CH620973A5

CH620973A5 -

Info

Publication number: CH620973A5
Application number: CH157078A
Authority: CH
Inventors: Charles Dr Maillefer; Gilbert Magnollay
Original assignee: Maillefer Sa
Priority date: 1978-02-13
Filing date: 1978-02-13
Publication date: 1980-12-31
Also published as: FI790433A; DE2905421C2; FI65315C; FI65315B; GB2014255A; DE2905421A1; GB2014255B

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture destiné à être placé à une extrémité d'une enceinte tubulaire contenant un fluide et dans laquelle un produit allongé se déplace longitudinalement en continu, comprenant au moins une garniture annulaire en une matière déformable dont le bord interne est en contact avec ledit produit et un dispositif de serrage réglable agissant sur ladite garniture.

Certaines enceintes tubulaires servant au traitement de la gaine isolante déposée sur un câble électrique comportent à leur extrémité aval un dispositif de fermeture de ce genre. Le brevet CH N° 582408, par exemple, décrit un joint de fermeture qui est situé à l'extrémité aval d'une enceinte de vulcanisation de la gaine en élastomère, formée de façon continue sur un câble électrique dans une tête d'extrusion. On sait que les paramètres du fonctionnement des installations de ce genre doivent être contrôlés en continu de façon très précise pour assurer une fabrication régulière.

Le but de la présente invention est de réaliser un perfectionnement aux joints de fermeture déjà connus, de manière à éviter des chutes de pression intempestives à l'intérieur de l'enceinte de traitement et à faciliter l'évacuation des fuites en les maintenant à

une valeur inférieure à un seuil donné grâce à une disposition simple et peu encombrante.

Dans ce but, le dispositif de fermeture selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réception et d'évacuation des fuites du fluide entre le conducteur et la garniture et une boucle de réglage dans laquelle est placé un détecteur du débit des fuites, cette boucle agissant sur le dispositif de serrage, de manière à maintenir ce débit à une valeur inférieure à un seuil prédéterminé.

Le fluide qui forme les fuites peut être soit le liquide ou le gaz contenu dans l'enceinte, soit un fluide auxiliaire qui pourra être liquide ou gazeux et qui est injecté dans une chambre auxiliaire ménagée dans le dispositif de serrage entre deux garnitures espacées axialement l'une de l'autre, et susceptibles toutes deux d'être comprimées.

La boucle de réglage peut être une boucle double comportant une première boucle qui règle le débit du fluide auxiliaire, afin de maintenir une différence de pression constante entre le liquide contenu dans l'enceinte et le fluide contenu dans la chambre auxiliaire et une seconde boucle qui règle le serrage des garnitures, afin de limiter les fuites du fluide auxiliaire.

On va décrire, ci-après, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention en se référant au dessin annexé dont:

les fig. 1 et 2 sont des vues schématiques en coupe axiale représentant ces deux formes d'exécution.

La première forme d'exécution concerne un dispositif de fermeture qui comporte une seule garniture d'étanchéité annulaire 1. On voit, au dessin, l'extrémité aval 2 de l'enceinte tubulaire qui contient un liquide de traitement 3 et qui est traversée axialement par un câble isolé 4 se déplaçant dans le sens de la flèche 5. Le dispositif de fermeture comporte une pièce d'appui fixe 6 de forme annulaire, logée à l'intérieur de l'enceinte 2 et soudée de façon étanche à la paroi de cette enceinte. La garniture 1 est faite en une matière déformable élastiquement, par exemple en élastomère. Elle présente une ouverture centrale 7 ajustée au diamètre extérieur du conducteur 4, de façon qu'à l'état détendu, elle coulisse librement sur le câble. Elle est située à l'aval de la pièce d'appui 6 en contact avec elle et pressée axialement contre la pièce 6 par un organe mobile 8 également en forme de disque, et percé d'une ouverture centrale engagée sur le câble 4. Le disque 8 peut coulisser dans l'enceinte 2, tandis que son ouverture centrale entoure librement le câble 4. Une armature 9, sur laquelle agissent les tiges 10 et 11 de deux vérins 12 et 13 fixés sur l'enceinte 2, permet de comprimer axialement la garniture 1 en appuyant sur la pièce 8. L'ensemble du joint de fermeture est disposé à l'intérieur d'un bac 14 muni d'une tuyauterie d'évacuation 15 et présentant, dans sa paroi aval, une ouverture 16 pour le passage du câble. La tuyauterie 15 est équipée d'un débitmètre 17, par exemple du type à hélice, monté sur un axe qui entraîne un compte-tours, afin de permettre de mesurer le débit du liquide qui, après avoir fui entre la garniture 1 et le câble, est recueilli dans le fond du bac 14. Le débitmètre 17 sera agencé de façon à émettre un signal correspondant au débit de fluide mesuré. Des débitmètres capables d'émettre un signal de nature électrique sont bien connus, de sorte que cet appareil n'a pas besoin d'être décrit en détail. La boucle de réglage du joint de fermeture sera, dans le cas représenté à la fig. 1, une boucle simple. Le circuit de réglage 18 qui reçoit le signal du débitmètre 17 élabore un signal de commande qui est transmis aux vérins 12 et 13 et qui assure la compression de la garniture 1, de manière que le débit des fuites soit en tout cas inférieur à un seuil donné. Bien entendu, une telle boucle de réglage pourrait facilement être modifiée, de façon qu'elle réponde, non seulement à un seuil maximal, mais également à un seuil minimal, si l'on désire éviter, par exemple, que la pression de la garniture sur le câble ne soit trop considérable.

La fig. 2 représente un joint de fermeture qui comporte deux garnitures d'étanchéité 19 et 20 et dont la boucle de réglage est

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double. On reconnaît, à la fig. 2, l'enceinte tubulaire 2, traversée par le câble 4 qui s'écoule dans le sens de la flèche 5 et la pièce d'appui fixe 6 qui est située à l'extrémité amont du dispositif de serrage.

Le dispositif de serrage proprement dit comporte deux paires de disques mobiles 21, 22, 23, 24, dont chaque paire comprime une des garnitures 19 ou 20 en la prenant en sandwich entre les deux disques de la paire. Un manchon 25, disposé entre le disque aval 22 de la première paire et le disque amont 23 de la seconde paire, coulisse également dans l'enceinte 2 et délimite avec ces disques une chambre auxiliaire 26. Par une ouverture 27 ménagée dans sa paroi latérale, il fait communiquer la chambre 26 avec une tubulure 28 soudée dans la paroi de l'enceinte 2, ce qui permet l'introduction d'un fluide auxiliaire dans la chambre 26. Le disque mobile 24, situé à l'aval de la garniture 20, est sollicité, comme le disque 8 de la première forme d'exécution, par une armature 29 entraînée par la tige 30 d'un vérin 31. Bien entendu, on pourrait également prévoir, dans ce cas, deux vérins diamétralement opposés selon la disposition de la fig. 1.

L'agencement selon la fig. 2 diffère de celui de la fig. 1, non seulement par la présence de la chambre auxiliaire 26 et des deux garnitures 19 et 20, mais également par le fait que l'enceinte 2 se prolonge vers l'aval au-delà du dispositif de serrage des garnitures, de façon à constituer une seconde chambre 32 ou chambre d'évacuation qui est fermée à l'aval par un disque de fermeture fixe 33 et une garniture d'étanchéité 34. La chambre d'évacuation 32 est raccordée à une tubulure d'évacuation 35 qui joue le même rôle que la tubulure 15 et qui est équipée d'un débitmètre 36. On comprend que l'agencement selon la fig. 2 permet d'introduire dans la chambre 26 un fluide auxiliaire à une pression légèrement inférieure à celle qui règne dans l'enceinte 2. De ce fait, on peut éviter des pertes coûteuses, si le fluide contenu dans la chambre 2 est un fluide cher, et tolérer à travers la garniture 20 des pertes relativement importantes du fluide auxiliaire, ce dernier n'étant pas coûteux. L'exécution selon la fig. 2 est prévue pour l'utilisation d'un gaz comme fluide auxiliaire, ce gaz pouvant être de l'air ou, dans certains cas, un gaz neutre. C'est la raison pour laquelle la chambre d'évacuation 32 est une chambre fermée et le passage du câble 4 à travers l'extrémité aval de cette chambre est fermé par la garniture 34. Bien que cela ne soit pas représenté au dessin, il conviendra de prévoir des moyens d'étanchéité, par exemple un soufflet, autour de l'ouverture 37 par laquelle la tige du vérin 30 agit sur l'armature 29. Ce soufflet sera raccordé à l'enceinte 2 et au cylindre du vérin.

Toutefois, le fluide auxiliaire injecté par la tubulure 28 pourrait aussi être un liquide et, dans ce cas, la chambre d'évacua620 973

tion 32 pourrait être constituée par un simple bac analogue au bac 14. Dans les deux cas, la boucle de réglage peut fonctionner, soit en boucle simple comme représenté en traits mixtes à la fig. 2, soit en boucle complexe, c'est-à-dire avec adjonction de la seconde boucle représentée en traits mixtes doubles à cette même figure. La première boucle comporte le débitmètre 36, dont le signal de sortie est transmis au circuit de réglage 38, lequel commande le ou les vérins 31. Sous l'action de ce ou ces vérins, les deux garnitures d'étanchéité 19 et 20 sont comprimées simultanément, ce qui tend à réduire les fuites du fluide auxiliaire à travers la garniture 20.

A cette boucle peut être adjointe la boucle auxiliaire permettant de régler le débit du fluide auxiliaire introduit dans la chambre 26, ce qui évite une action trop fréquente sur les vérins 31. Dans ce cas, la tubulure d'admission 28 et l'enceinte 2 présentent chacune une prise de pression 39 et 40. Ces prises fournissent à un régulateur de débit 41 des signaux indiquant les pressions respectives des fluides dans l'enceinte 2 et dans la chambre 26. Le circuit de réglage 41 comportera un différencia-teur et agira sur la vanne 42, de façon à maintenir une différence de pression prédéterminée entre l'enceinte 2 et la chambre auxiliaire 26. Les vérins 31 restant alors dans des positions fixes et maintenant les garnitures 19 et 20 dans des états de compression permanents, on se rend compte qu'au fur et à mesure de l'usure des garnitures, le débit de fuite dans la tuyauterie 35 aura tendance à augmenter; toutefois, les limites des variations de ce débit pourront être tolérées à une valeur plus grande que dans le cas de la boucle simple. Il sera donc possible de fixer le seuil d'intervention du circuit 38 agissant sur les vérins 31 à une valeur supérieure à celle qui doit être fixée si l'on n'utilise que la boucle 36, 38.

L'exécution selon la fig. 2 s'applique aussi au cas où le fluide contenu dans l'enceinte 2 est un gaz au lieu d'être un liquide. Ce gaz peut être par exemple de l'azote tandis que le fluide auxiliaire peut être de l'air. En ce qui concerne le détecteur du débit de fuite 17 ou 36, il est bien entendu que n'importe quel débitmètre convenable peut être utilisé: outre les débitmètres à hélice, on peut prévoir un débitmètre à tube de Venturi ou à diaphragme avec manomètre différentiel ou simple.

L'invention s'applique aux joints de fermeture des enceintes de refroidissement ou des enceintes de traitement pour câbles ou fils. Dans le cas d'une enceinte de refroidissement, le fluide contenu dans l'enceinte sera en général de l'eau, dont la pression peut d'ailleurs atteindre plusieurs atmosphères. Dans le cas d'une enceinte de traitement, le fluide de l'enceinte 2 sera plutôt un gaz tel que l'azote, par exemple. Le cas échéant, il peut se trouver à une température relativement élevée.

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1 feuille dessins

Claims

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1. Dispositif de fermeture destiné à être placé à une extrémité d'une enceinte tubulaire contenant un fluide et dans laquelle un produit allongé se déplace longitudinalement en continu, comprenant au moins une garniture annulaire en une matière déformable dont le bord interne est en contact avec ledit produit et un dispositif de serrage réglable agissant sur ladite garniture, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réception et d'évacuation des fuites du fluide entre le conducteur et la garniture et une boucle de réglage dans laquelle est placé un détecteur du débit des fuites, cette boucle agissant sur le dispositif de serrage de manière à maintenir ce débit à une valeur inférieure à un seuil prédéterminé.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fluide contenu dans l'enceinte est un liquide.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux garnitures annulaires espacées l'une de l'autre dans le sens de l'écoulement des fuites, une chambre auxiliaire ménagée entre les deux garnitures et des moyens pour introduire un fluide auxiliaire dans ladite chambre.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le fluide auxiliaire est un liquide.

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de réception et d'évacuation des fuites consistent en un bac, ou une chambre, muni d'une tuyauterie d'évacuation, celle-ci étant équipée du détecteur de débit.

6. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le fluide auxiliaire est un fluide gazeux.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de réception et d'évacuation des fuites comportent une chambre d'évacuation fermée prolongeant l'enceinte et présentant à son extrémité aval une ouverture pour le passage du conducteur, cette ouverture étant équipée d'une garniture d'étanchéité.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de serrage comporte des organes de commande, de manière à agir sur la garniture annulaire aval, ces organes de commande étant reliés à des moyens moteurs pilotés par la boucle de réglage.

9. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte une boucle de réglage secondaire réglant le débit du fluide auxiliaire de façon à maintenir la pression à l'intérieur de la chambre auxiliaire à une valeur présentant une différence constante avec la pression à l'intérieur de l'enceinte.