CH552497A - Dispositif d'amortissement pour suspension de traverse de bogie. - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention concerne un dispositif d'amortissement pour suspension de traverse de bogie, du type dans lequel chaque bout de ladite traverse est engagé dans un logement présenté par un longeron et y est supporté par au moins un ressort.



   Le but de l'invention est d'assurer un amortissement très efficace, tant pour les oscillations verticales qu'horizontales, et ce avec des moyens simples et relativement peu onéreux. Ce but est atteint, selon l'invention, en prévoyant en chacun des deux bouts de ladite traverse, au moins une plaque d'usure mobile appliquée contre une plaque d'usure fixe portée par le longeron correspondant, cette plaque mobile étant appliquée à l'intervention d'un levier prenant appui, d'une part, sur un élément de ladite traverse et, d'autre part, sur ledit ressort.



   Les points d'appui dudit levier sont choisis de manière telle que la force d'application qu'il exerce sur ladite plaque mobile soit proportionnelle à la flèche dudit ressort sous charge et varie dans le même sens que cette dernière.



   Par cette disposition, les oscillations de la traverse autour de sa position d'équilibre sont amorties rapidement par la friction de la plaque mobile sur ladite plaque fixe.



   Pour mieux faire ressortir les caractéristiques et avantages de l'invention, une mise en oeuvre de celle-ci est décrite ci-après plus en détail. à titre d'exemple, référence étant faite aux dessins annexés dans lesquels:
 La fig. I est une vue latérale en élévation d'un bogie selon l'invention.



   La fig. 2 est une vue en plan du bogie selon la fig. 1.



   La fig. 3 représente, à échelle agrandie, la partie de la fig. 2 indiquée par F3, et
 la fig. 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la fig. 3.



   Le bogie représenté aux fig. 1 et 2 est de structure générale connue et comporte, principalement, une traverse 1 dont les deux bouts sont engagés dans des logements prévus à cet effet dans deux longerons, respectivement 2 et 3.



   Chacun desdits bouts, dans lesdits logements, est supporté par une série de paires de ressorts coaxiaux hélicoïdaux 4 et 5, I'une de ces paires étant centrale par rapport aux autres et désignée ciaprès spécifiquement par les références 6 et 7.



   Afin d'obtenir une suspension à caractéristique variable, les ressorts 5 sont plus courts que les ressorts 4 et il en va de même du ressort 7 par rapport au ressort 6. Une telle solution est bien connue et ne rentre pas de ce fait dans le cadre de la présente invention.



   Le dispositif d'amortissement étant le même pour chacun des deux bouts de la traverse 1, un seul de ces dispositifs sera décrit ci-après, avec référence particulière aux fig. 3 et 4. Comme de plus ce dispositif est symétrique par rapport au plan vertical axial de la traverse   1.    les mêmes références sont utilisées pour désigner les pièces semblables, symétriquement disposées.



   La paire de ressorts 6, 7 est coiffée par un chapeau 8 en forme de cuvette dont le fond 9 présente un orifice central 10 dans lequel pénètre un disque Il soudé sur la traverse 1. Ledit disque   1 1    sert d'assise à l'extrémité supérieure du ressort 7 et de guide latéral pour le chapeau 8.



   Sur la face externe périphérique du chapeau 8 sont soudés deux supports 12 en forme de crochet, diamétralement opposés et situés dans le plan vertical axial du longeron 2. La traverse 1 présente, en ses extrémités, deux parois verticales 13 s'étendant vers le bas et pourvues chacune, en leur partie inférieure, d'un logement 14 en forme de U.



   Dans chacun des supports 12 est accrochée la traverse supérieure 15 d'un maillon 16 à traverse inférieure 17. Cette dernière est engagée par l'extrémité en forme de crochet 18 d'un levier 19 portant, en son autre extrémité, un axe 20 engagé dans ledit logement 14. Ce levier 19 est également pourvu d'une excroissance hémisphérique 21. Cette dernière pénètre dans une cuvette 22 de forme correspondante prévue sur une plaque d'usure mobile 23.



  Cette plaque mobile s'appuie, avec sa face opposée à celle portant ladite cuvette, contre une plaque d'usure fixe 24, soudée audit longeron 2. Les déplacements verticaux de la plaque 23 par rapport à la traverse 1 sont empêchés grâce à l'emboîtement de l'excroissance 21 du levier 19 dans la cuvette 22 de ladite plaque 23.



   Les déplacements transversaux de la plaque mobile 23, par rapport à la traverse 1, sont empêchés grâce à la présence des taquets 28, entre lesquels ladite plaque 23 est située.



   Le second rôle des taquets 28 est de limiter les déplacements transversaux de la traverse 1 par rapport au longeron 2, par butée desdits taquets sur les faces d'appui 29 de longeron 2.



   Enfin, un boulon 25 avec écrou de butée 26 limite l'écartement vertical possible entre la traverse 1 et le longeron 2.



   Le dispositif d 'amortissement   sus-décrit    fonctionne substantiellement comme suit. Lorsque la traverse 1 est au repos, la paroi supérieure des logements 14 de cette traverse repose sur l'axe 20 du levier 19 correspondant, et d'autre part, l'effort de compression du ressort 6 est transmis aux extrémités en forme de crochet 18 de la paire de leviers 19 par l'intermédiaire des maillons 16. Sous l'action du couple ainsi créé, les leviers 19 ont donc tendance à pivoter autour de leur axe 20, vers l'extérieur de la traverse, ce qui applique les plaques mobiles 23 contre les plaques fixes 24 correspondantes. La force avec laquelle lesdites plaques sont appliquées dépend de la réaction sur les axes 17, elle-même fonction de la flèche des ressorts 6 et 7.

  Plus la traverse 1 est lourdement chargée, plus cette flèche est importante et plus la pression des plaques 23 sur les plaques 24 est importante. Lorsque la traverse 1 oscille verticalement autour d'une position d'équilibre de la suspension, les plaques mobiles 23 doivent suivre le mouvement, mais comme elles frottent contre les plaques 24, une force de frottement s'oppose au mouvement. La vibration de la suspension est donc amortie par frottement. Comme la force de frottement dépend de la flèche des ressorts 6 et 7, donc de la charge sur la traverse, l'intensité de l'amortissement est fonction de cette charge.



   Dans le sens transversal, il existe un jeu entre la traverse   I    et le longeron 2. Lorsque la traverse 1 se déplace par rapport au longeron 2, elle fléchit l'ensemble des ressorts de suspension perpendiculairement à leur axe. Les deux extrémités de tous ces ressorts sont encastrées dans des logements délimités par des saillies annulaires 27, prévus sur les assises du longeron et de la traverse, à l'exception de l'extrémité supérieure des ressorts 6 et 7 dont le guidage latéral est réalisé par l'intermédiaire du chapeau 8 dont le bord de l'orifice central 10 prend appui sur le disque 11 soudé à la traverse 1.



   Lorsque l'action cesse, la traverse revient à sa position d'équilibre grâce à l'élasticité transversale des ressorts. Toutefois, toute oscillation transversale de la traverse est également amortie par la force de frottement existant entre les plaques 23 et 24.

 

   Ce dispositif assez simple et relativement peu onéreux s'est révélé être extrêmement efficace et permet d'amortir de façon optimale les oscillations provoquées par les inégalités de la voie parcourue.



   REVENDICATION



   Dispositif d'amortissement pour suspension de traverse de bogie du type comportant une traverse dont chacun des bouts est engagé dans un logement présenté par'un longeron et y est supporté par au moins un ressort spiral, caractérisé en ce qu'il est constitué en chacun desdits bouts au moins par une plaque d'usure mobile appliquée contre une plaque d'usure fixe portée par le longeron correspondant, cette plaque mobile étant appliquée à l'intervention d'un levier prenant appui, d'une part, sur un élément de ladite traverse et, d'autre part, sur ledit ressort. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention concerne un dispositif d'amortissement pour suspension de traverse de bogie, du type dans lequel chaque bout de ladite traverse est engagé dans un logement présenté par un longeron et y est supporté par au moins un ressort.

   Le but de l'invention est d'assurer un amortissement très efficace, tant pour les oscillations verticales qu'horizontales, et ce avec des moyens simples et relativement peu onéreux. Ce but est atteint, selon l'invention, en prévoyant en chacun des deux bouts de ladite traverse, au moins une plaque d'usure mobile appliquée contre une plaque d'usure fixe portée par le longeron correspondant, cette plaque mobile étant appliquée à l'intervention d'un levier prenant appui, d'une part, sur un élément de ladite traverse et, d'autre part, sur ledit ressort.

   Les points d'appui dudit levier sont choisis de manière telle que la force d'application qu'il exerce sur ladite plaque mobile soit proportionnelle à la flèche dudit ressort sous charge et varie dans le même sens que cette dernière.

   Par cette disposition, les oscillations de la traverse autour de sa position d'équilibre sont amorties rapidement par la friction de la plaque mobile sur ladite plaque fixe.

   Pour mieux faire ressortir les caractéristiques et avantages de l'invention, une mise en oeuvre de celle-ci est décrite ci-après plus en détail. à titre d'exemple, référence étant faite aux dessins annexés dans lesquels: La fig. I est une vue latérale en élévation d'un bogie selon l'invention.

   La fig. 2 est une vue en plan du bogie selon la fig. 1.

   La fig. 3 représente, à échelle agrandie, la partie de la fig. 2 indiquée par F3, et la fig. 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la fig. 3.

   Le bogie représenté aux fig. 1 et 2 est de structure générale connue et comporte, principalement, une traverse 1 dont les deux bouts sont engagés dans des logements prévus à cet effet dans deux longerons, respectivement 2 et 3.

   Chacun desdits bouts, dans lesdits logements, est supporté par une série de paires de ressorts coaxiaux hélicoïdaux 4 et 5, I'une de ces paires étant centrale par rapport aux autres et désignée ciaprès spécifiquement par les références 6 et 7.

   Afin d'obtenir une suspension à caractéristique variable, les ressorts 5 sont plus courts que les ressorts 4 et il en va de même du ressort 7 par rapport au ressort 6. Une telle solution est bien connue et ne rentre pas de ce fait dans le cadre de la présente invention.

   Le dispositif d'amortissement étant le même pour chacun des deux bouts de la traverse 1, un seul de ces dispositifs sera décrit ci-après, avec référence particulière aux fig. 3 et 4. Comme de plus ce dispositif est symétrique par rapport au plan vertical axial de la traverse 1. les mêmes références sont utilisées pour désigner les pièces semblables, symétriquement disposées.

   La paire de ressorts 6, 7 est coiffée par un chapeau 8 en forme de cuvette dont le fond 9 présente un orifice central 10 dans lequel pénètre un disque Il soudé sur la traverse 1. Ledit disque 1 1 sert d'assise à l'extrémité supérieure du ressort 7 et de guide latéral pour le chapeau 8.

   Sur la face externe périphérique du chapeau 8 sont soudés deux supports 12 en forme de crochet, diamétralement opposés et situés dans le plan vertical axial du longeron 2. La traverse 1 présente, en ses extrémités, deux parois verticales 13 s'étendant vers le bas et pourvues chacune, en leur partie inférieure, d'un logement 14 en forme de U.

   Dans chacun des supports 12 est accrochée la traverse supérieure 15 d'un maillon 16 à traverse inférieure 17. Cette dernière est engagée par l'extrémité en forme de crochet 18 d'un levier 19 portant, en son autre extrémité, un axe 20 engagé dans ledit logement 14. Ce levier 19 est également pourvu d'une excroissance hémisphérique 21. Cette dernière pénètre dans une cuvette 22 de forme correspondante prévue sur une plaque d'usure mobile 23.

   Cette plaque mobile s'appuie, avec sa face opposée à celle portant ladite cuvette, contre une plaque d'usure fixe 24, soudée audit longeron 2. Les déplacements verticaux de la plaque 23 par rapport à la traverse 1 sont empêchés grâce à l'emboîtement de l'excroissance 21 du levier 19 dans la cuvette 22 de ladite plaque 23.

   Les déplacements transversaux de la plaque mobile 23, par rapport à la traverse 1, sont empêchés grâce à la présence des taquets 28, entre lesquels ladite plaque 23 est située.

   Le second rôle des taquets 28 est de limiter les déplacements transversaux de la traverse 1 par rapport au longeron 2, par butée desdits taquets sur les faces d'appui 29 de longeron 2.

   Enfin, un boulon 25 avec écrou de butée 26 limite l'écartement vertical possible entre la traverse 1 et le longeron 2.

   Le dispositif d 'amortissement sus-décrit fonctionne substantiellement comme suit. Lorsque la traverse 1 est au repos, la paroi supérieure des logements 14 de cette traverse repose sur l'axe 20 du levier 19 correspondant, et d'autre part, l'effort de compression du ressort 6 est transmis aux extrémités en forme de crochet 18 de la paire de leviers 19 par l'intermédiaire des maillons 16. Sous l'action du couple ainsi créé, les leviers 19 ont donc tendance à pivoter autour de leur axe 20, vers l'extérieur de la traverse, ce qui applique les plaques mobiles 23 contre les plaques fixes 24 correspondantes. La force avec laquelle lesdites plaques sont appliquées dépend de la réaction sur les axes 17, elle-même fonction de la flèche des ressorts 6 et 7.

   Plus la traverse 1 est lourdement chargée, plus cette flèche est importante et plus la pression des plaques 23 sur les plaques 24 est importante. Lorsque la traverse 1 oscille verticalement autour d'une position d'équilibre de la suspension, les plaques mobiles 23 doivent suivre le mouvement, mais comme elles frottent contre les plaques 24, une force de frottement s'oppose au mouvement. La vibration de la suspension est donc amortie par frottement. Comme la force de frottement dépend de la flèche des ressorts 6 et 7, donc de la charge sur la traverse, l'intensité de l'amortissement est fonction de cette charge.

   Dans le sens transversal, il existe un jeu entre la traverse I et le longeron 2. Lorsque la traverse 1 se déplace par rapport au longeron 2, elle fléchit l'ensemble des ressorts de suspension perpendiculairement à leur axe. Les deux extrémités de tous ces ressorts sont encastrées dans des logements délimités par des saillies annulaires 27, prévus sur les assises du longeron et de la traverse, à l'exception de l'extrémité supérieure des ressorts 6 et 7 dont le guidage latéral est réalisé par l'intermédiaire du chapeau 8 dont le bord de l'orifice central 10 prend appui sur le disque 11 soudé à la traverse 1.

   Lorsque l'action cesse, la traverse revient à sa position d'équilibre grâce à l'élasticité transversale des ressorts. Toutefois, toute oscillation transversale de la traverse est également amortie par la force de frottement existant entre les plaques 23 et 24.

   Ce dispositif assez simple et relativement peu onéreux s'est révélé être extrêmement efficace et permet d'amortir de façon optimale les oscillations provoquées par les inégalités de la voie parcourue.

   REVENDICATION

   Dispositif d'amortissement pour suspension de traverse de bogie du type comportant une traverse dont chacun des bouts est engagé dans un logement présenté par'un longeron et y est supporté par au moins un ressort spiral, caractérisé en ce qu'il est constitué en chacun desdits bouts au moins par une plaque d'usure mobile appliquée contre une plaque d'usure fixe portée par le longeron correspondant, cette plaque mobile étant appliquée à l'intervention d'un levier prenant appui, d'une part, sur un élément de ladite traverse et, d'autre part, sur ledit ressort.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que ledit ressort spiral est coiffé par un chapeau en forme de cuvette dont le fond est pourvu d'un orifice central dans lequel pénètre un élément de forme correspondante, porté par ladite traverse.

   2. Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'un support en forme de crochet est solidaire dudit chapeau, une traverse d'un maillon étant engagée dans ledit support, l'autre traverse servant d'appui audit levier.

   3. Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que ledit levier est pourvu d'un axe latéral, engagé dans un logement prévu à cet effet dans une paroi de ladite traverse.

   4. Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 3, caractérisé en ce que ledit levier présente une saillie hémisphérique destinée à pénétrer dans une cuvette de forme correspondante prévue sur une face de ladite plaque mobile.