CH669554A5 - - Google Patents

Description

669 554

2

Claims (3)

1. REVENDICATION

   Machine pour la coupe de matériaux de construction au moyen d'un câble ou fil abrasif (12) formant une boucle fermée entraînée en circulation et en traction par le déplacement des moyens d'entraînement en circulation, caractérisée par le fait qu'elle comprend un bâti allongé (1) dans lequel sont montés un chariot mobile (3) portant une poulie motrice à gorges (9) et une poulie folle à gorges (11) montées l'une à côté de l'autre et autour desquelles le câble ou fil abrasif (12) peut s'enrouler à volonté une ou plusieurs fois, ainsi qu'un moteur (10) pour l'entraînement de la poulie motrice, et un dispositif d'entraînement linéaire du chariot (6, 7), le tout étant agencé de telle sorte que la longueur de la boucle de câble ou fil formée entre le chariot et le matériau à couper peut être modifiée par le nombre de tours d'enroulement du câble ou fil autour des poulies.

   DESCRIPTION

   La présente invention a pour objet une machine pour la coupe de matériaux de construction au moyen d'un câble ou fil abrasif formant une boucle fermée entraînée en circulation et en traction par le déplacement des moyens d'entraînement en circulation.

   La coupe, pour une démolition totale ou partielle, des matériaux d'un immeuble ou d'un ouvrage pose de plus en plus de problèmes, surtout dans les constructions en béton armé de fortes épaisseurs où l'emploi de disques diamantés de grands diamètres pose de nombreux problèmes d'entraînement, de dimensions et de bruit.

   On connaît par ailleurs des installations utilisant un fil hélicoïdal abrasif, plus récemment un câble diamante, entraîné en circulation par un dispositif d'entraînement monté sur un moyen tracteur se déplaçant sur des rails posés au sol, au fur et à mesure de l'avancement de la coupe. La longueur des câbles est choisie en fonction de l'importance de la coupe. Lors de l'utilisation de câbles diamantés, plus performants mais plus chers, la diminution de la longueur de la boucle est obtenue par sectionnement et par raboutage des extrémités au moyen de vissage ou de sertissage. Compte tenu de l'encombrement de telles installations, elles sont employées presque exclusivement dans l'exploitation des carrières à ciel ouvert où il n'y a que peu ou pas de limitations d'espace pour assurer le déplacement du dispositif tracteur. En outre, ce dispositif tracteur ne peut pas se déplacer dans toutes les directions, notamment verticalement.

   La présente invention a pour but de permettre de couper des matériaux de construction au moyen d'un fil ou câble abrasif, sans limitation et dans toutes les positions, des épaisseurs inférieures ou supérieures à 60 cm, dans un espace restreint permettant notamment son utilisation à l'intérieur des constructions de type standard. La machine doit donc présenter un faible encombrement et un poids réduit.

   La machine selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend un bâti allongé sur lequel sont montés un chariot mobile portant une poulie motrice à gorges et une poulie folle à gorges montées l'une à côté de l'autre et autour desquelles le câble ou fil abrasif peut s'enrouler à volonté une ou plusieurs fois, ainsi qu'un moteur pour l'entraînement de la poulie motrice, et un dispositif d'entraînement linéaire du chariot, le tout étant agencé de telle sorte que la longueur de la boucle de câble ou fil formée entre le chariot et le matériau à couper peut être modifiée par le nombre de tours d'enroulement du câble ou fil autour des poulies.

   La machine peut être utilisée dans toutes les positions, notamment en position verticale, horizontale ou oblique.

   Le système d'enroulement du mou de câble à l'aide de deux poulies à gorges permet d'utiliser, du début à la fin de la coupe, la même longueur fixe de câble ou fil abrasif.

   Il est possible d'utiliser une poulie motrice de petit diamètre, car la friction du câble, en raison de son passage sur deux poulies, est importante et l'entraînement est ainsi assuré sans glissement. L'enroulement du mou évite toute perte de friction et diminue ainsi la puissance nécessaire à l'entraînement du câble, ce qui contribue à la légèreté et au faible encombrement de la machine.

   On constate en outre une usure uniforme du câble ou du fil abrasif sur toute sa longueur. La présence d'un seul point de raboutage limite au minimum le risque de rupture du câble ou fil dû à la fatigue.

   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

   La figure 1 est une vue en perspective de la machine en utilisation horizontale.

   Les figures 2 à 5 illustrent schématiquement quatre phases successives de travail de la machine.

   La machine représentée à la figure 1 comprend un bâti rigide allongé 1 en aluminium muni d'une plaque de base et d'appui 2 perpendiculaire à l'axe du bâti. Ce bâti porte un chariot 3 pouvant se déplacer dans deux glissières 4 et 5 du bâti. Ces glissières, présentant un profil en U, pourraient également servir de voies de roulement à un chariot 3 muni de galets. Dans tous les cas, le chariot est retenu dans toutes les directions transversales au bâti, de telle sorte que le bâti peut être utilisé dans n'importe quelle position. Au chariot 3 sont attachées les extrémités d'une chaîne 6, dont un seul brin est visible à la figure 1, chaîne entraînée par un moteur 7 fixé sur la plaque de base 2 et passant sur un renvoi 8 monté à l'autre extrémité du bâti. Le chariot 3 porte une poulie motrice 9 munie de plusieurs gorges et entraînée par un moteur 10 hydraulique ou électrique. Sur le chariot 3 est en outre montée une poulie folle à gorges 11 entre la poulie motrice 9 et la plaque de base
2. 2. Au lieu d'une seule poulie à gorges, il est bien entendu possible d'utiliser plusieurs poulies à une seule gorge, cela aussi bien pour la poulie 9 que pour la poulie 11. Autour des poulies 9 et 11 s'enroule un câble abrasif 12, par exemple un câble diamanté.

   Pour entraîner le chariot 3, il serait bien entendu possible d'utiliser d'autres moyens, tels qu'une crémaillère ou un vérin.

   Le fonctionnement et l'utilisation de la machine seront maintenant décrits à l'aide des figures 2 à 5. On désire découper une section 13 d'un mur en béton. La mise en place de la machine consiste à appliquer sa plaque de base 2 contre le mur et à ancrer cette plaque par chevilles expansives en utilisant les trous 14 prévus dans celle-ci à cet eifet. La figure 2 peut être aussi bien une vue en plan qu'une vue en élévation. On perce dans le mur à découper des trous 15 et 16 à travers lesquels on introduit le câble 12 tout d'abord ouvert. On relie ensuite les extrémités du câble 12 de manière à former une boucle fermée que l'on fait passer une fois autour des poulies 9 et 11 du chariot
3. 3. Si la section 13 à découper est plus petite, on enroulera le câble 12 encore une fois autour des poulies 9 et 11. Le câble 12 est tendu au moyen de la chaîne d'entraînement 6 du chariot. On enclenche le moteur 10, ce qui a pour effet d'entraîner le câble 12 en circulation et d'entamer la section 13 à découper. Le câble est maintenu tendu en faisant simultanément avancer le chariot 3 vers l'extrémité du bâti 1, dans le sens de la flèche, au moyen du moteur 7. Lorsque le chariot 3 est parvenu à l'extrémité du bâti 1 (figure 3), le moteur 10 est stoppé et le chariot (3) est ramené vers la plaque de base 2. Le mou de câble 12a est enroulé autour des poulies 9 et 11 de manière à former une boucle extérieure tendue (figure 4). On répète ensuite les opérations selon la figure 2 pour découper le reste de la section 13 (figure 5).

   La machine décrite ci-dessus est bien entendu susceptible de nombreuses variantes d'exécution dont quelques-unes seulement ont été citées à titre d'exemple au cours de la description.

   5

   10

   15

   20

   25

   30

   35

   40

   45

   50

   55

   60

   R

   1 feuille dessins