CH625352A5 - - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet un obturateur à rideaux dans lequel les inconvénients précités sont fortement diminués sinon éliminés en totalité.

L'obturateur selon l'invention est caractérisé en ce que chaque rideau est constitué en matière synthétique et est venu d'une pièce avec les liens souples, chaque premier rouleau étant accouplé par l'une de ses extrémités à un dispositif à ressort situé en bout du rouleau, les seconds rouleaux présentant à l'une de leurs extrémités un dispositif d'accouplement déclenchable les reliant au mécanisme d'armement.

Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'obturateur objet de l'invention.

La fig. 1 montre cet obturateur selon une vue parellèle au plan du film.

La fig. 2 est une coupe selon II—II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe selon III-III de la fig. 1.

La fig. 4 est une vue selon IV-IV de la fig. 1.

La fig. 5 montre un détail du mécanisme d'armement.

L'obturateur comprend de façon classique deux rideaux 1 et 2 qui sont fixés chacun entre deux rouleaux 3,4, respectivement 5,6. Les rideaux 1 et 2 sont découpés dans une feuille de matière synthétique, par exemple dans une feuille de MYLAR (marque déposée). Comme le montre la fig. 1, le rideau 2 est venu d'une pièce avec deux liens souples qui s'enroulent sur le rouleau 5. La matière synthétique utilisée présente une grande solidité et peut être de ce fait d'une très faible épaisseur et avoir un faible poids. Il en résulte qOe tous les rouleaux peuvent être constitués par une tige de faible diamètre et dont le moment d'inertie est très petit.

Les rouleaux 3 à 6 sont montés pivotants entre deux platines 9 et 10. Les rouleaux 4 et 6 sont soumis à un couple élastique exercé par deux ressorts montés dans des barillets 11 et 12 engrenant respectivement avec des pignons 13 et 14 qui sont fixés chacun à l'un desdits rouleaux.

Les rouleaux 3 et 5 portent chacun une roue à denture frontale 15, respectivement 16, prévues pour l'armement de l'obturateur, c'est-à-dire pour tirer les rideaux 1 et 2 contre l'action de rappel des barillets 11 et 12.

Les rouleaux 3 et 5 présentent, à leur extrémité opposée à celle portant les roues 15 et 16, des roues dentées 17 et 18. Ces dernières engrènent chacune avec une roue 19, respectivement 20, munies d'un téton 21, respectivement 22, faisant saillie de la joue desdites roues. Au cours de la rotation de la roue 20, le téton 22 vient coopérer avec l'un et l'autre des deux côtés d'un bec 23 porté par un bras 24 articulé en 25. Ce bras 24 présente une partie 26 en forme de rampe qui est destinée à turateur. Le bras 24 est sollicité par un ressort 27 contre une butée 28 qui est constituée par une tête de vis excentrée, ce qui permet un réglage de la position de cette butée.

Lorsque l'obturateur est en position armée, le téton 22 est placé en dessous du bec 23, en référence à la fig. 2. Ce téton 22 est retenu dans cette position par l'extrémité recourbée

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d'un cliquet 29, comme le montre la fig. 4. Ce cliquet 29 constitue l'armature mobile d'un électro-aimant à répulsion. A cet effet, le cliquet 29 est articulé en 30 et porte un aimant permanent 31 disposé contre les branches d'une armature 32 fixe et en forme de U sur laquelle est placé un enroulement 33. s

Pour dégager le cliquet 29, il suffit d'envoyer une impulsion de courant dans l'enroulement qui produise dans l'armature 32 une polarisation magnétique opposée à celle de l'aimant 33.

Cette disposition est avantageuse, car elle permet, d'une part, d'obtenir au début de la course de libération le maximum de la io force de répulsion magnétique et, d'autre part, d'éviter la nécessité d'un ressort de rappel pour le cliquet 29, car dès l'interruption du courant dans l'enroulement 33, l'aimant 31 produit une force d'attraction vers l'armature 32.

Le déclenchement du rouleau 3 se fait exactement de la is même façon que celui du rouleau 5, par un bras 34 et par un cliquet 35 commandé par un électro-aimant 36 à répulsion.

La fig. 5 montre à plus grande échelle une partie du mécanisme d'armement coopérant avec la roue 15 à denture frontale pour l'entraînement du rouleau 3. L'entraînement de la 2« roue 15, dont la denture est en forme de scie, est effectué par une roue 37 à denture frontale correspondante fixée sur un arbre 38 solidaire d'un pignon denté 39. Ce pignon peut être entraîné par un secteur denté 40 porté par l'arbre 41 du levier d'armement habituel des appareils photographiques. 25

L'arbre 38 est poussé en direction du rouleau 3 par un ressort 42, par l'intermédiaire d'un manchon coulissant 43 comprenant une bille 44 pour former un palier de butée avec l'extrémité de l'arbre 38. Ce ressort 42 a pour but de maintenir en prise la roue 37 avec la roue 15. Grâce à la denture en 30 dents de scie, cet ensemble agit comme un limiteur de couple à autodéclenchement. En effet, lorsque la course d'armement du rideau 1 est terminée, c'est-à-dire lorsque le téton 21 vient buter contre le bec du bras 34, la roue 15 est bloquée en rotation. En poursuivant la course du mécanisme d'armement, 35 la roue 37 continue à tourner et, par suite de l'inclinaison de sa denture, est poussée axialement contre l'action du ressort 42. La force de ce ressort peut d'ailleurs être réglée en agissant sur une vis 45 qui lui sert d'appui fixe.

Lors du déplacement axial de la roue 37, un cliquet 46, 40 soumis à l'action d'un ressort non représenté, vient s'engager dans une gorge 47 de la roue 37. Cette gorge s'évase vers l'extérieur de sorte que, sous l'action du ressort du cliquent 46, l'introduction de ce cliquet dans la gorge produit un déplacement axial supplémentaire de l'arbre 38, ce qui dégage com- « plètement les dentures des roues 15 et 37.

Pour l'armement du rideau 2, l'entraînement de la roue 16

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est effectué de la même façon que pour la roue 15 et par le même secteur denté 40. Le blocage axial de la roue d'entraînement non représentée de la roue 16 peut être obtenu par un second bras du cliquet 46 coopérant avec une gorge de cette roue d'entraînement.

Lors du déclenchement de l'obturateur, le temps d'exposition est déterminé par l'intervalle séparant les deux impulsions de courant envoyées respectivement dans les électro-aimants commandant la libération du rideau 2, puis du rideau 1. Suivant la durée de l'exposition, l'obturateur découvre complètement la fenêtre d'exposition, ceci pour le cas où le rideau 2 a terminé sa course avant le début de la course du rideau 1. Si le temps d'exposition est très court, les deux rideaux se déplacent en même temps et l'on obtient le passage d'une fente 48 (fig. 1) devant la fenêtre d'exposition, comme cela est classique dans les obturateurs à rideaux.

Il y a lieu de noter que pendant le fonctionnement de l'obturateur, les roues 15 et 16 sont désaccouplées du mécanisme d'entraînement, de sorte qu'on évite tout frottement du côté de ce mécanisme. En outre, les pièces en mouvement sont légères et présentent peu d'inertie, tandis que les ressorts à barillet peuvent être facilement réalisés pour éviter tout frottement parasite entre leurs spires. Cette disposition, en combinaison avec la légèreté de la matière constituant les rideaux 1 et 2 (MYLAR = téréphtalate de polyéthylène), donne à l'ensemble une très faible inertie. Il en résulte que dans un obturateur pour le format 24 X 36mm, on obtient facilement une durée de déplacement de chaque rideau de l'ordre de 1/250 de seconde.

De plus, la matière utilisée pour les rideaux élimine tout problème lorsque l'obturateur travaille dans des conditions de givrage. Cette matière permet également d'obtenir par simple découpage le rideau et les deux brins souples qui le prolongent, ce qui abaisse sensiblement le coût de fabrication. En outre, l'obturateur comprend un petit nombre de pièces qui sont légères et simples, ce qui contribue à la diminution des frais de construction. Le freinage exercé par les bras 24 et 34 sur les tétons 22 et 21 diminue la vitesse des rouleaux en fin de course de l'obturateur, ce qui diminue également les efforts exercés, ainsi que le bruit.

Après le fonctionnement de l'obturateur, celui-ci est réarmé et le mécanisme d'armement provoque, par des moyens non représentés, un basculement du cliquet 46 pour libérer les roues d'entraînement des roues 15 et 16. Les deux rideaux 1 et 2, qui se recouvrent partiellement pour éviter tout passage de lumière, sont alors ramenés en position initiale en même temps et contre l'action des barillets 11 et 12.

B

1 feuille dessins

Claims (6)

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1. Obturateur photographique à rideaux, comprenant deux rideaux souples, chaque rideau étant fixé par l'un de ses bords sur un premier rouleau sollicité dans le sens de l'enroulement par un ressort, chaque rideau étant relié par deux liens souples à un second rouleau qui est accouplé, d'une part, à un mécanisme d'armement pour tirer le rideau contre l'action dudit ressort et, d'autre part, à un mécanisme de verrouillage à déclenchement, ce mécanisme de verrouillage agissant pour déverrouiller successivement les seconds rouleaux, caractérisé en ce que chaque rideau est constitué en matière synthétique et est venu d'une pièce avec les liens souples, chaque premier rouleau étant accouplé par l'une de ses extrémités à un dispositif à ressort situé en bout du rouleau, les seconds rouleaux présentant à l'une de leurs extrémités un dispositif d'accouplement déclenchable les reliant au mécanisme d'armement.

2. Obturateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les seconds rouleaux coopèrent avec le mécanisme de verrouillage par leur extrémité opposée à celle présentant ledit accouplement.

2

REVENDICATIONS

3. Obturateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque second rouleau porte à l'une de ses extrémités un pignon denté engrenant avec une roue dentée de plus grand diamètre, cette dernière portant un téton faisant saillie d'une de ses joues, ce téton coopérant, d'une part, avec le mécanisme de verrouillage et, d'autre part, avec une butée fixant la position du rideau en fin d'obturation, cette butée étant constituée par un doigt latéral d'un bras sollicité contre un arrêt par un ressort, ce bras présentant une rampe adjacente audit doigt, cette rampe étant destinée à exercer un frottement élastique sur ledit téton avant qu'il ne vienne buter contre ledit doigt.

4. Obturateur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage comprend une butée mobile placée sur le chemin de chacun desdits tétons, chacune de ces butées étant déplaçable sous l'action d'un électro-aimant à répulsion.

5. Obturateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque dispositif d'accouplement est constitué par deux roues présentant une denture frontale en dents de scie, une roue étant poussée contre l'autre par un ressort pour faire coopérer les deux dentures entre elles, l'inclinaison des faces obliques des dents de scie étant choisie pour constituer un limitateur de couple réglable par la pression du ressort.

6. Obturateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que la roue poussée par le ressort est associée à un cran de retenue axiale, ce cran étant amené dans une position active de ren-tenue par le déplacement axial de cette roue résultant du foncitionnement du limitateur de couple.

Parmi les obturateurs de type focal, on connaît bien les obturateurs à rideaux. Ces derniers comprennent deux rideaux souples, chaque rideau étant fixé par l'un de ses bords sur un premier rouleau sollicité dans le sens de l'enroulement par un ressort, chaque rideau étant relié par deux liens souples à un second rouleau qui est accouplé, d'une part, à un mécanisme d'armement pour tirer le rideau contre l'action dudit ressort et, d'autre part, à un mécanisme de verrouillage à déclenchement, ce mécanisme de verrouillage agissant pour déverrouiller successivement les seconds rouleaux.

Ces obturateurs sont robustes et ont habituellement une grande longévité. Les rideaux sont en général constitués en soie légère et sont reliés à l'un des rouleaux par des liens souples rapportés, en matière plus résistante que la soie. Ces obturateurs sont sensibles à divers facteurs et, en particulier, les rideaux risquent d'être brûlés si l'objectif est pointé vers le soleil, ou au contraire peuvent givrer lorsqu'ils sont exposés à

un froid humide. Ce dernier cas peut ralentir passablement la vitesse de déroulement et fausser le temps d'exposition. Enfin, lors de leur fonctionnement, les masses à mettre en mouvement sont relativement élevées, de sorte que les rideaux subissent une accélération sensible sur tout leur parcours. La sollicitation élastique de chaque rideau est effectuée par un ressort logé dans un rouleau, ce qui conduit à prévoir des rouleaux de diamètre relativement grand et présentant de ce fait une inertie non négligeable. De plus, la disposition d'un ressort dans un rouleau est délicate et est souvent cause de frottemets difficilement contrôlables qui ont une influence néfaste sur l'exactitude du temps d'exposition.