La présente invention a pour objet une parure, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins deux liens présentant chacun sur une partie de leur longueur au moins, une des parties d'un dispositif d'accouplement, et au moins une partie intermédiaire présentant sur une partie de sa longueur au moins, I'autre partie du dispositif d'accouplement.
Cette parure peut être par exemple un collier, un bracelet ou une ceinture.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple deux formes d'exécution de la parure selon l'invention.
La fig. 1 est une vue d'un bracelet.
La fig. 2 est une vue d'un collier.
La fig. 3 est une coupe transversale du bracelet de la fig. 1.
Le bracelet 1 illustré par les fig. 1 et 3 comprend deux liens 2 de longueur égale par exemple en acier, en or ou en un'autre métal, en matière synthétique ou en ivoire, qui comportent chacun un évidement 3 sur toute leur longueur. Ces évidements 3 présentent une ouverture donnant accès à une partie cylindrique et constituent chacun une partie femelle d'un dispositif d'accouplement.
Le bracelet comprend encore une partie intermédiaire par exemple en or ou en un autre métal, en daim, en cuir ou en matière synthétique qui comprend une pluralité de parties 4 de forme et de dimension égales qui peuvent comporter une décoration sur leur face visible sur la figure.
Vues en plan, ces parties 4 présentent chacune une forme reo tangulaire dont les petits côtés se terminent par un boudin 5 qui constitue une partie mâle d'un dispositif d'accouplement. Ces parties mâles sont destinées à être reçues par les parties femelles des liens 2.
Pour constituer le bracelet 1, on introduit les boudins 5 de chaque partie 4 dans les évidements 3 des liens 2.
Les deux liens 2 peuvent alors être reliés entre eux par exemple par un fermoir qui d'une part empêche les parties 4 de s'échapper et d'autre part constitue le fermoir de la parure.
Ce fermoir est par exemple un fermoir conventionnel d'un bracelet de montre.
Dans le cas où ces liens 2 sont en une matière rigide présentant une élasticité propre comme par exemple de l'acier, ils peuvent être reliés entre eux à chacune de leurs extrémités par une traverse qui empêche les parties 4 de s'échapper.
Cette traverse peut être fixée aux liens 2 par tous les moyens de fixation appropriés ou soudés à eux.
Dans ce cas un fermoir n'est pas nécessaire.
Dans une variante la partie intermédiaire peut être en une seule partie.
Dans une seconde forme d'exécution illustrée par la fig. 2 la parure est un collier 6.
Ce collier 6 comprend deux liens 7, 8 flexibles comportant chacun un évidement identique à l'évidement 3 décrit précédemment qui constitue une partie femelle du dispositif d'accouplement.
Le lien 7 présente une longueur inférieure à la longueur du lien 8.
Ces liens 7, 8 sont accouplés avec une partie intermédiaire comprenant une pluralité de parties 9 de forme et de dimensions égales, qui peuvent présenter une décoration sur leur face visible sur la figure.
Vues en plan, ces parties 9 présentent la forme générale d'un trapèze dont les côtés qui sont en contact avec les liens 7, 8 sont incurvés et se terminent par un boudin 5 qui constitue une partie mâle d'un dispositif d'accouplement.
Ces parties mâles sont destinées à être reçues par les parties femelles des liens 7, 8.
Ce collier 6 est monté de la même manière que celle décrite pour le bracelet 1.
Dans une variante, chaque lien se présente sous la forme d'une pluralité de pièces qui sont disposées côte à côte, parallèlement les unes par rapport aux autres.
Ces pièces peuvent être en forme de C par exemple et être reliées entre elles par des moyens constitués par exemple par un support. Ce support peut être relié à chaque pièce ou à une partie de ces pièces.
Ces pièces peuvent également être reliées entre elles en étant par exemple soudées ou fixées par tous les moyens appropriés.
Les ouvertures de ces pièces en forme de C sont alignées et constituent une partie femelle d'un dispositif d'accouplement.
La partie intermédiaire destinée à être accouplée avec ces liens est munie de parties mâles correspondant à cette partie femelle présentée par chaque lien.
Lorsque les pièces ne sont pas reliées entre elles, chaque partie mâle de la partie intermédiaire est introduite dans l'ouverture de chaque pièce en forme de C prise séparément.
Dans une variante, ces pièces disposées côte à côte en vue de former un lien sont des anneaux qui présentent chacun un logement sur une partie de leur périphérie. Ces logements sont alignés et constituent une partie femelle d'un dispositif d'accouplement destinée à recevoir une partie mâle correspondante présentée par la partie intermédiaire.
Dans une variante, la parure comprend deux liens en une matière présentant une élasticité propre qui présentent chacun une pluralité d'évidements alignés sur l'un de leurs côtés et alternant avec des parties pleines.
Chacun de ces évidements constitue une partie femelle d'un dispositif d'accouplement et est destiné à recevoir une partie mâle d'une partie 4, 9.
Pour accoupler les liens avec ces parties 4, 9 on engage à force et perpendiculairement par rapport aux évidements des liens les parties mâles de ces parties 4, 9 dans ceux-ci.
Ces liens se déforment et retrouvent leur forme initiale grâce à leur élasticité propre.
La forme des parties mâle et femelle d'un dispositif d'accouplement décrit dans les deux formes d'exécution illustrées peut également être différente et présenter par exemple une forme triangulaire ou carrée, chaque partie mâle présentant une forme destinée à être reçue par une partie femelle.
Dans une variante, la parure est un bracelet qui comprend une pluralité de liens de longueurs égales, qui sont disposés côte à côte, parallèlement les uns par rapport aux autres en alternance avec des parties intermédiaires.
Ces liens présentent une forme circulaire et sont confectionnés dans une matière présentant une élasticité propre tel que de l'acier ou une matière synthétique.
Chaque lien présente un évidement sur une partie de la longueur de deux de ses côtés diamétralement opposés. Chacun de ces évidements est destiné à recevoir un boudin qui correspond à cet évidement et qui est porté par une partie intermédiaire.
Les liens disposés aux deux extrémités du bracelet peuvent ne présenter qu'un seul évidement sur l'un de leurs côtés.
L'accouplement des parties intermédiaires avec les liens se fait en déformant les évidements des liens, par les boudins des parties intermédiaires qui sont engagés à force, perpendiculairement à l'évidement.
Ces évidements retrouvent leur forme initiale grâce à l'élasticité propre de la matière utilisée pour leur confection.
Dans une autre variante, ces liens parallèles et de longueurs égales présentent des évidements sur toute leur longueur. Les extrémités de cette pluralité de liens sont reliées entre elles par une traverse perpendiculaire à chaque lien qui est par exemple soudée à ces extrémités lorsque les parties intermédiaires ont été accouplées avec ces liens de manière à maintenir ces portions intermédiaires en place.
Dans une variante, la parure est un bracelet qui comprend une pluralité de liens de forme circulaire en une matière présentant une élasticité propre. Ce bracelet présente en coupe transversale la forme d'un polygone fermé.
Le bracelet comprend par exemple trois liens, dont deux de ces liens présentent une longueur égale et sont disposés parallèlement alors que le troisiéme lien présente une longueur supérieure aux deux autres liens et est disposé de manière telle qu'en coupe transversale du bracelet, celuici présente une forme triangulaire.
Chaque lien présente deux évidements faisant chacun partie d'un dispositif d'accouplement différent.
Ces liens sont accouplés à trois parties intermédiaires compre
nant chacune une pluralité de parties.
Les parties disposées entre les deux liens de longueur égale présentent, vu en plan, une forme rectangulaire dont les petits côtés se terminent par un boudin destiné à être reçu par l'un des évidements de ces deux liens.
Les parties disposées entre chacun de ces deux liens et le troisième lien présentent, vu en plan, la forme d'un trapèze dont les côtés en contact avec les liens sont incurvés et se terminent par un boudin destiné à être reçu par l'un des évidements de ces liens.
De manière à empêcher que les parties intermédiaires s'échappent, les extrémités des liens peuvent être reliées entre elles par des traverses lorsque les parties intermédiaires sont en place.
Dans ce qui précède, les liens présentent une partie femelle et la partie intermédiaire une partie mâle d'un dispositif d'accouplement. Il est bien évident que dans une variante les liens peuvent présenter une partie mâle et la partie intermédiaire une partie femelle correspondante d'un dispositif d'accouplement.
De même, la section des liens qui a été supposée de forme arrondie peut être d'une autre forme, par exemple carrée.
The present invention relates to an ornament, characterized in that it comprises at least two links each having over part of their length at least, one of the parts of a coupling device, and at least one intermediate part having over at least part of its length, the other part of the coupling device.
This set can be, for example, a necklace, a bracelet or a belt.
The attached drawing illustrates schematically and by way of example two embodiments of the set according to the invention.
Fig. 1 is a view of a bracelet.
Fig. 2 is a view of a collar.
Fig. 3 is a cross section of the bracelet of FIG. 1.
The bracelet 1 illustrated by FIGS. 1 and 3 comprises two links 2 of equal length, for example made of steel, gold or un'autre metal, synthetic material or ivory, which each have a recess 3 over their entire length. These recesses 3 have an opening giving access to a cylindrical part and each constitute a female part of a coupling device.
The bracelet also comprises an intermediate part, for example made of gold or another metal, suede, leather or synthetic material which comprises a plurality of parts 4 of equal shape and size which may include a decoration on their visible face on the face. figure.
Seen in plan, these parts 4 each have a reo tangular shape, the short sides of which end in a coil 5 which constitutes a male part of a coupling device. These male parts are intended to be received by the female parts of the links 2.
To constitute the bracelet 1, the tubes 5 of each part 4 are introduced into the recesses 3 of the links 2.
The two links 2 can then be connected to each other for example by a clasp which on the one hand prevents the parts 4 from escaping and on the other hand constitutes the clasp of the set.
This clasp is for example a conventional clasp of a watch strap.
In the case where these links 2 are made of a rigid material having its own elasticity such as for example steel, they can be connected to each other at each of their ends by a cross member which prevents the parts 4 from escaping.
This cross member can be fixed to the links 2 by any suitable fixing means or welded to them.
In this case a clasp is not necessary.
In a variant, the intermediate part can be in a single part.
In a second embodiment illustrated by FIG. 2 the set is a necklace 6.
This collar 6 comprises two flexible links 7, 8 each comprising a recess identical to the recess 3 described above which constitutes a female part of the coupling device.
The link 7 has a length less than the length of the link 8.
These links 7, 8 are coupled with an intermediate part comprising a plurality of parts 9 of equal shape and dimensions, which may have a decoration on their face visible in the figure.
Seen in plan, these parts 9 have the general shape of a trapezoid whose sides which are in contact with the links 7, 8 are curved and terminate in a flange 5 which constitutes a male part of a coupling device.
These male parts are intended to be received by the female parts of the links 7, 8.
This collar 6 is mounted in the same way as that described for the bracelet 1.
In a variant, each link is in the form of a plurality of parts which are arranged side by side, parallel to each other.
These parts can be C-shaped, for example, and be interconnected by means constituted for example by a support. This support can be connected to each part or to a part of these parts.
These parts can also be interconnected, for example being welded or fixed by any appropriate means.
The openings of these C-shaped pieces are aligned and form a female part of a coupling device.
The intermediate part intended to be coupled with these links is provided with male parts corresponding to this female part presented by each link.
When the parts are not connected together, each male part of the intermediate part is introduced into the opening of each C-shaped part taken separately.
In a variant, these parts arranged side by side with a view to forming a link are rings which each have a housing on part of their periphery. These housings are aligned and constitute a female part of a coupling device intended to receive a corresponding male part presented by the intermediate part.
In a variant, the set comprises two ties made of a material having its own elasticity which each have a plurality of recesses aligned on one of their sides and alternating with solid parts.
Each of these recesses constitutes a female part of a coupling device and is intended to receive a male part of a part 4, 9.
In order to couple the links with these parts 4, 9, the male parts of these parts 4, 9 are engaged in them by force and perpendicularly with respect to the recesses of the links.
These links are deformed and regain their initial shape thanks to their own elasticity.
The shape of the male and female parts of a coupling device described in the two embodiments illustrated can also be different and present for example a triangular or square shape, each male part having a shape intended to be received by a part. female.
In a variant, the set is a bracelet which comprises a plurality of links of equal length, which are arranged side by side, parallel to each other in alternation with intermediate parts.
These links have a circular shape and are made of a material having its own elasticity such as steel or a synthetic material.
Each link has a recess along part of the length of two of its diametrically opposed sides. Each of these recesses is intended to receive a coil which corresponds to this recess and which is carried by an intermediate part.
The links arranged at the two ends of the bracelet may have only one recess on one of their sides.
The coupling of the intermediate parts with the links is done by deforming the recesses of the links, by the flanges of the intermediate parts which are forcibly engaged, perpendicular to the recess.
These recesses regain their initial shape thanks to the specific elasticity of the material used for their making.
In another variant, these parallel links of equal length have recesses over their entire length. The ends of this plurality of links are connected to each other by a crosspiece perpendicular to each link which is for example welded to these ends when the intermediate parts have been coupled with these links so as to keep these intermediate portions in place.
In a variant, the set is a bracelet which comprises a plurality of circular shaped links made of a material having its own elasticity. This bracelet has in cross section the shape of a closed polygon.
The bracelet comprises for example three links, of which two of these links have an equal length and are arranged parallel while the third link has a length greater than the other two links and is arranged such that in cross section of the bracelet, the latter has a triangular shape.
Each link has two recesses each forming part of a different coupling device.
These links are mated to three intermediate parts compre
each having a plurality of parts.
The parts arranged between the two links of equal length have, seen in plan, a rectangular shape whose short sides end in a coil intended to be received by one of the recesses of these two links.
The parts arranged between each of these two links and the third link have, seen in plan, the shape of a trapezoid whose sides in contact with the links are curved and end in a coil intended to be received by one of the recesses of these links.
In order to prevent the intermediate parts from escaping, the ends of the links can be interconnected by crossbars when the intermediate parts are in place.
In the above, the links have a female part and the intermediate part a male part of a coupling device. It is obvious that in one variant the links may have a male part and the intermediate part a corresponding female part of a coupling device.
Likewise, the section of the links which has been assumed to be rounded in shape can be of another shape, for example square.