CH679352A5 - - Google Patents

Description

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La présente invention concerne des systèmes pour stocker et acheminer des signaux vocaux, qu'on appelle couramment systèmes d'audio-messa-gerie et, plus particulièrement des systèmes d'audio-messagerie ayant une commande perfectionnée d'accès aux signaux stockés.

On connaît bien les systèmes d'audio-messagerie. Des systèmes typiques sont ceux décrits dans les demandes de brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 013 303 et n° 013 304, et dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n° 4 371 752; n° 4 580 012; no 4581 486; n° 4 602 129; n° 4 640 991; n° 4 585 406; n° 4 652 200 et n° 4 580 016. Alors que de tels systèmes ont des capacités variables, et plus particulièrement dans les capacités offertes, tous partagent comme sous-ensembles commun de fonctions l'aptitude à stocker des messages destinés aux utilisateurs du système pour récupération ultérieure par lesdits utilisateurs. Chaque utilisateur se voit affecter une «télébox» et peut récupérer ses messages en accédant au système et en identifiant ensuite sa télébox. En général, toute personne ayant la connaissance des numéros de téléphone pour le système, peut laisser des messages, mais seuls les utilisateurs possédant une «télébox» peuvent les récupérer.

Pour récupérer des messages, un utilisateur d'un système typique d'audio-messagerie accède au système par des lignes téléphoniques, et après avoir donné son identification par le numéro de la télébox, et éventuellement un mot de passe, écoute un message enregistré produit par le système, lui indiquant l'état de sa télébox (par exemple le nombre des messages en attente, etc.). L'utilisateur peut alors écouter de brèves parties pré-enregistrées de chaque message, qu'on appelle généralement «entêtes» qui complètent la description du message, par exemple, en identifiant la source. L'utilisateur peut alors décider s'il écoute oui ou non chaque message.

Des petits groupes de postes interconnectés, chacun ayant la capacité d'afficher des messages en texte limité sont également bien connus. Un tel système est décrit dans les demandes de brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 849 992 et n° 895 010. De tels systèmes comprennent généralement un micro-ordinateur, tel qu'un IBM PC, etc. pour recevoir de brefs messages en texte qui sont entrés par un opérateur et pour transmettre les messages à chaque poste. Il est également courant que les postes soient interconnectés par des lignes téléphoniques, par exemple par l'intermédiaire d'un central privé, et par des lignes classiques de transmission numérique telles qu'une paire torsadée, pour la transmission des messages en texte sous forme numérique.

Alors qu'ils donnent satisfaction dans l'atteinte de l'objectif qui leur est fixé, ces systèmes présentent des inconvénients. Un problème particulier est que la source des messages n'a qu'un faible contrôle, voire aucun contrôle, sur l'accès et la distribution ultérieurs d'un message des que celui-ci a été envoyé. Ainsi, aussi confidentiel qu'un message puisse l'être, dans les systèmes de l'art antérieur un expéditeur ne dispose d'aucun moyen pour éviter que son adjoint le plus proche ne distribue des copies d'un message à l'un des utilisateurs ou à la totalité des utilisateurs du système. D'une façon similaire, les systèmes de l'art antérieur n'offraient aux expéditeurs de messages quel que soit leur rang dans la hiérarchie, aucun moyen pour éviter que les destinataires n'effacent un message sans répondre ou ignorent simplement le message. Ainsi, dans les systèmes de l'art antérieur, les expéditeurs du système ne peuvent compter que sur leur propre autorité ou persuasion pour obtenir une réponse à un message envoyé sur le système. En outre, dans les systèmes de l'art antérieur, dès qu'un message a été émis, l'expéditeur ne peut pas éditer ni éliminer le message, quels que soient les changements qui auraient pu être apportés aux conditions ou quelles que soient les erreurs ou omissions que l'expéditeur peut avoir découvert ultérieurement.

En conséquence, la présente invention a pour objet un système d'audio-messagerie ayant une plus grande sécurité.

La présente invention a pour autre objet un système d'audio-messagerie ayant un contrôle perfectionné de la part de l'expéditeur de l'accès par un utilisateur aux signaux vocaux stockés.

La présente invention a pour autre objet un système d'audio-messagerie dans lequel l'expéditeur d'un signal vocal stocké a un plus grand contrôle pour encourager les réponses à un signal vocal stocké, et sa distribution ultérieure.

La présente invention sera bien comprise lors de la description suivante faite en liaison avec les dessins ci-joints dans lesquels:

La fig. 1 est un schéma du système de la présente invention;

La fig. 2 est une vue en perspective d'un poste utilisé en conjonction avec la présente invention;

La fig. 3 est un schéma du poste de la fig. 2;

La fig. 4 est un schéma sous forme de blocs d'un système d'audio-messagerie utilisé dans la présente invention;

La fig. 5 est un diagramme du fonctionnement d'un système selon la présente invention;

La fig. 6 est un organigramme du fonctionnement du système pour limiter l'accès aux messages enregistrés;

La fig. 7 est une représentation schématique d'une base de données concernant des destinataires;

Les fig. 8 et 9 représentent un organigramme du fonctionnement du système de la fig. 1 pour contrôler l'accès par un destinataire à un message.

La fig. 1 est un schéma d'un système selon la présente invention. Une multitude de postes 10 semblables à des appareils téléphoniques, comprenant un poste principal 10m, fournissent une entrée et une sortie pour des signaux vocaux par l'intermédiaire du combiné 12, divers signaux de commande d'entrée par l'intermédiaire d'un clavier 14, et affichent des messages en texte sur un dispositif de visualisation 16. Le système peut également com5

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prendre un poste à distance 10r connecté par l'intermédiaire du système téléphonique, comme on le décrira ci-dessous. Le poste 10m est connecté par l'intermédiaire d'une interface 18m à un microordinateur 200. Le micro-ordinateur 200 comporte des unités de disques souples 202, de disques durs 204, un clavier 206 et un dispositif cathodique de visualisation 208, et est de préférence un micro-or-dinateur classique bien connu tel que le modèle d'IBM dit PC AT commercialisé par la société IBM Corporation de Armonk, New York.

L'ordinateur 200 et le poste 10m sont connectés à un trajet 210 de données numériques pour la transmission des messages en texte et autres informations numériques selon une manière classique bien connue du technicien. Le trajet 210 fournit un trajet de transmission numérique entre les postes 10 et l'ordinateur 200.

L'ordinateur 200 est en outre connecté à un système d'audio-messagerie (SAM) 300 par une liaison de données 310.

Un central privé 400 est connecté aux postes 10m, 10 et au système 300 par des lignes téléphoniques internes 402. Les lignes 402 permettent la transmission des signaux vocaux avec les postes 10m, 10, et le système 300, et le central 400 selon une manière classique bien connue du technicien. Le central 400 permet aussi la connexion de dispositifs d'entrée situés à distance, tels que le poste 10r ou autres postes téléphoniques classiques, au système par un réseau téléphonique extérieur 404. Les centraux privés sont naturellement des dispositifs extrêmement connus pour la commutation des signaux téléphoniques, dont le fonctionnement est bien connu du technicien et n'a pas besoin d'être discuté ici pour comprendre l'objet de la présente invention.

Le système précédent est davantage décrit dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique ayant pour numéro 128 254. Alors que le système décrit ci-dessus a la préférence pour être utilisé avec la présente invention, le technicien remarquera que la présente invention peut être facilement adaptée à l'un quelconque des systèmes de stockage et d'acheminement de signaux vocaux qu'on trouve dans le commerce, tels que ceux commercialisés par diverses compagnies téléphoniques régionales.

La fig. 2 est une vue en perspective d'un poste 10 selon la présente invention. Le poste 10a une structure pratiquement identique à celle des ensembles «C» décrits dans la demande de brevet des Etats-Unis en attente n° 895 017, dont la description est incorporée ici à titre de référence. Le poste 10 comporte un combiné 12 ayant un haut-parleur et un microphone semblables aux combinés qu'on rencontre normalement dans les appareils téléphoniques classiques. Le combiné 12 est maintenu dans un berceau 10c en une pièce avec le panneau supérieur du poste 10, berceau qui comprend un crochet commutateur (non représenté) dont la fonction est sensiblement identique à celle du commutateur classique qu'on trouve normalement dans les téléphones. Le combiné 12 est différent des combinés téléphoniques classiques en ce sens qu'il comporte un

étrier de commande 20 et un bouton de commande 22. L'étrier 20 et le bouton 22 sont utiles lorsque le poste 10 doit être utilisé avec un appareil de dictée, comme cela est davantage décrit dans la demande de brevet citée ci-dessus, et l'étrier 20 peut être utilisé dans l'enregistrement des réponses à des signaux vocaux stockés. Un combiné tel que le combiné 12 est représenté dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3 872 263. Sur le panneau supérieur du poste 10 sont disposées diverses touches dont le clavier classique 14 d'un téléphone à boutons-poussoirs, les touches de fonction de pré-initialisation 26 et 28, les touches 30 programmables par l'utilisateur, et les touches de «soft» 40. Le poste 10 comprend un générateur de signaux à fréquence multiple et ton double (DTMF) qui produit des tonalités de signaux de commande pouvant être transmis par le système téléphonique pour appeler un numéro de téléphone ou pour commander divers systèmes à distance par le système téléphonique. Les signaux DTMF sont utilisés dans la présente invention d'une façon qu'on décrira ci-après.

Le technicien remarquera naturellement, que le poste 10 comprendra également de préférence les fonctions classiques de téléphonie et de dictée telles que celles connues généralement et/ou décrites dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique ayant pour n° 895 017 qu'on a mentionnée ci-dessus; cependant, on considère qu'il n'est pas nécessaire de décrire de telles fonctions pour comprendre la présente invention et la description n'en sera faite que dans le cas où elles peuvent avoir une interaction avec les possibilités de la présente invention.

La fig. 3 est un schéma sous forme de blocs du système d'audio-messagerie 300. Comme on l'a noté ci-dessus, on connaît les systèmes d'audio-messagerie et on décrira le système de la fig. 3 en termes simplifiés sans référence aux détails de conception qui ne sont pas nécessaires à la compréhension de la présente invention. On peut considérer les systèmes d'audio-messagerie comme comprenant trois éléments essentiels: des interfaces téléphoniques 302, un contrôleur 304 et un dispositif de stockage de masse représenté en fig. 4 sous forme d'un contrôleur d'unité à disque dur 306 et d'une unité à disque dur 308. Les interfaces téléphoniques 302 reçoivent des signaux vocaux par les lignes téléphoniques et les transforment en format numérique approprié pour stockage et récupération ultérieure sur le disque 308. Les interfaces 302 exécutent également des opérations téléphoniques classiques telles que la détection des appels, la génération des signaux d'appel etc. Les interfaces 302 peuvent être soit analogiques, interface 302a; soit numériques, interface 302d. L'interface analogique 302a reçoit des signaux vocaux sous forme analogique ainsi que des signaux de commande sous forme DTMF et comporte un «codeur-décodeur» (forme de convertisseur analogique/numérique utilisée en téléphonie) 318 et un détecteur de tonalité 320, pour transformer les signaux reçus en forme numérique appropriée. L'interface numérique 302d est conçue pour recevoir des signaux vocaux ainsi que des signaux commandés sous une forme numérique spéci5

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fiée par l'un des divers vendeurs d'équipement téléphonique numérique. Dans tous les cas, les signaux de commande pour les interfaces 302 sont transmis au contrôleur 304 par un bus de commande 316 alors que les signaux vocaux, transformés en format numérique approprié, sont transmis par l'intermédiaire du contrôleur 306 à l'unité de disque 308 par un bus de données 314. Le contrôleur 304 répond à divers signaux de commande pour commander les interfaces 302 et le contrôleur 306 afin d'identifier divers signaux vocaux avec des adresses sélectionnées et les stocker sur le disque 308 pour récupération ultérieure. Un tel fonctionnement des systèmes d'audio-messagerie est connu et décrit dans les demandes de brevet n° 013 303 et n° 013 304 ainsi que dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 371 752. Alors que les descriptions ci-après de la présente invention seront données sous forme de signaux DTMF, le technicien remarquera que tout mode de réalisation numérique dans lequel des signaux de commande de tonalité seraient remplacés par des signaux de commande numériques resterait dans le domaine du technicien.

La fig. 4 représente un clavier DTMF généralisé, tel qu'il est couramment utilisé dans les appareils téléphoniques classiques à bouton-poussoir. Lorsqu'on appuie sur un bouton du clavier, deux fréquences, une provenant d'un groupe haut prédéterminé de fréquences et l'autre d'un groupe bas prédéterminé de fréquences sont choisies et combinées pour générer un signal de tonalité unique. Chaque groupe de signaux est constitué de quatre fréquences distinctes, fournissant un total de 16 tons uniques. Généralement, les appareils téléphoniques n'utiliseront que trois des quatre fréquences dans le groupe haut pour fournir des tons pour les chiffres 09 et les touches «*» et «#»; cependant, les générateurs classiques de tonalité et les détecteurs reconnaîtront les 16 tons, qui sont représentés en fig. 4, comme touches additionnelles a, b, c et d.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les tons b, c et d sont produits par l'étrier 20 et le bouton de commande 22 pour fournir une manière particulièrement commode de commander le système d'audio-messagerie 304 en conformité avec la présente invention. Plus particulièrement, les tons DTMF sont produits par l'étrier 20 et le bouton 22 de la façon suivante:

Enfoncement du bouton 22 - génération d'un ton D Libération du bouton 22 - génération d'un ton B Traction vers le haut sur l'étrier 20 - production d'un ton 7

Abaissement de l'étrier 20 - génération d'un ton C Libération de l'étrier 20 à partir de l'une ou l'autre position - génération d'un ton B

La fig. 5 représente un diagramme d'états du fonctionnement d'un système selon la présente invention. Dans chaque état, le système exécute une fonction sélectionnée. Ainsi, par exemple, dans l'état 410, le système exécute une fonction classique d'enregistrement. L'homme du métier remarquera que diverses fonctions exécutées à chaque état représenté en fig. 5 sont, en général, des fonctions classiques qui ont été mises en œuvre dans de nombreux systèmes d'audio-messagerie qu'on trouve dans le commerce et/ou dans des systèmes numériques de dictée; et que la séquence des transitions représentées en fig. 5, met en œuvre une fonctionnalité avantageuse inconnue jusqu'ici. En conséquence, on pense qu'une description détaillée de la mise en œuvre des diverses fonctions assurées par le dispositif de la présente invention n'est pas nécessaire pour sa compréhension. L'homme de l'art remarquera que le système 300 comportera de préférence des messages guide-opérateur pour un utilisateur pour chaque état nouveau de manière à l'avertir des transitions disponibles, et, éventuellement, de toute entrée intermédiaire nécessaire à l'exécution de la fonction.

En 400 de la fig. 5, l'utilisateur constituera et entrera l'état 403 «au repos» à partir duquel les diverses fonctions du système peuvent être sélectionnées. Si l'utilisateur souhaite enregistrer un signal vocal, il entre un ton et sélectionne un destinataire (ou des destinataires) en 405 pour le message qu'il souhaite enregistrer. La constitution et la sélection des destinataires est une partie nécessaire et classique de tous les systèmes d'audio-rnessagerie et les détails précis de la mise en œuvre ne font pas partie de la présente invention. Dès qu'un destinataire est sélectionné en 405, l'utilisateur entre un état d'enregistrement 410 en mettant un ton «#» pour enregistrer le message. L'enregistrement des messages dans les systèmes d'audio-messagerie est bien connu dans la technique et on ne pense pas qu'une description détaillée soit nécessaire pour comprendre la présente invention.

Après que l'utilisateur ait complété son enregistrement, il peut entrer l'état 420 «envoi d'options» pour choisir les options afin de délivrer le message au destinataire sélectionné en générant un ton trois. Ou, après enregistrement du message, l'utilisateur peut sauvegarder le message en 430, et alors revenir à l'état d'enregistrement 410, en entrant un ton six. D'une façon similaire, le message peut être effacé en 440 en entrant un ton neuf. Après exécution soit de la sauvegarde soit de l'effacement, le système passe à l'état 403 «au repos» pour permettre à l'utilisateur de choisir la fonction suivante à exécuter.

(On comprendra en fig. 5 que les transitions entre états, tels que l'état 430, qui ne sont pas représentées avec un ordre associé, sont exécutées automatiquement à l'achèvement de la fonction. De plus, on remarquera que le système est de préférence conçu, comme cela est connu dans l'art, de façon que, en général, l'entrée d'un ton «#» provoque un retour à un état antérieur et une suite de tons «#» provoquera finalement l'avortement du système).

Revenant à l'état 420 «envoi d'options», l'utilisateur peut entrer un état 450 «aide» en exécutant un ordre 0. Dans l'état 450, des messages guide-opé-rateur intensifs sont affichés pour conseiller à l'utilisateur les options disponibles. De préférence,

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dans l'état 450, des messages guide-opérateur expliqueront les limitations qui peuvent être placées à l'accès par le destinataire sélectionné dans l'état 409 «envoi de restrictions» comme on le décrira en outre ci-après. (Bien qu'un seul état «aide» soit représenté pour faciliter l'illustration, le technicien remarquera que les fonctions «aide» sont généralement connues et accédées en général dans les divers états du système par l'intermédiaire d'un ton unique présélectionné tel que 0, avec des messages guide-opérateur fournis qui varient en conformité avec l'état du système lorsque que «aide» est accédé).

A partir de l'état 420 «envoi d'options», l'utilisateur peut entrer aussi l'état 460 «envoi» en entrant un ordre trois. Dans l'état 460, le message enregistré sera envoyé au destinataire sélectionné de la manière classique bien connue; on ne pense pas que la description de cette fonction soit nécessaire pour comprendre la présente invention.

Dans l'état 420, l'utilisateur peut entrer un état 470 «sélection d'un nouveau destinataire» pour substituer un ou plusieurs destinataires nouveaux au destinataire choisi à l'origine. Dans cet état, le système indiquera à l'utilisateur d'entrer des identificateurs pour le ou les nouveaux destinataires sélectionnés et quand tous les identificateurs auront été entrés, l'utilisateur pourra revenir à l'état 420 en rentrant un ordre «#». Lorsque le système entre dans l'état 460 «envoi» le message sera maintenant envoyé au nouveau destinataire.

L'utilisateur peut entrer un ordre neuf dans l'état 420 pour entrer un état 480 «envoi d'une copie» dans le but d'envoyer une copie du message à un autre utilisateur du système. Lors de l'entrée de la date, 480, l'utilisateur recevra l'instruction d'entrer des identificateurs pour un ou plusieurs destinataires de manière qu'ils reçoivent des copies du message enregistré. Une copie est distinguée d'un message par un en-tête prédéterminé annexé à la copie qui l'identifie comme copie d'un message destiné à un autre utilisateur qui est envoyée au destinataire de la copie à des fins d'information. Lorsque tous les destinataires de la copie ont été sélectionnés, l'utilisateur peut envoyer la copie et revenir à l'état 420 en entrant l'ordre «#». A tout instant de l'état 480, l'utilisateur peut éliminer la copie en 485 en entrant l'ordre «*».

En entrant un ordre huit dans l'état 420, l'utilisateur peut entrer un état 490 «envoi de restrictions» pour sélectionner des restrictions sur l'accès au message par le destinataire sélectionné. Dans l'état 490, l'entrée d'un ordre un libellé, le message comme nécessitant une réponse obligatoire. Le libellé d'un message comme nécessitant une réponse obligatoire limite la possibilité des destinataires sélectionnés de faire quelque chose avec le message si ce n'est que de fournir une réponse. Au minimum, le destinataire ne pourra effacer le message jusqu'à ce qu'une réponse ait été fournie, comme on le décrira ci-après. L'entrée d'un ordre deux dans l'état 490 a pour effet que le message est libellé comme copie protégée en 520. Un message libellé comme copie protégée peut ne pas être acheminé à un autre utilisateur du système. L'entrée d'un ordre trois dans l'état 490 a pour conséquence que le message est libellé en 530 comme message d'auto-destruction. Un message libellé comme d'auto-destruction sera automatiquement effacé après accès par le destinataire. Enfin, l'entrée de l'ordre «*« dans l'état 490 élimine toutes les restrictions précédentes apportées au message en 540.

Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, la limitation pour réponse obligatoire placée sur le message en 510 peut être choisie à partir de l'un d'une multitude de niveaux. Aux niveaux inférieurs, le destinataire peut simplement être empêché d'effacer le message tant qu'il n'a pas produit une réponse. Aux niveaux élevés, d'autres restrictions peuvent s'appliquer, et le destinataire peut être empêché d'acheminer le message, de sauvegarder le message, etc. Dans le cas extrême, l'utilisateur peut être complètement empêché d'utiliser le système d'audio-messagerie tant qu'il n'a pas fourni une réponse au message. Alors que le technicien remarquera que la sélection des divers niveaux de la réponse obligatoire pourrait être facilement effectuée par l'entrée d'ordres intermédiaires en 510, il est souhaitable que le système limite les niveaux de la réponse obligatoire qui peuvent être appliqués. Ainsi, il serait approprié pour une personne responsable de placer une limitation par réponse obligatoire pour un message important envoyé à un subordonné, alors qu'il pourrait être inapproprié pour un subordonné de placer une telle limitation sur sa réponse. De préférence, de telles limitations sont mises en œuvre par un superviseur de système utilisant des menus appropriés. Il est également préférable d'apporter des limitations similaires pour la protection des copies et l'auto-destruction.

La fig. 6 est un organigramme du fonctionnement d'un système selon la présente invention pour limiter l'accès à des messages enregistrés. Dans l'état 490 «envoi de restrictions», en 600 le système vérifie l'entrée d'un ordre. S'il n'y a aucune détection d'un ordre, le système poursuit dans l'état 490 jusqu'à l'entrée d'un ordre restriction (un, deux, trois, «*»), ou jusqu'à l'entrée d'un ordre «#» pour revenir à l'état 420 ou jusqu'à l'expiration d'une certaine durée.

Dès qu'un ordre est détecté en 600, le système fait un test à 610 pour déterminer s'il s'agit un ordre d'élimination («*»). Si tel est le cas, en 620 le système élimine les restrictions précédentes apportées au message et revient à 490.

Si l'ordre n'est pas un ordre d'élimination, en 630 le système fait un test pour déterminer l'identité (ou la position hiérarchique relative) de l'expéditeur et du destinataire. Alors, en 640, le système fait un test pour déterminer si l'ordre est un ordre à réponse obligatoire (un). Si l'ordre est un ordre à réponse obligatoire, en 650 le système détermine le niveau de la restriction sur la réponse obligatoire qui peut être permis pour des messages entre cet expéditeur et ce destinataire. Si aucune limitation quant à la réponse obligatoire n'est permise en 660, le système revient à 490. Si une restriction est permise en 670, le système enregistre le niveau approprié de la réponse dans une base de données maintenue pour le destinataire sélectionné. On notera que le ni5

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veau approprié de la réponse peut être déterminé à partir des identités de l'expéditeur et du destinataire sélectionnés ou peut être déterminé, en partie, par des ordres intermédiaires (non représentés) entrés à 510 en fig. 5. Après enregistrement des niveaux appropriés de restriction sur la réponse obligatoire, le système revient à 490.

Si l'ordre n'est pas un ordre à réponse obligatoire, à 680 le système fait un test pour déterminer s'il s'agit d'un ordre avec protection de copie (deux).

Si tel est le cas, en 690 le système fait un test pour déterminer si la protection de la copie est permise entre cet expéditeur et ce destinataire. Si cela n'est pas le cas, le système revient à 490, et si tel est le cas, en 700 le système envoie un drapeau de protection de copie dans la base de données du destinataire.

Finalement, en 710 le système détermine si une limitation par auto-destruction est permise entre cet expéditeur et ce destinataire. Si tel n'est pas le cas, le système revient à 490, et si elle est permise, le système initialise un drapeau d'auto-destruction dans la base de données du destinataire et revient alors à 490.

La fig. 7 est une représentation schématique de la base de données 730 du destinataire où les restrictions à l'accès au message sont enregistrées. La base de données 730 est constituée de deux sous-bases de données. Une zone 740 de la sous-base dans laquelle les identificateurs ont les messages ayant le niveau le plus haut de réponse obligatoire, où le destinataire ne peut accéder au système d'audio-messagerie du tout, accepte de fournir une réponse, sont enregistrés dans des registres 742. Un tel niveau élevé de réponse obligatoire est parfois appelé ci-après «réponse absolue».

La sous-base 750 est constituée d'enregistrements des niveaux inférieurs de réponse obligatoire et des restrictions en matière de protection de copie et d'auto-destruction. Ces restrictions sont enregistrées dans des registres 752 qui sont constitués d'une zone 754 d'un identificateur de message, d'un drapeau 756 de réponse obligatoire, d'une zone 758 de niveau de réponse obligatoire, d'un drapeau 760 de protection de copie, et d'un drapeau 762 d'auto-destruction.

Les fig. 8 et 9 représentent un organigramme du fonctionnement d'un système d'audio-messagerie selon la présente invention pour commander l'accès par un destinataire à un message. En 800, l'utilisateur fait la composition de la manière classique. En 810, le système vérifie la sous-base de données 730 pour déterminer si des messages ont une restriction par réponse absolue. S'il y en a, en 820, le système identifie le message nécessitant une réponse absolue et alors, en 830, entre un état de reproduction. En 840, le système fait un contrôle pour déterminer si l'utilisateur a fourni une réponse. Si tel n'est pas le cas, le système poursuit à travers l'état 830 jusqu'à ce que l'utilisateur soit fournisse une réponse soit sorte du système. Si l'utilisateur répond, le système efface l'enregistrement correspondant 742 et revient à 810 pour faire un test quant aux autres restrictions en matière de réponse absolue.

(Dans un autre mode de réalisation de l'invention, un utilisateur a un accès non limité au système tant qu'il essaie d'accéder à un signal vocal ayant une restriction en matière de réponse absolue, à la suite de quoi les restrictions décrites ci-dessus sont appliquées).

Dès que toutes les restrictions en matière de réponse absolue sont éliminées, en 850 le système détermine si l'utilisateur a sélectionné un message pour reproduction. Si tel n'est pas le cas, et que l'utilisateur a entré quelque autre service du système d'audio-messagerie, tel que l'émission d'un message original, le système sort en 860. Si l'utilisateur a choisi un message pour reproduction, le système fait un test associé à l'enregistrement 752 dans la sous-base de données 750 et initialise des drapeaux de manière appropriée pour inhiber diverses fonctions pendant la reproduction du message sélectionné. Le système passe alors à l'état 880 de reproduction pour redonner le message sélectionné.

Après reproduction du message sélectionné, en 890 le système fait un test pour déterminer si une réponse a été fournie. Si tel est le cas, le système efface le drapeau 756 de réponse obligatoire, si nécessaire, dans l'enregistrement correspondant 752 en 900. Alors, dans tous les cas, en 910 le système fait un test pour déterminer si un drapeau d'auto-destruction a été initialisé. Si tel est le cas, en 920 le système efface le message, et dans tous les cas, sort alors en 930.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est au contraire susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à i'homme de l'art.

Claims (1)

1. Revendications

   1. Dispositif pour stocker et acheminer des signaux vocaux, caractérisé en ce qu'il comprend:

   a) un moyen d'audio-messagerie (300) pour stocker et récupérer des signaux vocaux, ce moyen ayant un état d'envoi pour l'envoi d'un signal vocal enregistré antérieurement à un destinataire sélectionné, un état de limitation d'envoi pour la sélection de restrictions apportées à l'accès par les destinataires au signal vocal enregistré antérieurement, et un état d'options d'envoi pour la sélection d'options afin de traiter le signal vocal antérieurement enregistré;

   b) un moyen de poste (10) pour entrer et sortir des signaux vocaux;

   c) le moyen de poste comprenant en outre un moyen d'entrée de signaux afin d'entrer des premier et second signaux de commande, le premier signal de commande commandant le moyen d'audio-messagerie pour qu'il sorte l'état d'options d'envoi et entre l'état d'envoi, et le second signal de commande commandant le moyen d'audio-messagerie pour qu'il sorte l'état d'options d'envoi et entre l'état de restriction d'envoi, le moyen d'audio-messagerie répondant dans l'état de restrictions d'envoi à un autre signal de commande pour limiter l'accès du destinataire au signal vocal stocké.

   2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé

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   en ce que le moyen d'audio-messagerie (300) répond à cet autre signal de commande pour imposer une restriction sous forme de réponse obligatoire au signal vocal stocké, le moyen d'audio-messagerie répondant ensuite au signal de réponse obligatoire pour limiter l'accès par le destinataire à au moins la mesure dans laquelle le destinataire ne peut effacer le signal vocal stocké tant qu'il n'a pas enregistré un âignal vocal de réponse au signal vocal stocké.

   3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à cet autre signal de commande pour imposer au signal vocal stocké l'un d'une multitude de niveaux de restrictions sous forme d'une réponse obligatoire.

   4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le système d'audio-messagerie répond à cet autre signal de commande pour sélectionner l'un des niveaux de restrictions en fonction de l'identité de l'expéditeur du signal vocal stocké, ou du destinataire, ou des deux identités.

   5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à cet autre signal de commande pour imposer au signal vocal stocké une restriction sous forme de protection de copie, le moyen d'audio-messagerie répondant ensuite à cette restriction pour empêcher que le destinataire n'achemine le signal vocal enregistré vers d'autres utilisateurs du système.

   6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à une fonction de l'identité de l'expéditeur du signal vocal enregistré, ou du destinataire, ou des deux identités, pour inhiber l'imposition de la restriction sous forme de protection de copie en réponse à cet autre signal de commande.

   7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à cet autre signal de commande pour imposer au signal vocal stocké une restriction sous forme d'auto-destruction, le moyen d'audio-messagerie répondant ensuite à cette restriction pour effacer automatiquement le signal vocal enregistré après accès par le destinataire.

   8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à une fonction de l'identité de l'expéditeur du signal vocal enregistré ou du destinataire, ou des deux identités, pour inhiber l'imposition de la restriction sous forme d'auto-destruction en réponse à cet autre signal de commande.

   9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie répond à un autre signal de commande pour éliminer les restrictions antérieures imposées au signal vocal enregistré.

   10. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'audio-messagerie (300) comprend un état d'envoi de copie pour sélectionner un nouveau destinataire afin qu'il reçoive une copie du signal vocal enregistré antérieurement, le moyen de poste comprenant en outre un moyen d'entrée de signaux pour entrer un troisième signal de commande, ce troisième signal de commande commandant le moyen d'audio-messagerie pour recevoir une information identifiant le nouveau destinataire sélectionné, annexer un en-tête prédéterminé au signal vocal enregistré, et pour envoyer le signal vocal enregistré et l'en-tête au nouveau destinataire sélectionné, d'où il résulte que, lorsque le nouveau destinataire sélectionné reçoit le signal vocal enregistré, il sera identifié comme copie et non comme message adressé à l'origine au nouveau destinataire.

   11. Procédé de mise en opération d'un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à:

   a) enregistrer un signal vocal pour acheminement à un destinataire sélectionné; et b) libeller le signal vocal enregistré avec un label restrictif, le moyen d'audio-messagerie répondant au label restrictif pour limiter l'accès par le destinataire sélectionné au signal vocal enregistré.

   12. Procédé selon la revendication 11 dans lequel le moyen d'audio-messagerie est capable de répondre au label restrictif, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à: répondre au label restrictif de façon à au moins empêcher l'effacement du signal vocal enregistré par le destinataire sélectionné, tant que le destinataire sélectionné n'a pas enregistré un signal vocal de réponse au signal vocal enregistré.

   13. Procédé selon la revendication 11 dans lequel le moyen d'audio-messagerie est capable de répondre au label restrictif, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à: répondre au label restrictif de façon à empêcher l'acheminement par le destinataire sélectionné du signal vocal enregistré à d'autres utilisateurs du système.

   14. Procédé selon la revendication 11 dans lequel le moyen d'audio-messagerie est capable de répondre au label restrictif, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à: répondre au label de façon à effacer automatiquement un signal vocal enregistré après accès par le destinataire sélectionné.

   15. Procédé selon la revendication 11 dans lequel le moyen d'audio-messagerie est capable de répondre au label restrictif et de modifier la réponse en fonction de l'identité de l'expéditeur, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à: modifier la réponse du moyen d'audio-messagerie en fonction de l'identité de l'expéditeur du signal vocal enregistré ou du destinataire sélectionné ou des deux identités.

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