdits mécanismes de déclenchement (33, 51) respectivement, selon sa position angulaire, de manière à empêcher le fonctionnement de ce mécanisme de déclenchement.

14.

Article selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit levier de sélection (34) peut prendre quatre positions angulaires (P1 à P4) dont l'une (P4) correspond au blocage du fonctionnement du mécanisme de déclenchement (51) du marteau des quarts (52), et dont les trois autres (P1 à P3) correspondent au blocage du fonctionnement du mécanisme de déclenchement (33) du marteau des heures rondes (49).

15.

Article selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de remontage commun au mécanisme d'horlogerie à échappement entraînant les aiguilles et au mécanisme de sonnerie, comportant une tige à montage télescopique propre à s'escamoter sous ladite platine au-dessus de laquelle sont disposés lesdits éléments mobiles visibles et susceptible, en position développée, d'être mise manuellement en prise avec soit l'un soit l'autre de deux engrenages à roue dentée à remonter.

16.

Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une montre portative où la roue d'échappement (6), l'ancre (8) et le balancier (7) sont disposés visibles entre une platine à cadran (3) et un verre de montre (4) ainsi que les aiguilles (1, 2) alors que les autres éléments mobiles sont cachés sous ladite platine à l'intérieur d'un boîtier opaque (9).

17. Article selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comporte une trotteuse des secondes disposée de manière centrale et entraînée par un mécanisme d'engrenages à deux roues centrées respectivement sur la roue d'échappement et sur un axe central portant la trotteuse.

18.

Article selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la platine supérieure (3), le balancier (7) et la roue d'échappement (6) sont situés symétriquement par rapport à l'axe de rotation (12) des aiguilles (1, 2).