CH625724A5 - - Google Patents

Description

L'invention concerne une machine pour la fabrication d'armatures métalliques, notamment pour béton armé, constituées d'au moins deux fils longitudinaux parallèles et d'au moins un élément de liaison.

On utilise généralement dans les ouvrages de béton des armatures constituées de fils longitudinaux rectilignes et parallèles, reliés entre eux par des barrettes ou des cadres que l'on soude à ces fils aux points d'intersection. Les éléments de liaison sont généralement des étriers, ayant la forme de cadres fermés ou non, et qui sont situés dans un plan perpendiculaire auxdits fils longitudinaux.

Le nombre des fils longitudinaux varie selon le type d'armature à réaliser, et surtout selon sa destination dans l'ouvrage. C'est ainsi que l'armature peut ne comporter que 2 fils longitudinaux reliés par des cadres de forme rectangulaire à extrémités arrondies-, ou encore 3 fils longitudinaux pour former des armatures de section triangu5

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laire, voire enfin 4, 5, 6 fils longitudinaux ou plus selon que l'on veut réaliser des armatures carrées, rectangulaires, cylindriques ou autres.

La confection de ces armatures pose le problème de l'alimentation en continu des fils longitudinaux, de l'acheminement cyclique des étriers ou cadres, du soudage ponctuel des cadres et fils longitudinaux aux zones d'intersection et, enfin, de l'extraction et de l'évacuation des armatures terminées. Il existe déjà des machines automatiques (voir brevets français Nos73.35283 du 3.10.1973 et 74.14953 du 30.4.1974 appartenant à la déposante), où les fils longitudinaux sont débités à partir de bobines pour être réunis entre eux par des barrettes soudées, après quoi soit le treillis plan ainsi formé (N°73.35383) est conformé selon la section désirée par des organes de formation, l'armature étant ensuite découpée en continu à longueur désirée, soit les barrettes (N°74.14953) sont cintrées par passes successives, puis soudées aux fils longitudinaux, ceux-ci étant dans ce cas déjà disposés selon le profil de la section d'armature à obtenir.

L'invention vise, quant à elle, la réalisation d'une machine de conception plus simple, partant de préférence de fils longitudinaux déjà redressés coupés à longueur et d'étriers déjà conformés en cadres, fermés ou non par soudure, cette machine devant, par ailleurs, pouvoir, moyennant de simples réglages, convenir à la confection d'armatures utilisant 2 ou plus de 2 fils longitudinaux selon la section que l'on souhaite réaliser, bien que, dans l'exemple choisi à titre indicatif, les fils longitudinaux soient au nombre de 4 pour une armature de section carrée.

La machine selon l'invention, du type générique précédemment défini, est caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un porte-étriers pourvu de canaux ouverts pour le passage des fils longitudinaux qui, sous l'impulsion d'organes de poussée, viennent directement en contact avec des étriers en attente afin de les entraîner un à un et par simple friction à des postes de soudage, de position réglable, situés en regard des zones d'intersection des fils longitudinaux et des étriers, des moyens de sélection et de butée assurant la distribution individuelle des étriers depuis le porte-étriers aux postes de soudage, le porte-étriers étant alimenté en une série d'étriers nécessaires à une longueur d'armature donnée par un chargeur escamotable, tandis que les armatures soudées sont évacuées par des organes de préhension mobiles.

Dans une forme d'exécution avantageuse de l'objet de l'invention, le porte-étriers est un bloc cylindrique ou prismatique dont la section correspond à la forme et aux dimensions des étriers, section comportant des logements axiaux dans lesquels sont montés,

mobiles en rotation, des tubes rotatifs comprenant un canal ouvert de réception du fil longitudinal à souder et un canal ouvert de réception d'un fil longitudinal en attente, ces tubes étant pourvus de moyens d'accouplement pour leur liaison avec des organes d'entraînement en rotation, les fils longitudinaux étant entraînés simultanément, par pivotement de 180 , de la position d'attente à une position opérationnelle où ils sont amenés en contact direct avec les étriers enfilés sur le bloc cylindrique ou prismatique.

Avantageusement, lesdits tubes rotatifs sont situés sur la périphérie du bloc cylindrique ou prismatique, les canaux étant ouverts sur toute leur longueur, de sorte que les fils longitudinaux en position opérationnelle affleurent les faces du bloc cylindrique ou prismatique et viennent à frottement avec les étriers qu'il supporte.

Avantageusement aussi, les moyens de sélection et de butée sont constitués, d'une part, d'au moins une butée radiale venant immobiliser le paquet d'étriers en attente sur le bloc cylindrique ou prismatique, cette butée étant mobile dans un plan vertical, d'autre" part, d'un sélecteur également mobile en translation dans le même plan, le pas séparant la butée du sélecteur étant égal à l'épaisseur d'un étrier.

De préférence encore, chaque poste de soudage est mobile et réglable en direction radiale du bloc cylindrique ou prismatique et comprend deux électrodes contiguës situées dans un même plan, le soudage étant indirect, le fil longitudinal assurant la continuité électrique entre les deux électrodes.

Une forme d'exécution de la machine selon l'invention est représentée à titre d'exemple au dessin annexé, dans lequel:

la fig. 1 est une vue frontale avant d'un porte-étriers formé d'un bloc prismatique et de six postes de soudage dont quatre sont opérationnels,

la fig. 2 est une vue frontale arrière du porte-étriers,

la fig. 3 est une vue partielle en coupe du porte-étriers montrant l'un des tubes à fils longitudinaux,

la fig. 4 est une vue schématique illustrant la distribution des étriers et leur soudage sur les fils longitudinaux,

la fig. 5 est une vue schématique illustrant le fonctionnement d'un des postes de soudage,

les fig. 6a à 6e sont des vues schématiques de section d'armatures pouvant être réalisées à l'aide de la machine selon la conception proposée,

la fig. 7 est une vue en plan du porte-étriers et de la fourchette pousse-étriers,

la fig. 8 est une vue de dessus du chargeur d'étriers,

la fig. 9 est une coupe de côté du chargeur visible en fig. 8,

la fig. 10 est une vue arrière du chargeur selon les fig. 8 et 9,

la fig. 11 est une vue de face du chariot extracteur d'armatures, la fig. 12 est une vue en plan de côté de la fig. 11.

La machine décrite est constituée essentiellement d'un bloc cylindrique ou prismatique qui forme un porte-étriers et sur lequel sont stockés les étriers en forme de cadre destinés à la confection d'une armature, d'un chargeur escamotable destiné à alimenter le porte-étriers en étriers, de postes de soudage ayant pour but de réunir les fils longitudinaux et les étriers par soudure dans leur zone d'intersection ou de chevauchement, d'un chariot à pinces pour l'avance des fils longitudinaux au fur et à mesure du soudage, et enfin d'un chariot à pinces pour l'extraction et l'évacuation des armatures sortant des postes de soudage. Comme indiqué précédemment, le porte-étriers 1 (fig. 1) peut avoir une section quelconque selon le nombre de fils longitudinaux utilisés, et plus particulièrement selon la section de l'armature à confectionner. Les fig. 6a à 6e montrent en effet que l'on peut réaliser, à l'aide de cette machine, et c'est là un de ses avantages essentiels, des armatures de profils différents. Dans le cas de la vue 6a, les fils longitudinaux 2 sont au nombre de six et sont reliés entre eux par un cadre 3, de forme rectangulaire. Dans le cas de la fig. 6b, le cadre 3 est ovalisé et assure la réunion de deux fils longitudinaux 4. L'armature peut être encore circulaire, comme illustré en fig. 6c, avec 6 fils longitudinaux 5 et un cadre circulaire 3, triangulaire avec 3 fils longitudinaux 5 et un cadre circulaire 3, triangulaire avec 3 fils longitudinaux 6 et un cadre 3, en forme de triangle rectangle, ou, enfin, rectangulaire ou carrée à l'aide de 4 fils longitudinaux 7 et d'un cadre 3 ayant des côtés perpendiculaires. Pour plus de simplification, la description ci-après se référera au dernier cas où l'armature est de section carrée.

Les fils longitudinaux forment la structure de l'armature, tandis que les étriers qui peuvent être des cadres fermés ou non constituent les éléments perpendiculaires aux fils longitudinaux les assemblant entre eux.

Le porte-étriers se présente sous la forme d'un bloc métallique plein qui, dans l'exemple considéré, comporte des rainures longitudinales 8 dans lesquelles sont logés, comme cela est le mieux visible en fig. 2 et 3, des tubes rotatifs 9 se présentant sous la forme de cylindres dans lesquels sont creusés, suivant deux de leurs génératrices, des canaux à ciel ouvert 10 et 11 s'étendant sur une partie du porte-étriers.

Ces tubes sont montés rotatifs dans les rainures 8 du porte-étriers par le jeu de crémaillères ou, comme illustré sur la fig. 2, par l'entremise d'une chaîne 12 tendue sur les quatre pignons dentés 13 fixés sur l'extrémité arrière des tubes (fig. 3). Cette chaîne est déplacée par l'entremise d'un vérin à double effet 14 dont la tige 15 est fixée à une chape 16, elle-même solidaire de la chaîne 12. Le déplacement de ce vérin a pour effet de déplacer la chaîne sur une

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certaine course qui correspond à un mouvement angulaire de 180° des tubes rotatifs 9. Les deux canaux 10 et 11 de chaque canon du porte-étriers sont alternativement canal opérationnel ou canal d'attente. Dans le cas de la fig. 3, le canal 10 est le canal opérationnel puisque c'est celui qui affleure la surface extérieure du porte-étriers, tandis que le canal 11 est le canal d'attente puisqu'il est situé à l'intérieur du porte-étriers, dans une position diamétralement opposée au canal 10.

Une particularité de la conception proposée réside dans le fait que le fil longitudinal logé dans le canal 10 dépasse légèrement de la périphérie du porte-étriers de manière telle que les étriers en attente sur ce porte-étriers seront maintenus sous tension par les fils longitudinaux, de sorte que le déplacement linéaire de ces derniers provoquera, par le simple contact des cadres sur les fils longitudinaux, le déplacement desdits cadres. Le canal d'attente 11 permet de charger la machine pendant que les fils longitudinaux situés dans les canaux opérationnels sont assemblés aux cadres. Le fond du canal 11 comporte une butée 17 limitant en profondeur l'introduction du fil longitudinal en attente, après quoi ce fil longitudinal en attente est amené dans la position opérationnelle 10 et pourra se déplacer librement grâce aux rainures 18 prévues dans le porte-étriers. Ainsi, le bloc porte-étriers sert de magasin à étriers, de dispositif d'alimentation en fils longitudinaux opérationnels, de dispositif de stockage de fils longitudinaux en attente et de bloc de réaction à l'effort mécanique de soudage. Le porte-étriers est alimenté en une série d'étriers 3 (fig. 3) par le jeu d'un chargeur escamotable tel qu'illustré sur les fig. 8 à 10. Ce chargeur est constitué de deux bras 19 et 20 montés pivotants sur un arbre 21 commandé en rotation par un vérin 22 (fig. 9), relié à l'arbre cannelé par un accouplement mécanique 221 et assujetti à un dispositif amortisseur. Ce dispositif se compose d'un système bielle-manivelle 23, sur lequel est fixée une équerre 26, venant, en fin de course, porter contre la tige 25 de l'amortisseur 24. Les deux bras 19 et 20 du chargeur d'étriers sont non seulement mobiles en rotation, mais également en translation alternative par le jeu de deux vérins 27 et 28 dont les tiges sont accouplées en 29 à deux manchons 29! et 292 coulissant sur deux colonnes de guidage 293, ces manchons étant accouplés aux bras 19 et 20 par deux galets 294. Ces deux bras coulissent sur l'arbre cannelé 21, et le bras 19 comportant, sur sa face frontale avant, deux porte-cornières 31 sur lesquels sont fixées les cornières 32 enveloppant partiellement les broches 30, ces cornières étant destinées à repousser les étriers déposés manuelle sur lesdites broches.

Dans la position illustrée en fig. 8, le bras avant 19 est en fin de course et le paquet d'étriers, nécessaire à une armature de longueur donnée, a été repoussé sur le porte-étriers enveloppé par les cornières 32 qui, de par le mouvement du bras 19, débarrassent les broches 30 des étriers.

Comme illustré en fig. 10, les deux bras 19 et 20 du chargeur ont un débattement angulaire de 180 ' pour être amenés soit dans la position illustrée en fig. 10 (position d'alimentation et de chargement du porte-étriers), soit dans une position opposée (position d'effacement des bras et alimentation manuelle des broches 30).

Dans cette fig. 10, on voit que le bras porteur 20 supporte les quatre broches 30 sur lesquelles ont été enfilées les étriers 33 qui, à titre de variante, sont de forme rectangulaire. 11 est d'ailleurs possible de régler l'écart existant entre les broches 30, selon le type d'armature à réaliser. Ce réglage s'effectue de façon classique par excentrique 30, et par le jeu de glissières en queue d'aronde 34, sur lesquelles coulissent les porte-broches 35. L'essentiel est que l'écart entre les broches définisse un profil fictif correspondant rigoureusement à celui du porte-étriers, de manière que les étriers disposés sur ces broches soient amenés sans transition sur le porte-étriers.

Ce chargeur destiné à l'alimentation du porte-étriers est conçu de façon escamotable, de manière à s'effacer lorsque le porte-étriers a été chargé en étriers pour laisser le libre passage au chariot extracteur d'armatures visible sur les fig. 11 et 12.

Lorsque le porte-étriers est chargé en étriers et que le chargeur est escamoté, on procède à la distribution individuelle des étriers par le jeu d'organes de poussée, de sélection et de butée, comme cela est visible en fig. 4. Le paquet d'étriers en attente sur le porte-étriers est tout d'abord déplacé d'amont en aval par le jeu d'une fourchette pousse-êtriers 36 se déplaçant linéairement en translation sur deux colonnes 37 sous l'action d'un vérin (non représenté). Cette fourchette vient prendre en charge le dernier étrier 38 du paquet et pousse l'ensemble des étriers jusqu'à ce que l'étrier aval 39 vienne au contact d'une butée de sélection 40. Cette butée est mobile en translation dans un plan vertical par le jeu d'un vérin à double effet et est amenée en position basse, comme illustré en fig. 4, avant que la fourchette 36 soit opérationnelle. Lorsque le paquet d'étriers est ■ immobilisé par la butée de sélection 40, un sélecteur 41, également mobile dans un plan vertical par le jeu d'un vérin, vient sélectionner un étrier, la distance séparant la butée de sélection de ce sélecteur étant égale à l'épaisseur d'un étrier. Lorsque le sélecteur est en position basse et qu'il a ainsi détaché un étrier du paquet d'étriers en attente, la butée de sélection est automatiquement relevée, de manière que l'étrier 39, dégagé par le sélecteur 41, puisse être amené au poste de soudage. Ce déplacement de l'étrier 39 est réalisé par les propres fils longitudinaux situés dans les canaux opérationnels 10 qui peuvent librement coulisser dans les rainures 18 du porte-étriers. En effet, comme indiqué précédemment, les cadres exerçant une contrainte élastique sur les fils longitudinaux opérationnels et les fils longitudinaux étant poussés en permanence vers les postes de soudage, ceux-ci entraînent, par simple frottement et adhérence, l'étrier sélectionné 39 jusqu'à une butée de soudage 42, les autres étriers en attente étant immobilisés par le sélecteur 41 resté en place. L'étrier 39, arrêté dans son déplacement par la butée de soudage 42, est positionné en regard des postes de soudage 43 dont le détail est illustré en fig. 1.

Dans l'exemple considéré, le porte-étriers 1 étant de forme carrée, et les fils longitudinaux étant au nombre de quatre, on n'utilisera que quatre postes de soudage 43 orientés diagonalement et formant entre eux un angle de 90 . Ces postes de soudage sont en effet dirigés sur les angles du porte-étriers, de manière à souder les cadres dans leur zone d'intersection avec les fils longitudinaux. Chaque poste de soudage comprend deux électrodes 44 dont le rôle sera indiqué ultérieurement et un transformateur de soudage 45 monté mobile sur une glissière 46 afin d'amener le poste de soudage en position opérationnelle ou en position effacée.

Le poste de soudage se déplace dans un sens ou dans l'autre, suivant la flèche F, pour écarter ou rapprocher les électrodes 44 des fils longitudinaux et des cadres à souder.

Lorsque les postes de soudage sont amenés en position de travail, on procède à un second réglage axial selon la flèche Fl, au moyen d'une glissière, par commande à excentrique 47, de manière à amener les électrodes à proximité des cadres à souder.

Dans l'exemple illustré en fig. 1, s'agissant de cadres de forme carrée, les deux autres postes de soudage 48 et 49 sont en retrait, puisque non utilisés. Toutefois, ces postes peuvent être amenés en position de travail, par exemple dans le cas d'armatures 6 à fils longitudinaux, par simple réglage de la glissière 46 permettant un déplacement latéral et radial du poste en direction du porte-étriers.

Les postes de soudage comprennent deux électrodes pour permettre, comme illustré en fig. 5, un soudage indirect, l'une des électrodes venant en contact avec l'étrier 3, l'autre située à une distance en contact avec le fil longitudinal 50. Dans ce cas, le fil longitudinal sert de conducteur, de sorte que, contrairement aux unités de soudage traditionnelles, les électrodes sont situées du même côté des éléments à assembler, alors que, habituellement, les deux électrodes sont opposées et pincent entre elles le fil longitudinal et l'étrier. Cette unité de soudage est constituée d'un transformateur sur lequel sont fixés, par l'intermédiaire de systèmes réglables, deux vérins pneumatiques supportant les porte-électrodes et les électrodes.

Lorsque le premier étrier 39, tel que visible en fig. 4, a été soudé, la butée de soudage 42 est effacée, de façon à permettre l'avance des

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fils longitudinaux et la distribution d'un nouvel étrier (entraîné par les fils longitudinaux) sélectionné comme précédemment par le jeu de la butée de sélection 40 et du sélecteur 41. On procède ainsi de suite pour la distribution individuelle des étriers et leur soudage ponctuel sur les fils longitudinaux. s

Lorsque l'armature sort des postes de soudage, elle est prise en charge par un chariot extracteur visible sur les fig. 11 et 12, ce chariot 51 coulissant sur deux colonnes 53 d'un bâti 52. L'équipage mobile, dans l'exemple considéré, comporte quatre jeux de pinces 54 de position réglable. Ces pinces sont constituées de deux mâchoires io prenant en charge les fils longitudinaux 55 de l'armature sortie des postes de soudage, la fermeture et l'ouverture des pinces étant commandées par des vérins à double effet 56. On a fait figurer, à titre supplémentaire, deux jeux de pinces 57 pouvant servir à l'entraînement de 2 fils longitudinaux supplémentaires 58 lorsqu'il 15 s'agit d'une armature à 6 fils longitudinaux.

S'il n'y a pas une corrélation rigoureuse entre l'armature représentée sur la fig. 11, c'est simplement pour montrer que la machine peut convenir en particulier aux armatures à 4 ou 6 fils longitudinaux. Le chariot est monté mobile sur les colonnes 53 par 20 le jeu de roulements axiaux 59, le déplacement de ce chariot étant déterminé par des butées escamotables telles que 60,61, amenées respectivement en position par des vérins 62,63, ce qui permet d'obtenir la commande programmée d'une fabrication.

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Fonctionnement

On commence tout d'abord par alimenter manuellement le chargeur en disposant sur les broches 30 de ce chargeur (fig. 8) un paquet d'étriers correspondant à une longueur d'armature donnée. Le nombre d'étriers tient compte, d'une part, de la longueur des fils 30 longitudinaux, d'autre part, du pas de répétition des étriers sur l'armature.

Lorsque le chargeur escamotable est ainsi alimenté, on fait pivoter les deux bras 19 et 20 de 180° pour amener les broches 30 en regard du porte-étriers 1. On procède ensuite au déplacement en 35 translation sur l'arbre cannelé 21 du bras pousseur 19, de manière que les cornières 32 poussent le paquet d'étriers sur le porte-étriers, assurant ainsi son alimentation. Lorsque celui-ci est alimenté en étriers, on ramène les bras 19 et 20 en position effacée (déplacement angulaire de 180°) en vue d'un nouvel approvisionnement. 40

On procède ensuite à la rotation des tubes 9 du porte-étriers pour amener les fils longitudinaux en attente et en butée dans les canaux 11, en position opérationnelle, ce qui provoque la friction desdits fils longitudinaux dans les étriers, de manière que ce contact soit suffisant pour permettre l'entraînement un à un des étriers dans l'axe de la position de soudage. On procède ensuite à une nouvelle alimentation des canaux en attente, de manière que la machine ait un minimum de temps morts.

A ce stade, les fils longitudinaux amenés en position opérationnelle 10 sont avancés d'amont en aval par un dispositif à pinces équivalant au chariot d'extraction, et le paquet d'étriers en attente sur le porte-étriers est poussé sur la butée de sélection 40 par la fourchette 36 visible en particulier sur les fig. 4 et 7. On opère ensuite la distribution individuelle d'un étrier à l'aide du sélecteur 41, puis on ordonne le relevage de la butée de sélection 40 de manière que le cadre ou étrier ainsi sélectionné soit entraîné jusqu'à la butée de soudage 42 par le simple contact des fils longitudinaux à l'intérieur de l'étrier. Lorsque l'étrier est positionné en regard des postes de soudage, les électrodes sont amenées en contact respectivement avec le cadre et le fil longitudinal pour un soudage indirect. La butée de soudage 42 s'efface alors de manière à permettre le libre passage de l'étrier soudé, un second étrier étant sélectionné par la butée 40 et le sélecteur 41 pour être à nouveau entraîné par les fils longitudinaux.

L'avance pas à pas de l'armature est effectuée par un chariot à pinces dont la course est réglable, ce chariot agissant simultanément sur les 4 fils longitudinaux. Après soudage du dernier étrier d'une armature, un dispositif de transfert dégage l'armature finie du poste de soudage et laisse ainsi libre passage au chargeur d'étriers.

L'ensemble des mouvements est réalisé par vérins pneumatiques et tous les organes comportent des réglages rapides, seul le porte-étriers étant spécifique au modèle de l'armature à réaliser. Cette machine permet:

— l'industrialisation d'armature standard,

— une qualité de produits constante,

— une technique de fabrication nouvelle, pas de fatigue du métal après soudure (cas de la méthode traditionnelle de pliage du treillis soudé),

— une grande amélioration des conditions de travail et de sécurité du personnel,

— une cadence jamais atteinte par les matériels ou procédés de fabrication existants.

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Claims (18)

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1. Machine pour la fabrication d'armatures métalliques, notamment pour béton armé, constituées d'au moins deux fils longitudinaux parallèles et d'au moins un élément de liaison,

machine caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un porte-étriers (1) pourvu de canaux ouverts (8) pour le passage des fils longitudinaux qui, sous l'impulsion d'organes de poussée, viennent directement en contact avec des étriers (3) en attente afin de les entraîner un à un et par friction à des postes de soudage (43), de position réglable, situés en regard des zones d'intersection des fils longitudinaux et des étriers, des moyens de sélection (41) et de butée (40) assurant la distribution individuelle des étriers depuis le porte-étriers (1) aux postes de soudage (43), le porte-étriers étant alimenté en une série d'étriers nécessaires à une longueur d'armature donnée par un chargeur escamotable (20-21), tandis que les armatures soudées sont évacuées par des organes de préhension mobiles (51).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément de liaison est constitué par au moins un étrier (3) soudé en forme de cadre réunissant entre eux plusieurs fils longitudinaux (2, 4, 5. 6, 7).

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REVENDICATIONS

3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le porte-étriers ( 1 ) est un bloc cylindrique ou prismatique dont la section correspond à la forme et aux dimensions des étriers, section comportant des logements axiaux (8) dans lesquels sont montés, mobiles en rotation, des tubes rotatifs (9) comprenant un canal ouvert de réception du fil longitudinal à souder (10), et un canal ouvert de réception d'un fil longitudinal en attente (11), ces tubes étant pourvus de moyens d'accouplement (13) pour leur liaison avec des organes d'entraînement en rotation (12), les fils longitudinaux étant entraînés simultanément, par pivotement à 180", de la position d'attente à une position opérationnelle où ils sont en contact direct avec les étriers enfilés sur le porte-étriers.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les tubes rotatifs (9) sont situés sur la périphérie du porte-étriers (1), les canaux étant ouverts sur toute leur longueur, de sorte que les fils longitudinaux, en position opérationnelle, affleurent les faces du porte-étriers et viennent à frottement avec les étriers qu'il supporte.

5. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les étriers en attente sur le porte-étriers sont amenés en contact d'une butée radiale (40) à l'aide d'une fourchette mobile pousse-étriers (36) située en amont, sollicitée par un vérin et guidée sur des colonnes (37).

6. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de sélection et de butée sont constitués, d'une part, d'au moins une butée de sélection (40) venant immobiliser le paquet d'étriers en attente sur le porte-étriers, cette butée étant mobile dans un plan vertical, d'autre part, d'un sélecteur (41) également mobile en translation dans le même plan, le pas séparant la butée du sélecteur étant égal à l'épaisseur d'un étrier.

7. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque poste de soudage (43) est mobile et réglable en direction radiale du porte-étriers ( 1 ) et comprend deux électrodes contiguës (44) situées dans un même plan, le soudage étant indirect, le fil longitudinal assurant la continuité électrique entre les deux électrodes.

8. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les butées (40) et sélecteurs (41) d'étriers sont animés d'un mouvement de translation verticale par le jeu de vérins à double effet.

9. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les postes à soudage (43) sont montés mobiles sur des glissières (46)

afin de pouvoir être amenés en position opérationnelle ou en position de retrait, selon le nombre de postes à utiliser, c'est-à-dire selon le nombre de fils longitudinaux et, par conséquent, selon la section de l'armature à réaliser.

10. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chargeur escamotable d'étriers est constitué de deux bras pivotants ( 19, 20) montés mobiles en translation axiale sur un arbre cannelé

(21), l'un de ces deux bras porteurs (20) comportant des broches fixes (30) sur lesquelles sont enfilées les étriers nécessaires à la confection d'une armature, l'autre bras pousseur (19) étant pourvu d'organes d'extraction (32) repoussant les étriers depuis le chargeur sur le porte-étriers lors de son déplacement axial, le profil fictif défini par les broches porte-étriers (30) étant identique à celui du porte-étriers (1) pour permettre le passage sans transition de l'un à l'autre.

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les deux bras pivotants (19,20) ont un débattement de 180° de façon que le chargeur puisse être amené soit en regard du porte-étriers (alimentation du porte-étriers), soit dans une position escamotée (approvisionnement du chargeur), cette dernière position correspondant à l'intervention des organes de préhension mobiles (51)

servant à l'entraînement pas à pas de l'armature et à son évacuation.

12. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les organes d'extraction (32) des étriers portés par le bras pousseur (19) du chargeur sont constitués de cornières, celles-ci enveloppant partiellement les broches porte-étriers (30) pour repousser les étriers sur le porte-étriers (1) lors du déplacement du bras (19).

13. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les bras pivotants (19, 20) sont entraînés en translation alternative par deux vérins (27, 28) et en rotation par un troisième vérin (22).

14. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'arbre cannelé de translation (21) des deux bras pivotants (19,20) est entraîné par un vérin rotatif et est assujetti à un dispositif amortisseur réglable (23,24,25,26).

15. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'intervalle entre les broches porte-étriers (30) du chargeur est réglable par le jeu de glissières à queue-d'aronde (34) et d'excentriques (30i) pour permettre l'adaptation du chargeur à des porte-étriers de dimensions différentes.

16. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes (51) de préhension des armatures sont constitués d'un chariot situé en aval du porte-étriers (1) et mobile en translation alternative sur des colonnes (53) par le jeu de vérins, ce chariot comportant des pinces (54) positionnées en regard des fils longitudinaux de l'armature, la fermeture ou l'ouverture des pinces étant commandées par des vérins (56).

17. Machine selon la revendication 16, caractérisée en ce que la course du chariot extracteur d'armatures est déterminée par une butée fin de course (60, 61) commandée par un vérin (62, 63).

18. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les postes de soudage sont d'un nombre égal à celui des fils longitudinaux et sont orientés soit perpendiculairement aux surfaces du porte-étriers, soit tangentiellement à sa périphérie, soit diagonale-ment à ses angles.