CH633702A5 - Appareil pour le nettoyage des sols, des vitres et autres surfaces lavables. - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet un appareil pour le nettoyage des sols, des vitres et autres surfaces lavables, qui comporte un manche à une extrémité duquel est articulée une semelle chauffante protégée par un capot, avec un organe absorbant l'eau maintenu sous la semelle chauffante, et des moyens pour faire arriver de l'eau sur la face inférieure de la plaque chauffante en contact avec l'organe absorbant, ces moyens comprenant un réservoir d'eau placé au-dessus du capot et au moins une ouverture prévue dans l'ensemble semelle chauffante/capot de protection, en direction de l'organe absorbant, le réservoir comportant au moins un appendice se logeant dans l'ouverture et présentant à sa base au moins un orifice d'écoulement de l'eau du réservoir et des moyens étant prévus pour maintenir l'orifice normalement fermé et pour l'ouvrir lorsque l'on veut humecter l'organe absorbant au contact de la semelle chauffante.

Les sols se nettoient généralement à l'eau, éventuellement additionnée de produits appropriés, mais, après un tel lavage, ils sont très salissants tant qu'ils ne sont pas redevenus secs, ce qui demande un temps plus ou moins long suivant les conditions thermiques et hygrométriques, mais est toujours gênant et oblige, si les sols sont soumis à une circulation intense, à ne pratiquer leur nettoyage qu'à des heures où cette circulation est moindre, ce qui est une sujétion limitant considérablement les possibilités de lavage et ne permettant donc pas un entretien aussi soigné qu'on le désirerait.

L'appareil objet de la présente invention, qui tend à obvier à l'inconvénient précité, est caractérisé en ce que les moyens permettant la fermeture et l'ouverture d'un orifice d'un appendice du réservoir sont des ressorts de renvoi, fixés sur la face supérieure du capot et par l'intermédiaire desquels le réservoir repose sur le capot, de telle sorte que l'appendice du réservoir s'étende dans l'ouverture de l'ensemble semelle chauffante/capot jusqu'au-dessus du niveau de la semelle chauffante, en ce qu'un piston est disposé dans le réservoir au droit de l'orifice et comprend une tige et une tête, l'extrémité supérieure de la tige étant susceptible de coulisser à frottement doux dans un guide lié aux parois du réservoir dans la région supérieure de celui-ci, tandis que la tête repose comme une soupape sur le bord interne de l'orifice, en ce qu'un ressort à boudin comprimé, enfilé sur la tige du piston, prend appui sous le guide, d'une part, et sur la face supérieure de la tête du piston, d'autre part, maintenant celle-ci normalement appliquée sur le bord interne de l'orifice pour boucher ce dernier, et en ce qu'un doigt de butée solidaire de la face inférieure de la tête du piston traverse ledit orifice et s'étend approximativement jusqu'au niveau de la semelle chauffante.

L'organe absorbant peut être une wassingue ou tout autre article absorbant l'eau en fibres textiles, animales, végétales ou synthétiques, en papier, etc.

Les ressorts de renvoi peuvent être des ressorts à lame, des ressorts spiraux, des ressorts à boudin, et ledit guide peut être un tube lié à la face interne de la paroi supérieure du réservoir, en regard dudit orifice, ou une plaquette traversant le réservoir parallèlement à la base de celui-ci, fixée à deux parois en vis-à-vis du réservoir et

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percée d'un trou pour le passage et le coulissement à frottement doux de la tige du piston. Plusieurs tubes sont prévus ou plusieurs trous sont percés dans la plaquette, lorsqu'il y a plusieurs pistons.

L'eau du réservoir, qui peut être éventuellement additionnée d'un détergent ou d'eau de Javel, se vaporise en se répandant dans la wassingue appliquée contre la plaque chauffante et, lorsque l'appareil est appuyé et déplacé sur le sol ou toute autre surface lavable, elle dissout et entraîne toutes les souillures, qui sont absorbées par la wassingue, ce qui permet d'assurer un bon nettoyage avec séchage instantané, et cela sans nécessiter l'adjonction à l'eau de produits agressifs susceptibles à la longue d'abîmer la surface nettoyée.

L'ouverture peut être une fente ou une lumière de forme quelconque et plusieurs ouvertures peuvent être prévues dans l'ensemble semelle/capot, le réservoir comportant alors un nombre correspondant d'appendices. Chaque appendice peut présenter à sa base plusieurs orifices d'écoulement de l'eau du réservoir.

Un joint d'étanchéité est avantageusement placé sur le bord interne de chaque orifice, pour parfaire l'étanchéité entre ce bord et la tête du piston correspondant.

L'appareil de nettoyage suivant l'invention étant posé sur le sol, il suffit d'appuyer, par exemple avec le pied, sur le dessus du réservoir, à l'encontre de l'action desdits ressorts de renvoi, pour amener et appuyer l'extrémité inférieure dudit doigt de butée contre le sol (avec wassingue interposée), au fond de ladite ouverture, ce qui soulève ledit piston à l'encontre de l'action dudit ressort à boudin et ouvre ledit orifice, l'eau du réservoir s'écoulant alors vers et dans la wassingue sous la plaque chauffante, qui la vaporise. L'écoulement est réglable à volonté par la durée de la compression exercée sur le réservoir. Lorsqu'on relâche la pression, les ressorts de renvoi resoulèvent le réservoir au-dessus dudit capot, le piston redescend et la tête du piston referme ledit orifice sous l'effet du ressort à boudin.

Le manche de l'appareil est muni de préférence d'un amortisseur de chocs, sous la forme d'un ressort à boudin ou d'une gaine en élastomère ou autre matière souple, dans sa région inférieure susceptible de heurter les meubles et les plinthes.

La semelle chauffante peut être d'un type quelconque et tous moyens appropriés peuvent être utilisés pour la porter et la maintenir à la température désirée. On utilise généralement des résistances chauffantes logées dans la semelle et raccordables au secteur par un cordon d'alimentation.

Des creux et des saillies peuvent être prévus sur la face inférieure de la semelle pour améliorer la répartition de la vapeur d'eau au-dessus de la face supérieure de la wassingue, et pour créer des turbulences de vapeur; ces turbulences ont une action très efficace pour provoquer le décapage des salissures du sol et leur absorption par la wassingue. Ces creux et ces saillies peuvent résulter d'aspérités venues de moulage sur la face inférieure de la semelle chauffante, ces aspérités retenant en outre, sans la fixer, la wassingue contre la semelle, par simple contact au cours du déplacement de l'appareil sur le sol. Pour changer la wassingue, il suffît de soulever l'appareil et de le reposer à côté sur une wassingue propre. Pour fixer la wassingue sur la semelle, ce qui est surtout utile lorsque l'appareil est utilisé avec sa semelle chauffante en position verticale pour le lavage des vitres, on peut prévoir un redressement en forme de crochets des coins de la semelle chauffante. Ces coins peuvent aussi être recourbés vers le bas pour constituer des points d'ancrage supplémentaires de la wassingue sous la semelle.

Une variante de l'appareil, prévue pour le lavage des vitres, est caractérisée en ce que son réservoir est divisé en deux compartiments communicants, un compartiment postérieur et un compartiment antérieur, par une cloison comprenant une première partie s'étendant transversalement, sensiblement perpendiculairement à la face du réservoir tournée vers le capot et laissant à son sommet un passage de communication entre les deux compartiments qu'elle détermine, et une seconde partie s'étendant transversalement, sensiblement perpendiculairement à la première partie au sommet de celle-ci, en direction de la face avant du réservoir, mais sans atteindre celle-ci de façon à laisser un passage de communication entre lesdits compartiments postérieur et antérieur, ledit piston étant situé dans le compartiment antérieur et le guide dans lequel coulisse l'extrémité supérieure de la tige du piston étant la seconde partie de ladite cloison, percée à cet effet d'un trou au droit du piston, en ce que ledit réservoir est monté pivotant, par le bord inférieur de sa face avant, sur une platine solidaire du capot, et en ce qu'un cordon est lié à la face arrière du réservoir et est maintenu coulissant le long du manche de l'appareil, lorsqu'on le tire en vue de rapprocher le réservoir du capot, pour actionner ledit piston.

Lorsque le compartiment antérieur du réservoir, qui alimente en liquide la wassingue, est vide, on met l'appareil en position verticale, le manche vers le haut, puis on le retourne de 180°, ce qui fait passer le liquide du compartiment postérieur dans le compartiment antérieur du réservoir et permet d'employer ainsi la totalité du liquide. L'appareil est alors à nouveau utilisable pour le lavage des vitres; comme il est généralement tenu verticalement pour cet usage, l'articulation du réservoir sur la platine retient ce réservoir sur l'appareil.

Le dessin annexé montre à titre d'exemples des modes de réalisation de l'appareil ménager selon la présente invention.

La fig. 1 est une vue en élévation de face d'une première réalisation convenant pour le lavage des sols.

La fig. 2 en est une vue en élévation de côté.

La fig. 3 en est une vue partielle en coupe suivant la ligne III-III de la fig. 1 et à échelle agrandie.

La fig. 4 est une vue similaire à la fig. 3 montrant comment fonctionne l'appareil lorsqu'on humecte la wassingue.

La fig. 5 est une vue de côté, partiellement en élévation avec arrachement et partiellement en coupe, d'une variante de l'appareil destinée au lavage des vitres.

L'appareil représenté aux fig. 1 à 4 comporte un manche 1 muni à son extrémité basse d'un étrier 2 articulé en 3 et 4 sur une platine 5 en forme générale de U, sur les branches de laquelle sont fixés, au moyen de rivets 6, deux ensembles formés chacun d'une semelle chauffante 7 et d'un capot 8, ces deux ensembles étant montés entre les deux branches du U, parallèlement l'un à l'autre et écartés l'un de l'autre de façon à laisser entre eux une ouverture 9. La face inférieure de chaque semelle 7 présente des aspérités pointues 10 venues de moulage, qui retiennent une wassingue 11 sous la semelle, lorsque l'appareil est posé sur le sol, sur une telle wassingue, puis est déplacé sur le sol. Chaque semelle 7 est chauffante, par exemple au moyen de résistances électriques incorporées alimentées par un cordon électrique 12, que l'on branche sur le secteur. Chaque capot 8 est un capot de protection étanche.

La wassingue 11 déposée sur le sol est donc maintenue sous les semelles chauffantes 7 par lesdites aspérités formant des creux et des saillies sur la face inférieure des semelles et par le propre poids de l'appareil. Les angles extérieurs des semelles 7 pourraient être légèrement recourbés vers le sol pour constituer des ancrages complémentaires de la wassingue 11, ou être recourbés vers le haut (comme en 29 à la fig. 5) pour constituer des crochets de fixation de la wassingue, qui, dans la pratique, ne sont utiles que dans le cas d'un appareil à laver les vitres (tel celui illustré par la fig. 5), parce qu'il travaille en position verticale.

Un réservoir amovible 13 pouvant être rempli sous un robinet par un orifice fermé par un bouchon 14 contient une réserve d'eau éventuellement additionnée d'un produit de nettoyage.

Ce réservoir 13 est posé sur la platine d'articulation 5 par l'intermédiaire de ressorts de renvoi à lame 15 fixés en quelques points, par exemple par soudage ou rivetage, sur les bords de la face supérieure de la platine 5. Ainsi, le réservoir 13, en position de repos, est maintenu soulevé au-dessus de la platine 5 (fig. 2 et 3).

Cette platine est évidée en 16 dans sa région centrale (fig. 3 et 4), pour permettre le passage dans l'ouverture 9 d'un appendice médian 17 prolongeant le réservoir 13 vers le bas jusqu'au-dessus du niveau des semelles chauffantes 7. La base de l'appendice 17 est percée d'orifices 18 d'écoulement du liquide du réservoir.

Le bord interne de chaque orifice 18 est muni d'un joint

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d'étanchéité 19 et la fermeture de l'orifice est assurée par la tête 20 d'un piston.dont la tige 21 peut coulisser à son extrémité supérieure dans un guide 22 solidaire de la face interne de la paroi supérieure du réservoir 13, au droit de l'orifice 18 (fig. 3). Un ressort à boudin comprimé 23 est enfilé sur la tige 21 et, prenant appui contre la base du guide 22 et sur le sommet de la tête 20, il applique celle-ci sur le -joint 19, ce qui ferme l'orifice 18. On obtient à volonté l'écoulement du liquide du réservoir dans l'ouverture 9, vers les plaques chauffantes 7 et la wassingue 11 (voir fig. 4), en appuyant selon ft sur le dessus du réservoir 13, soit à l'aide du pied, soit à l'aide de tout moyen mécanique approprié. La tête 20 de chaque piston est prolongée par un doigt de butée 24 traversant l'orifice 18 et s'étendant approximativement jusqu'au niveau des semelles chauffantes 7. Sous l'effet de la pression selon fj, à l'encontre de l'action des ressorts de renvoi 15 qui s'aplatissent, le réservoir descend dans l'ouverture 9 selon la flèche f2, chaque doigt 24 touche la wassingue et le sol, puis, la pression s'accentuant, chaque piston se soulève, sa tige 21 coulissant selon f3 dans le guide 22, l'orifice 18 est libéré et le liquide s'écoule selon f4.

Lorsque la pression sur la partie supérieure du réservoir 13 est relâchée, les ressorts de renvoi 15 remontent le réservoir 13 au-dessus de la platine 5 et les ressorts à boudin 23 réappliquent les têtes 20 des pistons sur les joints d'étanchéité 19.

L'avantage d'un tel dispositif est qu'il permet à l'utilisateur de commander lui-même la durée de l'écoulement, donc la quantité d'eau venant humidifier la wassingue, en fonction de la nature des sols, de leur état de salissure et de la vitesse de passage du liquide.

Un amortisseur de chocs 25 entoure le manche 1 au-dessus de l'étrier 2. Cet amortisseur peut être réalisé sous la forme d'un ressort, ou d'une gaine en élastomère ou toute autre matière souple. Le manche 1 peut être d'une seule pièce ou être en plusieurs parties assemblables.

L'appareil représenté à la fig. 5 est destiné au nettoyage des vitres et travaille donc en position verticale. Tous ses éléments semblables à ceux de l'appareil suivant les fig. 1 à 4 portent les mêmes chiffres de référence.

Le réservoir 13 est divisé en un compartiment postérieur 13B et un compartiment antérieur 13 A communiquant entre eux au moyen d'une cloison 26 comprenant une première partie 26a s'étendant transversalement, sensiblement perpendiculairement à la face 30 du réservoir tournée vers le capot 8 et n'atteignant pas la face opposée 31 du réservoir, de façon à laisser à son sommet un passage de communication entre les deux compartiments 13B et 13 A, et une seconde partie 26b s'étendant transversalement, sensiblement perpendiculairement à la première partie 26a au sommet de celle-ci, en direction de la face avant 32 du réservoir, mais sans atteindre celle-ci, pour laisser un passage de communication entre lesdits compartiments 13B et 13A. Le piston 20-21-24, avec son ressort à boudin 23, est situé dans le compartiment antérieur 13 A, et la seconde partie 26b de la cloison 26 est percée d'un trou 33 au droit du piston pour constituer le guide, dans lequel coulisse l'extrémité supérieure de la tige 21 du piston.

La platine 5 présente, de chaque côté de l'appareil, un prolongement 27 le long du réservoir, au voisinage de la face antérieure 32 de 5 celui-ci; chaque prolongement est entaillé en 28 et le réservoir comporte de chaque côté de sa face avant un pivot 34 susceptible d'être engagé dans l'entaille 28, le réservoir étant ainsi monté pivotant sur la platine 5 et étant retenu sur l'appareil, lorsque celui-ci est mis en position verticale. Le réservoir 13 demeure toutefois I0 amovible. Un cordon 34 est fixé en 35 à la base de la face arrière 36 du réservoir 13 et il est maintenu coulissant le long du manche 1 par passage sous des brides de guidage 37. Pour humecter la wassingue 11, on peut soit appuyer à la main sur le réservoir 13 suivant la flèche fj, si le nettoyage est effectué à une hauteur accessible, soit tirer is sur le cordon 34 dans la direction de la flèche fs ; dans les deux cas, le réservoir 13 pivote par ses axes d'articulation 34 au fond des entailles 28 de la platine 5 et il se rapproche des capots 8, à l'encontre de l'action du ou des ressorts à lame 15, prévus uniquement sous le compartiment postérieur 13B du réservoir; le ou les pistons 20-21-24 20 sont alors actionnés de la même façon que pour l'appareil à laver le sol et l'eau du réservoir s'écoule pour humecter la wassingue 11.

Dans ce mode de réalisation, il suffit de placer des ressorts de renvoi 15 sous le compartiment postérieur 13B du réservoir. Les angles recourbés 29 des semelles 7 retiennent la wassingue 11. 25 La cloison 26 permet d'utiliser tout le liquide du réservoir. En effet, seul le liquide contenu dans le compartiment antérieur 13A intervient pour humecter la wassingue mais, lorsque ce compartiment est vide, il suffit de retourner l'appareil tête en bas pendant quelques secondes, en tirant sur le cordon 34 dans le sens de la flèche f5 pour 3o retenir le réservoir 13 contre la platine 5; le liquide qui emplissait le compartiment postérieur 13B passe alors dans le compartiment antérieur 13A et demeure dans ce compartiment lorsqu'on remet l'appareil tête en l'air; on profite ainsi de la totalité de la capacité du réservoir.

35 Avec quelques modifications mineures, l'appareil à laver les sols est ainsi adaptable au lavage des vitres ou autres surfaces verticales ou inclinées d'un angle quelconque sur l'horizontale.

En variante, le réservoir d'eau 13 pourrait être monté coulissant à l'intérieur du manche 1 aveo ressort de rappel, et même être une partie constitutive de celui-ci, ou il pourrait se composer d'une partie basse, qui serait fixée sur les ressorts de renvoi à lame au lieu d'être amovible, et d'une partie haute qui serait logée dans le manche, serait reliée à la partie basse par un tuyau souple et par laquelle s'effectuerait le remplissage, et que les wassingues pourraient être 45 fixées à la semelle chauffante par tous moyens appropriés, tout en étant facilement changeables quand elles sont sales.

L'appareil selon l'invention peut être un appareil ménager, mais il peut être également réalisé en toutes dimensions, et notamment en dimensions permettant de l'utiliser pour des nettoyages industriels.

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3 feuilles dessins

Claims (10)

633702 REVENDICATIONS

1. Appareil pour le nettoyage des sols, des vitres et autres surfaces lavables, comportant un manche, à une extrémité duquel est articulée une semelle chauffante protégée par un capot, avec un organe absorbant l'eau maintenu sous la semelle chauffante, et des moyens pour faire arriver de l'eau sur la face inférieure de la plaque chauffante en contact avec l'organe absorbant, ces moyens comprenant un réservoir d'eau placé au-dessus du capot et au moins une ouverture prévue dans l'ensemble semelle chauffante/capot de protection, en direction de l'organe absorbant, le réservoir comportant au moins un appendice se logeant dans l'ouverture et présentant à sa base au moins un orifice d'écoulement de l'eau du réservoir et des moyens étant prévus pour maintenir l'orifice normalement fermé et pour l'ouvrir lorsque l'on veut humecter l'organe absorbant l'eau au contact de la semelle chauffante, caractérisé en ce que les moyens permettant la fermeture et l'ouverture d'un orifice d'un appendice du réservoir sont des ressorts de renvoi, fixés sur la face supérieure du capot et par l'intermédiaire desquels le réservoir repose sur le capot, de telle sorte que l'appendice du réservoir s'étende dans l'ouverture de l'ensemble semelle chauffante/capot jusqu'au-dessus du niveau de la semelle chauffante, en ce qu'un piston est disposé dans le réservoir au droit de l'orifice et comprend une tige et une tête, l'extrémité supérieure de la tige étant susceptible de coulisser à frottement doux dans un guide lié aux parois du réservoir dans la région supérieure de celui-ci, tandis que la tête repose comme une soupape sur le bord interne de l'orifice, en ce qu'un ressort à boudin comprimé, enfilé sur la tige du piston, prend appui sous le guide, d'une part, et sur la face supérieure de la tête du piston, d'autre part, maintenant celle-ci normalement appliquée sur le bord interne de l'orifice pour boucher ce dernier, et en ce qu'un doigt de butée solidaire de la face inférieure de la tête du piston traverse ledit orifice et s'étend approximativement jusqu'au niveau de la semelle chauffante.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe absorbant est une wassingue.

3. Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que plusieurs ouvertures sont prévues dans l'ensemble semelle/capot, et en ce que le réservoir comporte un nombre correspondant d'appendices.

4. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque appendice présente à sa base plusieurs orifices d'écoulement de l'eau du réservoir.

5. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité est placé sur le bord interne de l'orifice, pour parfaire l'étanchéité entre ce bord et la tête du piston.

6. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que des aspérités formant des reliefs et des creux sont prévues sur la face inférieure de la semelle chauffante pour retenir l'organe absorbant contre la semelle, par simple contact.

7. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les coins de la semelle chauffante sont recourbés pour constituer des points d'ancrage de l'organe absorbant.

8. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le guide est un tube lié à la face interne de la paroi supérieure du réservoir, en regard de l'orifice.

9. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le guide est une plaquette traversant le réservoir parallèlement à la base de celui-ci, fixée à deux parois en vis-à-vis du réservoir et percée d'un trou pour le passage et le coulissement à frottement doux de la tige du piston.

10. Appareil suivant l'une des revendications 1 à 7, prévu pour le lavage des vitres, caractérisé en ce que son réservoir est divisé en deux compartiments communicants, un compartiment postérieur et un compartiment antérieur, par une cloison comprenant une première partie s'étendant transversalement, sensiblement perpendiculairement à la face du réservoir tournée vers le capot et laissant à son sommet un passage de communication entre les deux compartiments qu'elle détermine, et une seconde partie s'étendant transversalement,

sensiblement perpendiculairement à la première partie au sommet de celle-ci, en direction de la face avant du réservoir, mais sans atteindre celle-ci de façon à laisser un passage de communication entre les compartiments postérieur et antérieur, le piston étant situé dans le compartiment antérieur et le guide dans lequel coulisse l'extrémité supérieure de la tige du piston étant la seconde partie de la cloison, percée à cet effet d'un trou au droit du piston, en ce que le réservoir est monté pivotant, par le bord inférieur de sa face avant, sur une platine solidaire du capot, et en ce qu'un cordon est lié à la face arrière du réservoir et est maintenu coulissant le long du manche de l'appareil, lorsqu'on le tire en vue de rapprocher le réservoir du capot, pour actionner le piston.