CH650822A5 - Ensemble d'elements prefabriques pour l'erection d'un mur-caisson et mur-caisson obtenu. - Google Patents

Ensemble d'elements prefabriques pour l'erection d'un mur-caisson et mur-caisson obtenu. Download PDF

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CH650822A5
CH650822A5 CH4387/82A CH438782A CH650822A5 CH 650822 A5 CH650822 A5 CH 650822A5 CH 4387/82 A CH4387/82 A CH 4387/82A CH 438782 A CH438782 A CH 438782A CH 650822 A5 CH650822 A5 CH 650822A5
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Roland Barge
Simone Barge
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Roland Barge
Simone Barge
Michel Barge
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E02HYDRAULIC ENGINEERING; FOUNDATIONS; SOIL SHIFTING
    • E02DFOUNDATIONS; EXCAVATIONS; EMBANKMENTS; UNDERGROUND OR UNDERWATER STRUCTURES
    • E02D29/00Independent underground or underwater structures; Retaining walls
    • E02D29/02Retaining or protecting walls
    • E02D29/0216Cribbing walls

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Description

La présente invention vise les moyens mis en œuvre pour assurer la constitution de murs-caissons à partir d'éléments préfabriqués, montés à sec, de façon générale superposés.
Le domaine d'application de l'objet de l'invention concerne les murs-caissons stables par eux-mêmes pouvant être mis en œuvre pour constituer des constructions de soutènement et/ou former des constructions massives destinées à réaliser par exemple des écrans antibruits le long de voies de circulation.
Pour réaliser des murs du type ci-dessus, on a déjà proposé d'utiliser des poutrelles de section sensiblement carrée, de préférence en béton armé, qui sont imbriquées les unes avec les autres selon des réseaux ou entrelacements horizontaux superposés, de manière à délimiter des mailles successives qui sont remplies de matériaux de remblai.
En général, la construction consiste à placer des poutres dans le sens transversal, selon des tracés sensiblement parallèles, puis à imbriquer, sur ces alignements des poutres transverales, des poutres longitudinales sur lesquelles sont emboîtées d'autres poutres transversales et ainsi de suite.
Un tel mode de construction répond bien au problème majeur de la tenue des terres de remblai et apporte, par conséquent, une solution positive à l'un des paramètres de construction.
Toutefois, les réalisations effectuées jusqu'à présent permettent de constater qu'une telle méthode fait naître des difficultés.
La première réside dans le fait que les poutres longitudinales sont imbriquées par emboîtement avec les poutres transversales de la section voisine. En conséquence, chaque cellule n'est pas indépendante et il est difficile de réaliser un mur présentant des courbes concaves ou convexes de faible rayon.
En outre, du fait de l'interdépendance des divers éléments, la section du mur est étudiée pour le profil engendrant les poussées maximales et il en résulte des sections surabondantes pour les profils voisins.
Pour pallier cet inconvénient, il est nécessaire de prévoir des joints permettant le changement de section. Ces joints sont réalisés en doublant les poutrelles transversales, ce qui conduit naturellement à une dépense supplémentaire.
Un autre inconvénient d'une telle technique réside dans le fait que les appuis entre poutres ne s'effectuent qu'au droit des croisements d'imbrication ou d'emboîtement. De la sorte, chaque poutrelle est soumise à des efforts tranchants au droit des appuis et à des moments fléchissants entre les appuis. Pour combattre de telles contraintes, il est nécessaire de prévoir des armatures particulièrement résistantes, ce qui accroît notablement le coût de fabrication.
Un autre inconvénient de telles constructions réside dans le fait qu'il y a lieu de manipuler un nombre élevé de poutres, ce qui augmente les temps morts dus aux accrochages et décrochages successifs et limite la rapidité d'érection.
Pour tenter de résoudre les problèmes connus par les méthodes de construction du type ci-dessus, on a préconisé aussi des éléments préfabriqués possédant une plaque ou panneau de façade prolongé, à partir de la face arrière, par deux parois parallèles. Les bords arrière de ces parois sont généralement inclinés, au moins partielle5
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ment, et servent d'appui pour des plaques élémentaires reconstituant une dalle arrière.
Avec de tels éléments de construction, il devient possible de réaliser plus rapidement une structure verticale en superposant de tels éléments soit en quinconce, soit en ligne directe. Dans le premier cas, des alvéoles de remblaiement sont ainsi ménagés et remblayés après l'établissement de chaque niveau complet consécutif à la pose d'une rangée horizontale d'éléments préfabriqués. Dans le second cas, les éléments délimitent des caissons verticaux qui peuvent être remblayés éventuellement directement et totalement par le haut.
De tels éléments ont apporté une solution certaine, étant donné que l'appui complet par leur bord inférieur a permis de supprimer les efforts tranchants et les moments fléchissants. Par suite, la construction de tels éléments préfabriqués a permis l'utilisation d'armatures plus légères.
Cependant, de tels éléments constructifs ont aussi fait apparaître des inconvénients. Le premier est, sans aucun doute, l'encombrement important résultant de la liaison directe obtenue par moulage entre la plaque de façade et les parois parallèles. Un tel encombrement nécessite des aires de moulage et de stockage de grande surface et représente une sujétion importante au moment du transport.
Un autre inconvénient de cette seconde solution réside dans le fait que les plaques arrière constitutives de la dalle n'assument pas toujours une bonne fonction de collecte et de drainage des masses de terre retenues par un tel mur-caisson.
Un inconvénient supplémentaire de cette seconde technique tient au fait que la paroi de façade obtenue est totalement aveugle et dépourvue de caractéristiques esthétiques. En particulier, contrairement au cas de la première réalisation, il n'est pas possible d'implanter ou d'ériger un tel mur-caisson en lui conférant certaines caractéristiques esthétiques de façade et, notamment, le maintien d'une présence naturelle ou implantée de végétaux.
Pour tenter de combattre les problèmes de drainage et d'écoulement en provenance des masses de terre soutenues, il a été préconisé d'incorporer à chacune des parois transversales parallèles une buse d'évacuation. Si une telle solution permet, effectivement, d'assurer une certaine reprise et collecte des eaux arrière, en revanche, la présence en façade des bouches de sortie révélant un écoulement permanent ou temporaire ne contribuent pas à améliorer l'aspect esthétique.
On a également proposé une troisième solution faisant intervenir la suppression des buses d'écoulement et la constitution d'une dalle arrière particulièrement drainante et collectrice. L'absence de buse à l'intérieur des parois parallèles permettait de réaliser ces dernières sous forme de plaques indépendantes pouvant être rendues solidaires du panneau de façade par une liaison d'armatures laissées en attente au moyen de béton coulé sur chantier ou par une liaison mécanique (barrette métallique ou autre). L'élément de construction pouvait ainsi être préfabriqué en trois parties plus facilement fabricables et manipulables.
Ces dispositions ne sont cependant pas concluantes pour deux raisons au moins. La première est que la dalle arrière de collecte et de drainage, réalisée à partir d'éléments poreux rapportés sur une plaque-support, peut subir de graves dommages lors des opérations de transport et de remblaiement.
Une autre raison tient au fait qu'il s'est révélé difficile de pouvoir réassocier les parois latérales séparées avec la plaque de façade par coulage sur le chantier en raison des difficultés d'alignement et d'aplomb rencontrées sur chaque chantier.
Ces différentes raisons n'ont pas conduit, pour le moment, à un développement important d'une telle technique.
La présente invention vise à remédier aux inconvénients ci-dessus en proposant une nouvelle solution technique de réalisation d'éléments de construction préfabriqués pour l'érection d'un mur-caisson.
Un but de l'invention est de proposer des éléments de construction pouvant être fabriqués, transportés, manipulés et manutentionnés facilement et à un coût relativement faible.
Un autre but de l'invention est de fournir des éléments de construction préfabriqués qui peuvent être associés mutuellement pour former un mur offrant une capacité de soutènement élevée, tout .en ayant un pourcentage d'acier moins élevé que dans les solutions précédentes.
Un autre but encore de l'invention est de fournir des éléments de construction préfabriqués offrant une capacité de drainage et de collecte particulièrement élevée, sans évacuation au droit de la façade du mur érigé.
Un but supplémentaire de l'invention est de proposer des éléments de construction préfabriqués qui permettent l'érection d'un mur-caisson possédant une façade totalement aveugle ou partiellement ouverte et susceptible de recevoir une implantation naturelle de végétaux décoratifs.
Un but supplémentaire de l'invention est de rendre possible la fabrication d'un mur-caisson susceptible d'être implanté en bordure de voies de circulation, notamment automobile, pour lesquelles il peut constituer, représenter ou assumer partiellement une fonction de structure de sécurité en plus de celle de soutènement.
Un but supplémentaire de l'invention est d'offrir des éléments de construction préfabriqués qui permettent la réalisation plus commode de murs courbes soit convexes, soit concaves, chaque élément étant indépendant.
Les avantages de l'invention ressortent de la lecture de la description qui suit.
Pour atteindre les différents buts ci-dessus, l'ensemble d'éléments préfabriqués pour l'érection d'un mur-caisson selon le préambule de la revendication 1 est caractérisé en ce qu'il comporte les éléments définis par la partie caractéristique de la revendication 1.
D'autres avantages ressortent de la description ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe transversale d'un mur-caisson conforme à l'invention.
La fig. 2 est une vue de face partielle prise selon la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une perspective partielle mettant en évidence certains détails.
La fig. 4 est une perspective partielle en vue éclatée de certains des éléments constitutifs.
La fig. 5 est une coupe transversale montrant certaines dispositions caractéristiques.
La fig. 6 est une perspective partielle mettant en évidence d'autres éléments de l'ensemble proposé.
La fig. 7 est une élévation latérale partielle montrant la réalisation particulière de certains des éléments illustrés par la fig. 6.
Les fig. 8 et 9 sont des perspectives partielles montrant plus en détail des développements d'éléments de l'ensemble.
Les fig. 1 à 3 montrent, selon des vues différentes, un mur-caisson partiel réalisé à partir d'ensembles d'éléments de construction préfabriqués selon l'invention. Ces éléments préfabriqués sont principalement à base de trois, désignés par les références 1,2 et 3.
Les éléments 1 sont constitués, comme cela apparaît particulièrement à la'fig. 4, par des parois 4 planes de forte épaisseur, possédant deux chants 5 et 6, dits respectivement supérieur et inférieur. Chaque paroi possède aussi un bord de façade 7 perpendiculaire aux chants 5 et 6 et un bord arrière 8 qui est incliné, depuis le chant inférieur 6 en direction du chant 5, en étant dirigé en outre vers le bord 7 de façade ou avant. Les chants 5 et 6 présentent, dans la partie située sensiblement en retrait du bord 7, deux évidements 9 et 10 dont la longueur correspond sensiblement à la largeur des éléments 2. Les chants 5 et 6 présentent également, un peu en retrait du bord arrière 8, deux crans 11 et 12 dont la fonction apparaît dans ce qui suit.
Les parois 4 comportent avantageusement, dans les deux faces latérales, deux alvéoles 13 à fond fermé qui sont reliés aux faces correspondantes par des bords inclinés 14. Les alvéoles 13 s'étendent de préférence sur la partie comprise entre l'alignement des évidements 9
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et 10 et le bord arrière 8. Ces alvéoles 13 permettent de faire passer, de façon certaine, le plan de cisaillement dans le matériau de remplissage et d'utiliser la cohésion éventuelle de ce matériau.
Chaque élément 1 est en outre réalisé pour que le bord incliné 8 soit raccordé aux chants 5 et 6 par deux pans inclinés 15 et 16.
Les parois 4 sont réalisées selon des dimensions variables en longueur. En règle générale, à partir d'une longueur de base donnée, le chant supérieur de l'élément de base présente une longueur égale au chant inférieur de la paroi 4 devant être immédiatement superposé. Le rapport des longueurs est donné par l'angle d'inclinaison du bord arrière 8, par rapport à la verticale, lequel est, de préférence, compris entre 25 et 30 degrés sexagésimaux.
Les éléments constitutifs 2 sont réalisés sous forme de poutres planes 17 de section droite transversale rectangulaire. Chaque poutre 17 possède, à partir de ses bords transversaux extrêmes et dans ses deux faces, deux encoches 18 et 19 ménagées à environ un quart de la longueur totale par rapport au bord extrême correspondant. Les encoches 18 et 19 possèdent une largeur qui est sensiblement égale à l'épaisseur des parois 4. De préférence, les bords transversaux des encoches 18 et 19 sont inclinés en dépouille, comme d'ailleurs les bords des évidements 9 et 10.
La profondeur des encoches 18 et 19 est choisie, compte tenu de la profondeur des évidements 9 et 10, de manière que la somme des profondeurs d'une encoche et d'un évidement se faisant face soit égale ou de préférence supérieure à la demi-épaisseur des poutres 17.
Selon une disposition de l'invention, la largeur L de chaque poutre 17 est choisie en relation avec la hauteur H prise entre les fonds des évidements 9 et 10 des parois 4, de manière que le matériau de remplissage forme un talus d'inclinaison inférieure à son angle de frottement interne.
Pour constituer un mur M (fig. 1) à partir des éléments décrits ci-dessus, on prépare une semelle S, dite de propreté. On dispose ensuite sur une telle semelle une première paire de deux parois 4t, qui sont placées, en appui par les chants inférieurs 6, parallèlement l'une à l'autre dans le même sens. Une poutre 17j est ensuite emboîtée par les encoches 18 dans les évidements 9. Les deux éléments 4, sont ainsi maintenus relativement selon deux plans verticaux parallèles orientés transversalement à la façade du mur à ériger.
Une seconde paire de parois 42 est ensuite montée sur la première paire 4,, chaque paroi 42 étant emboîtée par l'évidement 10 dans l'encoche 19 correspondante de la poutre \ll. Les parois 42 sont choisies pour que la longueur du chant inférieur 6 corresponde à celle du chant supérieur 5 des parois 4,. Ainsi, les bords arrière 8 sont alignés. Le montage des parois 42 s'effectue en mettant préalablement en place deux éclisses 20 dans les crans 11 des parois 4j. La fig. 4 montre que chaque éclisse 20 représente un segment de profilé en H. Les parties inférieures des ailes emboîtent ainsi le chant supérieur des parois 4, alors que l'âme 21 est disposée dans le cran 11. Les parties supérieures des ailes des éclisses 20 représentent alors une chape d'immobilisation des chants inférieurs des parois 42. Les éclisses 20 ne servent qu'au maintien en position des parois 4 lors du montage et du remplissage ultérieur.
La mise en place des plaques 42 a pour effet d'imbriquer totalement la poutre 17t, qui est ainsi immobilisée dans les trois plans et représente une sorte de clé de verrouillage pour les parois 4, et 42. Dans cette position, les parois 42 sont en appui, par la totalité de la longueur utile des chants 6, sur les chants 5 des parois 4X. Il en résulte une absence d'efforts tranchants et de moments fléchissants normalement imposés aux éléments qui peuvent ainsi être réalisés en mettant en œuvre une armature métallique de moindre résistance. Il s'ensuit un gain important sur le poids et le coût de fabrication.
On procède ensuite à la mise en place d'une seconde poutre 172 dans les évidements supérieurs 9 des parois 42, de manière à relier ces dernières comme dit précédemment.
On procède ainsi de suite jusqu'à la partie supérieure du mur devant être réalisé, en l'occurrence selon la fig. 3, par la superposition de six paires de parois 4.
Le groupe G d'éléments constitutifs ainsi assemblés délimite une sorte de caisson vertical 22, dont la façade est en fait définie par la superposition étagée des poutres 17, alors que les deux faces latérales sont délimitées par les parois pleines superposées 4j à 46. Un tel caisson 22 peut être rempli de matières de remplissage déversées de toute manière convenable et compactées après mise en place de chaque paire de parois 4 et des éléments complémentaires 17, 20, 25.
La fig. 5 permet de constater que les poutres 17 délimitent, par le H
rapport —, une paroi de façade virtuelle s'opposant à l'éboulement naturel des matières de remblaiement. En effet, si l'angle q>' est l'angle de frottement interne du matériau de remplissage, X le fruit de façade, (p l'angle dont la tangente a pour valeur le rapport —, ce rapport est choisi de telle façon que (p — A,<(p'. De la sorte, la succession des poutres 17 se conduit comme une paroi fermée retenant les matières de remplissage qui peuvent toutefois recevoir en façade et entre les poutres 17 des végétaux implantés. La façade de la section de mur M ainsi construite peut présenter un aspect esthétique plus naturel qu'une paroi aveugle en béton ordinairement obtenue avec les éléments de construction préfabriqués du type de la seconde solution évoquée ci-dessus.
Ainsi, les poutres 17 ne contribuent pas directement au support de la charge des matériaux et ne sont soumises qu'aux efforts résultant du remplissage intérieur. Du fait de la disposition des appuis, ces efforts sont réduits et ces poutres ne nécessitent qu'une armature métallique de résistance notablement inférieure à celle des poutres de la technique connue, ce qui réduit à la fois la masse et le coût.
La construction du mur M se poursuit en érigeant un second groupe Ga (fig. 2), adjacent au groupe G. Les mêmes éléments constitutif sont utilisés pour ériger ce deuxième groupe, de manière que les poutres 17xa soient placées sensiblement dans l'alignement des poutres 17! à 17n du premier groupe G. Le groupe Ga délimite alors lui aussi un caisson 22a et contribue, avec le groupe G, à délimiter un caisson intermédiaire 221 qui est défini par les faces en regard des parois 4 et par les segments de poutres 17 s'étendant au-delà desdites parois. Compte tenu de la mesure de cette extension, telle que définie ci-dessus, le caisson intermédiaire présente une largeur sensiblement égale à celle des caissons principaux 22, 22a.
La constitution d'un mur M à partir de groupes Gx à Gn juxtaposés permet de réaliser une construction courbe de façon convexe ou concave, sans problème d'alignement ou d'incidence entre les éléments constitutifs d'un groupe à un autre. A cet égard, il peut être prévu de conférer aux bords transversaux des poutres 17 deux segments 23 et 24 inclinés de façon opposée pour que l'arête commune qu'ils définissent représente le point de contact des poutres appartenant à deux groupes contigus, quelle que soit l'orientation relative d'un groupe par rapport à un autre.
La constitution définitive d'un mur M fait intervenir également la mise en place des éléments constitutifs 3. Ces éléments sont constitués par des jeux de plaques 25 pour chaque groupe érigé (fig. 3, 6 et 7). Chaque plaque 25 présente une longueur au plus égale à la poutre 17 et une largeur égale à la hauteur prise au niveau des bords arrière inclinés 8 des parois 4. Chaque plaque 25 comprend une face d'appui plane 26 et deux bords longitudinaux 27 et 28 perpendiculaires à la face 26. La face avant 29 de la plaque 25 est pourvue de rainures transversales 30 laissant subsister deux talons extrêmes 31. Les rainures 30 débouchent dans deux feuillures d'intercommunica-tion 32 ménagées à partir de la face extérieure 29 le long des bords longitudinaux de la plaque 25, entre les talons extrêmes 31.
Les plaques 25 sont posées en superposition les unes par rapport aux autres et en appui sur les bords arrière inclinés 8 des parois 4 superposées. Les plaques 25 ferment ainsi le caisson 22 et représentent une dalle D arrière d'appui pour les matériaux ou des terres à retenir. La superposition sur chant des plaques 25 aboutit à la constitution d'une dalle D dont la face arrière présente des canaux de direction inclinée formés par l'alignement des rainures 31 qui sont tou5
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jours en relation par la présence des feuillures 32, même en cas de décalage relatif.
Selon une forme d'exécution de l'invention, les plaques 25 nécessaires pour un groupe G sont réalisées sous la forme de plusieurs jeux J de plaques identiques. Chaque plaque 25 est de section droite s transversale en forme de trapèze rectangle dont les bases sont définies par les bords 27 et 28. Les plaques d'un jeu J sont identiques entre elles. Au contraire, les plaques 25 d'un jeu J superposé à un autre possèdent en section une grande base qui est égale à la petite base des plaques du jeu J inférieur. Toutes les plaques possèdent io donc une forme prismatique conférée par l'inclinaison relative de la face arrière 29.
Sur la base des calculs de résistance à la poussée, il est par exemple nécessaire de placer deux des plaques 25 du jeu Jj à la base de chaque groupe. Dans un tel cas, la première plaque 25 est orientée 15 pour avoir la petite base en bas. La seconde plaque 25 du jeu J! est placée en position inverse de manière à prendre appui par sa grande base sur la grande base de la première plaque.
Ensuite, la première plaque du jeu J2 est montée pour prendre appui par sa grande base sur la petite base de la seconde plaque du jeu J[. Les deux autres plaques du jeu J2 sont ensuite montées en étant successivement inversées.
Des opérations de montage analogues se déroulent pour ce qui concerne les différents jeux J3 à Jn. Les différentes plaques 25 for- 25 ment alors une dalle D fermant les caissons principaux 22 mais aussi les caissons intermédiaires. La dalle D possède de la sorte une face arrière sans décrochement ou arête abrupte et peut être associée à une nappe filtrante 34, telle qu'en fibres synthétiques non tissées, perméable à l'eau. 30
La caractéristique constructive ci-dessus permet de moduler les plaques 25 en fonction de la charge à supporter et de leur conférer une résistance mécanique en rapport avec la poussée locale à supporter.
Ainsi que cela a été mentionné précédemment, les bords incli- 35 nés 8 de chacune des parois 4 sont raccordés aux chants correspondants par des plans inclinés 15 et 16. Ces derniers permettent d'assurer un appui parfait des plaques 25 sur les bords inclinés 8 des différentes plaques, même dans le cas où un décalage relatif dans l'alignement des parois transversales superposées intervient par suite d'un 40
défaut d'alignement ou de la présence locale de matériaux entre les chants 5 et 6 d'au moins deux parois 4.
Les fig. 1 à 3 et 8 montrent qu'il peut être prévu de réaliser les poutres 17 de manière à leur faire comporter, à partir de l'un des bords longitudinaux, par exemple, un prolongement incliné 35. Un tel prolongement s'étend extérieurement à l'alignement des bords avant 7 verticalement alignés et représente, en quelque sorte, un bac permettant l'implantation en façade de végétaux ou l'ensemencement de plantes diverses. Dans un tel cas, le prolongement 35 présente dans l'alignement avec les encoches 18 et 19 une ouverture 35a pour le passage de la partie antérieure des parois 4 superposées.
Les fig. 1 à 3 et 9 montrent également qu'il peut être prévu de prolonger certaines au moins des poutres, à partir de l'un des bords longitudinaux, par une conformation 36 en segment de parement orthogonal. Un tel segment est destiné à être placé en avant des bords avant 7 des différentes parois 4 superposées, de manière à fermer localement, dans la zone correspondante, la face antérieure de la construction érigée. A cet effet, des ouvertures 36a sont prévues dans l'alignement des encoches 18 et 19. Il devient ainsi possible, le cas échéant, de fermer totalement la façade d'un mur, ou encore, de ne la fermer que localement et, par exemple, à la partie inférieure, pour délimiter une surface de protection analogue aux rails de sécurité implantés en bordure des voies de circulation routière à grand trafic. Les segments de parois 36 peuvent posséder une hauteur telle qu'ils deviennent jointifs pour deux poutres superposées ou qu'ils laissent au contraire subsister un intervalle conférant alors à l'alignement superposé des segments de parement 36 un aspect persienné.
La fig. 7 montre que, de préférence, le pas des rainures 31 est supérieur à leur largeur pour laisser subsister une bonne surface d'appui de la nappe filtrante 34 et éviter l'obstruction, même partielle, des rainures par pénétration de la nappe sous la poussée des terres à retenir.
La combinaison des différentes formes pouvant être retenues pour les poutres 17 permet de conférer à la façade soit locale de chaque groupe, soit globale du mur érigé, une fonction de parement esthétique, de parois antibruits ou de façades de culture des végétaux par palier.
Les fig. 1 et 6 montrent que la première plaque arrière 25 du jeu inférieur J est, de préférence, en relation avec un collecteur 37 chargé d'évacuer les eaux drainées et collectées par la dalle D.
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6 feuilles dessins

Claims (10)

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1. Ensemble d'éléments préfabriqués pour l'érection d'un mur-caisson, comprenant des éléments transversaux placés de chant, parallèlement entre eux, de façon superposée, en appui local sur des éléments longitudinaux de direction générale horizontale, lesdits éléments étant mutuellement imbriqués par des encoches prévues dans les chants se faisant face et délimitant, une fois associés entre eux, des alvéoles remplis de matériaux de remblaiement, caractérisé en ce qu'il comprend :
— n paires de parois transversales (1) possédant:
— des chants (5, 6) supérieur et inférieur rectilignes offrant, en retrait d'un bord transversal avant (7), deux encoches (9, 10) de profondeur sensiblement égale,
— un bord arrière (8) incliné depuis le chant inférieur vers le chant supérieur et en direction du bord avant, et pour chaque paire un chant supérieur de longueur égale au chant inférieur de la paroi de la paire superposée,
— n — 1 poutres longitudinales (2) d'égale longueur, comportant, dans leurs faces latérales et à distance des bords transversaux (23), deux évidements (18, 19) dont la profondeur de chacun, ajoutée à celle d'une encoche, égale sensiblement la demi-épaisseur de poutre pour établir un appui des parois superposées sur toute la longueur de leurs chants se faisant face, et
— des plaques arrières (3) destinées à être montées en appui sur les bords arrières inclinés des parois en étant superposées les unes aux autres en appui entre elles, comportant une longueur égale à celle des poutres longitudinales et possédant chacune, dans la face arrière, des rainures (30) perpendiculaires aux bords longitudinaux et assumant une fonction de collecte et de drainage.
2. Ensemble selon la revendication I, caractérisé en ce que les encoches (18, 19) des poutres ( 17) sont ménagées chacune à environ un quart de la longueur totale par rapport au bord transversal correspondant.
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REVENDICATIONS
3. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que les parois transversales (4) possèdent des chants (5, 6) présentant, à proximité du bord arrière (8) incliné, un cran (12) d'imbrication d'une éclisse (20) et en ce que chaque éclisse est constituée par un segment de profilé en H.
4. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport entre la hauteur prise entre le fond des évidements d'une paroi et la largeur d'une poutre définit la tangente d'un angle, cet angle (<p) étant inférieur à la somme de l'angle ((p') de frottement interne du matériau et de l'angle (X) déterminant le fruit de la façade aval du mur.
5. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 3, caractérisé en ce que chaque paroi (4) possède un bord arrière (8) incliné relié aux chants supérieur et inférieur (5, 6) par deux pans inclinés (15, 16).
6. Ensemble selon l'une des revendications 1, 3 ou 5, caractérisé en ce que les parois transversales possèdent deux faces latérales évi-dées dans leur partie comprise entre l'aplomb des évidements et le bord arrière incliné et délimitent chacune un alvéole (13) à fond fermé raccordé à la face correspondante par un bord périphérique incliné (14).
7. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques arrière (25) possèdent, sur leur face arrière, des rainures (30) communiquant avec deux feuillures (32) ménagées, dans la face arrière (29), le long des bords longitudinaux entre deux talons extrêmes (31) que laissent subsister les rainures.
8. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 7, caractérisé en ce que les plaques arrière (25) possèdent, en section droite transversale, une forme en trapèze rectangle dont les bases sont formées par les deux bords longitudinaux (27, 28).
9. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs jeux (J) superposés de plaques arrière (25) de mêmes caractéristiques pour celles d'un même jeu et possédant, dans chaque jeu, un bord longitudinal formant petite base de même largeur que le bord longitudinal formant grande base du jeu superposé.
10. Mur-caisson constitué à partir d'un ensemble selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est constitué à partir d'ensembles érigés et disposés côte à côte de manière que les poutres soient horizontalement alignées et sensiblement en contact bord à bord d'une nappe (34) de fibres perméable à l'eau recouvrant les dalles arrière des groupes et d'un collecteur inférieur (37) des eaux de drainage.
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