La présente invention concerne une machine-outil à changement automatique de l'outil de travail.
Dans les machines-outils classiques équipées de changeur automatique d'outil, le porte-outil comporte une rainure, dans laquelle s'engage une clavette solidaire d'une broche rotative de la machine pour transmettre le couple de cette dernière au porteoutil.
Dans une telle machine, il est nécessaire d'arrêter la broche dans une position angulaire précise pour que sa clavette soit alignée et s'engage dans la rainure du porte-outil qui est déplacé par un dispositif de transfert. Il est de plus nécessaire d'orienter la rainure du porte-outil, lorsqu'il est rangé dans un magasin à outils. L'arrêt de la broche dans une position angulaire précise nécessite un dispositif d'indexation mécanique. L'orientation de la rainure du porte-outil dans le magasin pose un problème délicat.
De plus. la rotation, même légère, du porte-outil, dans le transfert entre le poste de travail et le magasin, rend impossible d'engager la clavette de la broche dans sa rainure.
Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients.
L'invention a pour objet une machine-outil à changement automatique d'outil comportant un carter et une tête d'usinage montée sur le carter, et dans laquelle tourne une broche, cette broche ayant un alésage coaxial et une extrémité en saillie, un dispositif de verrouillage monté dans la broche et maintenant un outil à ladite extrémité, un premier moyen moteur entraînant la broche en rotation, un magasin à outils contenant plusieurs outils amovibles.
et un dispositif de transfert des outils entre la broche et le magasin, caractérisée en ce que chaque outil comporte une saillie sur sa périphérie, un premier dispositif de commande alimentant le premier moyen moteur de façon que la broche effectue au moins une révolution pendant que l'outil, destiné à une opération d'usinage ultérieure, est maintenu par le dispositif de transfert dans l'alésage récepteur de la broche, de façon qu'une saillie de cette dernière vienne buter contre la saillie de l'outil, un second dispositif de commande provoquant le serrage de l'outil sur la broche par le dispositif de verrouillage à la fin de ladite rotation.
Une forme d'exécution de la machine-outil objet de l'invention sera décrite, à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé sur lequel:
la fig. I est une vue en élévation frontale de la machinsoutil;
la fig. 2 est une vue agrandie d'une partie de la fig. 1 représentant le dispositif de transfert intermédiaire et le dispositif de détection de la position de l'outil:
la fig. 3 est une coupe partielle selon la ligne III-III de la fig. 2;
la fig. 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la fig. 3;
la fig. 5 est une coupe agrandie selon la ligne V-V de la fig. 1, représentant plus particulièrement le dispositif de mise en place de l'outil:
la fig. 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la fig. 5, montrant également le circuit hydraulique de commande des mâchoires du dispositif de mise en place de l'outil:
:
la fig. 7 est une coupe agrandie selon la ligne VII-VII de la fig. 1 montrant également la broche et le dispositif de verrouillage;
la fig. 8 est une coupe selon la ligne VIII-VIII de la fig. 7;
la fig. 9 est un diagramme des positions relatives de la clavette de l'outil et de la clavette de la broche;
les fig. 10 et 11 sont des schémas électriques du circuit de commande du changeur d'outil.
La fig. 1 représente une machine-outil équipée du changeur automatique d'outil et comportant un bâti 1 surmonté d'une colonne 2. Un chariot 4 se déplace longitudinalement par rapport à la colonne 2 sur des glissières 3 du bâti 1. Le chariot 4 porte luimême des glissières transversales 5 guidant les mouvements latéraux d'une table 6 sur laquelle la pièce à usiner W est bridée.
Une tête d'usinage 7, guidée par des glissières 8 de la colonne 2, est positionnée verticalement par une vis-mère non représentée. La tête 7 comporte une broche rotative 9 destinée à recevoir un outil ou un porte-outil amovible 10.
Un magasin à outils 11 contenant plusieurs porte-outil coulisse verticalement sur des guides 12 de la colonne 2. La tête d'usinage 7 et le magasin à outils 11 sont reliés à un vérin hydraulique 13 au moyen de chaînes respectives 14 et 15 de façon que le magasin 11 se déplace en synchronisme avec la tête 7 et soit toujours dans la même position relative par rapport à cette der nière.
Un dispositif de transfert intermédiaire 16 et un dispositif de mise en place 17 permettant de transférer un porte-outil du magasin 11 à la broche 9, et vice versa, sont montés sur la tête d'usinage 7.
Comme le montrent les fig. 2 et 3, le dispositif de transfert intermédiaire 16 est monté sur le dessus de la tête 7. Un arbre rotatif 18, disposé parallèlement à la broche 9, tourne dans un support 19 qui est fixé à la tête 7. Un pignon 20 solidaire de l'arbre 18 engrène sur une crémaillère formée dans la partie intermédiaire d'un piston 21 qui coulisse dans un cylindre 38 du support 19.
A l'extrémité avant de l'arbre 18 est fixé un piston 22 coulisse sant dans un cylindre 23 d'un corps rotatif 24. Une barre 25, logée dans le cylindre 23 parallèlement à l'arbre 18, s'engage dans une rainure axiale du piston 22 pour empêcher toute rotation relative entre l'arbre 18 et le corps 24. Les extrémités du corps 24 sont fermées par des bouchons 26 et 27.
Un bras 28 est rigidement fixé au corps rotatif 24. Comme le montre la fig. 4, un manchon 29 comportant un alésage conique 30 se monte dans un alésage 31 à l'autre extrémité 32 du bras 28,1'alésage 31 étant parallèle à l'arbre 18. L'alésage 31 se termine en un petit alésage borgne et coaxial 33. Des trous diamétralement opposés 34 sont percés dans la partie 32 du bras 28 perpendiculairement à l'axe de l'alésage borgne 33. Des plongeurs 35 coulissant dans les trous 34 sont sollicités vers le centre de l'alésage borgne 33 par des ressorts respectifs 36 de façon à maintenir et à verrouiller une queue de maintien 37 faisant partie du porte-outil 10, lorsque ce dernier est introduit dans l'alésage conique 30 du manchon 29.
Le fonctionnement du dispositif de transfert intermédiaire 16 est le suivant. Lorsqu'un fluide sous pression est introduit dans la chambre de droite du cylindre 38, le piston 21 se déplace vers la gauche (fig. 2) et l'arbre 18 est entraîné en sens inverse des aiguilles d'une montre par la crémaillère et le pignon. Le bras 28 tourne donc dans le même sens vers une première position de changement, représentée en trait mixte sur la fig. 1, dans laquelle un porte-outil 10 précédemment utilisé, maintenu à l'extrémité 32 du bras 28, est replacé entre une paire de mâchoires 39 du magasin à outils 11. Les mâchoires 39 se referment alors sur le porteoutil 10. Du fluide sous pression est ensuite introduit dans une chambre arrière 23 a du cylindre 23 par un passage 102 ménagé dans l'arbre 18.
Le corps rotatif 24 et le bras 28 sont rétractés de façon à dégager le porte-outil 10 de l'alésage conique 30 de l'extrémité du bras. On fait ensuite tourner le magasin 11 pour aligner un porte-outil 10 correspondant à l'opération suivante avec l'extrémité 32 du bras 28. Du fluide sous pression est introduit dans la chambre avant 23b du cylindre 23 par un autre passage 40 de l'arbre 18, de façon à faire avancer le corps rotatif 24 et le bras 28 pour engager le porte-outil 10 dans l'alésage conique 30. Les mâchoires 39 du magasin 11 s'ouvrent pour libérer le porte-outil 10. Du fluide sous pression est introduit dans la chambre de gauche du cylindre 38 pour faire tourner l'arbre 18 dans le sens des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire de la crémaillère et du pignon.
Le bras 28 pivote donc dans le même sens vers sa seconde position d'échange, représentée en trait plein sur la fig. 1. Du fluide sous pression est à nouveau introduit dans la chambre arrière 23a du cylindre 23 par le passage 102 pour rétracter le corps rotatif 24 et le bras 28 de façon à amener son extrémité 32, qui contient le nouveau porte-outil 10, en position de départ, comme illustré sur la fig. 3.
Un levier coudé 42 est articulé par sa partie intermédiaire sur un support 41 fixé à la tête d'usinage 7. Une pièce incurvée 43 fixée à l'extrémité du levier coudé 42 s'aligne avec la périphérie du porte-outil 10, lorsqu'il est en position de départ. Un poussoir 44 fixé à l'autre extrémité du levier coudé 42 actionne un interrupteur s de fin de course 45 qui est solidaire de la tête d'usinage 7. Une broche 46 coulisse dans le support 41 et est poussée contre le levier coudé 42 par un ressort 47. Le levier coudé 42 est ainsi sollicité en sens inverse des aiguilles d'une montre de façon à être en butée contre le support 41. 10
Si, en position rétractée, la clavette 48 du porte-outil 10 touche la pièce incurvée 43, le déplacement du levier coudé 42 dans le sens des aiguilles d'une montre actionne l'interrupteur 45.
Dans le cas contraire, le levier coudé 42 reste en butée et n'actionne pas l'interrupteur 45. Le premier cas correspond à la zone dange- 15 reuse ZD des positions de la clavette 48, comme illustré sur le diagramme de la fig. 9, et comme on le verra en détail par la suite.
Si l'interrupteur 45 n'est pas actionné, la clavette 48 est dans la zone sûre ZS du diagramme de la fig. 9. On notera également que le porte-outil 10 tourne d'un angle de 1800 pendant son transfert 20 par le dispositif 10 de la position de départ à la broche 9, de sorte que la zone dangereuse à l'extrémité de la broche 9, illustrée sur la fig. 9, soit opposée au secteur incurvé 43 en position de départ.
Comme le montre la fig. 5, le dispositif de mise en place 17 comporte un corps 49 qui est fixé sur la surface avant de la tête 25 d'usinage 7. Un piston 50 coulisse dans un cylindre 51 du corps 49, parallèlement à la broche 9. Une tige 52 solidaire du piston 50 traverse un couvercle 53 fermant l'extrémité du corps 49. La partie arrière de la tige 54 comporte un prolongement à angle droit qui coulisse dans une ouverture 56 de la tête 7 30 de façon à empêcher la rotation du piston 50.
Un arbre 57 pouvant tourner dans un alésage 58, qui est percé coaxialement dans la tige de piston 52, est relié à un actionneur rotatif classique 59 qui est logé dans un cylindre 60 à l'intérieur du piston 50. Pour comprendre son fonctionnement, il suffit de 35 savoir que l'actionneur rotatif 59 est capable de faire tourner sélectivement l'arbre 57 d'angles de 900 et 1800. Un bras de changement d'outil 61 est fixé par sa partie centrale à l'extrémité avant de l'arbre 57. Des cylindres opposés 62 sont percés aux deux extrémités du bras 61 perpendiculairement à l'arbre 57. 40
Comme le montre la fig. 6, les cylindres 62 contiennent des pistons 63 et sont fermés par des bouchons 65 formant chape.
Des tiges 64 solidaires de chacun des pistons 63 traversent les bouchons 65 et comportent des dentures de crémaillère 66 sur leurs côtés opposés. Deux mâchoires 67 sont articulées dans chacune 45 des chapes 65 au moyen d'axes 68 qui sont parallèles à l'arbre 57.
Chaque mâchoire 67 comporte un secteur denté 69 concentrique avec l'axe 68, qui engrène sur les dentures 66 de la tige de piston 64.
Les chambres intérieures des cylindres 62 sont reliées à une électrovanne 70 qui est elle-même reliée à une source de pres- 50 sion P et à une bâche hydraulique. Les chambres extérieures des cylindres 62 sont reliées à une autre électrovanne 71 par une canalisation 72. L'électrovanne 71 est elle-même reliée à l'électrovanne 70 par une canalisation 73. Un détendeur 74 est monté entre les électrovannes 70 et 71 en parallèle avec la canalisa- 55 tion 73. Des manocontacts PS75 et PS76 détectent respectivement des pressions haute et basse dans la canalisation 72.
Comme le montre la fig. 7, la broche 9 tourne dans la tête d'usinage 7. Un pignon 77 claveté sur la broche 9 est entraîné par un moteur M à travers une boîte de vitesses 78 qui permet de faire 60 varier la vitesse de rotation de la broche.
Un adaptateur d'outil 79 comportant un alésage conique 80 est fixé à l'extrémité avant de la broche 9. L'adaptateur 79 comporte une clavette 81, disposée de façon à entrer en contact avec la clavette 48 du porte-outil 10, lorsque ce dernier est en place 65 dans l'alésage conique 80.
Un dispositif de verrouillage 82 est monté dans un alésage coaxial 83 au centre de la broche 9. Un cylindre 84, monté
coaxialement à l'extrémité arrière de la broche 9, contient un
piston 85. Une tige 86 solidaire du piston 85 traverse le fond du
cylindre 84 en direction d'une tige axiale 87 du dispositif de
verrouillage 82.
Un distributeur 88, destiné à introduire du fluide sous pression dans la chambre de droite du cylindre 84, est monté sur la tête d'usinage 7.
Lorsque l'èlectrovanne 89 est dans la position de la fig. 7, du fluide est dirigé dans la chambre de droite du cylindre 84 à travers le distributeur 88. Le piston 85 se déplace donc vers la gauche et appuie sur la tige 87 du dispositif de verrouillage 82. Des billes 90, qui sont logées librement dans un manchon 91, relié à la tige 87, libèrent alors la queue de verrouillage 37 du porte-outil 10.
Lorsque le tiroir de l'électrovanne 89 est déplacé vers sa position opposée à celle de la fig. 7, la chambre de droite du cylindre 84 est purgée à travers le distributeur 88 et la tige 87 est rappelée vers la droite par un ressort 92. Dans ces conditions, les billes 90 agissent sur la queue 37 et verrouillent solidement le porte-outil 10 à l'extrémité de la broche 9.
Un premier taquet 94 est fixé circonférentiellement autour du cylindre 84. Un second taquet 93 plus long que le premier, comme illustré fig. 8, est également fixé autour du cylindre 84 parallèlement au taquet 94. Des interrupteurs sans contact 96 et 95 montés sur la tête d'usinage 7, sont respectivement associés aux premier et second taquets 94, 93.
il convient de noter que la machine-outil est plus particulièrement destinée à la commande numérique.
Le fonctionnement du changeur automatique d'outil décrit jusqu'ici est le suivant.
Un relais CRMIA, sur la ligne L6 de la fig. 10, est excité par la fermeture d'un contact de fonction auxiliaire MO3 de la commande numérique. L'un des contacts du relais CRMIA se ferme et alimente le moteur M à partir d'une source électrique pour le faire tourner dans le sens normal. La rotation du moteur M est transmise à la broche 9 par l'intermédiaire de la boîte de vitesse 78.
Le dispositif de transfert intermédiaire 16 est en position de départ et le dispositif de mise en place 17 est en position rétractée, de sorte que l'interrupteur 97 de la fig. 3 et l'interrupteur 98 de la fig. 5 sont simultanément actionnés.
On suppose maintenant que le contact de fonction auxiliaire MOS, représenté sur la ligne L7 de la fig. 10, se ferme dans la commande numérique pour provoquer un changement d'outil.
Le contact de fonction MO3 s'ouvre en même temps que le contact MOS se ferme. En outre, un contact CRLS98-1 de l'interrupteur 98 et un contact CRLS97-1 de l'interrupteur 97 étant fermés, un relais CR50 de la ligne L7 est excité par la fermeture du contact MOS et est maintenu par l'un de ses contacts CR50-1.
Un contact normalement fermé CR50-2 de la ligne L4 s'ouvre au moment de l'excitation du relais CR50 pour couper le relais CRMIA et supprimer l'alimentation du moteur M. Le moteur M est ensuite freiné et immobilisé. Un temporisateur TRI de la ligne Ll I est enclenché par un contact normalement fermé
CRMIA-2 du relais CRMIA. Le temporisateur TRI ferme au bout d'une période déterminée un contact TRI-I de la ligne L12 pour exciter un relais CRTRI. Il va de soi que le temporisateur TRI sert à retarder le changement d'outil jusqu'à l'immobilisation complète de la broche 9.
Si l'interrupteur 96 est actionné par le premier taquet 94 lorsque la broche 9 s'immobilise, c'est que la clavette 81 de cette dernière est dans une première zone d'arrêt ZAl sur le diagramme de la fig. 9.
Cependant, si l'interrupteur 96 n'est pas actionné au moment de l'arrêt de la broche 9, l'un de ses contacts normalement fermés
CRLS96-1 reste fermé sur la ligne L9, et un relais CR51 de cette ligne est excité à travers les contacts CR50-3, CRLS98-2, CRTRl- 1 et CRLS96-1. Ce relais est maintenu à travers l'un de ses contacts CR51-1. La fermeture sur la ligne L13 d'un contact
CR51-2 et d'un contact CR504 permet d'exciter un relais CR52 qui est maintenu par l'un de ses contacts CR52-2. La boîte de vitesses 78 est alors commandée de façon que sa broche 9 tourne à sa vitesse la plus basse.
En même temps, un second temporisateur TR2 de la ligne L15 (fig. 11) est enclenché à travers les contacts CR50-5, CRTRl-2,
CR51-3 et les contacts normalement fermés CR614, CR55-2. Le temporisateur TR2 ferme au bout d'une période déterminée un contact TR2-1 sur la ligne L-18 et provoque l'excitation d'un relais CR53. Il est évident que le rôle du temporisateur TR2 est de retarder la séquence de changement d'outil jusqu'à ce que la boîte de vitesses 78 soit dans la position voulue. Un contact CR53-1 du relais CR53 étant fermé sur la ligne L5 (fig. 10) et les contacts
CR52-1, CR61-1 et CR55-1 de la ligne Ll étant tous fermés, le relais CRMIA est excité et maintenu à travers son propre contact
CRMIA-I de façon à alimenter à nouveau le moteur M.
Dans ces conditions. la broche 9 commence à tourner à sa vitesse la plus basse. Le relais CRTRI de la ligne L12 est coupé par l'ouverture du contact normalement fermé CRMIA-2 du relais CRMIA. Le contact CRTRl-2 de la ligne L15 étant ouvert à ce moment, le temporisateur TR2 et le relais CR53 sont coupés.
Pendant la rotation de la broche 9, le second taquet 93 finit par dépasser l'interrupteur 95. Un relais CR54 de la ligne L19 (fig. Il) est alors excité à travers un contact normalement fermé
CRLS95-2 de l'interrupteur 95 et un contact CR52-3, et est maintenu à travers l'un de ses contacts CR54-1. L'interrupteur 95 est à nouveau actionné par le second taquet 93 au cours de la rotation de la broche 9. Ceci provoque la fermeture d'un contact
CRLS95-3 sur la ligne 21, de sorte qu'un relais CR55 de la ligne L20 est excité à travers un contact CR54-2, et est maintenu à travers l'un de ses contacts CR554. Le contact normalement fermé CR55-1 de la ligne Li s'ouvre donc et coupe le relais
CRMIA supprimant l'alimentation du moteur M.
Dans ces conditions, l'interrupteur 96 reste actionné par le premier taquet 94, et la clavette 81 de la broche 9 se trouve dans la première zone d'arrêt ZAl sur la fig. 9.
Si l'interrupteur 96 n'est pas actionné à la fin de la rotation lente de la broche 9, un relais CR58 de la ligne L24 est excité à travers les contacts normalement fermés CRLS96-5, CR61-7 et un contact CR55-6 pour indiquer une position d'arrêt anormale.
La broche 9 est immobilisée avec sa clavette 81 dans la première zone d'arrêt ZAI. Dans ces conditions, si la clavette 48 du porte-outil 10 est dans sa zone sûre ZS, il n'y a aucun risque d'interférence mutuelle des deux clavettes, comme le montre le diagramme de la fig. 9. Le dispositif de mise en place 17 peut donc procéder ri l'échange des outils au bout de la broche 9, et le dispositif de transfert intermédiaire 16 peut fonctionner de la manière décrite plus loin.
Cependant, si la clavette 48 du porte-outil 10 se trouve en position de départ dans la zone dangereuse ZD, l'interrupteur 45 est actionné, et il y a risque d'interférence entre les deux clavettes 48 et 81. Il est donc nécessaire de faire tourner la broche 9, de façon que la clavette 81 se trouve dans la seconde zone d'arrêt ZA2 de la fig. 9. Les contacts CRLS45-1 et CRLS96-2 de la ligne L10 étant fermés, le relais CR51 est excité. Ceci provoque l'excitation du relais CR52 de la ligne L13 pour commander la boîte de vitesses 78 comme dans le cas précédent. Le relais CR55 de la ligne L20 est excité à travers les contacts CRTRI-3,
CRLS964 et CRLS45-3 de la ligne L20, en ouvrant le contact normalement fermé CR55-1 de la ligne Li. Le temporisateur TR2 de la ligne L15 est enclenché à travers les contacts CR55-3,
CRLS45-2 et CRLS96-3 de la ligne 16.
Le relais CR53 de la ligne 18 est excité à la fin de la période de temporisation. Un relais CR63 de la ligne L21 est excité à travers un contact CR53-2 du relais CR53 et est maintenu par l'un de ses contacts CR63-2, de sorte qu'un contact CR61-1 se ferme sur la ligne L2. Les contacts CRLS95-1 et CR63-1 de la ligne L2 étant fermés, le relais
CRMIA est excité par la fermeture du contact CR53-1 de la
ligne 5 et la broche 9 tourne à sa vitesse lente. A un point de la
rotation de la broche 9, le second taquet 93 dépasse l'interrup
teur 95 dont le contact CRLS95-1 s'ouvre sur la ligne L2, coupe le
relais CRMIA et arrête le moteur M.
En conséquence, la
5 broche 9 s'immobilise de manière que la clavette 81 soit dans la
seconde zone d'arrêt ZA2 de la fig. 9, pour éviter tout risque de
collision avec la clavette 48 du porte-outil 10, lorsqu'elle est dans
la zone dangereuse ZD.
Si la clavette 81 de la broche 9 est dans la première zone
10 d'arrêt ZAl et si la clavette 48 du porte-outil 10 est dans la zone
sûre ZS en position de départ, un contact CRLS96-6 et un contact
normalement fermé CRLS454 de la ligne L25 excite le relais
CR59 de cette ligne. Si la clavette 81 de la broche 9 est dans la
seconde zone d'arrêt ZA2 et si la clavette 45 du porte-outil 10 est 15 dans la zone dangereuse ZD, un contact normalement fermé
CRLS95-6 et des contacts CRLS45-5, CR55-7 de la ligne L26
excitent le relais CR59. On voit donc qu'il ne peut y avoir interfé
rence mutuelle des clavettes 48 et 81.
Du fluide sous pression est injecté dans la chambre avant 23b 20 du cylindre 23, lorsque le relais CR59 est excité, pour faire avan
cer le bras 28 du dispositif de transfert intermédiaire 16. Uké
rieurement, l'actionneur rotatif 59 fait tourner de 900 en sens
inverse des aiguilles d'une montre le bras 61 du dispositif de mise
en place 17. Les électrovannes 70 et 71 sont ensuite positionnées 25 dans l'état de la fig. 6 pour injecter du fluide à haute pression
dans les chambres extérieures des cylindres 62. Les pistons 63 se
déplacent radialement vers l'intérieur et font pivoter les
mâchoires 67, par l'intermédiaire de la crémaillère et des secteurs
dentés 66, 69, pour saisir les porte-outil 10 qui se trouvent respec30 tivement à l'extrémité de la broche 9 et dans le dispositif de
transfert intermédiaire 16.
Le dispositif de verrouillage 82 libère
ensuite le porte-outil 10 de la broche 9. Du fluide sous pression
est ensuite injecté dans la chambre de droite du cylindre 51 par
une canalisation 99, et le piston 50 avance avec le bras 61 pour 35 extraire les porte-outil 10 des alésages coniques respectifs 80 et 30
de la broche 9 et du bras 28 du dispositif de transfert 16. L'action
neur 59 fait ensuite tourner de 180 dans le sens des aiguilles
d'une montre le bras de changement d'outil 61 pour échanger les
positions des porte-outil 10. Du fluide sous pression est introduit 40 dans la chambre de gauche du cylindre 51 par une canalisa
tion 100 pour rétracter le piston 50 et le bras 61 et engager les
porte-outil 10 dans les alésages coniques 80 et 30.
Il va de soi que les relais CR51, CR52, CR54, CR55 et CR63
sont à ce moment coupés, car le relais CR50 de la ligne 7 est lui 45 même coupé par l'ouverture du contact CRLS98-1 de l'interrup
teur 98, dès que le bras de changement 61 commence à avancer.
La présence du fluide à haute pression dans les chambres
extérieures des cylindres 62 du dispositif de mise en place 17
maintient fermés les manocontacts PS75 et PS76. La présence de 50 fluide sous pression dans la chambre de droite du cylindre 84,
pour provoquer l'ouverture du dispositif de verrouillage 82,
maintient fermé le manocontact PSIOI. Un relais CR70, non
représenté, est excité lorsque le bras de changement d'outil 61
revient en position rétractée après un échange d'outils. Dans ces 55 conditions, un relais CR60 de la ligne L27 est excité à travers les
contacts CRLS98-3, CRPS75-1, CR70-1, CRPS76-1 et CRPSl0l-
1, ce relais étant maintenu par l'un de ses contacts CR60-2.
L'électrovanne 71 change alors d'état par rapport à la fig. 6 et
injecte du fluide à basse pression dans le chambres extérieures des t" cylindres 62, à travers le détendeur 74, pour réduire la force de
serrage des mâchoires 67. Cette pression réduite laisse s'ouvrir le
manocontact PS75, mais maintient fermé le manocontact PS76.
Un relais CR61 de la ligne L28 est excité à travers un contact
normalement fermé CRPS75-2 et des contacts CRPS76-2, CR6065 3, ce relais étant maintenu par l'un de ses contacts CR61-8. Le
relais CR50 de la ligne L7 est excité par la fermeture d'un contact
CR60-1 sur la ligne L8 et est maintenu par l'un de ses contacts
CR50-1. Un contact CR61-3 de la ligne L14 étant fermé par l'excitation du relais CR61, le relais CR52 de la ligne L13 est excité. Un contact CR61-5 et un contact normalement fermé
CR57-3 de la ligne 17 étant fermés, le temporisateur TR2 est enclenché. Le temporisateur excite le relais CR53 au bout de sa période prédéterminée. Un contact CR61-2 et un contact normalement fermé CR57-1 étant fermés sur la ligne L3, le relais
CRMIA est excité par la fermeture du contact CR53-1 et est maintenu par son contact CRMIA-I.
La broche 9 est ainsi mise en rotation à sa vitesse la plus basse par le moteur M. Comme décrit ci-dessus, le relais CR55 est excité au cours du premier tour de la broche 9. Lorsque le second taquet 93 quitte l'interrupteur 95 au cours de la seconde rotation de la broche 9, un relais CR56 de la ligne L22 est excité à travers le contact normalement fermé CRLS95-4 et les contacts CR61-6, CR55-5 et est maintenu à travers l'un de ses contacts CR55-6. L'interrupteur 95 est ensuite actionné par le second taquet 93 pendant la suite de la rotation de la broche 9. Un contact CRLS95-5 de la ligne L23 se fermant à ce moment et un contact CR56-2 étant fermé, un relais
CR57 de la ligne L23 est excité et est maintenu à travers l'un de ses contacts CR57-2.
Le contact normalement fermé CR57-1 de la ligne L3 s'ouvre donc et coupe le relais CRMIA pour supprimer l'alimentation du moteur M. Il va de soi que la clavette 81 de la broche 9 vient buter contre la clavette 48 du porte-outil 10 au cours des deux révolutions de la broche 9.
Un contact CR57-3 et un contact CRTRI-5 de la ligne L29 étant fermés lorsque la broche 9 est immobilisée, un relais CR62 de la ligne L29 est excité. L'électrovanne 89 prend un état opposé à celui de la fig. 7, lorsque le relais CR62 est excité et provoque le serrage du porte-outil 10 dans la broche 9 par le dispositif de verrouillage 82. Du fluide sous pression est alors introduit dans les chambres intérieures des cylindres 62 pour repousser les pistons 63 vers l'extérieur de façon à faire pivoter les mâchoires 67, par l'intermédiaire du mécanisme 66, 69, et libérer les porte-outil 10. L'actionneur rotatif 59 fait ensuite tourner le bras 61 de 90 en sens inverse des aiguilles d'une montre pour le ramener en position horizontale. L'opération d'usinage peut ensuite débuter.