**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.
REVENDICATIONS
1. Grille destinée à être montée sur un châssis, comprenant une pluralité de barres sensiblement parallèles, espacées les unes des autres transversalement par rapport à leur longueur, et une pluralité de pièces dejonction reliant lesdites barres les unes aux autres, caractérisée par le fait qu'elle est réalisée en un matériau élastique, les barres (2) d'au moins une paire de barres adjacentes n'étant reliées l'une à l'autre que par une seule pièce de jonction (3), disposée à une extrémité desdites barres (2), de telle manière que, lorsqu'elle est comprimée dans une direction transversale aux barres (2), la grille (1) puisse se déformer élastiquement, ce qui permet de l'introduire dans le châssis (7) et que, une fois la grille relâchée, la force élastique résultante amène la grille à se presser, par ses côtés opposés, contre le châssis (7).
2. Grille suivant la revendication 1, caractérisée par le fait qu'une desdites pièces de jonction est située entre les deux barres de chaque paire de barres voisines, ces pièces de jonction étant placées à au moins une des extrémités des barres.
3. Grille suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que, dans plusieurs paires voisines de barres voisines, chaque paire ne comprend qu'une pièce de jonction, ces pièces de jonction étant placées de manière alternée à l'une et â l'autre extrémité des barres.
4. Grille suivant l'une des revendications I à 3, caractérisée par le fait que chaque paire de barres voisines qui constitue une partie d'extrémité de la grille est pourvue de deux pièces de jonction.
5. Grille suivant l'une des revendications I à 4, caractérisée par le fait que des moyens de verrouillage de la grille dans le châssis comportent des chevilles faisant saillie vers le bas, pratiquement perpendiculairement à la face inférieure de la grille, ces chevilles de verrouillage étant positionnées de façon à s'appliquer contre le châssis, lorsque la grille est pressée élastiquement contre ce dernier, de manière à produire ledit verrouillage.
6. Grille suivant la revendication 5, quadrangulaire, caractérisée par le fait qu'elle comprend quatre chevilles de verrouillage situées chacune à un angle de la grille.
7. Grille suivant les revendications 4 et 6, caractérisée par le fait que chaque cheville de verrouillage est parallèle et voisine d'une desdites pièces de jonction.
8. Grille suivant l'une des revendications I à 7, caractérisée par le fait qu'elle comprend des pattes de verrouillage de la grille dans le châssis, qui s'engagent dans des fentes complémentaires que présente le châssis pour assurer ledit verrouillage lorsque la grille est pressée élastiquement contre le châssis, chacune des barres constituant une extrémité de la grille présentant une desdites pattes.
9. Grille suivant l'une des revendications I à 8, caractérisée par le fait que lesdites barres sont parallèles lorsque la grille n'est pas comprimée élastiquement.
10. Grille suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle est en une seule pièce.
Il. Grille suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle est en fonte à graphite sphéroïdal.
12. Grille suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle est en fonte Meehanite.
La présente invention a pour objet une grille destinée à être montée sur un châssis, comprenant une pluralité de barres sensiblement parallèles, espacées les unes des autres transversalement par rapport à leur longueur, et une pluralité de pièces de jonction reliant lesdites barres les unes aux autres.
Le domaine auquel appartient la présente invention est celui de la construction des routes, I'invention se rapportant plus spécifiquement à une grille de caniveau qui doit être supportée au moyen d'un châssis-support pour affleurer à la surface d'une route ou chaussée par exemple.
Dans la présente description, ces grilles sont décrites comme étant placées à la surface de routes ou de chaussées, mais il faut comprendre qu'elles pourraient être également placées dans d'autres surfaces, par exemple celles de terrains de jeux.
Normalement, de telles grilles sont faites en fonte et peuvent peser entre 150 et 250 kg. Cela est évidemment un inconvénient sous le rapport de leur transport et de leur manutention, aussi bien que du point de vue du coût de leur fabrication. On a récemment proposé de faire de telles grilles en fonte à graphite sphéroïdal. Ce matériau est bien plus ductile ou malléable que la fonte ordinaire et, par conséquent, il peut absorber bien plus aisément les efforts appliqués par les roues des véhicules à moteur. En fait, les gnlles qui sont en fonte à graphite sphéroïdal et qui ont une résistance équivalant à celle des couvercles en fonte ordinaire, pesant 150 à 250 kg, ne pèsent que 7 à 9 kg environ.
Ainsi, non seulement les grilles en fonte à graphite sphéroidal emploient beaucoup moins de métal, mais encore elles sont de manutention bien plus aisée, en particulier lors de leur mise en place ou de leur extraction. Malheureusement, comme elles sont très légères, elles tendent à être chassées hors de leur position normale par les roues des véhicules à moteur, en particulier lorsqu'une roue passe sur le bord d'une telle grille.
Un autre désavantage des formes de grilles connues réside dans le fait qu'on peut les voler assez facilement, car elles ne sont maintenues en place que par leur poids.
La grille suivant l'invention est caractérisée par le fait qu'elle est réalisée en un matériau élastique, les barres d'au moins une paire de barres adjacentes n'étant reliées l'une à l'autre que par une seule pièce de jonction, disposée à une extrémité desdites barres, de telle manière que, lorsqu'elle est comprimée dans une direction transversale aux barres, la grille puisse se déformer élastiquement, ce qui permet de l'introduire dans le châssis, et que, une fois la grille relâchée, la force élastique résultante amène la grille à se presser, par ses côtés opposés, contre le châssis.
De préférence, la grille est pourvue de pattes de verrouillage qui s'adaptent dans des fentes complémentaires du châssis-support, de manière à produire ladite solidarisation, une patte au moins étant prévue sur chacune des barres qui constitue une extrémité de la grille.
Suivant une autre solution, on peut omettre les pattes, et un ajustement à friction de la grille dans le châssis-support peut fournir la solidarisation recherchée. Il est également possible de pourvoir la grille de moyens à cheville de verrouillage faisant saillie vers le bas et sensiblement perpendiculaires à la face inférieure, la cheville de verrouillage étant positionnée de manière à engrener avec le châssissupport pour procurer la solidarisation recherchée. De préférence, quatre chevilles de verrouillage constituent les moyens à cheville de verrouillage, les chevilles en question étant situées aux coins de la grille.
Avantageusement, une pièce d'écartement au moins est prévue entre chaque paire de barres voisines, les pièces d'écartement étant prévues aux extrémités des barres et une paire au moins de barres voisines ne comportant qu'une pièce d'écartement. De préférence, des paires voisines de multiples barres voisines ne comportent chacune qu'une pièce d'écartement, et ces pièces d'écartement sont placées de manière alternée aux extrémités opposées des barres. Dans ce cas, chaque paire de barres voisines qui constitue une partie d'extrémité de la grille peut être pourvue de deux pièces d'écartement.
De préférence, les barres sont parallèles les unes aux autres lorsque la grille n'est pas comprimée élastiquement.
La grille peut être faite d'une pièce, par exemple en fonte à graphite sphéroïdal ou en fonte perlitique dite Meehanite. Un avantage supplémentaire de l'utilisation de fonte à graphite sphéroidal ou de fonte Meehanite est que ces matériaux sont très stables, de sorte qu'un produit fini tel qu'une grille ne change pas de forme comme cela se produit avec la fonte ordinaire.
On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, deux
formes de grille construites conformément à l'invention, avec référence aux dessins sur lesquels:
la fig. I est une vue en perspective d'une grille selon une première forme de réalisation;
la fig. 2a est une vue en perspective d'une partie de la grille de la fig. 1, montrée en place à l'intérieur d'une partie d'un châssissupport;
la fig. 2b est une vue en perspective d'une autre partie du châssissupport;
la fig. 3 est une vue en plan de la grille non comprimée de la fig. 1;
la fig. 4 est une vue en plan de la grille comprimée de la fig. 1;
la fig. 5 est une vue semblable à celle de la fig. 2a, mais montrant une grille selon la deuxième forme de réalisation, logée à l'intérieur d'une partie d'un châssis-support, et
la fig. 6 est une vue en plan de la grille non comprimée de la fig. 5.
En se référant aux dessins, les fig. 1 à 4 montrent une grille qui est désignée dans son ensemble par le repère 1. La grille 1 est constituée par une pièce unitaire faite en fonte à graphite sphéroidal. La grille 1 comporte huit barres 2 qui sont réunies à leurs extrémités par des pièces d'écartement 3. Chaque paire de barres 2, qui constitue une partie d'extrémité de la grille 1, comporte deux pièces d'écartement 3 réunissant les barres desdites paires, tandis que les autres paires de barres voisines ne sont réunies que par une pièce d'écartement.
Comme on peut le voir aux mieux sur la fig. 3, les pièces d'ecarte- ment 3 associées aux paires de barres voisines 2, qui forment la partie centrale de la grille 1, sont placées alternativement en des côtés opposés de la grille. Deux pattes de verrouillage 4 sont formées solidairement sur la grille 1 à l'une de ses extrémités et une seule patte de verrouillage 5, sur l'autre extrémité de la grille.
A cause de l'élasticité inhérente de la fonte à graphite sphéroïdal et de la conformation en méandre de sa partie centrale, la grille 1 peut être comprimée dans la direction de la flèche 6. Cette compression se voit sur la fig. 4, où l'état normal de la grille 1 est représenté par les lignes en traits mixtes.
La grille 1 est dimensionnée de façon à bien s'adapter dans un châssis-support 7 (voir fig. 2a et 2b). Ce châssis-support 7 présente, en section transversale, sensiblement le même profil général que la grille 1. Le châssis-support 7 comporte une paroi 8, verticale dans l'ensemble, qui est pourvue à son extrémité supérieure d'une bride 9, dirigée vers l'extérieur. Cette bride 9 fait porter le châssis 7 par la surface de chaussée 10 environnante. Un épaulement 11, constitué par une partie de la paroi 8 formant bossage intérieur, sert à supporter la grille 1. La fig. 2b montre la partie du châssis-support 7, qui coopère avec l'extrémité de la grille 1 pourvue de la patte de verrouillage 5, une fente 12 étant prévue pour recevoir cette patte.
Deux fentes semblables (non représentées) sont prévues à l'extrémité opposée du châssis 7 pour recevoir les pattes 4.
Quand on désire mettre la grille 1 en place dans le châssis 7, cette grille est comprimée à partir de la forme représentée sur la fig. 3 (ou par les lignes en traits mixtes sur la fig. 4) jusque dans la forme représentée en traits pleins sur la fig. 4. Cette compression peut être obtenue de toute manière convenable, mais il est commode d'utiliser à cet effet une barre spéciale formant levier (non représentée). Une fois la grille 1 ainsi comprimée, elle peut être mise en place sur l'épaulement 1 1 formé dans le châssis 7, les pattes 4 et 5 étant alignées sur les fentes correspondantes. On cesse alors d'appliquer la force produisant la compression et l'énergie emmagasinée dans la grille 1 oblige les plaques 4 et 5 à s'adapter dans leurs fentes de manière à verrouiller la grille à l'intérieur du châssis 7.
La grille 1 ne peut être alors enlevée du châssis 7 que par recompression, jusqu'à prendre la conformation représentée en traits pleins sur la fig. 4, la grille étant ensuite levée lorsqu'elle a acquis cette conformation. En conséquence, il n'y a pas de risque que la grille 1 soit chassée hors de son châssis 7 par le passage de la roue d'un véhicule à moteur. Cela empêche également l'enlèvement de la grille 1 par des personnes non autorisées et on a donc réalisé un dispositif antivol.
Les fig. 5 et 6 montrent une forme de grille 1' modifiée. Comme cette grille 1' est très semblable à la grille 1, on ne la décrira pas en détail, mais les parties homologues seront désignées par les mêmes repères, avec un '. Ainsi, la grille 1' est pourvue de quatre chevilles de verrouillage 4', qui sont situées au voisinage des coins de la grille.
Chacune des chevilles de verrouillage 4' fait saillie vers le bas à partir de la face inférieure de la grille 1' et est orientée parallèlement à l'une des pièces d'écartement 3' associée à une paire d'extrémité de barres 2'. Ainsi, lorsque la grille 1' est comprimée, elle peut être facilement placée à l'intérieur du châssis 7' et ses chevilles de verrouillage 4' sont forcées à s'appliquer dans les parois 8' du châssis 7'. Les chevilles de verrouillage 4' ont une longueur (60 mm) telle que la grille 1' ne puisse être enlevée du châssis 7' qu'en déplaçant pratiquement la grille vers le haut et, ainsi, la grille 1' ne peut être chassée hors du châssis par le passage de la roue d'un véhicule à moteur. En outre, ces chevilles de verrouillage 4' ont une fonction de verrouillage supplémentaire résultant due au fait qu'elles s'appliquent sur les parois 8' du châssis 7' avec friction.
Des châssis du genre désigné par le repère 7 ou 7' sont décrits plus en détail dans la description de la demande de brevet déposée en
France le ler mars 1978, sous le No 78.05849.