La présente invention a pour objet une chaussure de ski en matière synthétique constituée d'une partie inférieure comprenant la semelle et entourant le pied et le talon et d'une tige articulée sur la partie inférieure et constituée d'une partie antérieure en forme de collier munie d'au moins une boucle de fermeture destinée à fermer le collier et présentant, à l'arrière, une échancrure arrondie s'étendant au-dessus du talon, entre les points d'articulation de ladite partie antérieure, de manière à permettre un large basculement en arrière de cette partie antérieure et d'une partie postérieure, également articulée par rapport à la partie inférieure de la chaussure en deux points opposés de manière à pouvoir également basculer en arrière et venant recouvrir l'échancrure de la partie antérieure, en position fermée,
la chaussure étant en outre équipée de moyens de fermeture de la partie postérieure.
Une telle chaussure est connue des brevets EP 0 286 586 et US 4 839 973 au nom du demandeur. Dans cette chaussure, l'échancrure arrière du collier est recouverte par un capot en forme d'étrier articulé sur un bas de coque et relié au collier par une biellette rigide, de telle sorte que l'étrier est entraîné par le collier lors du basculement de ce dernier. Le basculement vers l'arrière du collier est toutefois limité par la possibilité de basculement de l'étrier, en raison de la présence de la biellette de liaison. Malgré un angle de basculement important du collier, l'arrière de la tige de la chaussure en position ouverte présente une pente en zig-zag qui réduit l'entrée de la chaussure pour le chaussage.
La présence d'une liaison du collier et de l'étrier par biellette oblige en outre à articuler ces deux parties autour de deux axes différents, c'est-à-dire d'avoir dans tous les cas quatre points d'articulation.
Du brevet US 5 243 774, on connaît d'autre part une chaussure de ski dont la tige est constituée d'une partie antérieure en forme de collier articulé sur le bas de coque et présentant à l'arrière une large et profonde échancrure s'ouvrant vers le haut, et d'une partie postérieure articulée autour du même axe que le collier et dont les bords latéraux viennent s'appliquer bord à bord contre les bords de l'échancrure pour fermer la tige en reconstituant un collier unique. Le basculement vers l'arrière de la partie postérieure offre une grande facilité de chaussage comparable à celle des chaussures dites "à entrée arrière", sans toutefois les inconvénients des chaussures de ce type.
La fermeture bord à bord des deux parties de la tige exige toutefois une grande rigidité de ces parties de manière a assurer leur positionnement relatif nécessaire pour garantir leur fermeture bord à bord correcte.
La présente invention a pour but de réaliser une chaussure réunissant les avantages des deux chaussures mentionnées ci-dessus, mais sans leurs inconvénients.
La chaussure selon l'invention est caractérisée en ce que le bord supérieur du dos de la partie antérieure de la tige est également échancré de manière à laisser subsister un pont situé approximativement à mi-hauteur de la tige, et que la partie postérieure de la tige s'étend sur toute la hauteur de la tige, de telle sorte que sa partie supérieure forme appui pour la jambe.
L'échancrure inférieure du collier permet son large basculement vers l'arrière, tandis que son échancrure supérieure facilite l'engagement du pied dans la chaussure lors du chaussage, l'espace étant complètement dégagé par le basculement en arrière de la partie postérieure de la tige. Lors de ce basculement, le collier est entraîné ou non par la partie postérieure, selon le mode d'exécution. En position fermée, la partie postérieure vient recouvrir largement les deux échancrures du collier et s'appuyer contre la partie en forme de pont de ce collier. Etant donné qu'il n'y a pas de fermeture bord à bord, le collier peut présenter la flexibilité nécessaire à sa fermeture et son serrage autour de la jambe sans que ce serrage ait pour effet d'exercer des pressions localisées exagérées sur la jambe.
Selon un mode d'exécution, la partie postérieure de la tige constitue un second collier qui vient se fermer, au moyen d'une boucle ou d'un dispositif équivalent, au-dessus de la boucle de fermeture du premier collier.
Dans une seconde forme d'exécution, la partie postérieure de la tige constitue simplement un capot qui, en position fermée, vient s'accrocher à la partie en forme de pont du collier. Ce capot, en forme de gouttière, peut être très rigide et remplacer les armatures auxiliaires prévues dans certaines chaussures. En prolongeant les côtés de ce capot par des oreilles, il est possible d'augmenter encore l'effet de renforcement latéral.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.
La fig. 1 représente une première forme d'exécution en position fermée, vue de côté extérieur du pied.
La fig. 2 représente la même chaussure, vue de l'autre côté.
La fig. 3 représente cette même chaussure en position ouverte.
La fig. 4 représente une seconde forme d'exécution en position fermée, vue du côté extérieur.
La fig. 5 est une vue de détail et en coupe selon V-V de la fig. 4.
La fig. 6 représente la chaussure de la fig. 4 en position d'ouverture partielle.
La fig. 7 représente la même chaussure dans une position proche de son ouverture maximale.
La chaussure représentée aux fig. 1 à 3 comprend une partie inférieure 1 entourant le pied et le talon et présentant, sur le dessus du pied, deux rabats 2 et 3 permettant de serrer cette partie inférieure 1 au moyen de deux boucles 4 et 5 de manière connue et s'étendant largement au-dessus du cou-de-pied de manière connue. La partie inférieure 1 constitue donc une coque à volume variable. A l'arrière, cette coque est en outre munie d'une languette 6 s'étendant vers le haut, comme décrit par exemple dans le brevet US 4 839 973.
Sur la coque 1, est articulé un collier 7 au moyen de deux rivets 8 et 9 situés approximativement au niveau des malléoles du pied du skieur. Ce collier 7 vient se fermer sur les rabats 2 et 3 de la coque par un rabat portant une crémaillère 11 dans la quelle vient s'accrocher l'anneau rectangulaire 12 d'une boucle 13 dont le levier tendeur est articulé sur le côté extérieur du collier 7. A l'arrière, le collier 7 présente une première et large échancrure 14 s'étendant au-dessus du talon et approximativement en direction des articulations 8 et 9, et une seconde échancrure 15 dirigée dans le sens opposé, c'est-à-dire s'ouvrant vers le bord supérieur du collier. Les échancrures 14 et 15 laissent subsister un pont 16 situé approximativement à mi-hauteur du collier 7, c'est-à-dire de la tige de la chaussure.
La tige de la chaussure est complétée par une partie postérieure 17 s'étendant sur toute la hauteur de la tige de la chaussure et présentant une forme générale de gouttière munie dans sa partie inférieure de deux bras latéraux 18 et 19 par lesquels cette partie postérieure 17 est articulée sur la coque 1 en deux points opposés au moyen de deux rivets 20 et 21 situés en dessous des rivets 8 et 9. Dans sa partie supérieure, la partie postérieure 17 de la tige présente, du côté extérieur de la chaussure, une languette 22 et, à la même hauteur, mais du côté intérieur de la chaussure, une languette 23, sensiblement plus longue que la languette 22. Sur la languette 22 est montée, une boucle 24 venant s'accrocher sur une crémaillère 25 fixée sur la languette 23.
La partie 17 forme ainsi, dans sa partie supérieure, un second collier venant entourer la partie supérieure du premier collier 7.
La partie postérieure 17 de la tige est en outre équipée d'un cliquet 26 dont le bec vient buter sur une butée 27 fixée sur la coque 1 pour maintenir la tige de la chaussure en position de descente légèrement inclinée vers l'avant, comme décrit notamment dans les brevets US 4 839 973 et 5 134 792. Le cliquet 26 peut être dégagé par une simple pression du doigt.
A la fig. 2, on voit les crémaillères boucles 4 et 5 de la coque. Par contre, les crémaillères des colliers n'ont pas été représentées.
Sur le dessin, on reconnaît en outre un chausson inférieur de confort 28 avec sa languette 29.
La fig. 3 représente la chaussure en position ouverte, toutes boucles décrochées. La partie postérieure 17 est basculée complètement en arrière, en butée contre le talon 30 de la coque. Le collier 7, initialement entraîné en arrière par la languette 23 de la partie postérieure 17, peut également basculer vers l'arrière grâce à son échancrure inférieure 14. La position de la partie postérieure 17 permet même un basculement du collier 7 plus important que représenté à la fig. 3, si l'on considère que le pont 16 du collier 7 peut encore parcourir une certaine distance avant de venir en butée contre la partie 17. L'échancrure supérieure 15 du collier 7 permet au chausson 28 de suivre aisément la partie 17. La chaussure est dès lors largement ouverte et permet un chaussage aisé.
Pour refermer la chaussure, il suffit de repousser la partie postérieure 17 de la tige vers l'avant, cette partie 17 venant entraîner le collier 7 par son pont 16. Après avoir bouclé les boucles 4 et 5 de la coque, on boucle ensuite la boucle 13 du collier 7, puis la boucle 24 du second collier. Lors de la première flexion de la jambe vers l'avant, le cliquet 26 vient ensuite s'accrocher sur la butée 27 pour maintenir la tige de la chaussure en position de descente.
Le collier 7 présente, de chaque côté, un décrochement 31a, respectivement 31b, de telle sorte que la partie postérieure 17 de la tige vient, en position fermée, au même niveau que le collier 17 en assurant ainsi une quasi-continuité de la surface de la tige.
La chaussure selon la seconde forme d'exécution, représentée aux fig. 4 à 7, comprend une coque 1 identique à la coque de la première forme d'exécution. Sa description ne sera donc pas répétée.
La tige est à niveau constituée d'un collier 32 articulé sur la coque 1 de la même manière que le collier 7 de la première forme d'exécution. Ce collier 32 diffère toutefois du collier 7 en ce qu'il porte deux boucles 13, et 33 venant s'accrocher respectivement sur deux crémaillères 34 et 35 fixées respectivement sur deux rabats 36 et 37 prolongeant le côté intérieur du collier 32. A l'avant, ce collier 32 est donc de conception classique. Comme le collier 7, le collier 32 présente, à l'arrière, une échancrure inférieure 38 analogue à l'échancrure 14 de la première forme d'exécution et une échancrure supérieure 39 analogue à l'échancrure 15, ces deux échancrures laissant subsister un pont 40 (fig. 7) analogue au pont 16 de la première forme d'exécution.
Comme dans la première forme d'exécution, la tige de la chaussure est complétée par une partie postérieure 41 articulée sur la coque 1 comme la partie 17 de la première forme d'exécution et qui ne diffère de cette dernière que par le fait qu'elle n'est pas munie de languette, ne porte pas de boucle et ne vient pas constituer un second collier. Il est par conséquent prévu des moyens particuliers pour réunir les deux parties 32 et 41 de la tige en position fermée.
Ces moyens de solidarisation sont constitués essentiellement d'une barrette 42 présentant, sur la plus grande partie de sa longueur, une lumière 43 (fig. 7). L'une des extrémités de la barrette 42 est articulée sur la partie postérieure 41 de la tige autour d'un axe 44. La barrette 42 est par ailleurs articulée dans le pont 40 autour d'un axe 45 monté dans une partie renforcée profilée 60 du pont 40 (fig. 5). L'axe 45 traverse la lumière 43 de telle sorte que la partie postérieure dispose d'une certaine liberté, en position ouverte, relativement au collier.
La barrette est en outre attachée, en un point intermédiaire, à l'extrémité d'un câble 46, du type câble de bicyclette, c'est-à-dire muni d'une gaine 47 dont une extrémité est fixée à la partie 41 de la tige et dont l'autre extrémité s'appuie sur la boucle 33, l'extrémité du câble étant fixée au tirant 48 de cette boucle 33, de telle sorte que la fermeture de la boucle 33 exerce simultanément une traction sur le câble 46. Une telle boucle est décrite, par exemple, dans le brevet US 5 136 794.
Dans la position fermée représentée à la fig. 4, la barrette 42 est maintenue plaquée contre la face intérieure de la partie postérieure 41 de la tige par un crochet 49 pouvant coulisser dans un plan vertical dans une fente 50 de la partie 41 et poussé vers le haut par un ressort-lame 51.
Pour ouvrir la chaussure, on libère tout d'abord la tige en appuyant sur le cliquet 26, puis on décroche les deux boucles 13 et 33 du collier 32, ce qui permet de redresser la tige de la chaussure comme représenté à la fig. 6, sa partie postérieure 41 entraînant le collier 32 par la barrette 42 verrouillée par le crochet 49. L'ouverture de la boucle 33 a en outre pour effet de relâcher le câble 46. Lors de ce basculement, l'axe 45 coulisse dans la lumière 43, comme représenté à la fig. 7. La chaussure est prête pour le chaussage.
on pousse ensuite vers le bas le crochet 49 de manière à venir libérer la barrette 42 et permettre à la partie postérieure de la tige de basculer vers l'arrière jusqu'à ce qu'elle arrive en butée contre le talon 30.
Pour refermer la chaussure après chaussage, on pousse la partie 41 vers l'avant en venant entraîner le collier 32. Lors de ce mouvement, l'axe 45 coulisse dans la lumière 43 de la barrette 42 en direction de l'axe 44, de telle sorte que la barrette bascule en direction du crochet 49, sans toutefois, sauf exception, venir s'accrocher d'elle même sur ce crochet. Par contre, la fermeture de la boucle supérieure 33 a pour effet d'exercer une traction sur le câble 46, traction qui vient plaquer la barrette 42 contre la paroi de la partie postérieure 41, la barrette venant repousser au passage le crochet 49 et se verrouiller sur ce crochet comme représenté à la fig. 4. Les deux parties de la tige 32 et 41 sont ainsi parfaitement solidarisées l'une avec l'autre.
La partie postérieure 41 de la tige ne formant pas un collier devant présenter une partie souple venant entourer le bas de la jambe, elle peut être réalisée en un plastique très rigide et avoir ainsi un effet de renforcement de la tige de la chaussure, renforcement améliorant la transmission des efforts entre la jambe et le ski. Cet effet de renforcement ou de rigidification peut être encore amélioré en munissant la partie 41 de deux oreilles latérales s'étendant vers l'avant de la chaussure, de chaque côté de celle-ci, à la hauteur ou en dessous de la boucle 33.
Le collier 32 et la partie postérieure de la tige 41 pourrait être solidarisés l'un avec l'autre par d'autres moyens, par exemple par un crochet latéral tel que décrit dans la demande de brevet EP N<o> 93 810 548.3 (0 588 757). Il serait également possible de venir accrocher la barrette 45 directement sur le crochet 49 placé plus haut. Le crochet 49 devrait dans ce cas pouvoir se déplacer avec l'axe 45 lors de la flexion de la tige vers l'avant, flexion qui provoque un déplacement relatif du collier 32 et de la partie postérieure 41. Dans la forme d'exécution représentée, c'est la lumière 43 de la barrette qui permet ce déplacement.
Selon une variante d'exécution applicable aux deux formes d'exécution décrites, les points d'articulation des deux parties de la tige pourraient être confondus. Dans ce cas, il n'y a pas de déplacement relatif des deux parties de la tige lors de sa flexion vers l'avant, de telle sorte que dans la seconde forme d'exécution, l'accrochage des deux parties de la tige pourrait être simplifié.
Dans la première forme d'exécution, la boucle 24 pourrait être remplacée par tout autre moyen de fermeture et de serrage, par exemple une courroie ou une languette crantée coopérant avec un cliquet ou une sangle.
The present invention relates to a ski boot made of synthetic material consisting of a lower part comprising the sole and surrounding the foot and the heel and of a rod articulated on the lower part and consisting of a front part in the form of a collar. provided with at least one closure loop intended to close the collar and having, at the rear, a rounded notch extending above the heel, between the points of articulation of said front part, so as to allow a wide tilting back of this front part and of a rear part, also articulated with respect to the lower part of the shoe at two opposite points so as to also be able to tilt back and covering the notch of the front part, closed position,
the shoe being further equipped with means for closing the rear part.
Such a shoe is known from patents EP 0 286 586 and US 4 839 973 in the name of the applicant. In this shoe, the rear notch of the collar is covered by a stirrup-shaped cover articulated on a shell bottom and connected to the collar by a rigid link, so that the stirrup is driven by the collar during tilting of the last. The rearward tilting of the collar is however limited by the possibility of tilting the stirrup, due to the presence of the connecting rod. Despite a large tilting angle of the collar, the rear of the shoe upper in the open position has a zigzag slope which reduces the entry of the shoe for putting on.
The presence of a connection of the collar and the stirrup by connecting rod further obliges to articulate these two parts around two different axes, that is to say in all cases to have four points of articulation.
From US Pat. No. 5,243,774, a ski boot is also known, the upper of which consists of a front part in the form of a collar articulated on the bottom of the shell and having at the rear a wide and deep notch. opening upwards, and of a rear part articulated around the same axis as the collar and the lateral edges of which come to be applied edge to edge against the edges of the notch to close the rod by reconstituting a single collar. The rearward tilting of the rear part offers great ease of fitting comparable to that of shoes called "rear entry", without however the disadvantages of shoes of this type.
The edge-to-edge closure of the two parts of the rod however requires great rigidity of these parts so as to ensure their relative positioning necessary to guarantee their correct edge-to-edge closure.
The object of the present invention is to produce a shoe combining the advantages of the two shoes mentioned above, but without their disadvantages.
The shoe according to the invention is characterized in that the upper edge of the back of the front part of the upper is also notched so as to leave a bridge located approximately halfway up the upper, and that the rear part of the rod extends over the entire height of the rod, so that its upper part forms a support for the leg.
The lower indentation of the collar allows its wide tilting towards the rear, while its upper indentation facilitates the engagement of the foot in the shoe during putting on, the space being completely cleared by the tilting back of the rear part of the rod. During this tilting, the collar is driven or not by the rear part, depending on the embodiment. In the closed position, the rear part largely covers the two notches of the collar and rests against the bridge-shaped part of this collar. Since there is no edge-to-edge closure, the collar can have the flexibility to close and tighten around the leg without this tightening exerting exaggerated localized pressures on the leg .
According to one embodiment, the rear part of the rod constitutes a second collar which is closed, by means of a loop or an equivalent device, above the closure loop of the first collar.
In a second embodiment, the rear part of the rod simply constitutes a cover which, in the closed position, comes to hang on the bridge-shaped part of the collar. This hood, in the form of a gutter, can be very rigid and replace the auxiliary reinforcements provided in certain shoes. By extending the sides of this cover with ears, it is possible to further increase the lateral reinforcement effect.
The accompanying drawing shows, by way of example, two embodiments of the invention.
Fig. 1 shows a first embodiment in the closed position, seen from the outside of the foot.
Fig. 2 represents the same shoe, seen from the other side.
Fig. 3 shows the same shoe in the open position.
Fig. 4 shows a second embodiment in the closed position, seen from the outside.
Fig. 5 is a detail view in section on V-V of FIG. 4.
Fig. 6 shows the shoe of FIG. 4 in the partially open position.
Fig. 7 shows the same shoe in a position close to its maximum opening.
The shoe shown in fig. 1 to 3 comprises a lower part 1 surrounding the foot and the heel and having, on the top of the foot, two flaps 2 and 3 making it possible to tighten this lower part 1 by means of two loops 4 and 5 in known manner and extending well above the instep in a known manner. The lower part 1 therefore constitutes a variable volume shell. At the rear, this shell is further provided with a tongue 6 extending upwards, as described for example in US patent 4,839,973.
On the shell 1, a collar 7 is articulated by means of two rivets 8 and 9 situated approximately at the level of the malleoli of the skier's foot. This collar 7 is closed on the flaps 2 and 3 of the shell by a flap carrying a rack 11 in which is hooked the rectangular ring 12 of a loop 13 whose tensioning lever is articulated on the outside of the collar 7. At the rear, the collar 7 has a first and wide notch 14 extending above the heel and approximately in the direction of the joints 8 and 9, and a second notch 15 directed in the opposite direction, this is ie opening towards the upper edge of the collar. The notches 14 and 15 leave a bridge 16 located approximately halfway up the collar 7, that is to say the upper of the shoe.
The upper of the shoe is completed by a rear part 17 extending over the entire height of the upper of the shoe and having a general shape of gutter provided in its lower part with two lateral arms 18 and 19 by which this rear part 17 is articulated on the shell 1 at two opposite points by means of two rivets 20 and 21 located below the rivets 8 and 9. In its upper part, the rear part 17 of the upper has, on the outside of the shoe, a tongue 22 and, at the same height, but on the inner side of the shoe, a tongue 23, substantially longer than the tongue 22. On the tongue 22 is mounted, a loop 24 hooking onto a rack 25 fixed on the tongue 23.
The part 17 thus forms, in its upper part, a second collar coming to surround the upper part of the first collar 7.
The rear part 17 of the upper is further equipped with a pawl 26, the spout of which abuts on a stop 27 fixed on the shell 1 to maintain the upper of the shoe in the descent position slightly inclined towards the front, as described in particular in US Patents 4,839,973 and 5,134,792. The pawl 26 can be released by a simple pressure of the finger.
In fig. 2, we see the rack loops 4 and 5 of the shell. On the other hand, the racks of the necklaces were not represented.
In the drawing, we also recognize a lower comfort liner 28 with its tongue 29.
Fig. 3 shows the shoe in the open position, all loops off the hook. The rear part 17 is tilted completely back, in abutment against the heel 30 of the shell. The collar 7, initially driven behind by the tongue 23 of the rear part 17, can also tilt back thanks to its lower notch 14. The position of the rear part 17 even allows the collar 7 to tilt more than shown in fig. 3, if we consider that the bridge 16 of the collar 7 can still travel a certain distance before coming into abutment against the part 17. The upper notch 15 of the collar 7 allows the liner 28 to easily follow the part 17. The shoe is therefore wide open and allows easy fitting.
To close the shoe, it suffices to push the rear part 17 of the upper forward, this part 17 coming to drive the collar 7 by its bridge 16. After having looped the loops 4 and 5 of the shell, the loop is then looped. loop 13 of collar 7, then loop 24 of second collar. During the first bending of the leg forward, the pawl 26 then hooks onto the stopper 27 to maintain the upper of the shoe in the descent position.
The collar 7 has, on each side, a recess 31a, respectively 31b, so that the rear part 17 of the rod comes, in the closed position, at the same level as the collar 17 thus ensuring a quasi-continuity of the surface of the stem.
The shoe according to the second embodiment, shown in FIGS. 4 to 7, includes a shell 1 identical to the shell of the first embodiment. Its description will therefore not be repeated.
The rod is level consisting of a collar 32 articulated on the shell 1 in the same way as the collar 7 of the first embodiment. This collar 32 differs from the collar 7, however, in that it carries two loops 13, and 33 hooking respectively on two racks 34 and 35 fixed respectively on two flaps 36 and 37 extending the inner side of the collar 32. before, this collar 32 is therefore of conventional design. Like the collar 7, the collar 32 has, at the rear, a lower notch 38 similar to the notch 14 of the first embodiment and an upper notch 39 similar to the notch 15, these two notches leaving a bridge 40 (fig. 7) similar to bridge 16 of the first embodiment.
As in the first embodiment, the upper of the shoe is completed by a rear part 41 articulated on the shell 1 like the part 17 of the first embodiment and which differs from the latter only by the fact that it is not provided with a tongue, does not carry a buckle and does not constitute a second collar. Special means are therefore provided for joining the two parts 32 and 41 of the rod in the closed position.
These securing means consist essentially of a bar 42 having, over most of its length, a lumen 43 (fig. 7). One of the ends of the bar 42 is articulated on the rear part 41 of the rod around an axis 44. The bar 42 is moreover articulated in the bridge 40 around an axis 45 mounted in a reinforced profiled part 60 of bridge 40 (fig. 5). The axis 45 passes through the lumen 43 so that the rear part has a certain freedom, in the open position, relative to the collar.
The bar is also attached, at an intermediate point, to the end of a cable 46, of the bicycle cable type, that is to say provided with a sheath 47, one end of which is fixed to the part 41 of the rod and the other end of which rests on the loop 33, the end of the cable being fixed to the tie rod 48 of this loop 33, so that the closure of the loop 33 simultaneously exerts traction on the cable 46 Such a loop is described, for example, in US Pat. No. 5,136,794.
In the closed position shown in FIG. 4, the bar 42 is held pressed against the inner face of the rear part 41 of the rod by a hook 49 which can slide in a vertical plane in a slot 50 of the part 41 and pushed upwards by a leaf spring 51.
To open the shoe, first release the upper by pressing on the pawl 26, then unhook the two loops 13 and 33 of the collar 32, which makes it possible to straighten the upper of the shoe as shown in FIG. 6, its rear part 41 driving the collar 32 by the bar 42 locked by the hook 49. The opening of the loop 33 also has the effect of loosening the cable 46. During this tilting, the axis 45 slides in the light 43, as shown in fig. 7. The shoe is ready for putting on.
the hook 49 is then pushed downwards so as to release the bar 42 and allow the rear part of the rod to tilt backwards until it comes into abutment against the heel 30.
To close the shoe after putting on, the part 41 is pushed forward while driving the collar 32. During this movement, the axis 45 slides in the lumen 43 of the bar 42 in the direction of the axis 44, so that the bar swings in the direction of the hook 49, without however, without exception, coming to hang on itself on this hook. On the other hand, closing the upper loop 33 has the effect of exerting traction on the cable 46, traction which presses the bar 42 against the wall of the rear part 41, the bar coming to push the hook 49 in passing and lock on this hook as shown in fig. 4. The two parts of the rod 32 and 41 are thus perfectly secured to one another.
The rear part 41 of the upper does not form a collar which must have a flexible part which surrounds the lower leg, it can be made of a very rigid plastic and thus have a reinforcing effect on the upper of the shoe, improving reinforcement the transmission of forces between the leg and the ski. This reinforcing or stiffening effect can be further improved by providing the part 41 with two lateral ears extending towards the front of the shoe, on each side thereof, at the height or below the buckle 33.
The collar 32 and the rear part of the rod 41 could be secured to one another by other means, for example by a lateral hook as described in patent application EP N <o> 93 810 548.3 ( 0 588 757). It would also be possible to hang the bar 45 directly on the hook 49 placed above. The hook 49 should in this case be able to move with the axis 45 during the bending of the rod forward, bending which causes a relative displacement of the collar 32 and the rear part 41. In the embodiment shown , it is the light 43 of the bar which allows this movement.
According to an alternative embodiment applicable to the two embodiments described, the points of articulation of the two parts of the rod could be merged. In this case, there is no relative displacement of the two parts of the rod during its forward bending, so that in the second embodiment, the attachment of the two parts of the rod could be simplified.
In the first embodiment, the loop 24 could be replaced by any other closing and tightening means, for example a belt or a notched tongue cooperating with a pawl or a strap.