La présente invention est relative à un dispositif d'attache à un fermoir d'au moins un premier brin souple d'un bracelet, ledit dispositif permettant une adaptation continue de la longueur du bracelet à la configuration du membre qui le porte, ledit dispositif comportant un élément en forme d'étrier comprenant une paroi, un bras émergeant de chaque côté de la paroi et une barrette disposée entre les bras, le brin passant entre ladite paroi et ladite barrette.
Un dispositif d'attache répondant à la définition générique ci-dessus est décrit dans le document EP-A 0 287 475 où il est question d'attacher un bracelet en cuir sur une boucle déployante formant fermoir. Il comporte une barrette autour de laquelle est replié le bracelet et un support maintenant une première partie du bracelet repliée autour de la barrette, la seconde partie du bracelet étant également maintenue autour de la barrette au moyen de deux cornes de maintien. Grâce à ce dispositif la longueur du bracelet peut être réglée de façon continue. On notera cependant que les cornes de maintien obligent à prévoir un couvercle pour les cacher au regard, ce qui conduit à un fermoir assez épais.
On notera aussi que le bracelet n'est fixé au fermoir que par enroulement forcé du bracelet autour de la barrette et il n'est pas sûr que ce dispositif convienne à n'importe quel matériau formant le bracelet, tel ou tel de ces matériaux pouvant avoir tendance à glisser autour de la barrette.
Pour remédier à ces inconvénients le dispositif d'attache est caractérisé par le fait que la barrette présente une section excentrique par rapport à un axe de rotation autour duquel elle peut tourner, l'espace ainsi ménagé entre la barrette et la paroi variant selon la position angulaire de la barrette, ce qui permet la fixation du brin au dispositif d'attache par coincement du brin entre la barrette et la paroi.
L'invention va être décrite maintenant dans la description qui suit, description illustrée par le dessin donné à titre d'exemple et dans lequel:
- la fig. 1 est une vue en perspective d'un fermoir à boucle déployante en trois parties où deux de ces parties sont munies du dispositif d'attache selon l'invention,
- la fig. 2 est une vue selon la flèche II de la fig. 1,
- la fig. 3 est une vue de dessus du dispositif d'attache selon l'invention, montré sans bracelet, et selon la flèche III de la flèche 2,
- la fig. 4 est une variante d'exécution du dispositif montré en fig. 2 et représentant le brin du bracelet serré,
- la fig. 5 montre la même variante que celle de la fig. 4 mais avec un brin libéré du dispositif d'attache, et
- la fig. 6 montre une utilisation du dispositif d'attache autre que celle illustrée en fig. 1.
Comme on le voit représenté en perspective à la fig. 1, le fermoir comporte un élément central 1 en forme de brancard présentant des première 2 et seconde 3 branches disposées parallèlement l'une à l'autre et fixées l'une à l'autre à chacune de leurs extrémités par des premier 4 et second 5 moyens de fixation. La fig. montre qu'un espace libre 6 est ménagé entre les branches 2 et 3. Autour des moyens de fixation 4 et 5 sont articulés respectivement une première 7 et une seconde 8 lame par l'une de leurs extrémités. Aux autres extrémités des lames 7 et 8 sont attachés respectivement les brins 11 et 12 (non représenté) du bracelet par le dispositif d'attache 9, respectivement 10, objet de la présente invention. Quand le fermoir est en position fermée, les lames 7 et 8 sont partiellement incluses dans l'épaisseur de l'élément central 1.
Seuls émergent de l'épaisseur du fermoir les dispositifs d'attache 9 et 10. Chacune des lames 7 et 8 comporte un bec 13 et 14 susceptible de venir s'accrocher sur une tige 15 et 16 reliant les branches 2 et 3 de l'élément central quand on abaisse les lames 7 et 8 dans le sens des flèches 30.
Les dispositifs d'attache 9 et 10 sont identiques et le dispositif 10 est montré en détail aux fig. 2 et 3.
Le dispositif d'attache 10 a pour but de fixer le brin souple 12 au fermoir, ce brin n'étant représenté que partiellement et aboutissant par exemple à une boite de montre qu'il doit maintenir autour du poignet. La configuration du brin est généralement de forme plate et de section rectangulaire. Le dispositif 10, comme on le voit bien en fig. 3 est un élément en forme d'étrier qui comporte une paroi plane 20 duquel émerge, sur chacun de ses extrémités, un bras 21 et 22, une barrette 23 étant disposée entre ces bras 21 et 22. Comme le montre la fig. 2, le brin 12 passe entre la paroi 20 et la barrette 23.
A l'arrière 35 de la paroi 20 sont prévus des moyens permettant l'articulation du dispositif d'attache 10 sur la lame 8. Ici l'articulation est réalisée au moyen d'une goupille 36.
Selon le caractère essentiel de la présente invention et comme cela est visible sur les mêmes fig. 2 et 3, la barrette 23 présente une section excentrique par rapport à un axe 24 autour duquel elle peut tourner. Dans les figures, cet axe est matérialisé par deux vis 25 et 26 vissées dans des taraudages 27 et 28 pratiqués dans la barrette 23. Les têtes des vis 25 et 26 sont engagées librement dans des trous 29 et 31 forés dans les bras 22 et 21 et les vis sont bloquées dans la barrette. On comprendra que, quand la barrette 23 tourne autour de son axe 24, l'espace 32 qui se trouve entre la barrette 23 et la paroi 20 varie en fonction de la position angulaire de ladite barrette. Cela permet finalement la fixation du brin 12 au dispositif d'attache 10 par coincement dudit brin entre ladite barrette et ladite paroi.
Comme on le voit sur la fig. 2, le brin 12 comporte trois portions: une première portion 40 formant le brin proprement dit avant son entrée dans l'espace 32, une deuxième portion 41 coincée dans ledit espace et une troisième portion 42 émergeant de l'espace 32, cette troisième portion étant repliée sous la première 40 et formant le surplus du brin. Pour forcer le surplus 42 du brin 12 à s'enrouler autour de la barrette 23, on dispose un pont 37 entre les bras 21 et 22 du dispositif 10. Ce pont forme passant comme on le voit en fig. 2 et guide le surplus 42 sous le premier brin 40.
Quand il s'agit de régler la longueur du brin 12, on introduit le surplus 42 du brin 12 par le haut du dispositif. On s'arrange pour que la barrette excentrique 23 soit orientée telle que représentée en fig. 2. La barrette tourne alors dans le sens antihoraire de quelques degrés. Une fois la bonne longueur trouvée, on exerce une traction dans le sens de la première portion 40 du brin 12. La barrette est alors entraînée dans le sens horaire jusqu'à ce qu'elle coince ou écrase le brin à partir de quoi elle ne peut plus tourner. Le blocage est alors entièrement réalisé. Si la paroi 20 est verticale par rapport à la direction longitudinale des bras 21 et 22 du dispositif 10, il existe un risque que la barrette 23 continue à tourner si la traction sur la portion 40 est très forte, ce qui peut libérer à nouveau le brin.
Pour éviter cela, on aura recours à une construction légèrement modifiée qui va être expliquée maintenant.
On remarque en fig. 2 et 3 que la paroi 20 présente un plan incliné par rapport à un plan imaginaire qui passe par l'axe de rotation 24 et qui s'étend dans la direction longitudinale des bras 21 et 22. Cette construction empêche la barrette de continuer à tourner car, au-delà de la position montrée en fig. 2, l'étranglement devient de plus en plus accentué grâce à la présence de la paroi inclinée 20.
Comme on le voit en fig. 3, la barrette excentrique est avantageusement pourvue de stries longitudinales 38. Ces stries poursuivent deux buts. Celui d'abord de faciliter l'entraînement de la barrette par le brin lors des opérations de libération ou de blocage du brin. Celui enfin de permettre le positionnement la barrette avec un doigt pour la disposer dans une position angulaire convenable avant de procéder au blocage par traction, tel que cela a été expliqué plus haut.
Pour éviter que la barrette ne prenne des positions indésirables, par exemple celle qui amène à bloquer le brin lors de son introduction dans le dispositif, obligeant au positionnement manuel évoqué plus haut, l'invention propose une variante d'exécution. Cette variante propose des moyens pour limiter l'angle de rotation de la barrette de façon que ladite barrette se trouve toujours en position correcte lors de l'introduction du brin dans le dispositif.
Un moyen proposé est illustré en fig. 4 et 5. Sur chacune des tranches de la barrette est plantée une goupille 45 qui se meut dans une ouverture arrondie 46 pratiquée dans chacun des bras 21 et 22 du dispositif 10. Ainsi, la rotation de la barrette est limitée à un angle déterminé, par exemple 45 DEG . Dans le sens antihoraire, la barrette ne peut pas dépasser la position montrée en fig. 5. Ici l'espace 32 est maximum pour laisser passer le surplus 42 du brin lorsqu'il est introduit dans le dispositif 10 et qu'on exerce une traction sur lui. C'est aussi la position que prend la barrette lorsqu'il s'agit de débloquer le brin en tirant sur son surplus 42. Dans le sens horaire, la barrette ne peut pas dépasser la position montrée en fig. 4. C'est la position pour laquelle le brin est complètement coincé dans l'espace 32.
La barrette ne pouvant continuer sa course dans le sens horaire, il n'y a plus de risques qu'elle passe un point dur qui l'amènerait à libérer le brin.
Un autre moyen pour limiter l'angle de rotation de la barrette est montré en fig. 3. Ici on a disposé des taquets 50 sur les parois internes des bras 21 et 22. Ces taquets empêchent la rotation de la barrette 23 au-delà d'un certain angle.
Le dispositif d'attache qui vient d'être décrit est appliqué à un fermoir à boucle déployante à trois lames. Si un dispositif équipe chacune des lames 7 et 8 (fig. 1) on comprendra qu'il est loisible de régler ces deux brins (11 et 12) indépendamment l'un de l'autre et ainsi de s'arranger pour que le fermoir se trouve toujours centré sous le poignet.
Il est clair que un ou deux dispositifs selon l'invention pourraient équiper un fermoir à boucle déployante ne comportant que deux lames.
Comme cela est montré en fig. 6 le dispositif selon l'invention pourrait aussi équiper une simple boucle présentant d'un côté le dispositif 10 de réglage continu recevant un premier brin du bracelet et de l'autre côté une boucle classique 47 équipée d'un ardillon 48 coopérant avec des perforations pratiquées dans un second brin du bracelet.
The present invention relates to a device for attaching to a clasp of at least one first flexible strand of a bracelet, said device allowing a continuous adaptation of the length of the bracelet to the configuration of the member who wears it, said device comprising a stirrup-shaped element comprising a wall, an arm emerging from each side of the wall and a bar arranged between the arms, the strand passing between said wall and said bar.
A fastening device meeting the generic definition above is described in document EP-A 0 287 475 where it is a question of attaching a leather strap to a folding clasp forming a clasp. It comprises a bar around which the bracelet is folded and a support maintaining a first part of the bracelet folded around the bar, the second part of the bracelet also being held around the bar by means of two retaining horns. Thanks to this device, the length of the bracelet can be adjusted continuously. Note, however, that the retaining horns make it necessary to provide a cover to hide them from view, which leads to a fairly thick clasp.
It will also be noted that the bracelet is fixed to the clasp only by forced winding of the bracelet around the bar and it is not certain that this device is suitable for any material forming the bracelet, such or such of these materials being able to tend to slide around the bar.
To overcome these drawbacks, the fastening device is characterized in that the bar has an eccentric section with respect to an axis of rotation around which it can rotate, the space thus created between the bar and the wall varying according to the position. angular of the bar, which allows the strand to be fixed to the attachment device by wedging the strand between the bar and the wall.
The invention will now be described in the description which follows, a description illustrated by the drawing given by way of example and in which:
- fig. 1 is a perspective view of a folding clasp in three parts where two of these parts are provided with the fastening device according to the invention,
- fig. 2 is a view along arrow II in FIG. 1,
- fig. 3 is a top view of the attachment device according to the invention, shown without a strap, and according to arrow III of arrow 2,
- fig. 4 is an alternative embodiment of the device shown in FIG. 2 and representing the strand of the tight bracelet,
- fig. 5 shows the same variant as that of FIG. 4 but with a strand released from the fastening device, and
- fig. 6 shows a use of the attachment device other than that illustrated in FIG. 1.
As can be seen shown in perspective in FIG. 1, the clasp comprises a central element 1 in the form of a stretcher having first 2 and second 3 branches arranged parallel to one another and fixed to each other at each of their ends by first 4 and second 5 fixing means. Fig. shows that a free space 6 is provided between the branches 2 and 3. Around the fixing means 4 and 5 are articulated respectively a first 7 and a second 8 blade by one of their ends. At the other ends of the blades 7 and 8 are attached respectively the strands 11 and 12 (not shown) of the bracelet by the fastening device 9, respectively 10, object of the present invention. When the clasp is in the closed position, the blades 7 and 8 are partially included in the thickness of the central element 1.
Only the fastening devices 9 and 10 emerge from the thickness of the clasp. Each of the blades 7 and 8 has a spout 13 and 14 capable of being hooked on a rod 15 and 16 connecting the branches 2 and 3 of the central element when the blades 7 and 8 are lowered in the direction of the arrows 30.
The fastening devices 9 and 10 are identical and the device 10 is shown in detail in FIGS. 2 and 3.
The purpose of the attachment device 10 is to fix the flexible strand 12 to the clasp, this strand being only partially shown and ending, for example, in a watch case that it must hold around the wrist. The configuration of the strand is generally of flat shape and of rectangular section. The device 10, as can be seen in FIG. 3 is a stirrup-shaped element which comprises a flat wall 20 from which emerges, on each of its ends, an arm 21 and 22, a bar 23 being disposed between these arms 21 and 22. As shown in FIG. 2, the strand 12 passes between the wall 20 and the bar 23.
At the rear 35 of the wall 20 are provided means allowing the articulation of the attachment device 10 on the blade 8. Here the articulation is produced by means of a pin 36.
According to the essential character of the present invention and as can be seen in the same figs. 2 and 3, the bar 23 has an eccentric section relative to an axis 24 around which it can rotate. In the figures, this axis is materialized by two screws 25 and 26 screwed into threads 27 and 28 formed in the bar 23. The heads of the screws 25 and 26 are freely engaged in holes 29 and 31 drilled in the arms 22 and 21 and the screws are locked in the bar. It will be understood that, when the bar 23 rotates about its axis 24, the space 32 which is between the bar 23 and the wall 20 varies as a function of the angular position of said bar. This finally allows the strand 12 to be attached to the attachment device 10 by wedging said strand between said strip and said wall.
As seen in fig. 2, the strand 12 comprises three portions: a first portion 40 forming the strand proper before it enters the space 32, a second portion 41 wedged in said space and a third portion 42 emerging from the space 32, this third portion being folded under the first 40 and forming the surplus of the strand. To force the surplus 42 of the strand 12 to wind around the bar 23, there is a bridge 37 between the arms 21 and 22 of the device 10. This bridge forms passing as seen in fig. 2 and guides the surplus 42 under the first strand 40.
When it comes to adjusting the length of the strand 12, the surplus 42 of the strand 12 is introduced from the top of the device. It is arranged that the eccentric bar 23 is oriented as shown in FIG. 2. The bar then rotates counterclockwise a few degrees. Once the correct length has been found, traction is exerted in the direction of the first portion 40 of the strand 12. The bar is then driven in a clockwise direction until it wedges or crushes the strand from which it does not can no longer rotate. The blocking is then entirely achieved. If the wall 20 is vertical relative to the longitudinal direction of the arms 21 and 22 of the device 10, there is a risk that the bar 23 continues to rotate if the traction on the portion 40 is very strong, which can again release the strand.
To avoid this, we will use a slightly modified construction which will be explained now.
We notice in fig. 2 and 3 that the wall 20 has an inclined plane relative to an imaginary plane which passes through the axis of rotation 24 and which extends in the longitudinal direction of the arms 21 and 22. This construction prevents the bar from continuing to rotate because, beyond the position shown in fig. 2, the constriction becomes more and more accentuated by the presence of the inclined wall 20.
As seen in fig. 3, the eccentric bar is advantageously provided with longitudinal ridges 38. These ridges pursue two goals. First of all, to facilitate the drive of the bar by the strand during the operations of releasing or blocking the strand. Finally, that of allowing the bar to be positioned with a finger so as to place it in a suitable angular position before locking by traction, as has been explained above.
To prevent the bar from taking undesirable positions, for example that which leads to blocking the strand during its introduction into the device, requiring the manual positioning mentioned above, the invention proposes an alternative embodiment. This variant proposes means for limiting the angle of rotation of the bar so that said bar is always in the correct position when the strand is introduced into the device.
One proposed means is illustrated in FIG. 4 and 5. On each of the edges of the bar is planted a pin 45 which moves in a rounded opening 46 made in each of the arms 21 and 22 of the device 10. Thus, the rotation of the bar is limited to a determined angle, for example 45 DEG. Counterclockwise, the bar cannot exceed the position shown in fig. 5. Here the space 32 is maximum to allow the excess 42 of the strand to pass when it is introduced into the device 10 and that traction is exerted on it. It is also the position that the bar takes when it comes to unlocking the strand by pulling on its surplus 42. Clockwise, the bar cannot exceed the position shown in fig. 4. This is the position for which the strand is completely wedged in space 32.
The bar can not continue its course clockwise, there is more risk that it passes a hard point which would lead it to release the strand.
Another means for limiting the angle of rotation of the bar is shown in FIG. 3. Here, there are tabs 50 on the internal walls of the arms 21 and 22. These tabs prevent the rotation of the bar 23 beyond a certain angle.
The fastening device which has just been described is applied to a folding clasp with three blades. If a device equips each of the blades 7 and 8 (fig. 1) it will be understood that it is possible to adjust these two strands (11 and 12) independently of each other and thus to arrange for the clasp is always centered under the wrist.
It is clear that one or two devices according to the invention could equip a folding clasp having only two blades.
As shown in fig. 6 the device according to the invention could also be fitted with a simple loop having on one side the device 10 for continuous adjustment receiving a first strand of the bracelet and on the other side a conventional loop 47 fitted with a pin 48 cooperating with perforations practiced in a second strand of the bracelet.