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REVENDICATIONS
1. Fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski, comportant deux mâchoires latérales montées déplaçables sous l'action d'un organe élastique parallèlement au plan du ski entre une position fermée dans laquelle ces mâchoires coopèrent avec la semelle de la chaussure et une position ouverte, caractérisée par le fait que les mâchoires, portées par des bras montés pivotants sur le ski en arrière desdites mâchoires, présentent vues en plan une forme générale conique s'évasant vers l'arrière, la portion de chaque mâchoire destinée à coopérer en position fermée avec la semelle de la chaussure formant une rampe faisant avec le plan du ski un angle croissant d'avant en arrière, et par le fait que des organes de centrage de la semelle de la chaussure sont disposés entre lesdites mâchoires.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les organes de centrage sont constitués par une plaquette présentant une empreinte de forme conique s'évasant d'avant en arrière et de haut en bas.
3. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les organes de centrage sont constitués par quatre sabots disposés par paires latéralement de manière à définir un espace central destiné à recevoir une partie médiane de la semelle de la chaussure.
4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que chaque sabot de centrage présente une face inclinée de l'extérieur vers l'intérieur de la fixation et de haut en bas.
5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la face inclinée des sabots antérieurs est encore inclinée d'avant en arrière et de haut en bas et celle des sabots postérieurs d'arrière en avant et de haut en bas.
6. Chaussure de ski destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte une semelle dont la partie médiane présente des rebords latéraux de forme générale conique vus en plan et formant de chaque côté de la semelle une rampe faisant avec le plan de celleci un angle aigu croissant d'avant en arrière, ces rebords étant destinés à coopérer en position de service avec les mâchoires latérales de la fixation, et par le fait que ladite partie médiane présente des formations destinées à coopérer avec lesdits organes de centrage de la fixation.
7. Chaussure de ski selon la revendication 6, destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la partie médiane présente à ses extrémités respectivement avant et arrière des portions coniques transversales destinées à coopérer en position de service avec l'empreinte conique de ladite plaquette, afin d'assurer un centrage latéral de la chaussure, les portions coniques étant évasées de chaque côté de l'axe longitudinal central de la partie médiane depuis le centre vers l'extérieur.
8. Chaussure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les angles respectifs des portions coniques de la partie médiane de la semelle sont égaux aux angles correspondant à l'empreinte conique de centrage lorsque ladite partie médiane est en position de service serrée entre les mâchoires latérales de la fixation.
9. Chaussure selon la revendication 6 destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la partie médiane est délimitée extérieurement vers l'avant et vers l'arrière par des portions coniques transversales destinées à coopérer en position de service avec les sabots de centrage de la fixation, les portions coniques étant évasées de chaque côté de l'axe longitudinal central de la semelle depuis le centre vers l'extérieur.
10. Chaussure selon la revendication 9 destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation selon les revendications 3 et 4, caractérisée par le fait que chaque face latérale des portions coniques est inclinée d'une part de l'extérieur vers l'intérieur de la semelle de haut en bas, et d'autre part d'avant en arrière de haut en bas pour la portion conique antérieure et d'arrière en avant de haut en bas pour la portion conique postérieure.
11. Chaussure selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisée par le fait que la longueur de la partie médiane correspond à la plus courte distance longitudinale entre les sabots de centrage respectivement avant et arrière.
12. Chaussure selon l'une des revendications 6 à 11, caractérisée par le fait que la semelle est venue d'une seule pièce de fabrication.
La présente invention concerne une fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski à mâchoires latérales, c'est-à-dire dans laquelle deux machoires latérales sont montées déplaçables parallèlement au plan du ski, sous l'effet d'un organe élastique, entre une position fermée pour laquelle elle coopère avec la semelle de la chaussure et une position ouverte pour laquelle celle-ci est complètement libérée.
Le principe des fixations à mâchoires latérales est connu depuis plusieurs années, notamment par les brevets FR Nos 1411638 et 2021237, mais n'ont jusqu'à présent pas fait l'objet de réalisations suffisamment satisfaisantes et sûres pour être commercialisées avec succès. Certaines améliorations ont été apportées par exemple pour éviter à l'utilisateur la nécessité de réarmer la fixation une fois que celle-ci a été déclenchée volontairement ou en cas de chute, comme décrit dans les brevets FR Nos 2332773 et 2445730, ou pour améliorer le dégagement de la chaussure en cas d'ouverture de sécurité de la fixation, comme décrit dans le brevet FR No 2420358.
Toutefois, les fixations à mâchoires latérales connues présentent toutes l'un ou plusieurs des inconvénients suivants: possibilité insuffisante de dégagement latéral de la chaussure, celui-ci étant entravé par la présence des mâchoires même lorsque celles-ci sont en posi tion ouverte, trop grande complexité du système et par là prix de revient non compétitif, nécessité d'utiliser une plaque spéciale à fixer à la semelle de la chaussure, etc.
En conséquence, un premier objet de cette invention tendant à remédier aux inconvénients précités consiste en une fixation du type mentionné ci-dessus et qui se caractérise par le fait que les mâchoires, portées par des bras montés pivotants sur le ski en arrière desdites mâchoires, présentent vues en plan une forme générale conique s'évasant vers l'arrière, la portion de chaque mâchoire destinée à coopérer en position fermée avec la semelle de la chaussure formant une rampe faisant avec le plan du ski un angle aigu croissant d'avant en arrière, et par le fait que des organes de centrage de la semelle de la chaussure sont disposés entre les mâchoires.
En outre, un second objet de la présente invention consiste en une chaussure de ski destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation de sécurité décrite précédemment, cette chaussure étant ca ractérisée par le fait qu'elle comporte une semelle dont la partie médiane présente des rebords latéraux de forme générale conique vus en plan et formant de chaque côté de la semelle une rampe faisant avec le plan de celle-ci un angle aigu croissant d'avant en arrière, ces rebords étant destinés à coopérer en position de service avec les mâchoires latérales de la fixation, et par le fait que ladite partie médiane présente des formations destinées à coopérer avec lesdits organes de centrage de la fixation.
Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d'exemples plusieurs réalisations de la fixation de sécurité selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective des mâchoires de la fixation, avec une première forme d'exécution des organes de centrage de la semelle.
La fig. 2 est une vue en perspective de dessous de la semelle de la chaussure du ski destinée à coopérer avec la fixation de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue latérale de la semelle selon la fig. 2.
Les fig. 4 et 5 sont des vues respectivement de dessus (AA) et de dessous (BB) de la semelle selon la fig. 3.
Les fig. 6 à 8 sont des vues en coupe transversale de ladite semelle selon les lignes respectivement CC, DD et EE de la fig. 3.
La fig. 9 est une vue en perspective des mâchoires de la fixation, avec une seconde forme d'exécution des organes de centrage de la semelle.
Les fig. 10 et 1 1 sont des vues respectivement latérale et de
dessous de la semelle de la chaussure de ski destinée à coopérer avec la fixation de la fig. 9.
Les fig. 12 à 14 sont des vues en coupe transversale de ladite semelle selon les lignes respectivement AA, BB et CC de la fig. 11.
La fig. 15 est une vue schématique illustrant la position de la portion médiane de la semelle selon les fig. 10-et 1 1 sur les sabots de centrage de la fixation selon la fig. 9.
En référence tout d'abord à la fig. 1, la fixation de sécurité comporte deux plaques de base 1, 2 fixées sur un ski 3 et entre lesquelles sont montées deux mâchoires latérales 4, 4' déplaçables latéralement sous l'action d'un organe élastique contenu dans un boîtier 5 fixé sur le ski, l'organe élastique pouvant être actionné par exemple par un levier (non montré). Chaque mâchoire 4, 4' comporte une portion 6 dirigée de bas en haut et de l'extérieur vers l'intérieur et faisant avec le plan du ski un angle aigu croissant d'avant en arrière de manière à conférer à cette portion une allure légèrement vrillée. L'angle minimal (en avant) peut être de l'ordre d'environ 30 , alors que l'angle maximal (vers l'arrière) peut être de l'ordre d'environ 60 .
Le dispositif d'actionnement (non illustre) des mâchoires latérales 4, 4' peut être, par exemple, le même que celui décrit dans la demande de brevet européen publiée EP 0084813 de la même titulaire, et ne sera donc pas décrit ici.
De plus, entre les mâchoires latérales 4, 4' est disposé un organe de centrage constitué par une plaquette 7 présentant une empreinte conique 8 dont la pointe est dirigée vers l'avant du ski 3 et avec laquelle est destinée à coopérer, en position de service, la portion médiane 9 de la semelle 10 de la chaussure de ski 11 destinée à coopérer avec ladite fixation de sécurité.
Cette semelle 10, plus particulièrement illustrée sur les fig. 3 à 8, est de préférence venue d'une seule pièce de fabrication en une matière plastique appropriée et comporte trois portions distinctes reliées les unes aux autres, à savoir une portion antérieure 12, une portion médiane 9 et un talon 13, la liaison entre les trois portions consistant en des nervures 14, 14'.
La partie médiane 9 de la semelle 10 présente des rebords latéraux supérieurs 15, 15' formant de chaque côté de cette partie médiane 9 une rampe dirigée de bas en haut de l'extérieur vers l'intérieur de celle-ci. Cette rampe forme avec le plan de la semelle un angle croissant d'avant en arrière et correspondant de chaque côté à la forme des mâchoires 4, 4' de la fixation (voir fig. 3, 4, 6 et 7). De plus, chaque rampe 15, 15' présente une formation en saillie 16, 16' destinée à coopérer, en position de service, avec une encoche 6' de forme correspondante pratiquée dans l'arête supérieure de la portion vrillée 6 des mâchoires 4, 4'.
D'autre part, comme illustré sur les fig. 3 et 5, la portion médiane 9 de la semelle 10 présente deux portions coniques de centrage 17, 18 aux extrémités respectivement antérieure et postérieure de cette partie médiane 9. L'angle de chaque cône respectivement 17, 18 correspond aux angles respectifs correspondants de l'empreinte conique 8 de la plaquette 7 de la fixation de sécurité, lorsque la portion médiane 9 de la semelle 10 de la chaussure de ski 1 1 est en position de service entre les mâchoires 4, 4' de ladite fixation.
Ainsi, en position de service, la chaussure de ski 1 1 étant placée longitudinalement sur le ski 3, la portion médiane 9 de la semelle 10 est serrée entre les mâchoires 4, 4' de la fixation, le dispositif de fermeture de celles-ci ayant été actionné. Dans cette position, les mâchoires 4, 4' sont serrées sur les rebords 15, 16, 15', 16' de ladite portion médiane 9 alors que les portions coniques 17, 18 de celle-ci coopèrent avec l'empreinte conique 8 de la plaquette 7 de ladite fixation.
Lors d'une chute du skieur, produisant une traction vers l'arrière ou une torsion latérale, ou bien lors d'un choc produisant une traction vers l'avant, et grâce à la présence de rampes à angle variable respectivement sur la semelle de la chaussure et sur les mâchoires latérales, pouvant glisser les unes sur les autres, les mouvements précités tendent à provoquer l'ouverture des mâchoires grâce au dispositif d'actionnement (non illustré). De plus, la présence de l'empreinte conique et des deux cônes de centrage de la semelle permet d'amorcer plus facilement le mouvement d'ouverture des mâchoires, et surtout provoque le dégagement de la chaussure vers le haut, sans risquer que celle-ci n'accroche les mâchoires de la fixation. Une parfaite sécurité tant pour l'ouverture des mâchoires que pour le dégagement complet de la chaussure est donc assurée.
Une autre forme d'exécution de la fixation selon l'invention, illustrée sur la fig. 9, se distingue de celle décrite précédemment en ce que la plaquette avec empreinte conique est remplacée par quatre sabots de centrage 20, 21, 20', 21', fixés sur la face supérieure de la plaque de base 2 de la fixation dont seule une mâchoire latérale 4 est représentée. Chaque sabot 20, 21, 20' et 21' présente une face supérieure servant de rampe, la pente de cette rampe étant d'une part inclinée en direction de la surface supérieure de la plaque de base 2 de l'extérieur vers l'intérieur, et d'autre part légèrement inclinée vers le bas d'avant en arrière pour les sabots antérieurs 20, 20' et d'arrière en avant pour les sabots postérieurs 21, 21'.
La fixation illustrée sur la fig. 9 est destinée à coopérer avec une semelle d'une chaussure de ski, telle qu'illustrée sur les fig. 10 et 11, et qui comprend trois parties, respectivement une partie antérieure 22, un talon 23 et une partie médiane 24. De préférence, cette semelle est venue d'une pièce de fabrication en matière plastique, les trois parties constitutives étant réunies par des portions coniques 25, 26.
La partie médiane 24 de la semelle présente des rebords latéraux 27, 27' formant de chaque côté de cette partie une rampe dirigée de bas en haut de l'extérieur vers l'intérieur de celle-ci. Cette rampe forme avec le plan de la semelle un angle croissant d'avant en arrière et correspondant de chaque côté à la forme des mâchoires 4, 4' de la fixation (voir coupes des fig. 12 et 13).
En outre, comme indiqué précédemment, la portion médiane 24 est délimitée vers l'avant et vers l'arrière par deux portions transversales coniques 25, 26, dont les faces 28, 29, 28', 29' inclinées de bas en haut et du centre de la semelle vers l'extérieur de celle-ci correspondent aux faces supérieures des sabots de centrage 20, 21, 20', 21' avec lesquelles elles sont destinées à coopérer en position de service (voir fig. 14).
Ainsi, en position de service, les rebords latéraux 27, 27' de la partie médiane 24 de la semelle sont serrés par les mâchoires latérales 4, 4' de la fixation, et les faces 28, 29, 28', 29' des portions coniques transversales 25, 26 coopèrent avec les sabots de centrage respectifs 20, 21, 20', 21' de la fixation.
Le fonctionnement de cette seconde forme d'exécution est semblable à celui de la première décrite précédemment. Toutefois, dans ce cas, les mouvements de forces agissant par le centrage sont nettement supérieurs, étant donné que les portions coniques transversales coopérantes - portions coniques de la semelle et sabots de centrage de la fixation - sont disposées à l'extérieur de la portion médiane de la semelle servant au serrage proprement dit par les mâchoires latérales, et non plus au-dessous comme décrit précédemment (voir schéma de la fig. 15). De plus, les angles sont plus importants et le dégagement vertical de la chaussure lors d'une chute en torsion est nettement favorisée. La sécurité est donc encore augmentée.
Enfin, la présence de cônes à l'avant et à l'arrière de la partie médiane de la semelle permet d'obtenir un centrage avant-arrière qui n'existait pas sur la réalisation précédente. De préférence, la partie médiane de la semelle de la chaussure selon l'invention, destinée à être serrée par les mâchoires latérales de la fixation, présente une longueur inférieure à la distance minimale entre ces mâchoires en position ouverte, de manière à permettre le dégagement complet de la chaussure même lorsque celle-ci est perpendiculaire à l'axe du ski.