CH621086A5

CH621086A5 - Apparatus for manufacturing articles having a non-woven pile layer

Info

Publication number: CH621086A5
Application number: CH953575A
Authority: CH
Inventors: Walter Hurtes
Original assignee: Walter Hurtes
Priority date: 1972-02-24
Filing date: 1975-07-21
Publication date: 1981-01-15
Also published as: IL41583A0; NL171604B; FR2173272A1; LU67078A1; NL7302562A; DK228279A; IT979410B; ZA731174B; BE795799A; CA971739A; DE2308431C2; CH567929A5; FR2173272B1; DE2308431A1; NL171604C

Description

L'invention est relative à un appareil pour la fabrication d'articles ayant une couche de poils non tissée, cet appareil permettant d'exécuter mécaniquement la totalité des opérations de fabrication de telle manière que la fabrication puisse être conduite suivant un procédé en continu. On se réfère à cet égard au brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3499807, qui divulgue un procédé de fabrication manuelle de tels articles.

Le procédé décrit dans ledit brevet consiste à fabriquer un grand nombre de groupes de poils séparés, comprenant chacun des fibres orientées comprimées maintenues en position par une gaine périphérique qui est enlevée quand les fibres sont fixées par collage à la surface à laquelle elles adhéreront, ou juste avant qu'elles soient ainsi fixées. Bien qu'il soit efficace, ce procédé nécessite beaucoup de travail manuel, ce qui tend à accroître le prix des articles manufacturés, au point que ceux-ci ne sont plus compétitifs avec des articles comparables à surface recouverte de poils fabriqués par des procédés usuels de tissage ou de nouage de points.

Grâce à l'appareil selon la présente invention, qui est défini dans la revendication 1, la fabrication ne nécessite qu'un travail manuel très réduit, ce qui a pour conséquence des économies sur le prix de revient de fabrication de l'article fini.

5 L'invention sera bien comprise par la description qui suit faite à titre d'exemple et en référence au dessin annexé sur lequel les mêmes numéros de référence désignent les mêmes éléments et dans lequel:

la fig. 1 est une vue en perspective d'une partie d'ime forme de réalisation d'un appareil selon l'invention;

la fig. 2 est une vue, également en perspective, d'une partie de la forme de réalisation de la fig. 1 ;

la fig. 3 est une vue partielle en élévation latérale d'un méca-nisme de sélection, d'amenée et de transport d'un disque ou groupe de base;

la fig. 4 est une vue en coupe horizontale suivant le plan 4-4 de la fig. 3;

la fig. 5 est une vue en coupe horizontale suivant le plan 5-5 de la fig. 3 ;

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la fig. 6 est une vue partielle en plan de dessus en regardant à partir du plan 6-6 de la fig. 3 ;

la fig. 7 est une vue partielle en élévation latérale représentant dans le détail une pointe élastique destinée à pénétrer dans des groupes de poils successifs au cours du fonctionnement du dispositif;

la fig. 8 représente schématiquement, en vue de côté et dans des positions relatives différentes, certaines parois mobiles constituant des moyens pour avancer des fibres orientées durant le 3fl fonctionnement du dispositif selon l'invention;

la fig. 9 est une représentation schématique semblable, en vue de côté, qui illustre des opérations de positionnement successives;

la fig. 10 est une vue partielle en plan de dessus correspondant à la position supérieure de la fig. 8 ;

35 la fig. 11 est une vue partielle en élévation latérale montrant des moyens pour amener des piles successives de groupes élémentaires de poils, avant leur pose en série sur une courroie en déplacement, afin de les faire avancer vers des points de fixation sur un substrat de tapis;

la fig. 12 est une vue partielle en plan de dessus à partir du plan 12-12 de la fig. 11 ;

la fig. 13 est une vue latérale correspondant à la partie centrale de droite de la fig. 11 et montrant des moyens pour déterminer l'emplacement du groupe de poils le plus élevé, de manière à 45 commander ainsi l'amenée d'un ensemble de groupes de poils empilés en vue d'éviter le renversement de cet ensemble;

la fig. 14 est une vue partielle en élévation en regardant de la partie droite de la fig. 11 ;

la fig. 15 est une vue partielle en élévation latérale, en partie en so coupe, montrant le mécanisme pour transférer une pile de groupes de poils d'un moyen de transport horizontal à la structure représentée sur la fig. 11 ;

la fig. 16 est une vue partielle en plan de dessus en regardant de la partie supérieure de la fig. 15;

55 la fig. 17 est une vue partielle en élévation représentant les moyens propres à coopérer avec un élément transporteur d'une pile de groupes de poils avec un moyen de transport horizontal porteur de piles;

la fig. 18 est une vue partielle en coupe en regardant à partir 60 du plan 18-18 de la fig. 1, qui représente un moyen d'embrayage destiné à commander séparément les tronçons parallèles d'une courroie de transport, afin de permettre la formation de dessins sur l'article à couche de poils achevé, et la fig. 19 est une vue schématique représentant un moyen 65 pneumatique d'orientation de groupes de poils.

Avant de passer à la description détaillée d'un exemple de réalisation de l'invention, un bref aperçu de la technique antérieure est jugé opportun.

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Ainsi qu'il est exposé dans le brevet USA précité N° 3499807, le procédé divulgué consiste à former une série de groupes de poils ayant chacun un grand nombre de fibres allongées dont les axes sont alignés et parallèles, les fibres étant entourées par une gaine qui maintient un grand nombre de fibres relativement comprimées. Ces groupes séparés sont ensuite placés sur une surface et dans une enceinte empêchant la détente des fibres au-delà d'une zone souhaitée lors de l'enlèvement ultérieur des gaines. Les extrémités des fibres sont fixées à une surface souhaitée enduite de colle, qui est habituellement une bande de tissu.

Il est évident que ce procédé nécessite un travail manuel. considérable ainsi qu'une certaine habileté à la fois dans la formation des groupes de poils, qui est accomplie par assemblage par compression radiale de fibres orientées axialement, sous la forme d'un cylindre, lequel est ensuite divisé en tranches minces perpendiculairement à son axe pricipal, et dans la pose ultérieure des groupes de poils sur la surface, suivie par l'enlèvement des gaines. L'invention a pour objet un dispositif qui exécute mécaniquement toutes les opérations ci-dessus en continu.

Il paraîtra évident aux spécialistes que, bien que l'exemple de réalisation préféré de l'invention indique que les groupes de poils sont coupés d'équerre, on peut obtenir d'autres effets si le découpage n'est pas fait d'équerre.

Le dispositif, désigné dans son ensemble par la référence 10 et dont on comprendra l'organisation plus particulièrement par l'examen des fig. 1 et 2, comprend, d'une manière générale: un moyen 11 de formation de groupes de poils, un moyen 12 de transfert primaire horizontal de groupes de poils, un moyen 13 de transfert secondaire vertical de groupes de poils, un moyen 14 d'empilage et de déchargement de piles de groupes de poils, un moyen 15 de transfert longitudinal de groupes de poils, un moyen 16 d'assemblage du poil et un moyen 17 d'application d'une bande de tissu.

Le moyen 11 de formation de groupes de poils sert à canaliser un écoulement continu de fibres orientées courtes ou longues. Les fibres peuvent être naturelles ou synthétiques ou à la fois naturelles et synthétiques, selon l'effet souhaité dans l'article fini. Une bande continue 21 de polyéthylène en feuille ou en une matière semblable, pouvant être refermée sur elle-même par soudage thermique, est déroulée d'une source (non représentée) et s'étend entre des bords latéraux 22 et 23. Après être passée par un rouleau, 24, la bande pénètre dans un guide 25 en forme d'entonnoir, qui reçoit aussi les fibres susmentionnées 26, lesquelles peuvent se présenter sous forme de fil, de filasse ou de mèche. Le guide 25 se prolonge par un fourreau 27 cylindrique ayant deux rebords dirigés radialement, dont l'un est désigné par la référence 29 et qui délimitent une fente pouvant laisser passer une paire de galets de fermeture par soudage thermique, dont l'un est désigné par la référence 31. Plusieurs rouleaux d'axes horizontaux, dont l'un est désigné par la référence 32, sont moletés de manière à exercer une tension adéquate sur la gaine cylindrique 28 au fur et à mesure que celle-ci est élevée pas à pas pendant sa formation.

Un ensemble de tronçonnage multiple 34 découpe le cylindre 28 simultanément en une série de groupes de poils à des intervalles périodiques. Il est monté sur un arbre vertical 35 par l'intermédiaire d'un bras supérieur 36 et d'un bras inférieur 37 qui sont reliés l'un à l'autre par un arbre 38 pouvant se déplacer suivant une orbite et portant une série de disques coupants 39. Ceux-ci sont entraînés en rotation dans le sens indiqué par la flèche 40, par un moyen non représenté, de préférence un petit moteur électrique. Une chape 41 relie une tige 42 à un prolongement 43 du bras supérieur 36 qui met l'ensemble 34 en contact avec le cylindre 28 pendant l'opération de tronçonnage. Comme on le verra, cette opération de tronçonnage se déroule pendant que le cylindre est porté par le moyen d'empilage 14. Une butée supérieure 45 et des guides latéraux, dont l'un est désigné par la référence 46, positionnent le groupe de poils 47 formé lorsque le tronçonnage a lieu.

Le moyen de transfert horizontal 12 sert à amener transversalement, sur commande, une pile de groupes de poils fraîchement découpés 47, à des éléments choisis du moyen 14, et comporte une courroie supérieure 51 et une courroie inférieure 52 montées dans les positions représentées sur la fig. 2, par des moyens non représentés. Les courroies se déplacent dans le sens de la flèche 54, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre sur la fig. 2, et portent une série d'éléments 55, 56, 57 transporteurs de groupes de poils. Ces éléments sont pratiquement semblables et comprennent chacun un corps tubulaire 58, de section rectangulaire, portant une série de pinces 59 qui viennent en prise avec les languettes 60 des groupes de poils 47 qui sont formés par les galets 31 de fermeture par soudage et qui font saillie radialement à partir de la périphérie de ces groupes. Les pinces 59 sont ouvertes par des pions 61 (voir la fig. 16) à la manière d'une pince à linge à ressort, et sont placées dans la position d'ouverture, de manière à permettre le soulèvement d'un tronçon d'une certaine longueur du cylindre 28 par un moyen de commande qui sera décrit ci-après. Les pinces 59 sont fermées juste avant l'opération de tronçonnage de telle sorte que, lorsque celle-ci sera achevée, chaque groupe de poils 47 sera porté par une pince d'une manière que l'on comprendra plus facilement à l'aide de la fig. 16. Ainsi, quand les disques coupants 39 ont achevé l'opération de tronçonnage et sont éloignés, les éléments 55-57 peuvent être déplacés le long du moyen 12 sans entrave. Les éléments 55-57 sont fixés aux courroies 51-52 par des moyens élastiques 63 représentés sur la fig. 17 et sont pourvus de pions 64, permettant au moyen de transfert secondaire vertical 13 de saisir ces éléments.

Le moyen 13, représenté sur la fig. 2, comprend une pluralité de courroies 66 disposées verticalement et ayant chacune une boucle supérieure 67 continue et une boucle inférieure 68 continue. Ces courroies sont mues par un moyen de support et de guidage 69 (fig. 15 à 17). Un arbrè de commande 71, commun, maintient toutes les courroies 66 en mouvement dans le sens de la flèche 71A, par l'intermédiaire d'une poulie 72. Une série de bielles 73, articulées, sont montées sur chacune des courroies 66, chacune d'elles comportant un pivot central principal 74 et une extrémité inférieure 75 portant un taquet 76, suiveur de came, guidé par une rainure 77 d'une came à plateau.

En se référant à la fig. 15, un pion inférieur 64 porté par chacun des éléments 55-57 est saisi par l'extrémité libre 79 d'une bielle 73, qui est maintenue par la came dans la position horizontale au moment de l'encliquetage. La continuation du mouvement descendant provoque la séparation du moyen de fixation 63 et un moyen générateur de jets d'air 81 (fig. 1) s'oppose à la tendance de l'élément 55-57 à basculer dans le sens opposé aux aiguilles d'une montre, selon la fig. 15, et stabilise cet élément 55-57 jusqu'au moment où celui-ci pénètre dans un élément du moyen 14. Le moyen 14 vient en prise avec un pion supérieur 61, de manière à libérer les groupes de poils 47 au moment opportun, puis les éléments 55-57 vides suivent un trajet illustré par les lignes en traits ponctués 83, 84 et 85. En un point de reprise par le moyen de transfert primaire, un vérin pneumatique 86 repousse élastique-ment la structure d'encliquetage, représentée sur les fig. 16 et 17, vers la position d'ouverture, de manière à permettre de nouveau à l'élément 55-57 de saisir le moyen 12 et, par suite, de ramener cet élément à sa position initiale pour prendre une série suivante de groupes de poils 47. Quand ils sont relâchés, les pions 87 (fig. 16-17) reprennent un état sans tension relative, qui les fait s'engager dans les éléments 55-57, de la manière illustrée sur la fig. 16. Durant le fonctionnement du dispositif 10, la succession d'opérations décrites précédemment se déroule en permanence, la vitesse de ce dispositif étant telle que le débit auquel une pile de groupes 47 de poils vient à manquer est inférieur au débit de formation des nouveaux groupes de poils et, grâce à une programmation appropriée, un élément 55-57 arrive dans la zone qui en a besoin avant que les groupes restants de poils ne soient épuisés. Lorsque l'élément 55-57 descend pour être déchargé, les pinces 59

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sont ouvertes au moyen d'un levier 89 actionné par une structure, représentée sur la fig. 12, et décrite ci-après.

On comprendra mieux le moyen 14 d'empilage et de déchargement de groupes de poils en examinant en particulier les fig. 3,4, 5 et 11 à 14. Comme on le voit sur les fig. 1 et 2, ce moyen comprend une série d'enveloppes cylindriques 92 communiquant avec des enveloppes prismatiques 93 correspondantes de section rectangulaire. Les enveloppes cylindriques 92 peuvent être pourvues de guides 95 à fils métalliques, destinés à limiter les frottements et qui, comme on le voit sur la fig. 11, se poursuivent en haut des parois sans discontinuité de ces enveloppes et peuvent être évasés, par exemple en 96. Les moyens 97 d'ouverture de pinces ne peuvent pas être actionnés au hasard, mais doivent au contraire être ouverts à un moment où le groupe de poils le plus bas de la pile, qui vient d'être transférée, est juste au-dessus du groupe de poils le plus haut de la partie restante de la pile précédente, de façon à empêcher ainsi un écart ou une inclinaison des différents groupes, qui provoquerait un blocage d'un ou plusieurs groupes de poils et empêcherait un déchargement approprié à partir des extrémités inférieures des enveloppes cylindriques 92. Ainsi qu'il est représenté sur les fig. 11 et 12, cela est accompli au moyen d'un servomoteur 98 comportant une roue dentée motrice 99, entraînant une chaîne de transmission 100 enroulée sur une roue dentée supérieure 101 folle, une roue dentée inférieure 102 folle et une troisième roue dentée folle 103. En référence à la fig. 13, un support de fixation 104 assure le montage d'un collimateur optique 105, dont le faisceau 106 frappe un miroir 107 et est réfléchi vers un détecteur de lumière 108. Tant que de la lumière est détectée, le servomoteur fonctionne de manière à abaisser le support de fixation 104 jusqu'à ce que la présence du groupe de poils 109 le plus haut de la pile inférieure 110 interrompe le faisceau lumineux et arrête, en conséquence, le fonctionnement du moteur 98. L'élément transporteur 55 descendant sur le moyen de transfert secondaire entre alors en contact avec le bossage d'ouverture 112 porté par une bielle 113 suivante (fig. 12), relâchant ainsi progressivement chacun des groupes de poils qui tombent sur la tranche culminante 109, sans renversement de la pile qui vient d'être ajoutée.

La structure ci-dessus peut être remplacée par un palpeur (non représenté) qui se poursuit vers le bas à partir de l'élément 55-57, qui détecte mécaniquement la présence du groupe de poils le plus haut 109 et qui ouvre ensuite les pinces, ou bien il est possible de prévoir un calculateur qui dénombre les groupes de poils qui sont déposés sur une pile donnée et ceux qui quittent l'extrémité inférieure de la pile, de telle sorte que la position du groupe le plus haut puisse être calculée et que les pinces puissent être ouvertes au moment opportun.

En référence aux fig. 3 à 7, chacune des enveloppes cylindriques 92 est pourvue, à son extrémité inférieure 115, d'une porte à pression 116 actionnée par une bielle 117, un levier coudé 118 et une tige de manœuvre 119, en coopération avec un moyen de programmation (non représenté).

Le moyen de transfert longitudinal 15 comprend une série de courroies commandées séparément, dont certaines sont indiquées par la référence 120 et qui se déplacent vers la gauche, selon les fig. 1 et 2, en s'enroulant sur un rouleau antérieur 121, puis sur un rouleau postérieur (non représenté). Chaque courroie est limitée par une surface supérieure 123, une surface inférieure 124 et des surfaces latérales 125 et 126 séparées l'une de l'autre par une distance correspondant au diamètre effectif des différents groupes 47. Des ergots 127, saillants, s'engagent dans des encoches correspondantes 128 du rouleau antérieur 121, de manière à assurer un entraînement positif. Chacune des courroies 120 passe par-dessus une série d'éléments de commande, dont deux sont indiqués sur la fig. 3 par les références 129 et 130. Les éléments de commande mettent sélectivement des plateaux 131, en les soulevant, en contact avec les portes 116, de telle manière qu'une paire de pointes 132 alignées longitudinalement

(voir les fig. 2 et 7) pénètrent dans les fibres comprimées et maintiennent l'orientation des différents groupes 47 après que ceux-ci sont passés à travers la porte 116.

A l'aide de moyens d'embrayage 134 individuels (voir la s fig. 18), chacun des rouleaux antérieurs 121 peut être arrêté en même temps qu'un plateau 131 est élevé pour permettre la prise d'un groupe 47. Après cette prise, le plateau 131 est abaissé et la rotation du rouleau antérieur 121 recommence. Comme on le voit sur la fig. 3, il est à remarquer que chaque courroie 120 séparée io peut recevoir des groupes 47 à partir de n'importe quelle porte parmi plusieurs portes, chaque porte fournissant des fibres d'une couleur différente, ou un groupe ayant un dessin distinct formé par des fibres de couleurs différentes, de façon à permettre ainsi la création d'un dessin sur l'article fini. Evidemment, pour maintenir 15 l'uniformité, chaque courroie doit recevoir, lorsqu'elle parcourt une distance prédéterminée, le même nombre de groupes 47 que toutes les autres courroies parcourant la même distance, mais il n'est pas nécessaire que les dépôts des groupes sur les courroies se fassent au même emplacement longitudinal ou même au même 20 instant. Au fur et à mesure que la fabrication de l'article fini progresse, tous les groupes 47 sont déplacés vers la gauche, selon la fig. 3, et arrivent finalement, plus ou moins simultanément, à un emplacement dont l'étendue transversale se situe directement au-dessus des rouleaux antérieufs 121 des différentes cour-25 roies 120.

Le moyen 16 d'assemblage du poil sert à positionner les groupes 47 arrivant en série, après quoi les tronçons de gaine entourant ceux-ci sont rompus et enlevés et on laisse les fibres comprimées se détendre et fusionner avec les fibres d'autres 30 groupes 47 de la même rangée transversale. On se réfère maintenant à la partie gauche de la fig. 1 ainsi qu'à la fig. 8. Des guides horizontaux 137 comportent des encoches 138 pour le passage des pointes 132, lorsque celles-ci sont retirées des groupes 47, lesquels sont conduits vers là surface supérieure des guides. Les guides 137 35 communiquent avec un plancher de support 139 et une série de parois parallèles verticales 140 ayant chacune une extrémité de tête 141 et une extrémité postérieure 142. Les fibres orientées sont retenues sur le plancher de support 139 par des courroies latérales, dont l'une est désignée par la référence 143 et qui passent .40 chacune sur un rouleau d'extrémité 144 et sur une série de rouleaux fous 145. Lorsque les groupes 47 progressent vers la gauche, ils sont saisis par une paroi 146 de prise de languette pourvue d'encoches 147 et de mâchoires opposées 148 qui saisissent la languette 60 d'un groupe 47 et retiennent cette languette jusqu'au 45 moment où les tronçons 48 des gaines auront été enlevés. La paroi 146 est portée, à une extrémité, par un ärbre 149 accouplé à un moyen moteur (non représenté) qui permet à cette paroi de suivre un mouvement suivant une trajectoire rectangulaire, indiquée en 150 sur la fig. 1. Après que les tronçons de gaines rom-50 pues ont été enlevés, les mouvements des fibres, qui avaient été comprimées jusque-là, sont limités par quatre parois 151,152,153 et 154 qui sont désignées plus commodément par les numéros 1, 2, 3 et 4 sur les fig. 8 et 9. Comme indiqué sur la fig. 1, chacune des parois 151-154 a un mouvement à trajectoire correspondante 155, 55 156, 157 et 158 et on va se référer maintenant aux fig. 8 et 9 qui illustrent schématiquement les mouvements de chacune des parois lors de l'introduction d'une rangée de groupes 47.

Considérons la position 1 sur la fig. 8 : lorsque la paroi 146 avance un groupe 47, les parois 1 et 3 sont soulevées au-dessus du 60 niveau de la matière à travailler, la paroi 4 est au-dessous de ce niveau et la paroi 2 est à ce niveau. Un ressort à lame 160 (voir la position 1) appuie contre le groupe 47 de façon à le stabiliser contre les mâchoires 148, puis repousse celui-ci vers la gauche contre un élément perforant 161.

65 Dans la position suivante, la paroi N° 1 descend entre la paroi 146 et le groupe 47. Puis la paroi 146 et la paroi N° 1 avancent pour percer le tronçon de gaine 48 et le rompre lorsqu'il touche l'élément perforant 161 porté par la paroi N° 2, après quoi

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la paroi se retire et enlève le tronçon de gaine 48 qui n'est plus nécessaire. La paroi 146 est alors retirée et un couvercle 169 descend de manière à être au-dessus des fibres maintenant enfermées. Dans la position 3, les parois Nos 1 et 3 continuent leur mouvement descendant, la paroi N° 3 venant occuper la position s occupée précédemment par la paroi N° 1.

Le couvercle 169 est situé maintenant dans le même plan qu'une plaque de couverture 170 plus grande. Dans la position 4, la matière travaillée toute entière, le couvercle et la plaque avancent d'une rangée vers la gauche avec les parois 2 et 3. Dans io la position 5, la paroi 2 s'élève à travers une fente 163, permettant à toutes les fibres de fusionner. La paroi N° 1 a atteint sa position culminante initiale et attend le retour de la paroi N° 3 qui s'est déjà élevée partiellement, ainsi que la paroi N° 4. Dans la position N° 6, le couvercle 169 s'est aussi élevé et la plaque 170 s'est dépla- is cée en arrière d'une rangée. Dans la position 7 (fig. 9), la paroi N° 3 continue son mouvement ascendant avant de commencer son mouvement vers la droite, pendant lequel elle est au-dessus de la paroi N° 1, de manière à revenir ainsi dans la position 1 initiale. La paroi N° 2 s'est déplacée vers la droite, de façon à être au- 20 dessus de la paroi N° 4 puis, ainsi qu'il est représenté dans la position N° 8, les parois Nos 2 et 4 descendent pour atteindre finalement la position relative de la fig. 1. La paroi 146 est maintenant soulevée, permettant l'introduction de la rangée suivante de groupes 47 et la répétition ultérieure de tout le cycle décrit précé- 25 demment.

Le moyen 17 d'application de bande avance une bande de tissu 173 vers un dispositif d'application de colle 174 par lequel une surface est enduite d'une colle appropriée avant son adhérence aux extrémités libres des fibres. La bande 173 passe entre un rouleau 175 et une raclette 176 pour étaler uniformément la colle, après quoi elle s'enroule sur un rouleau 177, qui la place de manière à ce qu'elle s'applique contre la surface 172 formée par les extrémités dressées des fibres maintenant réunies. Bien que les groupes 47 soient avancés pas à pas, étant donné la coupe des tronçons de gaines enveloppantes et étant donné la détente des fibres antérieurement comprimées, l'arrivée des fibres en vue de leur collage à la bande 173 est sensiblement constante, de sorte que l'avancement de la bande 173 peut être pratiquement continu.

La bande 178 est maintenue en contact avec les extrémités des fibres pendant une période suffisante pour assurer une adhérence convenable, et on comprendra que le plancher de support 139 se poursuit à gauche sur une distance suffisante pour donner ce résultat. L'article achevé peut subir toutes les opérations classiques dans la technique de fabrication des tapis comme, par exemple, le cisaillage ou d'autres techniques de finissage.

La fig. 19 illustre un moyen facultatif pour orienter des groupes 47 sur une surface 123 d'une courroie, dans lequel une seule pointe 180 pénètre dans un groupe pour permettre une rotation de celui-ci autour de la pointe, à l'aide de moyens 181 générateurs de jets, qui agissent sur les deux surfaces de la languette 60, de telle sorte que le groupe atteigne sa position d'équilibre quand la languette est alignée sur l'axe principal 162 du déplacement.

R

5 feuilles dessins!

Claims

621 086 REVENDICATIONS

1. Appareil pour former des articles ayant une couche de poils non tissée sur au moins une de leurs surfaces, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (11) pour former des groupes de poils (47) ayant chacun une forme générale cylindrique plate et renfermant chacun des fibres orientées et comprimées entourées par une gaine amovible (48) présentant une languette radiale (60), les moyens (11) comportant un fourreau cylindrique (27) présentant une fente continue, la languette (60) traversant la fente continue; des courroies sans fin horizontales d'alimentation (120) disposées parallèlement et espacées les unes des autres, une surface fixe horizontale (139) adjacente à un brin continu de chacune des courroies; des moyens de transfert des groupes de poils à partir des moyens de formation (11), disposant les groupes de poils en pile au-dessus de chaque courroie afin de les déposer en série sur les courroies pour les faire avancer jusqu'à la surface horizontale (139); des moyens (16) d'assemblage de poils comprenant des moyens (146) de transfert des groupes de poils des courroies à la surface horizontale (139) et des moyens (148, 161) pour rompre les gaines et les enlever des groupes de poils et permettre aux fibres orientées de se dilater et de se fusionner avec les fibres des groupes de poils adjacents; des moyens (17) amenant une bande de matière de support revêtue d'adhésif jusqu'à un emplacement au-dessus de la surface horizontale (139) et l'appliquant sur une extrémité des fibres orientées pour qu'elles soient supportées par la bande et collées à celle-ci, lesdits moyens de transfert comprenant un transporteur primaire sans fin (12) disposé en travers du chemin de chacune des courroies d'alimentation (120), des éléments porteurs (55, 56, 57) portés par le transporteur primaire et saisissant les languettes radiales d'une pile de groupes de poils à l'emplacement des moyens de formation (11) et les transportant jusqu'au-dessus d'une courroie d'alimentation (120) prédéterminée, au moins un moyen (14) récepteur de pile au-dessus de chaque courroie, ce moyen récepteur de pile comportant une porte (116) à son extrémité inférieure; et un transporteur secondaire (13) détachant les éléments porteurs du transporteur primaire et les transportant verticalement de manière à placer une pile de groupes de poils tenue par un élément porteur en face de ladite courroie sans fin (120) prédéterminée.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (98-110, 112) associés au moyen récepteur de pile (14) pour dégager une pile de groupes de poils de l'élément transporteur de manière à empêcher un basculement des groupes de poils.