CH644659A5

CH644659A5 - Tile, particularly interlocking Roman tile

Info

Publication number: CH644659A5
Application number: CH657681A
Authority: CH
Inventors: Roger Noureux
Original assignee: Lambert Ceramiques Sa
Priority date: 1981-01-08
Filing date: 1981-10-14
Publication date: 1984-08-15
Also published as: MA19369A1; ES261145U; PT73806B; FR2497531A1; PT73806A; YU255981A; IT8150045A0; ES261145Y; FR2497531B1

Description

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Claims

REVENDICATIONS 1. Tuile comportant une partie plane présentant au moins une saillie déterminant une surface de pose et une partie cintrée de forme générale tronconique, présentant également une surface de pose destinée à coopérer avec celle de la tuile voisine de la même file horizontale et présentant de plus, une surface de référence constituée par la surface du dessous de la tuile destinée à être en contact avec les liteaux ou traverses de la charpente, caractérisée en ce que les plans des surfaces de pose et de référence sont concourants.

1. Tuile suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les plans de surface de pose et de surface de référence convergent vers sa partie aval.

3. Tuile suivant l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les plans des surfaces de pose et de référence convergent d'une quantité égale à la différence existant entre les flèches de la partie cintrée à chacune de ses extrémités.

La présente invention concerne une tuile, notamment une tuile romaine à emboîtement en argile cuite.

Le but poursuivi par l'invention est principalement de permettre de réunir le nombre optimal de tuiles du genre considéré dans une unité de production. Par unité de production, on entend la réunion, par empilage, dans un volume déterminé, d'un certain nombre de tuiles en vue de leur cuisson, de leur stockage et de leur transport, dans des conditions optimales. Si l'empilage de tuiles de forme générale plane ne pose pas de problème particulier, il en va tout autrement de tuiles de forme cintrée, telles que par exemple les tuiles romaines ou similaires dont le galbe est de forme générale tronconique, allant en s'évasant de l'amont vers l'aval de la tuile.

Ces tuiles présentent, tant sur la partie plane se reliant à la partie cintrée, que sur le bord inférieur libre de cette partie, une surface de pose destinée à recevoir la même surface de pose qu'une tuile voisine de la même file horizontale.

Par ailleurs, ces tuiles présentent une surface de référence qui est la surface du dessous de la tuile en contact avec les liteaux ou traverses de la charpente supportant les éléments de couverture et la tuile aval. Dans les tuiles connues du genre considéré, la surface de pose et la surface de référence se situent dans les plans parallèles.

L'invention consiste essentiellement à rendre ces surfaces concourantes et plus précisément à les faire couverger vers l'aval de la tuile.

Le fait que ces deux genres de surface sont, suivant l'invention, concourantes permet, en compensant en quelque sorte la variation de la conicité du cintre, et tout en conservant l'arête supérieure du cintre, parallèle à la surface de référence, de ne pas augmenter la hauteur du pas d'empilage et, en définitive, de réunir le nombre maximal de tuiles dans l'unité de production d'éfinie plus haut.

L'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui va suivre d'une de ses formes possibles de réalisation. Il est bien précisé qu'il s'agit uniquement d'un exemple et que toutes autres formes, proportions et dispositions, pourraient être adoptées sans s'écarter du cadre de l'invention. Au cours de cette description on se réfère aux dessins ci-joints, qui montrent:

- Figure 1 une vue en perspective d'une tuile cintrée suivant l'invention,

- Figure 2 une coupe longitudinale de cette tuile suivant II/II de la figure 1,

- Figures 3 et 4 des vues en coupe, respectivement côté amont et côté aval, d'un empilage de tuiles.

5 L'exemple traité se rapporte à une tuile romaine ou similaire à cintre tronconique 10, connue en elle-même. Cette tuile présente, sur sa partie plane, des saillies longitudinales continues, telles que 11, dont la surface supérieure constitue la surface de pose 12, destinée à recevoir la surface de pose 13 que io présente le bord libre de la partie cintrée 10 de la tuile voisine de la même file horizontale. La surface de référence est la surface 14 du dessous de la tuile qui est en contact avec les liteaux ou traverses (non représentés) de la charpente.

Le résultat que l'on cherche à atteindre est donc l'empi-15 läge par unité de volume du maximum de tuiles du genre décrit, étant observé que l'on veut conserver constamment le parallélisme entre l'arête supérieure de la partie cintrée 10 et la surface de référence, donc que la flèche F reste constante, que le pas d'empilage^ ne soit pas amené à varier et que la largeur 20 l_de la surface de pose de la partie cintrée rest également constante.

Ce résultat est atteint, conformément à l'invention, par le fait que les plans de surface de pose 12,13, et de surface de référence 14 de la tuile ne sont pas parallèles mais convergent du 25 côté aval de la tuile. Comme on le voit sur la figure 2, la distance entre les deux plans diminue régulièrement de l'amont A vers l'aval B.

Un exemple chiffré permettra de mettre en valeur le résultat que permet d'atteindre l'invention. Dans cet exemple, le 30 plan de la surface de pose présente, par rapport à la surface de référence et du côté, aval, une hauteur ade 20 mm. Du côté amont, il présente par rapport à la même surface, une hauteur de a+b; b étant égal dans l'exemple traité à 9 mm, c'est-à-dire une hauteur totale de 29 mm.

35 Si les surfaces de pose et de référence étaient parallèles, on aurait, le pas d'empilage £ étant de 38 mm et compte tenu de la conicité de la partie cintrée, la flèche F devant rester constante, une hauteur d'empilage côté amont égale à: 38+b, c'est-à-dire 47 mm.

40 Or, le critère adopté pour la composition d'une unité de production est de 30 pièces, soit 30 x 38 mm. Si la hauteur a était, en raison du paralélisme des deux surfaces de pose et de référence, constante et donc identique à elle-même et à l'aval, 30x38

on aurait: ■■■■* = 24,25 tuiles par unité, au lieu des 30

45 47 .

recherchées, ce qui se traduirait par une diminution du nombre de tuiles par unité, entraînant pour un même volume:

- une accélération du cycle de cuisson avec des dépenses énergétiques supplémentaires,

so - un accroissement du nombre de rotation des transports, avec, en corrélation une augmentation des dépenses énergétiques,

- une augmentation du volume de stockage.

La réduction réalisée, grâce à l'invention, de la hauteur 55 aval de la partie cintrée au-dessus du plan de référence permet donc, en réduisant la hauteur de la partie cintrée en amont, toutes autres cotes nécessaires étant conservées, décarter ces inconvénients, et en définitive, d'obtenir une unité de fabrication composée du nombre optimal de tuiles, d'où s'ensuit une fio économie d'énergie, une réduction du volume de stockage et une diminution du nombre des rotations de transport.

Par ailleurs, l'invention permet de donner à la tuile une forme esthétique se rapprochant très sensiblement de celle des tuiles «canal».

C

2 feuilles dessins