CH615341A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif pour assurer la contention d'une prothèse dentaire adaptable de façon amovible sur l'os maxillaire.

On sait que la mise en place et la contention d'une prothèse et, surtout, une prothèse dentaire amovible posent de nombreux problèmes tenant, d'une part, à la morphologie et à la physiologie des os maxillaires et, d'autre part, à la fonction de ladite prothèse.

En effet, les prothèses dentaires amovibles doivent être maintenues en place de façon satisfaisante pour permettre au porteur de la prothèse de parler et mastiquer des aliments; par ailleurs, elles doivent pouvoir être, alternativement, retirées et remises en place afin d'assurer leur nettoyage ainsi que les soins de la cavité buccale.

Les systèmes mécaniques classiques de retenue par ventouses, ressorts ou reliefs spéciaux, outre le fait qu'ils provoquent parfois des pressions douloureuses sur la muqueuse, sont peu efficaces et mal tolérés.

En outre, un inconvénient bien connu de ces prothèses classiques réside dans leur mauvaise tenue, inconvénient qui s'aggrave avec le temps.

Pour tenter de remédier à cet inconvénient, on a proposé la fixation d'implants de contention prothétique dans l'assise osseuse constituée par l'os. Toutefois, une telle technique implique la traversée de la muqueuse et le maintien à travers celle-ci d'éléments de fixation qui risquent d'entraîner des infections microbiennes et la destruction irréparable de l'assise osseuse.

Tout à fait récemment, on a proposé une solution qui présente de nombreux avantages et qui consiste à assurer la contention de l'élément de prothèse grâce à des forces magnétiques développées par des systèmes magnétiques disposés, pour partie, sous la muqueuse de l'assise dentaire et, pour partie, dans l'élément de prothèse.

Cette technique présente l'avantage de ne pas créer de lésion permanente dans la muqueuse, de simplifier la construction des prothèses en les rendant par ailleurs plus esthétiques et moins désagréables pour le porteur, et de permettre une contention très améliorée par rapport à celle qu'assurent les dispositifs classiques.

La présente invention se rattache à ces techniques nouvelles qu'elle entend perfectionner pour les rendre encore plus efficaces.

A cet égard, elle vise des perfectionnements à apporter à la structure de la partie du dispositif magnétique qui va se trouver associée à l'os maxillaire, permettant l'insertion de cette partie du dispositif dans la partie osseuse la plus dense et la moins évolutive.

En effet, un des problèmes posés par la nouvelle technique antérieurement à l'invention résidait dans la localisation du dispositif magnétique associé à l'os et dans la nécessité de faire en

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sorte qu'il fasse bloc avec l'os afin d'éviter qu'un effort exercé sur l'élément de prothèse venant se plaquer sur la muqueuse ne risque de déplacer le dispositif magnétique associé à l'os, ce qui peut créer des douleurs au porteur, sinon des lésions de la muqueuse entraînant l'élimination du dispositif. Or, ce type d'effort exercé sur l'élément de prothèse est assez fréquent puisqu'on doit pouvoir ôter l'élément de prothèse afin de le nettoyer fréquemment.

Grâce aux mesures prévues par l'invention, on est certain qu'une fois mis en place, le dispositif magnétique ne pourra se déplacer par rapport à l'os.

L'invention concerne un dispositif magnétique destiné à être logé dans une cavité pratiquée dans l'os maxillaire d'un patient pour assurer la contention d'un élément de prothèse dentaire sur cet os maxillaire, ladite cavité présentant au niveau du fond une section supérieure à sa section d'entrée, caractérisé en ce qu'il comporte:

— une structure d'assise présentant des moyens de blocage dans la cavité après son introduction dans cette dernière,

— au moins une masse magnétique, ou susceptible de subir une attraction magnétique, associée à la structure d'assise, et

— des moyens pour assurer la retenue de la masse sur la structure, ces moyens pouvant être les forces attractives développées par la masse magnétique elle-même, et/ou des dispositifs mécaniques de retenue dont serait pourvue la structure d'assise.

La structure d'assise pourra se présenter sous des aspects divers et notamment être constituée par une plaquette, particulièrement en fer doux, susceptible de présenter une position rétractée permettant son introduction dans la cavité de l'os et une position déployée assurant son blocage dans la cavité; dans ce cas, la masse magnétique constituée par un aimant permanent assurera d'elle-même sa retenue contre la structure d'assise.

Selon une autre forme de réalisation, la structure d'assise sera constituée par un boîtier présentant un logement destiné à recevoir la masse magnétique et des moyens de blocage du boîtier dans la cavité de l'os.

Un dispositif magnétique selon l'invention peut être implanté dans une partie osseuse en procédant de la manière suivante :

après incision et écartement de la muqueuse, on insère, dans une cavité pratiquée dans la partie osseuse, la structure d'assise à laquelle est associé un élément magnétique, ladite structure d'assise étant solidarisée avec la partie osseuse. De préférence, cette solidarisation de la structure d'assise avec l'os sera réalisée par accrochage d'une partie de la structure d'assise dans l'os pour éviter tout arrachage après mise en place.

De plus, bien que l'on puisse admettre, après mise en place, une inamovibilité de l'élément magnétique obtenue soit par fixation mécanique de ce dernier avec la structure d'assise, soit par reconstitution de l'os lui-même autour de l'élément magnétique, on peut prévoir aussi que l'élément magnétique sera associé de façon amovible à la structure d'assise.

Une telle disposition préférée permet, entre autres, un remplacement éventuel de l'élément magnétique sans qu'il soit nécessaire de toucher à nouveau à l'os.

On peut prévoir par ailleurs des dispositions afin de faciliter l'insertion de la structure d'assise et éviter que ne se développent ponctuellement, au niveau de l'os, des contraintes dues aux forces attractives développées par les éléments magnétiques.

Ces dispositions consistent, pour l'insertion de la structure d'assise, à ménager dans la partie osseuse une cavité telle que sa section au niveau du fond de cavité soit supérieure à sa section d'entrée au niveau de la surface externe de la partie osseuse, à introduire la structure d'assise dans la cavité et à déployer à l'intérieur de la cavité au moins une partie de la structure d'assise de façon qu'une au moins des dimensions de la structure déployée soit supérieure à au moins une dimension de la section d'entrée de la cavité, ce qui réalise ainsi la retenue de la structure d'assise dans la cavité.

On notera immédiatement que le boîtier, une fois mis en place dans la cavité de l'os, est destiné à y demeurer en permanence en formant ainsi un bloc avec l'os grâce aux tissus cicatriciels.

En revanche, la masse magnétique sera de préférence logée de façon amovible dans ledit boîtier; on pourra ainsi, lors de la première intervention chirurgicale, mettre en place le boîtier dans la cavité sans que ledit boîtier comporte de masse magnétique, cette dernière étant insérée dans le boîtier après coup. De la sorte, la presque totalité des manipulations sera épargnée à la masse magnétique qui ne risquera pas d'être détériorée ou souillée.

Par ailleurs, grâce à cette disposition, il sera aisé de retirer éventuellement uniquement la masse magnétique pour la remplacer par une autre si le besoin s'en fait sentir.

On décrira à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation de l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la fig. 1 est une vue schématique en coupe frontale d'un système prothétique selon l'invention, mis en place sur l'os maxillaire supérieur;

les fig. 2 et 2a montrent en coupe frontale la phase d'incision et de soulèvement de la muqueuse afin de dégager l'os ;

la fig. 3 est une coupe à plus grande échelle montrant une ébauche de cavité pratiquée dans l'os;

la fig. 4 montre la création de prolongements dans la cavité destinés à servir d'appui à la structure d'assise pour éviter son extraction ;

la fig. 4a est une vue en coupe similaire à la fig. 2, montrant la cavité réalisée dans l'os ;

la fig. 4b est une vue selon la flèche IVb de la fig. 4a;

la fig. 5 représente en perspective une première forme de réalisation d'une structure d'assise selon l'invention;

les fig. 5a et 5b montrent schématiquement la mise en place de la structure d'assise de la fig. 5 dans la cavité de l'os ;

la fig. 5c représente en perspective une deuxième forme de réalisation d'une structure d'assise à boîtier selon l'invention;

la fig. 5d montre le dispositif de la fig. 5c placé dans la cavité de l'os;

les fig. 5e et 5f représentent une troisième forme de réalisation d'un dispositif de l'invention;

les fig. 5g et 5h représentent une quatrième forme de réalisation d'un dispositif de l'invention ;

la fig. 6 est une vue en perspective avec arrachement partiel du boîtier d'un dispositif magnétique selon une autre forme de réalisation, destiné à être inséré dans la cavité de l'os ;

la fig. 6a est une vue de dessus du boîtier de la fig. 6,

la fig. 7 est une vue en perspective d'une masse magnétique destinée à être logée dans le boîtier de la fig. 6 ;

la fig. 7a montre le dispositif magnétique en place dans la cavité de l'os;

les fig. 8 et 9 sont des vues en coupe montrant en deux positions différentes la saillie rétractable du boîtier de la fig. 6.

A la fig. 1, on a représenté, de façon schématique, une coupe frontale partielle de l'os maxillaire supérieur 1, avec sa muqueuse 2, sur lequel est adaptée une prothèse dentaire comportant une plaque-base 3 portant des dents postiches 4.

La retenue de la plaque-base en position sur l'os est réalisée par un dispositif magnétique désigné de façon générale en 5, constitué par une masse magnétique telle qu'un aimant 6 placé dans une cavité 7 de l'os maxillaire et par une masse magnétique antagoniste 8 (qui peut être un aimant ou un corps susceptible de subir une attraction magnétique) qui est solidaire de la plaque-base 3.

Naturellement, on comprendra que, dans le cas d'une plaque-base palatine complète, par exemple, la prothèse sera maintenue par au moins deux dispositifs magnétiques 5 situés de part et d'autre de la mâchoire.

On ne décrira pas en détail la plaque-base ni sa masse magnétique 8 que l'on considérera comme connues.

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Par contre, la description qui suit concerne plus particulièrement la structure du dispositif magnétique 6 placé dans l'os maxillaire ainsi que le procédé pour son inclusion.

On décrira tout d'abord, en référence aux fig. 2, 2a, 3,4,4a et 4b, la manière dont on peut préparer la cavité dans l'os maxillaire afin de recevoir le dispositif magnétique 6. Comme on le voit à la fig. 2, après avoir incisé en I la muqueuse 2 loin de l'endroit où doit être pratiquée la cavité, on récline largement les parties 9 et 10 de la muqueuse (fig. 2a) afin de dégager une surface 11 de l'os maxillaire suffisante pour y pratiquer la cavité souhaitée.

On réalise d'abord dans l'os maxillaire (fig. 3) une ébauche de cavité 12 à fond plat 13 et paroi verticale 14. Cette ébauche de cavité peut être réalisée soit grâce à une fraise classique, soit grâce à un burin.

On termine l'ébauche en réalisant, conformément à ce qui est montré à la fig. 4 et grâce, par exemple, à une fraise 15 à cône renversé 16, des prolongements 17 de la cavité au moins dans deux parois opposées 14 de celle-ci. On obtient alors une cavité telle que montrée aux fig. 4a et 4b.

Bien que les prolongements 17 de la cavité se présentent avec une face supérieure inclinée, on comprendra qu'ils pourraient être de toute autre forme appropriée sans pour autant que l'on sorte de l'invention. De même, on comprendra que des prolongements 17 pourront être pratiqués sur toute la périphérie de la cavité, si nécessaire.

La longueur L de la cavité mesurée au niveau des prolongements 17 est supérieure à la longueur 1 mesurée au niveau de l'entrée de la cavité. De la sorte, lorsque l'on placera, comme on l'indiquera par la suite, le dispositif magnétique à l'intérieur de la cavité, on obtiendra une bonne retenue de celui-ci.

On décrira à présent plusieurs formes de réalisation d'un dispositif magnétique 6 destiné à être inséré dans la cavité de l'os maxillaire.

Comme on l'a indiqué plus haut, l'idée essentielle est de réaliser un dispositif magnétique en deux parties, à savoir: d'une part, une structure d'assise qui sera insérée dans la cavité et destinée à y demeurer constamment et, d'autre part, une masse magnétique ou magnétisable que l'on pourra associer à la structure d'assise, soit de façon amovible, soit de façon inamovible.

En référence à la fig. 5, on a représenté une structure d'assise particulièrement simple puisqu'elle consiste uniquement en un barreau de fer doux désigné de façon générale en 20 qui est aminci dans sa partie médiane au moins en 21 dans son épaisseur et, éventuellement, également en 22 dans sa largeur de façon à permettre un pliage du barreau dans la position en trait fort de la fig. 5, les branches 23 et 24 situées de part et d'autre de l'amincissement formant un V.

On conçoit que la partie centrale amincie permettra un déploiement des branches 23 et 24 permettant de redonner au barreau la forme rectiligne représentée en trait interrompu à la fig. 5.

Ce barreau 20 est destiné à être livré sous sa forme repliée de façon à permettre son introduction dans la cavité 14 de l'os. En effet, la longueur 11 (voir fig. 5a) du barreau replié sera inférieure à la longueur 1 de la cavité.

Une fois introduit dans la cavité de la manière représentée à la fig. 5a, il suffira ensuite d'introduire l'aimant 25 (voir fig. 5b) en exerçant sur ce dernier une poussée verticale selon la flèche F pour provoquer l'ouverture du barreau et son retour à la position rectiligne dans laquelle sa longueur totale 12 est supérieure à la longueur 1 de la cavité. De la sorte, le barreau se trouve bloqué dans la cavité et ne peut plus en être extrait.

Par ailleurs, le maintien en place de l'aimant 25 dans la cavité se fera simplement par contact avec le barreau de fer doux 20.

Cette forme de réalisation d'un dispositif selon l'invention n'est cependant pas préférée, car la reconstitution de l'os risque d'emprisonner définitivement l'aimant 25 dans la cavité et d'empêcher son retrait ultérieur, si nécessaire.

C'est pourquoi on préférera, comme dans les formes de réalisation suivantes, prévoir une structure d'assise présentant un logement pour l'aimant qui isolera ce dernier de l'os et assurera une amovibilité parfaite de ce dernier. A cet égard, la structure d'assise représentée aux fig. 5c et 5d constitue une variante de réalisation intéressante.

La structure d'assise comporte un boîtier désigné de façon générale en 26 constitué par quatre parois 26a et 26b opposées deux à deux, ce boîtier n'ayant ni fond ni couvercle.

Dans deux parois opposées, par exemple 26b du boîtier, sont ménagées des fenêtres 27 ; une barrette, désignée de façon générale en 28, de structure générale similaire au barreau 20 de la fig. 5, est mise en place à l'intérieur du boîtier. Cette barrette 28 présente dans sa partie médiane par exemple un amincissement 29 permet- • tant de lui donner une première forme stable en V, comme on le voit à la fig. 5c, grâce à laquelle les extrémités 30 de la barrette sont engagées dans les fenêtres 27 sans cependant dépasser à l'extérieur du boîtier.

Le boîtier 26 étant mis en place dans la cavité 14 de la fig. 5d, on comprend qu'il suffit d'introduire l'aimant 31 à l'intérieur du boîtier en exerçant une poussée verticale sur la partie amincie 29 de la barrette. Cette dernière va donc se déployer en étant guidée par les fenêtres 27 de façon à faire saillie à l'extérieur du boîtier dans les prolongements 17 de la cavité 14. Cette position est représentée en trait interrompu à la fig. 5d et réalise le blocage du dispositif à l'intérieur de la cavité.

On pourrait, si on le souhaitait, compléter la retenue de l'aimant dans le boîtier par un moyen mécanique constitué par exemple par de petites pattes 31' (représentées en trait interrompu à la fig. 5c) prolongeant au moins deux parois opposées du boîtier, ces pattes étant repliées contre l'aimant une fois que ce dernier est engagé dans le boîtier.

On décrira à présent, en référence aux fig. 5e et 5f, une troisième forme de réalisation dans laquelle on utilise un boîtier annulaire 35 destiné à être mis en place dans une cavité qui, dans cet exemple, est une cavité circulaire 14a présentant un prolongement périphérique 17a.

Dans le boîtier 35 sont pratiquées des fenêtres 36, par exemple au nombre de quatre, destinées à coopérer avec une barrette en croix désignée de façon générale en 32 à la fig. 5e. Cette barrette présente une zone centrale 34 à partir de laquelle s'étendent quatre bras 33 donnant à l'ensemble une forme en tronc de cône.

La matière utilisée pour réaliser cette barrette est au moins partiellement malléable, de façon que là également une pression exercée sur la partie centrale 34 provoque un écrasement par déploiement des bras 33 qui viendront se bloquer à l'intérieur du prolongement 17a de la cavité 14a. Là également, la barrette 32 peut être avantageusement réalisée en fer doux ou, éventuellement, en matière plastique.

Dans le cas où les barrettes 28 ou 32 seraient réalisées en matière plastique ou, de façon plus générale, en un matériau amagnétique, il conviendra naturellement de prévoir un moyen de retenue mécanique de l'aimant dans son boîtier, par exemple grâce à la prévision de pattes ou d'oreilles du type de celles qui sont indiquées en 31' à la fig. 5c. Naturellement, dans un tel cas, les boîtiers 26 et 35 pourraient être eux-mêmes réalisés en matière plastique.

Dans la forme de réalisation des fig. 5g et 5h, la structure d'assise est constituée par une simple bague de matière plastique, désignée de façon générale en 36, dont une partie 37 est cylindrique, et la jupe inférieure 38 est de forme conique convergeant vers l'axe de la bague 36. Cette jupe 38 est constituée d'une série de dents 38' séparées les unes des autres par des intervalles 41,

cette disposition permettant une expansion ou une rétraction de la jupe 38 d'une façon qui est bien connue en soi.

On notera que chaque dent 38' présente à sa base un talon 39 s'étendant vers l'extérieur et destiné à réaliser l'accrochage de la

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bague dans la cavité de l'os, comme on le voit plus particulièrement à la fig. 5h.

De plus, à l'intérieur de la bague est ménagé un bourrelet 40 destiné à la retenue d'un aimant 42 introduit à l'intérieur de la bague. 5

Dans sa position de repos, la bague 36 présente une dimension L inférieure à l'ouverture de la cavité pratiquée dans l'os, de telle sorte qu'il est possible d'introduire ladite bague dans la cavité autant de fois qu'on le désire et de l'en retirer sans aucune espèce de difficulté. io

De plus, la dimension interne de la bague prise au niveau des dents 38' (à savoir y) est inférieure à la dimension correspondante x de l'aimant, de telle sorte qu'une fois la bague placée dans la cavité, il suffit d'introduire l'aimant à l'intérieur de la bague et d'exercer sur cet aimant une poussée verticale pour que l'on 15

obtienne une expansion de la jupe 38 de la bague avec blocage des talons 39 à l'intérieur des prolongements 17 de la cavité pratiquée dans l'os. En fin de course, le bourrelet interne 40 de la bague s'engage dans une rainure correspondante 43 pratiquée à la périphérie de l'aimant 42. 20

Dans la forme de réalisation des fig. 6 à 9, le boîtier est constitué par une enveloppe sensiblement parallélépipédique 47 (voir fig. 6) ne présentant pas de face supérieure.

Ce boîtier se compose d'un fond 48, d'une paroi frontale 49,

d'une paroi arrière 50 et de deux parois latérales 51. Le fond 48 25 est prolongé, du côté de la paroi 50, par une saillie fixe 52 constituée par exemple par un fil d'acier à ressort soudé à la paroi 50 aux points 53, 54, 55 et 56.

Naturellement, on pourrait prévoir pour cette saillie fixe toute autre forme et, notamment, une lame pleine ou ajourée qui facilite 30 la cicatrisation.

La paroi 49 présente, au niveau du fond 48, une fenêtre 57, constituée par exemple par une découpe d'une partie de la paroi.

La saillie déplaçable du boîtier est constituée, comme on le voit particulièrement à la fig. 6a, par un fil d'acier à ressort 58 35 dont les extrémités sont fixées sur des pivots 59 montés tournants dans le fond 48 du boîtier.

Ce fil d'acier à ressort 48 est conformé de façon à prendre,

dans une position tendue escamotée à l'intérieur du boîtier, la forme montrée à la fig. 6a. Le fil est maintenu dans cette position escamotée grâce à un système d'attache 60 constitué, par exemple, par un crochet mobile autour d'un axe 61. Dès que l'on ouvrira le crochet 60, le fil d'acier 58 libéré se déplacera à travers la fenêtre 59 pour faire saillie à l'extérieur du boîtier et prendre la position représentée en trait interrompu à la fig. 6a. Dans cet état, le ressort est détendu et sa forme est sensiblement similaire à celle . des saillies fixes 52.

En variante, le système d'attache pourrait être constitué par un simple fil que l'on tranchera lors de l'utilisation.

La dimension a du boîtier (voir fig. 6a) est légèrement inférieure à l'entrée de la cavité afin de permettre l'introduction du boîtier dans cette dernière, alors que la dimension A (avec saillie déployée) est sensiblement égale à la dimension L du fond de la cavité.

Les parois 49 et 50 du boîtier 47 présentent, en outre, des moyens pour assurer la retenue d'une masse magnétique amovible 62 (voir fig. 7) lorsque celle-ci est mise en place dans le boîtier après insertion de ce dernier dans la cavité.

Ces moyens de retenue, déformables élastiquement, permettent l'introduction de la masse magnétique et sont constitués, dans l'exemple représenté, par des nervures 63 pratiquées dans les faces 49 et 50 du boîtier, par exemple par emboutissage. On comprendra, cependant, que ces moyens de retenue pourraient être constitués par des profils élastiques rapportés à l'intérieur des parois 49 et 50 et fixés, par exemple, par soudure ou de toute autre manière appropriée.

La masse magnétique 62 présente à sa base des gorges 64 de blocage destinées à venir s'encliqueter sur les nervures 63 du boîtier (voir fig. 9).

On notera que, afin de faciliter la préhension de la masse magnétique, notamment pour son extraction hors du boîtier, on pourra prévoir sur sa face supérieure une cavité 65 associée à une bride 66 sous laquelle on pourra introduire la pointe d'un instrument d'extraction.

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4 feuilles dessins

Claims (13)

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1. Dispositif magnétique destiné à être logé dans une cavité pratiquée dans l'os maxillaire d'un patient pour assurer la contention d'un élément de prothèse dentaire sur cet os maxillaire, ladite cavité présentant au niveau du fond une section supérieure à sa section d'entrée, caractérisé en ce qu'il comporte:

— une structure d'assise présentant des moyens de blocage dans la cavité après son introduction dans cette dernière,

— au moins une masse magnétique, ou susceptible de subir une attraction magnétique, associée à la structure d'assise, et

— des moyens pour assurer la retenue de la masse sur la structure.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure d'assise est constituée par une plaquette présentant au moins deux positions stables, à savoir: une position rétractée permettant son introduction dans la cavité de l'os et une position déployée permettant son blocage dans la cavité de l'os.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la plaquette est en un matériau magnétique, notamment en fer doux, et la masse magnétique est constituée par un aimant permanent, le moyen de retenue de la masse magnétique contre la plaquette étant constitué par la force magnétique développée par la masse magnétique.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure d'assise est constituée par un boîtier présentant un logement destiné à recevoir la masse magnétique et des moyens de blocage du boîtier dans la cavité de l'os après introduction de celui-ci.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage du boîtier sont constitués par des saillies du boîtier destinées à venir en butée contre l'os dans des prolongements appropriés de la cavité.

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le boîtier est élastiquement déformable selon un plan transversal et est, dans ce plan, de section plus petite que la section correspondante de la masse magnétique, de telle sorte que l'introduction du boîtier dans la cavité de l'os et son retrait sont possibles tant que la masse magnétique n'est pas mise en place dans le boîtier, l'introduction de la masse dans le boîtier assurant l'expansion par déformation élastique d'une partie de celui-ci.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le boîtier est réalisé en matière plastique et présente une partie constituée de languettes élastiquement déformables pour assurer une expansion de ladite partie constituée de languettes.

8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'une au moins des saillies est déplaçable entre deux positions, à savoir:

— une première position dans laquelle, lors de la mise en place du boîtier dans la cavité, ladite saillie est effacée et permet l'introduction du boîtier dans la cavité, et

— une seconde position dans laquelle, après mise en place du boîtier dans la cavité, ladite saillie est déployée de façon que la dimension du boîtier mesurée au niveau des saillies soit supérieure à la partie de la cavité par laquelle on a introduit le boîtier, ce qui réalise ainsi la retenue de ce dernier à l'intérieur de la cavité.

9. Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 8, caractérisé en ce qu'une au moins des saillies est constituée par un fil élastique déformable fixé au boîtier et susceptible de prendre deux positions, à savoir:

— une position escamotée à l'intérieur du boîtier, position dans laquelle il est maintenu sous tension, et

— une position en saillie à l'extérieur du boîtier, position pour laquelle il est à l'état pratiquement détendu.

10. Dispositif selon l'une des revendications 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que le boîtier est réalisé en deux parties engagées téles-copiquement l'une dans l'autre et entre lesquelles est prévu un ressort dont l'action assure le déploiement du boîtier, chaque partie de boîtier présentant, en outre, une saillie permettant le blocage du boîtier dans la cavité.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le boîtier comporte un système libérable pour maintenir les deux parties constituant le boîtier en position rapprochée correspondant à l'état de ressort comprimé.

12. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que les moyens de retenue de la masse magnétique dans le boîtier sont constitués par au moins une partie élastiquement déformable du boîtier, permettant l'introduction et le retrait de ladite masse.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les parties élastiquement déformables du boîtier sont des profilés mâles, solidaires des parois faisant saillie à l'intérieur du boîtier, et destinés à coopérer par encliquetage avec des profilés femelles conjugués prévus sur la masse magnétique.