La présente invention a pour objet un dispositif de comptage de taxes téléphoniques, du type comprenant un premier compteur servant à indiquer les montants de la taxe correspondant aux communications individuelles réalises par un poste téléphonique donné, un second compteur servant à totaliser oes montants, des moyens d'entrainement servant à actionner ces deux compteurs de manière à les faire avancer d'une unité de comptage à chaque impulsion de taxation provenant de la ligne téléphonique lors de chaque communication de ce poste, et des moyens pour la remise à zéro du premier compteur après chaque communication.
De tels dispositifs de comptage sont utilisés pour les postes té léphoniques destinés notamment au public, dans un hôtel ou restaurant, par exemple, et cela, en vue de pouvoir régler les montants individuels pour chaque communication, d'une part, et de contrôler le total de ces montants avec les sommes facturées pé riodiquement à abonné du poste téléphonique muni du dispositif de comptage, d'autre part.
Ces dispositifs de comptage devraient évidenment fonctionner de manière impeccable pendant de très longues durées, voire pendant une durée quasi illimitée, afin de pouvoir remplir de manière satisfaisante le rôle qui leur incombe. Or, les dispositifs de comp tage connus comprennent généralement un mécanisme fort compliqué, dont plusieurs éIéments sont soumis à un frottement relativement important et sont ainsi sujets à une usure plus ou moins rapide.
La commande des compteurs se fait par l'intermédiaire d'une fréquence porteuse superposée au courant téléphonique normal et modulée en impulsions constituant les impulsions de taxation. La puissance de chaque impulsion, qui est limitée à 50 microwatts environ, n'a toutefois pas permis jusqu'ici d'actionner les moyens d'entraînement des compteurs connus.
Un prélèvement direct de puissance sur la ligne téléphonique pourrait cependant être toléré, en principe, pour autant qu'il ne dépasse pas certaines limites, à savoir environ ImA, si ce prélève
ment est fait par dérivation de courant, et 1,5 volt s'il est effectué en sérine par absorption de tension. Il est toutefois évident que ces chiffres limitent considérablement la puissance pouvant être prèle- vée directement pour le comptage. En effet, il est généralement nécessaire d'utiliser une source d'énergie auxiliaire, telle qu'une pile ou un accumulateur ayant une durée de vie très élevée, pour actionner les dispositifs de comptage connus.
La présente invention a pour but d'obvier aux inconvénients susmentionnés en vue de fournir un dispositif de comptage de taxes téléphoniques qui est capable de fonctionner à la longue sans la moindre erreur, et cela par un prélèvement direct de puissance sur la ligne téléphonique, pour effectuer le comptage.
Le dispositif de comptage faisant l'objet de la présente invention est caractérisé par le fait que lesdits moyens d'entrainement comprennent un moteur électrique à mouvement oscillant, un circuit de commande destiné à être relié à la ligne téléphonique, en série avec ledit poste, afin de recevoir les impulsions de taxation, et agencé de manière à alimenter ledit moteur, à inverser le courant dans ce demier pendant la durée de chaque impulsion de taxation, deux ancres entraînant chacune un pignon relié cinématiquement à l'un des deux compteurs, ces deux ancres étant reliées audit moteur de manière qu'elles suivent son mouvement oscillant et que ces deux compteurs avancent chacun d'une unité de comp tage à chaque impulsion de taxation,
par le fait que le pignon servant à actionner le premier compteur est relié cinématiquement à ce demier par l'intermédiaire d'un rouage dont au moins l'un des organes mobiles est susceptible d'être conduit dans deux positions, I'une active, dans laquelle la liaison cinématique est assurée,
I'autre inactive, dans laquelle cette liaison est interrompue, et par le fait que lesdits moyens de remise à zéro sont agencés de manière à déplacer cet organe mobile de sa position active à sa position inactive, lors de chaque remise à zéro.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif de comptage selon la présente invention.
La fig. I montre un schéma du dispositif selon cette forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue de face de la partie mécanique du dispositif selon la fig. 1.
La fig. 3 est une vue suivant la ligne Il 1-111 de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue de face du moteur d'entraînement du dispositif.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 5.
La fig. 7 est une vue partielle en perspective de la partie selon la fig. 3.
La fig. I montre schématiquement les parties principales du dispositif de comptage. Ce dernier comprend un premier comg teur C1, que l'on appellera compteur de taxe par la suite, destiné à indiquer individuellement les montants correspondant à chaque communication effectuée par un poste téléphonique donné, indiqué par PT et représenté en traits discontinus sur la fig. 1.
Le dispositif de comptage comprend, en outre, un second compteur C2, que l'on appellera compteur totalisateur par la suite, destiné à indiquer le total des montants indiqués par le compteur C1. Les compteurs C1 et C2 sont entraînés par un mo
teur électrique M, par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission désigné par T sur la fig. I.
Comme on le voit en outre sur la fig. 1, le dispositif comprend
un circuit de commande CC destiné à être branché sur la ligne té
Iéphonique, en série avec le poste PT, par des bornes al, bl et a2.
Ce circuit sert à alimenter le moteur M en courant, et cela comme
décrit plus en détail par la suite.
De plus, un dispositif 0 de remise a zéro est prévu pour rame
ner le compteur de taxe C1 à zéro aprés chaque communication
téléphonique. Comme on le voit, en outre, sur la fig. 1, un inter
rupteur I est prévu, ce dernier étant destiné à être branché par des
bomes sl et 52, en parallèle avec le disque d'appel (non représenté)
du poste PT. De plus, un dispositif B de blocage du disque d'ap
pel est prévu pour commander la fermeture de ce commutateur I,
tandis que le dispositif 0 de remise à zéro commande son ouver
ture chaque fois que ce dispositif 0 est actionné. La fermeture de
l'interrupteur I permet ainsi de court-circuiter le disque d'appel du
poste téléphonique PT et, par conséquent, d'empêcher son utilisa
tion.
Les différentes parties du dispositif de comptage sont logées
dans un boîtier I et montées sur un bâti comprenant trois platines
parallèles 2, 3 et 4, solidaires entre elles par des tiges non repré
sentées. Le moteur M et le circuit de commande CC sont entre les
platines 3 et 4 (voir fig. 5), tandis que les compteurs C1 et C2, I'in-
terrupteur I, le mécanisme de transmission T, le dispositif 0 de
remise à zéro et le dispositif B de blocage sont agencés entre les
platines 2 et 3 (voir fig. 2).
Le compteur de taxe Cl est un compteur à décade de type bien
connu (voir fig. 2), comprenant trois tambours de décade 5, 6 et 7
montés fous sur un axe horizontal 8 dont les extrémités sont dis
posées de manière à pouvoir coulisser dans des fentes verticales 9
et 10 ménagées dans les platines 2 et 3, respectivement. Ce comp
teur C1 est monté derrière la paroi frontale Il du boitier 1 (voir
fig. 3), dans la partie inférieure de ce dernier, de manière que le
montant affiché par les tambours 5 à 7 soit visible à travers un
voyant horizontal (non représenté) ménagé dans cette paroi 11 au
niveau de l'axe 8. Les tambours 5, 6 et 7 portent à leur périphérie
les chiffres 0 à I à 9 et cela de la manière usuelle dans les tam
bours de décade, un seul chiffre par tambour étant représenté, à
titre d'exemple, sur la fig. 2.
Ces tambours 5, 6, 7 sont reliés cha
cun au suivant par des moyens de démultiplication par un fac
teur 10. Ces moyens comprennent, en l'occurrence, les pignons in
temmédiaires 13 et 14 (voir fig. 2) qui sont montés fous sur un axe
horizontal fixe 15 s'étendant entre les platines 2 et 3. et qui sont
en prise, respectivement, avec des dentures 16, 17 et 18, 19 agen
cées sur les tambours 5, 6 et 7. L'agencement de ces pignons et de
ces dentures est prévu de manière que chacun des tambours 6 et 7 avance d'un dixième de tour chaque fois que le tambour qui le précède, soit 5 et 6 respectivement, effectue une révolution entière.
Le compteur totalisateur C2 est également un compteur à décade conventionnel tel que déjà décrit ci-dessus. En l'occurrence, il comprend cinq tambours de décade 20 à 24 (voir fig. 2) montés fous sur un axe 25 horizontal fixe s'étendant entre les platines 2 et 3, dans le même plan vertical que les axes 8 et 15 associés au compteur C1. Comme on le voit sur les fig. 2 et 3, le compteur C2 est monté dans le boîtier 1 au-dessus du compteur C1, également derrière la paroi frontale 11, de manière que le montant total affiché par ses tambours 20 à 24 soit visible à travers un deuxième voyant horizontal 26 ménagé dans cette paroi, au niveau de l'axe 25. L'agencement de ces tambours 20 à 24 et des moyens de démultiplication y associés est sensiblement le même que celui déjà décrit par rapport au compteur de taxe C1.
En l'occurrence, ces moyens de démultiplication comprennent quatre pignons, intermédiaires 28 à 31 (voir fig. 2), montés sur un axe fixe horizontal 32 s'étendant entre les platines 2 et 3, ces pignons étant en prise, respectivement, avec des dentures 33, 34; 35, 36; 37, 38 et 39, 40, agencées sur les tambours 20 à 24.
Le moteur M (voir fig. 5), qui est monté entre les platines 3 et 4, est un moteur à mouvement oscillatoire, du type dit galvanométrique. Il comprend un aimant permanent fixe 41 et une bobine mobile 42 enroulée sur un noyau 43 en fer doux (voir fig. 6). Le circuit de commande CC, qui est branché sur la ligne téléphonique en série avec le poste téléphonique par l'intermédiaire des bornes al, bl et a2, b2 (voir fig. 1), est agencé de manière à inverser le sens du courant passant dans la bobine 42, et cela de manière que le moteur M effectue une oscillation pour faire avancer les compteurs C1 et C2 d'une unité, chaque fois que le circuit de commande CC reçoit une impulsion de taxation de la ligne téléphonique.
L'arbre 44 du moteur M (voir fig. 2 et 5) traverse la platine intermédiaire 3 et porte un plateau 45 muni d'une cheville excentrique 46 (voir fig. 3 et 4) servant à entraîner les deux compteurs C1 et C2 et cela par l'intermédiaire du mécanisme T de transmission décrit ci-dessous.
Le mécanisme de transmission comprend deux ancres 47 et 48 servant à entraîner les compteurs C1 et C2 respectivement.
Ces ancres pivotent autour d'un axe fixe horizontal 49 (voir fig. 4) monté entre les deux platines 2 et 3. Un levier de commande 50, comprenant une fente longitudinale 51 dans laquelle la cheville excentrique 46 peut se déplacer, est articulé sur les ancres 47 et 48, en 52 et 53 respectivement (voir fig. 3 et 4).
L'ancre 47 est pourvu de deux bras 54 et 55 s'étendant de part et d'autre d'une première étoile 56 et présentant des extrémités 57 et 58, respectivement, constituant les palettes de l'ancre qui sont destinées à venir en prise alternativement avec les dents de cette étoile 56. Cette dernière est montée folle sur l'axe 25 portant les tambours du compteur C2 et elle entraîne le compteur de taxe C1 indirectement, et cela par l'intermédiaire d'un premier pignon 59, solidaire de l'étoile 56 (voir fig. 2); ce pignon 59 est en prise avec un second pignon 60 monté sur un arc fixe 61. Le pignon 60 est solidaire d'un troisième pignon 62 lequel est à son tour en prise avec une denture 63 du premier tambour 5 du compteur C1. L'ancre 47 porte en outre une goupille 64, dont le rôle sera précisé par la suite.
L'ancre 48 comprend également deux bras 65 et 66 (voir fig. 7) s'étendant de part et d'autre d'une seconde étoile 67 et présentant des extrémités 68 et 69, respectivement, constituant les palettes destinées à venir en prise avec les dents de cette étoile 67. Cette dernière (voir fig. 2) est solidaire du premier tambour 20 du compteur totalisateur C2.
Le mécanisme décrit ci-dessus permet ainsi de transmettre les oscillations de l'arbre 44 du moteur M simultanément aux ancres 47 et 48. Ces dernières sont agencées de manière que les palettes 57 et 58, d'une part, et les palettes 68 et 69, d'autre part, viennent alternativement en prise avec les dents des étoiles respectives 56 et 67, et cela de manière à faire avancer ces deux étoiles d'un dixième de tour, c'est-Åa-dire d'une unité des compteurs C1 et C2, à chaque oscillation du moteur M. Le mécanisme de transmission décrit fait donc avancer les compteurs C1 et C2 d'un même nombre d'unités lors de la marche du moteur M, pendant chaque communication téléphonique.
Le circuit de commande CC est un circuit électronique, d'un type approprié quelconque agencé de manière à recevoir les impulsions de taxation provenant de la ligne téléphonique, pendant chaque communication téléphonique et à inverser, pendant la durée de chaque impulsion, le sens du courant traversant la bobine 42 du moteur M.
Le moteur M et le circuit CC sont ainsi agencés de manière que le moteur effectue un premier déplacement angulaire donné dans un sens, chaque fois qu'une impulsion de taxation est transmise par la ligne téléphonique, suivi d'un second déplacement angulaire de même amplitude et de sens opposé au premier, juste après le passage de cette impulsion. Autrement dit, le moteur ef effectue une oscillation chaque fois qu'une impulsion de taxation arrive de la ligne téléphonique au circuit CC et les impulsions successives de taxation servent à faire avancer les compteurs C1 et C2 d'un nombre correspondant d'unités.
Après chaque communication téléphonique, le compteur de taxe C1 est ramené à zéro par le dispositif O représenté schématiquement sur la fig. 1 et plus en détail sur la fig. 3.
Ce dispositif O de remise à zéro comprend un poussoir 70 servant à actionner trois leviers de remise à zéro 71, 72 et 73, dont seulement le premier est visible sur la fig. 3. Ces trois leviers pivotent ensemble autour d'un axe fixe commun 74 fixé sur les platines 2 et 3, et agissent, respectivement, sur des cames de remise à zéro 75, 76 et 77 (voir fig. 2), dont seulement la première est visible sur la fig. 3. Ces cames sont en forme de coeur et sont solidaires des tambours 5, 6 et 7, respectivement, du compteur de taxe C1 (voir fig. 2).
Le poussoir 70 passe à travers une ouverture ménagée dans la paroi frontale 11 du boîtier et agit sur un levier intermédiaire 78 (voir fig. 3 et 7) muni d'un pied 79 servant à transmettre le mouvement de ce poussoir 70, lors de son enfoncement, à un bras inférieur 80, solidaire du premier levier 71 de remise à zéro.
Le levier intermédiaire 78 est articulé en 81 sur une bascule 82 à deux bras 88, 89, dont la fonction sera précisée plus loin. Cette bascule pivote autour de l'axe 32 sur lequel sont montés les pignons intermédiaires 28 à 31 du compteur totalisateur C.
Le bras inférieur 80 est. en outre, solidaire d'un bras intermédiaire 83 sur lequel un ressort de rappel non représenté agit de manière à s'opposer à l'enfoncement du poussoir 70. Comme on le voit sur la fig. 3, le bras 83 est fourché de manière qu'il engage l'axe 8 portant les tambours 5, 6, 7 du compteur C1 de taxe.
Les leviers 71, 72 et 73 portent respectivement des taquets 85, 86 et 87 dont seulement le premier est visible en traits discontinus sur la fig. 3. Ces taquets sont destinés à agir sur les cames correspondantes 75, 76 et 77 de remise à zéro, et cela de manière que les trois tambours 5, 6 et 7 du compteur de taxe C1 soient ramenés à zéro chaque fois que l'on enfonce le poussoir 70 et fait ainsi basculer les leviers 71. 72 et 73.
Lors de l'enfoncement du poussoir 70 de remise à zéro, le bras intermédiaire 83 exerce une poussée vers le bas sur l'axe 8 du compteur C1 de sorte qu'il se déplace vers le bas dans les fentes 9 et 10, dans lesquelles il est monté (voir fig. 2). Ce déplacement de l'axe 8 permet donc le déplacement des tambours 5, 6 et 7 vers le bas et, par conséquent, le désengrénement de la denture 63 du premier tambour 5 et du pignon 62, afin de permettre ainsi la rotation des tambours 5, 6 et 7 pour les ramener à zéro.
L'ouverture de l'interrupteur I, constitué par des lames 91 et 92 (voir fig. 3 et 7), pour effectuer le déblocage du disque d'appel du poste PT, s'obtient lors de chaque remise à zéro du compteur de taxe C1. En effet, lorsque le poussoir 70 de remise à zéro est enfoncé et agit sur le levier intermédiaire 78 comme déjà dé crit, ce levier fait pivoter la 1 11e 82 autour de l'axe 32,.de manière qu'une tige 90 de cette bascule (voir fig. 3.E 7) soulève la lame de contact suprieure 91 de l'interrupteur I et la sépare de la lame infiriene 92.
Afin de maintenir la bascub 82 dans cette pow sition d'ouverture de l'intoenur 1, un levier de verrouillage 93 (voir fig. 3) est ancre de manière à pivoter autour du même axe 49 que kswes 47 et 48 et à coopérer avec l'axe d'articulation 81 de la bascule pour effectuer le verrouillage de cette dernière.
A cet effet, le levier 93 est muni d'un crochet 94 de verrous lage, agencé à son extrémité libre et destiné à venir en prise avec l'axe 81 lorsque la bascule 82 est pivotée lors de l'enfoncement du poussoir 70 de remi# Åa zero. Un ressort 95 (voir fig. 7)agitenou- tre sur ce levier 93 de manière à le tirer vers le bas et à maintenir le crochet 94 en prise avec l'axe 81 et à assurer ainsi le verrouille lage de la bascule 82.
Le blocage du disque d'appel D, par la fermeture de l'interrupteur I, s'obtient, d'une part' par l'intermédiaire d'un poussoir de blocage 96 (voir fig. 3 et 7) agencé auessus du poussoir 70 de remise à zéro et traversant -nnt une ouverture ménagée dans la paroi frontal 11 du boîtier 1. Lorsqu'on enfonce ce bouton de blocage 96, ce dernier repousse une saillie 97 prévue sur le levier 93 et fait pivoter ce dernier vers le haut, à l'encontre de l'effet du ressort 9S,
de maniere à dégager le crochet 94 de l'axe 81 et à déverrouiller ainsi la bascule 82. Cette dernière est ainsi pivotée sous l'effet de la force élastique de la lame de contact supérieure 91 de manière que le contact s'établit à nouveau avec la lame inférieure 92, le disque d'appel D etant ainsi courtcircuité et donc bloqué.
D'autre part, le blocage du disque d'appel s'obtient de manière automatique au début de chaque communication téléphonique. En effet, lorsque la première impulsion de taxation est emise lors d'une communication, et il en résulte une oscillation correspondante des ancres 47 et 48, comme expliqué plus haut, la gou- pille 64 de l'ancre 47 (voir fig. 7), vient alors en prise avec le levier de verrouillage 93 et le soulève, provoquant ainsi le déverrouillage de la bascule 82 et établissant de nouveau le contact entre les lames 91 et 92.
Comme on le voit, en outre, sur les fig. 2, 3 et 7, les bras 88 et 89 de la bascule 82 sont reliés l'un à l'autre par deux bandes juxtaposées 98 et 99, la bande supérieure 98 étant de couleur blanche et la bande inièrieure 99 de couleur rouge. Ces deux bandes sont agencées sur la bascule 82, derrière la paroi frontale Il (voir fig. 3) et cela de manière qu'elle puissent venir alternativement en regard d'un voyant horizontal 100 ménagé dans cette paroi, lorsque la bascule se trouve dans l'une ou l'autre de ses deux posi tions.
Ainsi, lorsque la bascule 82 t est verrouillée dans sa position d'ouverture de l'interrupteur I, représentée sur les fig. 3 et 7, la tige 90 étant alors soulevée, la bande blanche 98 vient en regard du voyant 100, afin d'indiquer que le disque d'appel du poste téle- phonique PT est débloqué. En revanche, lorsque la bascule 82 est déverrouillée, la tige 90 étant alors baissée, la bande rouge 99 se soulève et vient en regard du voyant 100 afin d'indiquer que le disque d'appel D est bloqué.
Le dispositif de comptage décrit ci dessous présente plusieurs avantages grâce àsa structure particulière.
Ainsi, par exemple, le moteur oscillant galvanomètrique M servant à entrainer les deux compteurs Cl et C2 est actionné au moyen des impulsions de taxation provenant de la ligne téléphonique, I'emploi d'une source de courant intermédiaire, telle qu'une pile électrique, comme c'est le cas dans divers dispositifs de comp tage connus, n'étant plus n8te en l'occu.
De plus, l'emploi de deux mécanises de transmission séparés, associés respectivement aux deux compteurs Cl et C2, permet d'effectuer la remise à zéro du compteur de taxe C1, et cela sans que le compteur totalisateur C2 en soit affecte. En effet, le fonctionnement du compteur C2 dépend uniquement du nombre d'impulsions de taxation transmises par la ligne téléphonique, de sorte que le total des unités comptées par ce compteur correspond tou
jours au total de ces impulsions.
The present invention relates to a device for counting telephone charges, of the type comprising a first counter serving to indicate the amounts of the charge corresponding to the individual calls made by a given telephone set, a second counter serving to total these amounts, means drive used to actuate these two counters so as to advance them by one counting unit on each charging pulse from the telephone line during each communication from this station, and means for resetting the first counter after each communication.
Such counting devices are used for telephone sets intended in particular for the public, in a hotel or restaurant, for example, in order to be able to adjust the individual amounts for each communication, on the one hand, and to control the total of these amounts with the amounts billed periodically to the subscriber of the telephone set equipped with the metering device, on the other hand.
These counting devices should obviously function flawlessly for very long periods of time, or even for an almost unlimited period, in order to be able to fulfill the role which is incumbent upon them satisfactorily. Now, known counting devices generally include a very complicated mechanism, several elements of which are subjected to relatively high friction and are thus subject to more or less rapid wear.
The counters are controlled by means of a carrier frequency superimposed on the normal telephone current and modulated into pulses constituting the charging pulses. The power of each pulse, which is limited to approximately 50 microwatts, has however hitherto not made it possible to actuate the drive means of known meters.
In principle, however, direct power offtake from the telephone line could be tolerated as long as it does not exceed certain limits, namely around ImA, if this offtake
ment is made by current shunt, and 1.5 volts if it is made in serine by voltage absorption. However, it is obvious that these figures considerably limit the power that can be taken directly for metering. Indeed, it is generally necessary to use an auxiliary energy source, such as a battery or an accumulator having a very long lifespan, to actuate the known counting devices.
The object of the present invention is to obviate the aforementioned drawbacks with a view to providing a device for counting telephone charges which is capable of operating over the long term without the slightest error, and this by direct withdrawal of power from the telephone line, for perform the count.
The counting device forming the object of the present invention is characterized in that said drive means comprise an electric motor with oscillating movement, a control circuit intended to be connected to the telephone line, in series with said station, in order to receive the taxation pulses, and arranged so as to supply said motor, to reverse the current in the latter for the duration of each taxation pulse, two anchors each driving a pinion kinematically connected to one of the two counters, these two anchors being connected to said motor in such a way that they follow its oscillating movement and that these two counters each advance by one counting unit on each counting pulse,
by the fact that the pinion used to actuate the first counter is kinematically connected to the latter by means of a gear train, at least one of the movable members of which can be driven in two positions, one active, in which the kinematic connection is ensured,
The other inactive, in which this connection is interrupted, and by the fact that said resetting means are arranged so as to move this movable member from its active position to its inactive position, during each resetting.
The appended drawing illustrates, by way of example, an embodiment of the counting device according to the present invention.
Fig. I shows a diagram of the device according to this embodiment.
Fig. 2 is a front view of the mechanical part of the device according to FIG. 1.
Fig. 3 is a view along the line II 1-111 of FIG. 2.
Fig. 4 is a view along line IV-IV of FIG. 3.
Fig. 5 is a front view of the drive motor of the device.
Fig. 6 is a section taken along line VI-VI of FIG. 5.
Fig. 7 is a partial perspective view of the part according to FIG. 3.
Fig. I schematically shows the main parts of the counting device. The latter comprises a first comg tor C1, which will be called the charge counter hereinafter, intended to individually indicate the amounts corresponding to each communication made by a given telephone set, indicated by PT and shown in broken lines in FIG. 1.
The counting device further comprises a second counter C2, which will be called a totalizing counter hereinafter, intended to indicate the total of the amounts indicated by the counter C1. Counters C1 and C2 are driven by a mo
electric tor M, by means of a transmission mechanism designated by T in FIG. I.
As can further be seen in FIG. 1, the device includes
a DC control circuit intended to be connected to the tee line
Telephone, in series with the PT set, via terminals al, bl and a2.
This circuit is used to supply the motor M with current, and this as
described in more detail below.
In addition, a 0 reset device is provided for train
set the C1 tax counter to zero after each communication
telephone. As can be seen, moreover, in FIG. 1, an inter
breaker I is provided, the latter being intended to be connected by
sl and 52 terminals, in parallel with the call disc (not shown)
of the PT station. In addition, a device B for locking the ap
pel is designed to control the closing of this switch I,
while the reset device 0 commands its opening.
ture each time this device 0 is activated. The closure of
switch I thus makes it possible to short-circuit the call disc of the
PT telephone set and, therefore, prevent its use
tion.
The different parts of the counting device are housed
in a box I and mounted on a frame comprising three plates
parallel 2, 3 and 4, integral with each other by rods not shown
felt. The M motor and the DC control circuit are between the
boards 3 and 4 (see fig. 5), while counters C1 and C2, the in-
switch I, the transmission mechanism T, the device 0 of
reset and the locking device B are arranged between the
plates 2 and 3 (see fig. 2).
The Cl tax counter is a well-type decade counter
known (see fig. 2), comprising three decade drums 5, 6 and 7
mounted crazy on a horizontal axis 8 whose ends are dis
laid so that they can slide in vertical slots 9
and 10 provided in plates 2 and 3, respectively. This comp
C1 is mounted behind front wall Il of box 1 (see
fig. 3), in the lower part of the latter, so that the
amount displayed by drums 5 to 7 is visible through a
horizontal sight glass (not shown) provided in this wall 11 at the
level of axis 8. Drums 5, 6 and 7 carry at their periphery
the numbers 0 to I to 9 and this in the usual way in tam
decade grant, only one digit per drum being represented, at
by way of example, in fig. 2.
These drums 5, 6, 7 are connected cha
one to the next by means of multiplication by a university
tor 10. These means include, in this case, the pinions in
intermediate 13 and 14 (see fig. 2) which are mounted idle on an axis
horizontal fixed 15 extending between plates 2 and 3 and which are
engaged, respectively, with teeth 16, 17 and 18, 19 agen
cées on drums 5, 6 and 7. The arrangement of these gears and
these teeth are provided so that each of the drums 6 and 7 advances by one tenth of a turn each time the drum which precedes it, ie 5 and 6 respectively, performs one full revolution.
The totalizing counter C2 is also a conventional decade counter as already described above. In this case, it comprises five decade drums 20 to 24 (see fig. 2) mounted idle on a fixed horizontal axis 25 extending between plates 2 and 3, in the same vertical plane as the associated axes 8 and 15. at counter C1. As seen in Figs. 2 and 3, the counter C2 is mounted in the housing 1 above the counter C1, also behind the front wall 11, so that the total amount displayed by its drums 20 to 24 is visible through a second horizontal sight glass 26 provided in this wall, at the level of the axis 25. The arrangement of these drums 20 to 24 and of the reduction means associated therewith is substantially the same as that already described with respect to the tax counter C1.
In this case, these reduction means comprise four pinions, intermediate 28 to 31 (see fig. 2), mounted on a horizontal fixed axis 32 extending between the plates 2 and 3, these pinions being engaged, respectively, with teeth 33, 34; 35, 36; 37, 38 and 39, 40, arranged on the drums 20 to 24.
Motor M (see fig. 5), which is mounted between plates 3 and 4, is a motor with oscillatory movement, of the so-called galvanometric type. It comprises a fixed permanent magnet 41 and a voice coil 42 wound on a core 43 of soft iron (see fig. 6). The control circuit CC, which is connected to the telephone line in series with the telephone set through the terminals a1, bl and a2, b2 (see fig. 1), is arranged to reverse the direction of the current flowing. in the coil 42, and this so that the motor M performs an oscillation to advance the counters C1 and C2 by one unit, each time the control circuit CC receives a charging pulse from the telephone line.
The shaft 44 of the motor M (see fig. 2 and 5) passes through the intermediate plate 3 and carries a plate 45 provided with an eccentric pin 46 (see fig. 3 and 4) serving to drive the two counters C1 and C2 and this through the transmission mechanism T described below.
The transmission mechanism comprises two anchors 47 and 48 serving to drive the counters C1 and C2 respectively.
These anchors pivot around a fixed horizontal axis 49 (see FIG. 4) mounted between the two plates 2 and 3. A control lever 50, comprising a longitudinal slot 51 in which the eccentric pin 46 can move, is articulated on the anchors 47 and 48, at 52 and 53 respectively (see fig. 3 and 4).
The anchor 47 is provided with two arms 54 and 55 extending on either side of a first star 56 and having ends 57 and 58, respectively, constituting the pallets of the anchor which are intended to come in. taken alternately with the teeth of this star 56. The latter is mounted idle on the axis 25 carrying the drums of the counter C2 and it drives the tax counter C1 indirectly, and this by means of a first pinion 59, integral star 56 (see fig. 2); this pinion 59 is in engagement with a second pinion 60 mounted on a fixed arc 61. The pinion 60 is integral with a third pinion 62 which in turn is in engagement with a toothing 63 of the first drum 5 of the counter C1. The anchor 47 also carries a pin 64, the role of which will be specified later.
The anchor 48 also comprises two arms 65 and 66 (see FIG. 7) extending on either side of a second star 67 and having ends 68 and 69, respectively, constituting the vanes intended to engage. with the teeth of this star 67. The latter (see FIG. 2) is integral with the first drum 20 of the totalizing counter C2.
The mechanism described above thus makes it possible to transmit the oscillations of the shaft 44 of the motor M simultaneously to the anchors 47 and 48. The latter are arranged so that the vanes 57 and 58, on the one hand, and the vanes 68 and 69, on the other hand, alternately engage with the teeth of the respective stars 56 and 67, and this so as to advance these two stars by a tenth of a turn, that is to say by a unit of counters C1 and C2, at each oscillation of the motor M. The transmission mechanism described therefore advances the counters C1 and C2 by the same number of units when the motor M is running, during each telephone call.
The control circuit CC is an electronic circuit, of any suitable type arranged to receive the charging pulses from the telephone line, during each telephone call and to reverse, during the duration of each pulse, the direction of the current. passing through the coil 42 of the motor M.
The motor M and the circuit CC are thus arranged so that the motor performs a first given angular displacement in one direction, each time a charging pulse is transmitted by the telephone line, followed by a second angular displacement of the same amplitude. and in the opposite direction to the first, just after the passage of this impulse. In other words, the motor ef performs an oscillation each time a charging pulse arrives from the telephone line to the circuit CC and the successive charging pulses serve to advance the counters C1 and C2 by a corresponding number of units.
After each telephone call, the charge counter C1 is brought to zero by the device O shown schematically in FIG. 1 and in more detail in FIG. 3.
This reset device O comprises a pusher 70 used to actuate three reset levers 71, 72 and 73, only the first of which is visible in FIG. 3. These three levers pivot together around a common fixed axis 74 fixed to plates 2 and 3, and act, respectively, on reset cams 75, 76 and 77 (see fig. 2), of which only the first is visible in fig. 3. These cams are heart-shaped and are integral with the drums 5, 6 and 7, respectively, of the tax counter C1 (see fig. 2).
The pusher 70 passes through an opening made in the front wall 11 of the housing and acts on an intermediate lever 78 (see FIGS. 3 and 7) provided with a foot 79 serving to transmit the movement of this pusher 70, during its operation. depression, to a lower arm 80, integral with the first reset lever 71.
The intermediate lever 78 is articulated at 81 on a rocker 82 with two arms 88, 89, the function of which will be explained later. This rocker pivots around the axis 32 on which are mounted the intermediate gears 28 to 31 of the totalizing counter C.
The lower arm 80 is. furthermore, integral with an intermediate arm 83 on which a return spring, not shown, acts so as to oppose the depression of the pusher 70. As seen in FIG. 3, the arm 83 is forked so that it engages the axis 8 carrying the drums 5, 6, 7 of the tax counter C1.
The levers 71, 72 and 73 respectively carry tabs 85, 86 and 87, only the first of which is visible in broken lines in FIG. 3. These cleats are intended to act on the corresponding cams 75, 76 and 77 for resetting to zero, and this so that the three drums 5, 6 and 7 of the C1 tax counter are reset to zero each time one depresses the pusher 70 and thus switches the levers 71, 72 and 73.
When pushing down the reset pusher 70, the intermediate arm 83 exerts a downward thrust on the axis 8 of the counter C1 so that it moves downward in the slots 9 and 10, in which it is mounted (see fig. 2). This displacement of the axis 8 therefore allows the displacement of the drums 5, 6 and 7 downwards and, consequently, the disengagement of the teeth 63 of the first drum 5 and of the pinion 62, in order thus to allow the rotation of the drums 5. , 6 and 7 to reduce them to zero.
The opening of the switch I, formed by blades 91 and 92 (see fig. 3 and 7), to release the call disc of the PT station, is obtained each time the reset counter is reset. C1 tax. Indeed, when the reset pusher 70 is pressed and acts on the intermediate lever 78 as already described, this lever rotates the 11th 82 around the axis 32, .de so that a rod 90 of this rocker (see fig. 3.E 7) lifts the upper contact blade 91 of the switch I and separates it from the lower blade 92.
In order to maintain the bascub 82 in this opening position of the intoenur 1, a locking lever 93 (see fig. 3) is anchored so as to pivot about the same axis 49 as kswes 47 and 48 and to cooperate with the articulation axis 81 of the rocker to effect the locking of the latter.
For this purpose, the lever 93 is provided with a hook 94 with lage locks, arranged at its free end and intended to engage with the pin 81 when the lever 82 is pivoted during the depression of the push-button 70 of remi # Åa zero. A spring 95 (see FIG. 7) acts on this lever 93 so as to pull it downwards and to keep the hook 94 in engagement with the pin 81 and thus to ensure the locking of the lever 82.
The blocking of the call disc D, by closing the switch I, is obtained, on the one hand, by means of a blocking button 96 (see fig. 3 and 7) arranged above the button. 70 reset and crossing -nnt an opening in the front wall 11 of the housing 1. When this locking button 96 is pressed, the latter pushes a projection 97 provided on the lever 93 and rotates the latter upwards , against the effect of the spring 9S,
so as to disengage the hook 94 from the axis 81 and thus unlock the lever 82. The latter is thus pivoted under the effect of the elastic force of the upper contact blade 91 so that contact is established again with the lower blade 92, the take-off disc D thus being short-circuited and therefore blocked.
On the other hand, blocking of the call disc is obtained automatically at the start of each telephone call. Indeed, when the first charging pulse is emitted during a communication, and there results a corresponding oscillation of the anchors 47 and 48, as explained above, the pin 64 of the anchor 47 (see fig. 7). ), then engages with the locking lever 93 and raises it, thus causing the release of the lever 82 and again establishing contact between the blades 91 and 92.
As can be seen, moreover, in FIGS. 2, 3 and 7, the arms 88 and 89 of the rocker 82 are connected to one another by two juxtaposed bands 98 and 99, the upper band 98 being white and the inièrieure band 99 red. These two bands are arranged on the rocker 82, behind the front wall II (see FIG. 3) and this so that they can come alternately facing a horizontal sight 100 provided in this wall, when the rocker is in one or the other of its two positions.
Thus, when the rocker 82 t is locked in its open position of the switch I, shown in FIGS. 3 and 7, the rod 90 then being lifted, the white band 98 comes opposite the indicator light 100, in order to indicate that the call disc of the telephone set PT is unlocked. On the other hand, when the lever 82 is unlocked, the rod 90 then being lowered, the red strip 99 rises and comes opposite the indicator light 100 in order to indicate that the call disk D is blocked.
The counting device described below has several advantages thanks to its particular structure.
Thus, for example, the galvanometric oscillating motor M serving to drive the two counters C1 and C2 is actuated by means of the charging pulses coming from the telephone line, the use of an intermediate current source, such as an electric battery. , as is the case in various known counting devices, no longer n8te in the occu.
In addition, the use of two separate transmission mechanisms, associated respectively with the two counters C1 and C2, makes it possible to reset the tax counter C1 to zero, and this without the totalizing counter C2 being affected. Indeed, the operation of counter C2 depends only on the number of charging pulses transmitted by the telephone line, so that the total of the units counted by this counter always corresponds
days in total of these pulses.