CH651728A5

CH651728A5 - Fermeture a glissiere a arret inferieur automatique.

Info

Publication number: CH651728A5
Application number: CH144283A
Authority: CH
Inventors: Franco Scarpini
Original assignee: Interbrev Sa
Priority date: 1983-03-16
Filing date: 1983-03-16
Publication date: 1985-10-15
Also published as: EP0122427A1

Description

La présente invention se rapporte à une fermeture à glissière à arrêt inférieur automatique. 35

On.entend par arrêt inférieur automatique un arrêt formé d'une partie mâle et d'une partie femelle fixées, respectivement, au bord de l'un et de l'autre des rubans-supports portant chacun, à son bord intérieur, une rangée d'éléments d'accouplement et formant une moitié de la fermeture. Les deux parties de l'arrêt sont fixées sur les rubans- 40 supports en même temps que les éléments d'accouplement, par exemple par injection, et sont conformées de manière à pouvoir être accouplées par le curseur, lors de la mise en place de celui-ci par l'extrémité inférieure des deux moitiés de fermeture.

Un arrêt inférieur automatique présente donc l'avantage, par 45 rapport à un arrêt non automatique, c'est-à-dire un arrêt fixé après la mise en place du curseur, de permettre le moulage simultané de tous les éléments de la fermeture ainsi que les opérations de finissage (calibrage, brossage, traitement galvanique, émaillage, etc.) sans être gêné par le présence du curseur. 50

Une fermeture à arrêt inférieur automatique fait l'objet du brevet N° 580403. Cette fermeture comprend un arrêt inférieur automatique formé d'une partie mâle, d'une partie femelle et d'un taquet fixé à la suite de l'une de ces deux parties. Comme cela est visible aux fig. 2, 3 et 6 du brevet susmentionné, ce taquet présente la forme 35 d'un parallélépipède oblique, oblong, comprenant deux faces opposées non rectangulaires. Il est fixé au bord du ruban-support de manière que ces faces soient sensiblement perpendiculaires au plan du ruban-support et par conséquent au plan de la fermeture. L'arête inférieure du taquet, qui relie les angles aigus de ses faces non ree- 60 tangulaires, est émoussée de manière que le taquet présente, à son extrémité inférieure, un chanfrein. Ainsi, grâce à sa forme particulière et à la souplesse du ruban-support sur lequel il est fixé, le taquet peut s'orienter, par rapport au canal de guidage du curseur, de manière que ce dernier puisse être introduit par l'extrémité des deux 65 moitiés de la fermeture et déplacé vers le haut. Lors de ce déplacement, il imprime aux deux rubans-supports, et par conséquent aux parties mâle et femelle de l'arrêt inférieur, un mouvement de rotation l'une vers l'autre, autour des extrémités inférieures des rubans, donc provoque leur accouplement.

L'arrêt inférieur automatique décrit ci-dessus présente l'avantage de pouvoir être appliqué aussi bien à une fermeture séparable qu'à une fermeture non séparable. Dans le premier cas, le taquet doit être fixé à la suite de la partie femelle à une distance telle que le coin du curseur pénètre entre les parties mâle et femelle avant que le curseur bute contre le taquet. Dans le second cas, le taquet doit être fixé à la suite de la partie mâle à une distance telle que le curseur bute contre le taquet avant que son coin puisse atteindre les parties mâle et femelle.

Or, dans certaines conditions d'utilisation de la fermeture, il peut arriver que l'adhérence aux rubans-supports des parties formant l'arrêt inférieur automatique ne soit pas suffisante pour empêcher que l'une ou l'autre de ces parties soit arrachée du ruban-support et la fermeture détériorée. Un tel arrachement peut se produire, par exemple dans les fermetures utilisées pour les valises ou sacs de voyage, bottes, etc., notamment lorsque, la fermeture étant ouverte et le curseur butant contre l'arrêt inférieur automatique, on soumet les deux moitiés de la fermeture à des forces de traction latérales, opposées, agissant dans le plan de la fermeture et dépassant les forces d'adhérence aux rubans-supports des parties formant l'arrêt.

La présente invention a pour but d'obvier à l'inconvénient précité de la fermeture à arrêt inférieur automatique décrite ci-dessus.

A cet effet, elle a pour objet une fermeture à arrêt inférieur automatique, comprenant deux moitiés formées chacune d'un ruban-support portant, à son bord intérieur, une rangée d'éléments d'accouplement, un curseur dont le déplacement dans l'un ou l'autre sens provoque l'accouplement, respectivement le désaccouplement des deux rangées d'éléments d'accouplement, et un arrêt inférieur automatique formé d'une partie mâle et d'une partie femelle fixées, respectivement, au bord de l'un et de l'autre des rubans-supports, et d'un taquet fixé à la suite de l'une des deux parties et présentant la forme d'un parallélépipède oblique, caractérisée par le fait que l'extrémité de chacune des parties que comprend l'arrêt inférieur automatique, fixée de part et d'autre du ruban-support respectif, se prolonge, de chaque côté de ce dernier, par une épaisseur compatible avec la fente latérale du curseur et étant destinée à augmenter la surface d'adhérence aux rubans-supports, respectifs desdites parties. Dans les dessins annexés, donnés à titre d'exemple;

la fig. 1 est une vue en plan de la partie inférieure d'une fermeture connue, en position fermée;

la fig. 2 montre la fermeture de la fig. 1 ouverte par un curseur; la fig. 3 est une vue en plan de la partie inférieure d'une fermeture conforme à l'invention, en position fermée;

la fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3. La fermeture dont la partie inférieure est représentée aux fig. 1 et 2 comprend, de manière connue, deux moitiés, chacune formée d'un ruban-support 1 et 2 respectivement, portant à son bord intérieur renforcé par un cordonnet 3 et 4 respectivement une rangée d'éléments d'accouplement 5 et 6 respectivement. A la suite des deux rangées d'éléments d'accouplement, la fermeture est munie d'un arrêt inférieur automatique du type décrit plus haut, c'est-à-dire d'un arrêt comprenant une partie mâle 7 fixée au bord du ruban-support 1, à la suite du dernier élément d'accouplement 5, une partie femelle 8 fixée au bord du ruban-support 2, à la suite du dernier élément d'accouplement 6, et d'un taquet 9 fixé au bord du ruban-support 1, à une certaine distance de la partie mâle 7. Afin d'empêcher un déplacement relatif des parties mâle 7 et femelle 8, perpendiculairement à leurs plans et par conséquent leur séparation, la partie femelle 8 comprend une languette 8a destinée à s'engager dans une rainure 7a de la partie mâle 7, lors de l'accouplement des deux parties (fig. 4). La fermeture est munie d'un curseur 10.

La fig. 2 montre la partie inférieure de la fermeture ouverte par le curseur 10, lors de son déplacement vers l'extrémité inférieure de la fermeture jusqu'à ce qu'il bute contre le taquet 9 de l'arrêt inférieur automatique. Lorsque les deux moitiés de la fermeture ouverte sont

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écartées exagérément, sous l'action des forces opposées agissant suivant les flèches Fl et F2 respectivement, il peut arriver, comme cela a été dit plus haut, que ces forces dépassent la force d'adhérence au ruban-support respectif au moins de l'une des parties formant l'arrêt inférieur et que celle-ci soit arrachée du ruban-support. 5

La fig. 3 montre la partie inférieure, en position fermée, d'une fermeture conforme à la présente invention, notamment selon la forme d'exécution préférée de celle-ci.

Comme on le voit bien à la fig. 4, l'extrémité de chacune des deux parties, mâle 7 et femelle 8, fixée de part et d'autre du ruban- io support 1 et 2 respectivement, se prolonge, de chaque côté de ce dernier, par une languette 7b et 7c, respectivement 8b et 8c, ayant une épaisseur compatible avec la fente latérale du curseur dont sera munie la fermeture et étant destinée à augmenter la surface d'adhérence au ruban-support et par conséquent la résistance à l'arrache- 15 ment des parties mâle 7 et femelle 8. L'extrémité du taquet 9 est également prolongée par deux languettes dont l'une est visible à la fig. 3.

Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 3, l'extrémité des éléments d'accouplement 5 et 6 qui pénètrent, respectivement, les parties mâle 7 et femelle 8, fixée de part et d'autre du ruban-support respectif, est également prolongée par des languettes dont seules les languettes 5a et 6a sont visibles à la fig. 3. L'augmentation de la résistance à l'arrachement des éléments d'accouplement précédant les parties mâle 7 et femelle 8 renforce la résistance à l'arrachement de ces dernières. Selon une autre forme d'exécution, non représentée, on augmente la surface d'adhérence seulement des parties formant l'arrêt inférieur automatique, c'est-à-dire des parties mâle 7 et femelle 8 et du taquet 9. Le choix de la forme d'exécution dépendra évidemment de l'usage auquel est destinée la fermeture, c'est-à-dire des forces latérales opposées auxquelles sont susceptibles d'être soumises les deux moitiés d'une fermeture ouverte.

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1 feuille dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Fermeture à glissière à arrêt inférieur automatique, comprenant deux moitiés formées chacune d'un ruban-support (1, 2)

portant, à son bord intérieur, une rangée d'éléments d'accouplement 5 (5, 6), un curseur (10) dont le déplacement dans l'un ou l'autre sens provoque l'accouplement, respectivement le désaccouplement des deux rangées d'éléments d'accouplement, et un arrêt inférieur automatique formé d'une partie mâle (7) et d'une partie femelle (8)

fixées, respectivement, au bord de l'un et de l'autre des rubans- 10 supports, et d'un taquet (9) fixé à la suite de l'une des deux parties

(7, 8) et présentant la forme d'un parallélépipède oblique, caractérisée par le fait que l'extrémité de chacune des parties (7, 8, 9) que comprend l'arrêt inférieur automatique, fixée de part et d'autre du ruban-support (1, 2) respectif, se prolonge, de chaque côté de ce 15 dernier, par une languette (7b, 7c; 8b, 8c; 9b) ayant une épaisseur compatible avec la fente latérale du curseur et étant destinée à augmenter la surface d'adhérence aux rubans-supports respectifs desdites parties (7, 8, 9).
2. Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait que 20 l'extrémité des éléments d'accouplement (5, 6) qui précèdent les parties mâle (7) et femelle (8) respectivement, fixée de part et d'autre du ruban-support (1,2) respectif, se prolonge, de chaque côté de ce dernier, par une languette (5a, 6a) ayant une épaisseur compatible avec la fente latérale du curseur et étant destinée à augmenter la 25 surface d'adhérence aux rubans-supports respectifs desdits éléments d'accouplement.

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