CH642249A5

CH642249A5 - Dispositif pour l'accouplement rigide d'un tube d'alimentation en fluide de refroidissement a une piece a main de dentisterie.

Info

Publication number: CH642249A5
Application number: CH109381A
Authority: CH
Inventors: Marcel Garnier
Original assignee: Micro Mega Sa
Priority date: 1980-03-27
Filing date: 1981-02-19
Publication date: 1984-04-13
Also published as: DD157596A5; ATA117681A; IT1135674B; DE3109938A1; BR8101818A; FR2478994B1; GB2072779A; JPS56139742A; FR2478994A1; IT8120624A0; AT372598B

Description

L'invention a pour objet un dispositif pour l'accouplement d'une pièce à main de dentisterie sur un moteur, et plus particulièrement un dispositif pour assurer l'emboîtement de la conduite de spray de refroidissement, en général un mélange air-eau, à ce niveau.

Le problème à résoudre est le suivant. Lors du fonctionnement d'une pièce à main, les vitesses de rotation de l'outil porté par la tête de la pièce à main sont très élevées. Il s'ensuit, en combinaison avec les forces de frottement sur la dent traitée, un dégagement de chaleur considérable. Il est en conséquence nécessaire d'assurer un refroidissement au niveau de la tête de la pièce à main. Or il faut prendre en compte, d'une part, qu'une pièce à main s'accouple de manière amovible sur un moteur d'entraînement, et qu'il est donc nécessaire d'interrompre à un moment donné la conduite de spray et, d'autre part, que le tube d'amenée de spray ne doit pas gêner le travail du dentiste au niveau de la pièce à main.

Les dispositifs connus pour réaliser l'emboîtement des deux portions du tube de spray sont actuellement de deux types.

Selon une première famille, la conduite d'amenée de spray à partir de la source est extérieure au moteur, sous la forme d'un tube flexible, et vient s'emboîter sur un tube métallique solidaire de la pièce à main. A chaque retrait de la pièce à main, pour la changer ou la nettoyer, l'utilisateur doit donc enlever le tube du tube métallique avant le changement de la pièce à main.

Pour le positionnement d'une nouvelle pièce à main, il y a lieu, en plus, de replacer le tube flexible sur le tube métallique. Cela est peu pratique au point de vue de la manipulation.

En outre, le tube peut rester collé sur le tube métallique. A partir de l'embout métallique, l'amenée du spray de refroidissement jusqu'à la tête de la pièce à main peut s'opérer selon deux modes en eux-mêmes connus et indépendants du mode de raccordement:

— soit par l'extérieur de la pièce à main, le tube flexible de spray venant s'emboîter sur l'embout d'un tube métallique soudé, pour assurer un échange de chaleur optimal à la tête de la pièce à main;

— soit par une canalisation interne à la pièce à main.

On a déjà proposé une seconde famille de dispositifs, permettant de pallier les inconvénients précités, dans laquelle la conduite d'amenée du liquide de refroidissement à partir de la source d'alimentation débouche au niveau de l'accouplement entre le moteur et la pièce à main, dans une chambre annulaire, pour se prolonger par l'intermédiaire d'une conduite au moins partiellement intérieure à la pièce à main jusqu'à la tête de ladite pièce à main. Une telle réalisation a fait l'objet du brevet français N° 2235670.

Cette réalisation présente cependant un certain nombre d'inconvénients qui lui sont propres, tout en apportant une solution aux problèmes de l'art antérieur. Tout d'abord, cette réalisation exige de nombreuses opérations d'usinage relativement complexes pour la réalisation d'alésages inclinés. D'autre part, il est nécessaire, pour l'étanchéité au niveau du raccordement, d'utiliser des joints qui sont obligatoirement de faible diamètre, étant donné la standardisation au niveau de l'accrochage proprement dit de la pièce à main sur le moteur.

L'invention a pour objet de remédier aux inconvénients à la fois des deux familles de systèmes.

Conformément à l'invention, on propose un dispositif pour l'accouplement rigide d'un tube d'alimentation en fluide de refroidissement à une conduite d'amenée dudit fluide vers la tête d'une pièce à main de dentisterie, ladite pièce à main étant accrochée à un moteur d'entraînement, caractérisé en ce que ce dispositif se compose de deux pièces métalliques creuses comportant chacune une canalisation intérieure, la première des pièces métalliques étant solidaire de la pièce à main et recevant la conduite d'amenée du fluide de refroidissement à la tête de ladite pièce à main, la seconde pièce métallique étant solidaire du moteur d'entraînement et recevant la conduite d'alimentation en fluide de refroidissement, l'une des deux pièces métalliques étant munie d'un tube s'enfilant dans un embout dont est munie l'autre pièce.

Selon un mode préféré de mise en œuvre, l'une au moins des pièces métalliques sera mobile en rotation par rapport à l'axe du moteur et de la pièce à main. De manière avantageuse, c'est la pièce solidaire du moteur d'entraînement qui sera mobile en rotation.

Les pièces sont solidarisées conformément à l'invention, respectivement à la pièce à main et au moteur d'entraînement, par des colliers de serrage. Bien entendu, on peut concevoir que la pièce métallique fixe soit reliée à son support, pièce à main ou moteur, par tout autre moyen, par exemple soudure, vissage, etc.

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La transmission du fluide de refroidissement à partir de la pièce métallique solidaire de la pièce à main peut s'opérer soit extérieurement à celle-ci, par un tube flexible, soit intérieurement.

Cette réalisation présente de multiples avantages:

— elle est de conception très simple, ne requérant pas une technologie sophistiquée pour sa réalisation en grande série en usine;

— le placement est aisé, car il suffît de placer le tube métallique en face de l'orifice correspondant de l'embout;

— on évite les inconvénients des joints utilisés dans le dispositif du brevet FR N° 2235670.

On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après d'un mode de réalisation en référence aux dessins annexés dans lesquels:

— la fig. 1 est une vue schématique d'une forme de l'art antérieur, illustrant en particulier une canalisation d'amenée de spray intérieure à ia pièce à main;

— la fig. 2 est une vue schématique en coupe partielle d'un dispositif de raccordement conforme à l'invention;

— la fig. 3 est une vue schématique en coupe partielle d'une variante d'un dispositif conforme à l'invention;

— la fig. 4 est une vue en perspective d'une variante d'exécution avantageuse, représentant la pièce à main séparée du moteur d'entraînement;

— la fig. 5 représente en détail un exemple de réalisation du support de pièce métallique comportant l'embout récepteur;

— la fig. 6 est une coupe partielle selon A-A de la fig. 5.

En référence à la fig. 1, qui représente une partie de l'art antérieur, un tube flexible de spray 2 est relié à une pièce à main 1 en venant s'enfiler sur un tube métallique 3. A partir de ce tube métallique, le spray peut être amené à la tête 4 de la pièce à main soit intérieurement (fig. 1) soit, en variante, extérieurement (fig. 3). Ces deux types d'amenée du fluide de spray jusqu'à la tête de la pièce à main sont en eux-mêmes bien connus du spécialiste et ne feront pas l'objet d'une description particulière.

A la fig. 2, on a représenté une première variante d'exécution, schématique, d'un dispositif d'accouplement rigide. La pièce à main 1 est montée sur un moteur 5 en soi également bien connu et qui ne sera pas décrit plus précisément. L'accouplement entre le moteur et la pièce à main relève de techniques en elles-mêmes connues et pour la plupart normalisées, qui sont également bien connues du spécialiste. Conformément à l'invention, l'un des deux éléments de l'assemblage, ici la pièce à main, comporte une pièce métallique 6 creuse se prolongeant par un tube métallique 7 au-delà de la zone d'accouplement 8 de la pièce à main et du moteur et comportant une partie sensiblement parallèle à l'axe du moteur. Conformément à l'invention, ce tube métallique 7 vient s'emboîter dans un embout métallique 9 également creux supporté par l'autre élément 24 de l'assemblage, en l'occurrence le moteur 5. Préférentiel-lement, de manière à permettre que la pièce à main puisse glisser en rotation sur le nez du moteur, dans le cas en particulier où le cordon du moteur serait quelque peu rigide et gênerait le positionnement de la direction de l'outil par la tête de la pièce à main, l'embout métallique 9 est fixé sur un collier plus ou moins large 10 qui enserre totalement (fig. 2 et 3) ou partiellement (fig. 4) le moteur et qui peut glisser en rotation autour de celui-ci.

De manière avantageuse, le collier 10 sera empêché de se déplacer en translation soit par des butées ou guides spécifiques, non re-

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présentés à la fig. 2, soit, comme dans l'exemple de la fig. 4, en prévoyant que le collier 11 soit suffisamment large pour venir en butée contre un épaulement 12 que comportent certains moteurs utilisés en dentisterie. Dans ce cas, il n'est donc pas besoin d'utiliser de dispositif spécifique complémentaire.

Tel que représenté aux fig. 2 et 3 en coupe partielle, l'embout métallique 9 est de structure extrêmement simple. Il est de conformation intérieure creuse et est muni d'un ou de plusieurs joints toriques 13, 14 en eux-mêmes connus. Cet embout est muni d'un ou de plusieurs tubes tels que 15, 16 qui sont des arrivées de fluide de refroidissement.

L'embout 9 peut comporter, sans sortir du cadre de la présente invention:

— soit une seule arrivée d'un mélange air-eau;

— soit deux arrivées, l'une d'air, l'autre d'eau, qui se mélangent dans la chambre intérieure de l'embout.

On peut également prévoir deux embouts séparés disposés côte à côte et deux tubes tels que 7 s'enfilant dans lesdits embouts, dans le cas où l'on veut que l'air et l'eau du fluide de refroidissement ne se mélangent qu'à proximité de la tête de la pièce à main, où ils sont amenés par des conduites séparées.

Le tube métallique 7 reçoit donc le fluide de refroidissement qui est amené à la tête de la pièce à main:

— soit par une conduite intérieure 17, telle que schématisée à la fig. 2;

— soit par un tube de spray extérieur 18 tel que représenté à la fig. 3.

Dans le cas de la réalisation représentée à la fig. 3, la pièce métallique 6 est simplement fixée sur la pièce à main 1 et peut se composer, dans sa conception la plus simple, d'un tube unique se prolongeant au travers du corps de la pièce 6 pour réaliser à la fois le tube 7 et le tube 19 sur lequel s'emboîte le tube flexible 18 de spray.

En référence à la fig. 4, qui représente un mode de mise en œuvre très avantageux, on ne décrira pas les éléments qui sont communs à cette représentation et à celle des fig. 2 et 3, pour lesquels les mêmes références ont été utilisées. On voit ici nettement que le dispositif de l'invention comporte deux parties bien distinctes, 6 et 24. Pour mettre en place la pièce à main sur le nez 20 du moteur, il suffît de placer le tube 7 en face de l'embout 9 et d'accrocher la pièce à main de manière traditionnelle. Il n'y a donc plus de tube à emboîter séparément.

La fig. 5 montre en perspective et en détail le support 11 en forme de collier qui enserre partiellement le corps du moteur 5. Ce collier-support présente une certaine élasticité autorisant tout à la fois un blocage sur le moteur, mais avec toutefois une possibilité de rotation autour de l'axe du moteur.

La fig. 6 illustre un mode de réalisation de l'embout 9, métallique et creux, semblable aux embouts déjà utilisés en dentisterie pour d'autres applications. Cet embout 9 comporte une chambre intérieure 21 dans laquelle débouche le tube 15 d'amenée de fluide de refroidissement. Ce tube 15 est fixé de manière traditionnelle au corps 22 de l'embout 9.

La chambre 21 est ouverte sur l'extérieur par son autre face, destinée à recevoir le tube métallique 7, et elle comporte, pour assurer à ce niveau l'étanchéité lors de l'accouplement, un ou plusieurs joints annulaires, type joint O.-Ring, placés dans la chambre où ils sont maintenus par un écrou de serrage et de réglage 23.

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2 feuilles dessins

Claims

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1. Dispositif pour l'accouplement rigide d'un tube d'alimentation en fluide de refroidissement à une conduite d'amenée dudit fluide vers la tête d'une pièce à main de dentisterie, ladite pièce à main étant accrochée à un moteur d'entraînement, caractérisé en ce qu'il se compose de deux pièces métalliques creuses comportant chacune une canalisation intérieure, la première des pièces métalliques étant solidaire de la pièce à main (1) et recevant la conduite d'amenée (17,18) du fluide de refroidissement à la tête (4) de ladite pièce à main, la seconde pièce métallique étant solidaire du moteur d'entraînement (5) et recevant la conduite d'alimentation en fluide de refroidissement, l'une des deux pièces métalliques étant munie d'un tube (7) s'enfilant dans un embout (9) dont est munie l'autre pièce.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce métallique (6) solidaire de la pièce à main est fixe par rapport à celle-ci.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première pièce métallique (6) comporte un tube métallique (7) se prolongeant au-dessus de la zone de raccordement (8) entre la pièce à main et le moteur et en ce que sa partie terminale est sensiblement parallèle à l'axe du moteur.

4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, à partir de la première pièce métallique (6), le fluide de refroidissement est amené à la tête de la pièce à main par une conduite flexible extérieure (18).

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, à partir de la première pièce métallique (6), le fluide de refroidissement est amené à la tête de la pièce à main par une conduite intérieure (17).

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la première pièce métallique (6) se compose essentiellement d'un tube unique réalisant à la fois le tube de raccordement (7) et le tube (19) sur lequel s'emboîte le tube flexible (18).

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la seconde pièce métallique (24) solidaire du moteur est dé-plaçable en rotation autour de l'axe du moteur.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la seconde pièce métallique (24) comporte un embout creux (9) muni intérieurement d'au moins un joint torique d'étan-chéité (13).

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'embout (9) est supporté par un collier de serrage (10) enserrant entièrement le corps du moteur (5).

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'embout (9) est supporté par un collier (11) enserrant partiellement le corps du moteur (5) et venant, pour empêcher tout mouvement de translation de la seconde pièce métallique (24), en butée contre un épaulement (12) du moteur.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'embout (9) comporte plusieurs tubes (15,16) séparés d'amenée d'air et d'eau.

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte deux embouts (9) et deux tubes correspondants (7), le mélange d'air et d'eau de refroidissement ne s'opérant qu'au niveau de la tête (4) de la pièce à main.