CH675314A5 - - Google Patents

Description

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CH 675 314 A5

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Description

La présente invention concerne un appareil pour fournir une indication visuelle d'un affranchissement autorisé selon le préambule de la revendication 1 ainsi que son utilisation.

Avant la délivrance du brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 710 997, les appareils d'affranchissement avaient atteint un stade d'évolution constante. Au cours des années, on a utilisé deux types généraux d'appareils d'affranchissement: l'un emploie une imprimante du type rotatif et l'autre utilise une tête d'impression fixe et une platine animée d'un mouvement de va-et-vient. Ces types généraux utilisent des têtes d'impression avec des polices de caractère. Tout récemment, on est passé des dispositifs entièrement mécaniques à des appareils qui font un emploi intensif de composants électroniques. Bien qu'il y ait eu un certain nombre de changements, certains éléments sont restés constants.

L'une des constantes est que chaque appareil d'affranchissement comporte une imprimante sur une base univoque, c'est-à-dire qu'un dispositif de taxation et un dispositif d'impression forment une même unité. Dans les appareils d'affranchissement, il est indispensable que la sécurité soit absolue. Une telle sécurité est appliquée aux appareils d'affranchissement antérieurs tant à la partie d'impression de l'appareil qu'à la partie de comptabilisation. La nécessité d'une sécurité absolue est due au fait qu'un appareil d'affranchissement imprime l'équivalent d'une valeur monétaire et, sauf à prendre des mesures de sécurité, on peut être à même d'imprimer un affranchissement non autorisé, c'est-à-dire un affranchissement pour lequel aucun paiement n'est effectué, d'où la fraude des services postaux. La plupart des mesures de sécurité sont de nature physique, mais on a récemment suggéré l'utilisation du chiffrage pour assurer la validité d'un signe postal. Néanmoins, un tel chiffrage a presque supplanté les systèmes physiques de sécurité qu'on a utilisés et suggérés dans l'art antérieur.

Récemment, les imprimantes à matrice de points sont devenues très populaires car elles apportent une souplesse et possibilité de service plus grandes que ne le permettaient les imprimantes mécaniques antérieures équipées de polices fixes. Les imprimantes à matrice de points se présentent sous des formes diverses, telles que les imprimantes à jet d'encre, les imprimantes à laser, les imprimantes à diodes électroluminescentes et les imprimantes à ergots. Il serait très avantageux de pouvoir remplacer les imprimantes mécaniques utilisées jusqu'ici, qu'elles soient du type à rouleau tournant ou du type à platine plate, par une imprimante à matrice de points. Cela a été proposé antérieurement, par exemple, dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n° 3 869 986 et n° 4 168 533, chaque brevet illustrant une imprimante à matrice de points qui est incorporée dans un appareil d'affranchissement. De plus, on a fait récemment des propositions pour séparer la partie de l'ensemble de comptabilisation de l'appareil d'affranchissement et l'ensemble d'impression de façon à pouvoir utiliser une imprimante à matrice de points peu coûteuse, disponible en stock, en combinaison avec un dispositif de comptabilisation de sécurité. La difficulté d'une telle substitution est que, sauf à prendre des mesures de sécurité, on pourra imprimer un affranchissement non autorisé avec une telle imprimante. Ce problème a été traité antérieurement en proposant l'utilisation d'un chiffrage pour fournir un arrangement dans lequel l'authenticité de l'affranchissement peut être vérifiée. L'inconvénient de l'utilisation d'un chiffrage est qu'il est fastidieux, relativement coûteux à mettre en œuvre, et nécessite beaucoup de temps.

Même en cas d'utilisation du chiffrage, une situation inquiétante de possibilité de fraude est celle où une imprimante à matrice de points est en communication électrique avec un dispositif de comptabilisation de sécurité. Un individu malhonnête pourrait connecter une multitude d'imprimantes à matrice de points à la sortie du dispositif de comptabilisation pour utiliser le signal grâce auquel l'affranchissement est payé et obtenir un affranchissement supplémentaire non autorisé. Les problèmes adhérant à l'art antérieur sont palliés, selon la présente invention avec un appareil du type mentionné ci-dessus, qui comporte en autre les particularités mentionnées dans la partie caractérisente de la revendication 1.

Selon une forme de réalisation de la présente invention, on a imaginé un procédé et un appareil grâce auxquels un signe postal est imprimé avec une imprimante à matrice de points, qui présente une qualité d'impression non standard. Cette qualité d'impression non standard peut prendre plusieurs formes. Dans un mode de réalisation, le pas de la matrice de points est un pas non standard. Dans un autre mode de réalisation, le signe postal est sur un fond dont la densité varie en fonction du nombre des plis de courrier imprimés. De nombreuses autres caractéristiques non standard peuvent être employées; par exemple, on peut faire varier la configuration des points, modifier le dessin de la police en conformité avec le nombre des plis de courrier traités, altérer l'espacement entre rangées de points, etc.

La présente invention sera bien comprise lors de la description suivante faite en liaison avec les dessins ci-joints dans lesquels:

La figure 1 est un schéma sous forme de blocs d'un dispositif de taxation postale dans lequel est appliquée la présente invention:

La figure 2A représente un signe non autorisé imprimé selon la présente invention:

La figure 2B représente un signe postal autorisé imprimé selon la présente invention;

La figure 2C représente un autre signe postal non autorisé imprimé selon la présente invention;

Les figures 3A et 3C représentent une partie d'une enveloppe sur laquelle est imprimé un signe non autorisé;

La figure 3B représente une partie d'une enveloppe sur laquelle est imprimé un signe autorisé; et

Les figures 4A-4C représentent un signe d'affranchissement imprimé sur un support avec un fond de densité variable.

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En liaison tout d'abord avec la figure 1, un dispositif de taxation est représenté dans ses grandes lignes en 10, et comprend un logement de sécurité 12. Par logement de sécurité, on entend un logement qui n'est accessible que par un représentant autorisé des postes ou une autre personne autorisée. A l'intérieur du logement 12, un registre progressif 14 et un registre régressif 16 sont connectés à une unité centrale de traitement 18. A l'unité centrale 18 est connectée une mémoire morte 20 qui est programmée avec des instructions de fonctionnement et un modem 22 qui est utilisé à des fins de communication avec l'extérieur. Une telle communication avec l'extérieur comprendra des procédures pour la recharge du registre régressif, l'essai des composants et autres activités semblables. Le logement 12 et les composants qu'il renferme représentent les composants essentiels d'un appareil d'affranchissement sans imprimante et sera désigné ci-après par l'appellation «serveur ».

Dans la communication électrique avec l'unité 18 du serveur 10 il y a une imprimante 24 qui n'est pas de sécurité. L'imprimante 24 est une imprimante autorisée qui est équipée du serveur 10 dont on expliquera les détails ultérieurement. En figure 1, on a également représenté deux imprimantes supplémentaires 26A et 26B qui représentent des imprimantes non autorisées.

Dans un premier mode de réalisation préféré, l'imprimante autorisée 24 est une imprimante à matrice de points dont le pas n'est pas classique. Cette imprimante 24 peut avoir la forme d'une imprimante à jet d'encre, d'une imprimante thermique, d'une imprimante à laser, etc. Les imprimantes standard à matrice de points ont généralement un certain nombre de pas standard que l'utilisateur peut choisir. Dans le cadre de la présente description, ie mot pas est défini par le nombre de points par unité de longueur. Par exemple, l'imprimante dite Okidata Microline 192, fabriquée par la société dite Okiamerica, Inc., Mt. Laurel, N. J., est capable d'imprimer en 2.5 pixels/ mm, 5 pixels/mm ou 9.7 pixels/mm, pas qui sont standard. L'essence de ce mode de réalisation particulier est de fournir une imprimante autorisée 24, de préférence une imprimante à matrice par points, devant être utilisée avec un serveur 10 dans le but d'imprimer seulement des signes postaux. Cette imprimante 24 aura une tête d'impression commandée par programme qui procédera à une impression suivant un pas non standard, par exemple 5.4 pixels/ mm.

L'environnement dans lequel la présente invention est envisagée est celui dans lequel un signal sortant de l'unité centrale 18 doit être reçu par une imprimante 24 qui communique électriquement avec elle. Dans la présente invention, les tentatives faites pour reproduire l'image électroniquement en employant une imprimante non autorisée 26 donneront naissance à une configuration qui peut être reconnue visuellement comme étant non autorisée. A titre d'exemple, si une personne malhonnête place des imprimantes supplémentaires 26A et 26B sur la sortie de l'unité centrale 18, non seulement l'imprimante autorisée 24 imprimera un signe postal, mais encore les imprimantes non autorisées 26A et 26B imprimeront aussi des signes postaux. De cette façon, cette personne ne paiera que pour un seul signe postal tout en profitant de plusieurs signes si des mesures préventives ne sont pas prises.

Une illustration de ce mode de réalisation est donnée en figures 2A, 2B et 2C. On a représenté dans ces figures des chiffres 28 de matrice par points qui sont imprimés sur un support 30. En figure 2B, on a illustré un caractère «un» imprimé dans une matrice 5 x 7. Ce caractère aura une taille donnée, qu'on a agrandit pour des raisons d'illustration en figure 2B. L'imprimante autorisée qui procède à l'impression de ce caractère autorisé peut avoir un pas de 5.4 pixels/mm. Par contraste, les caractères «un» de chaque côté, figures 2A et 2C, ont une taille différente car ils seront imprimés avec des imprimantes non autorisées 26A, 26B ayant des pas standard de 6.7 pixels/mm et 5 pixels/mm respectivement. Plus spécifiquement, lorsque l'unité centrale 18 produit un signal destiné à une imprimante autorisée ayant un pas non standard, les signes résultants qui sont ainsi formés auront la taille standard, 22,2 millimètres de haut x 57 millimètres de long, sans impression auxiliaire telle que message de publicité, message de service public, etc. Selon la présente invention, si l'on devait connecter une imprimante non autorisée 26A, 26B au serveur 10, soit un signe sous-dimensionné soit un signe sur-dimen-sionné serait obtenu comme cela est indiqué dans les figures 3A-3C. La figure 3B illustre un signe 32B imprimé sur une enveloppe 34 par une imprimante autorisée, alors que la figure 3A illustre un signe 32A imprimé sur une enveloppe 34 avec une imprimante non autorisée ayant un pas plus grand et la figure 3C montre un signe 32C imprimé par une imprimante non autorisée ayant un pas plus petit. Comme cela est illustré, le signe 32A imprimé avec une imprimante 26A ayant un pas plus grand sera sensiblement plus petite que la taille standard, alors que, lorsque le signe 32C est imprimé avec une imprimante 26C ayant un pas plus petit, on obtient un signe sur-dimensionné. Comme illustré en figure 3C, le signe sur-dimensionné 32C apparaîtra seulement en partie dans l'angle d'une enveloppe 34.

Avec un tel arrangement, si l'on essaye d'obtenir un affranchissement non autorisé en utilisant l'imprimante autorisée 24 et en connectant la ligne de sortie 20 à une imprimante non autorisée, on aura une indication visible qu'il se produit une impression non autorisée de signes postaux. On remarquera que l'imprimante 24 est fabriquée dans le but d'imprimer des signes postaux seulement et qu'il sera associé à celle-ci une unité de comptabilisation telle que le registre régressif 16 de façon qu'il sera tenu compte de l'affranchissement.

Dans un second mode de réalisation préféré de la présente invention, on décrit un concept d'examen visuel dans lequel on peut déterminer l'authenticité de l'affranchissement dans le cas où de grands nombres de plis de courrier sont traités dans un lot. Cet arrangement s'applique lorsque des lots de 100 plis ou plus, ou tout autre nombre arbitraire, doivent être expédiés. Comme cela est représenté, le nombre de plis de courrier à traiter est 600. En liaison avec la figure 4A, ce qu'on a représenté est le sup5

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port, par exemple, l'angle d'une enveloppe, sur lequel on doit imprimer le signe postal. Le signe postal comprend une première ligne qui donne le numéro de chaque pli de courrier et le nombre des plis d'un lot. Plus précisément, la figure 4A illustre le premier pli d'un ensemble de 600 plis; la figure 4B illustre le 300ème pli, et la figure 4C le dernier pli de l'ensemble de 600 plis. La ligne suivante indique le montant de l'affranchissement, dans le cas présent 0,25 dollar. La troisième ligne est une identification du signe représentant l'affranchissement des Etats-Unis. Le signe a un fond sous forme d'un dessin de densité variable. Pendant le traitement des plis du courrier, le fond devient plus clair. Avec le premier pli, le fond est relativement foncé ou «occupé», comme on le voit en figure 4A. Comme on peut le voir en figure 4B, le fond 32 devient quelque peu plus clair ou moins dense au moment où la moitié du lot est traité. Au moment où le dernier pli est envoyé, comme on peut le voir en figure 4C, le fond est sensiblement plus clair ou moins dense. En exigeant que tous les expéditeurs de grandes quantités de courrier possèdent une imprimante de signes postaux avec une tête d'impression non standard commandée de manière que des fonds variables soient imprimés en conformité avec le numéro d'ordre de chaque pli dans la suite des plis totaux, le bureau de poste peut déterminer si un lot de courrier est autorisé.

En résumé, ce qu'on a illustré est un arrangement dans lequel l'inspection visuelle des plis de courrier, qu'il s'agisse de plis individuels ou de grandes quantités de plis, permettra à un employé des postes d'obtenir une indication sur le fait que l'affranchissement a été payé. Cet arrangement est obtenu en conférant un caractère d'impression non standard à une imprimante qui est fabriquée spécifiquement pour un constructeur d'appareils d'affranchissement ou pour l'entité de comptabilisation des affranchissements. La fabrication des imprimantes avec une telle qualité d'impression non standard sera contrôlée par la loi ou les règlements postaux. Comme on peut le remarquer, on obtient ainsi un certain degré de sécurité d'une façon assez simple et commode sans qu'il soit nécessaire de faire appel à un chiffrage ou à un équipement assez complexe.

Bien qu'on ait décrit seulement deux exemples, on remarquera que des imprimantes non standard peuvent présenter d'autres caractéristiques non standard, par exemple des configurations variables de points, l'altération du dessin des polices en conformité avec le nombre des plis traités du courrier, l'altération de l'espace entre les rangées de points, etc.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est au contraire susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art.

Claims (10)

Revendications

1. Appareil pour fournir une indication visuelle d'un affranchissement autorisé, caractérisé en ce qu'il comprend:

- une imprimante ayant une configuration non standard des signes imprimés, et

- un moyen de commande pour l'imprimante, lui permettant de procéder à l'impression d'un signe postal.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième moyen de commande qui amène l'imprimante à imprimer un fond de signe postal sur un pli de courrier, ledit deuxième moyen de commande comprend un moyen créateur de signal pour créer des signes d'impression de fond qui varie en conformité avec le numéro de chaque pli dans un lot de plis de courrier sur lesquels un signe postal est imprimé.

3. Appareil selon la revendication 2, dans lequel ledit deuxième moyen de commande est agencé pour l'impression d'un numéro sur chaque pli de courrier en conformité avec son rang dans la suite de plis.

4. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'imprimante utilise un pas non standard.

5. Imprimante pour l'impression de signes postaux tels que pour créer une indication d'un affranchissement autorisé, pour l'utilisation dans un appareil selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des caractères ayant une configuration non standard.

6. Utilisation d'un appareil selon la revendication 1 pour fournir une indication visuelle d'un affranchissement autorisé, caractérisée en ce qu'une imprimante avec une configuration d'impression non standard est utilisée pour imprimer un signal postal sur un pli de courrier.

7. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle comprend l'étape consistant à programmer l'imprimante de manière à imprimer un fond d'un signe postal sur des plis d'un lot de plis de courrier, où le fond varie en conformité avec le nombre des signes postaux imprimés sur les plis du courrier.

8. Utilisation selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comprend l'utilisation d'une imprimante à matrice ayant une configuration des caractères non standard.

9. Utilisation selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes consistant à programmer l'imprimante de manière à imprimer un fond de signe postal sur un pli d'un lot de plis de courrier, où le fond de chaque signe postal varie en conformité avec son rang dans la suite des signes postaux imprimés sur les plis du courrier.

10. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comprend comprend l'étape consistant à numéroter chaque pli d'un lot de plis de courrier en conformité avec son rang dans la suite des signes d'impression.

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