L'objet de la présente invention est un perfectionnement de celle décrite dans le brevet principal. La montrebracelet-réveil, selon ce brevet principal comprend un mouvement usuel à barillet moteur et échappement mécanique, auquel est adjoint un mécanisme de déclenchement à contact, dont un élément de contact est porté par un organe entraîné par le mouvement et dont l'autre élément de contact est porté par un organe réglable et elle est caractérisée par un support en forme de cadre ou de cercle d'emboîtage, qui reçoit le mouvement, le tient en place dans la boîte et porte individuellement chacun des éléments d'un dispositif de sonnerie électrique destinés à être connectés électriquement entre eux.
Dans la montre décrite dans le brevet principal, le support des éléments du dispositif de sonnerie était constitué par une pièce indépendante, logée dans le boîtier de la montre. Pour changer la pile, il fallait donc ouvrir ce dernier. De plus, une pièce du boîtier devait présenter des ouvertures pour laisser passer les sons. Ces ouvertures devaient être obturées et pour protéger la membrane produisant les sons, il fallait prévoir des organes particuliers sur cette pièce du boîtier. Enfin, la mise à l'heure de l'aiguille de réveil se faisait au moyen d'une lunette tournante, difficile à rendre étanche. La montre selon le brevet principal impliquait ainsi la fabrication d'un boîtier spécial, difficile à rendre étanche. Son service était malaisé et l'aiguille de réveil risquait fort d'être déréglée.
Le but de la présente invention est de créer une montre-bracelet-réveil exempte de ces inconvénients, dont les différents éléments puissent de surcroît être fabriqués et ensuite assemblés aisément.
Dans la montre-bracelet-réveil selon l'invention, le support qui porte les éléments du dispositif de sonnerie électrique destinés à être connectés électriquement entre eux, est venu de fabrication en une pièce avec le fond du
boîtier de la montre.
Une forme d'exécution de la montre-bracelet-réveil
selon l'invention, est représentée à titre d'exemple au dessin annexé dans lequel:
La fig. 1 est une vue en plan, la carrure-lunette, le verre, les aiguilles et le cadran ayant été enlevés;
la fig. 2 en est une vue en coupe à plus grande échelle,
selon la ligne II-II de la fig. 1;
la fig. 3 est une coupe partielle, semblable à celle de la fig. 2, selon la ligne III-III de la fig. 1;
la fig. 4 en est une vue en plan de dessous, à échelle réduite et
la fig. 5 est un schéma du dispositif de commande électrique.
Le boîtier de la montre représentée au dessin a une forme carrée à coins arrondis. Le mouvement 40 de cette montre a la forme tonneau. C'est un mouvement usuel à
barillet moteur et échappement mécanique. Un mécanisme de déclenchement à contact 146, du type décrit dans le brevet N" 487454 du titulaire, est adjoint au mouvement 40 pour assurer le déclenchement de la son
nerie. Ce mécanisme 146 est monté coaxialement à la roue à canon des heures 45 portant l'aiguille des heures 46, à la chaussée portant l'aiguille des minutes 47 et à l'axe portant l'aiguille des secondes 48. I1 comprend un mobile denté 147, qui porte l'aiguille de réveil 49 ainsi
que l'un des éléments de contact du mécanisme 146.
Cet élément est mis sous tension à travers le cadran 44, qui est métallique et qui est complètement isolé de la masse constituée par le mouvement 40 et le boîtier de la montre, ainsi que cela est décrit plus en détail ci-après. Le second élément de contact du mécanisme 146 est porté par la
roue à canon des heures 45.
Pendant la marche normale de la montre, le mobile
147 ne bouge pas, de sorte que la roue à canon des heures 45 déplace son élément de contact par rapport à ce mobile. Au moment où les aiguilles 46, 47 de la montre indiquent la même heure que l'aiguille de réveil 49, l'interrupteur du dispositif de sonnerie de la montre, qui est commandé par le mouvement de celle-ci, est fermé. Si la montre est abandonnée à elle-même le contact établi entre le cadran 44 et la masse du mouvement 40 ne reste fermé au plus que pendant dix minutes.
La position de l'aiguille de réveil 49 peut être réglée de l'extérieur du boîtier de la montre à l'aide d'un mécanisme représenté aux fig. 1 et 3. Ce mécanisme comprend un renvoi 57 pivoté sur une partie périphérique 148 du fond 149 du boîtier de la montre. Le renvoi 57 est retenu en place à l'aide d'une vis à portée 59. Le fond-calotte (148, 149) présente un logement 60 ayant la même forme que le mouvement 40. Un épaulement 61 prévu dans ce logement 60, tient lieu d'appui au filet de la platine du mouvement 40. Une noyure 62, communiquant avec le logement 60, sert de logement au renvoi 57 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil 49.
Comme on le voit à la fig. 3. la noyure 62 est assez profonde pour que le renvoi 57 et sa vis de fixation 59 n'entrent pas en contact avec le cadran 44, qui est circulaire et qui s'étend à l'intérieur d'une noyure 63 du fond-calotte (148, 149). Comme on le voit à la fig. 1. le renvoi 57 est en prise avec le mobile 147 qu'il peut, par conséquent, entraîner en rotation avec l'aiguille de réveil 49. Ce renvoi 57 est lui-même entraîné en rotation de la même façon que les roues de couronne des mécanismes de remontage manuel du ressort-moteur de la montre, par une roue de transmission 64 pivotée folle sur une portée d'une tige 65.
A cet effet, la roue 64 présente une denture radiale 66 en prise avec celle du renvoi 57 et une denture de chant 67 à dents de loup, avec laquelle une denture correspondante d'un renvoi 68 peut être amenée en prise par déplacement axial de la tige 65. Le renvoi 68 est calé sur un carré 69 de la tige 65 de façon à être solidaire de celle-ci en rotation. Une bague de verrouillage à ressort 70, engagée dans une gorge de la tige 65, maintient le renvoi 68 axialement en place sur le carré 69.
Les fig. 1 et 3 montrent que la tige 65 est pivotée tout entière dans le fond-calotte (148, 149). Cette tige 65 a trois positions axiales de travail déterminées par une bille 71 placée sous l'action d'un ressort 72 et coopérant avec trois rainures 73. 74 et 75 de la tige 65. Dans la position représentée au dessin, la tige 65 est entièrement poussée à l'intérieur du fond-calotte (148, 149). La bille 71 est dans la gorge externe 73. Le renvoi 68 est éloigné de la roue 64 et l'extrémité interne 76 de la tige 65 agit sur un interrupteur à commande manuelle décrit ci-après du dispositif de sonnerie, de façon à interrompre le circuit de commande de ce dispositif et à arrêter la sonnerie.
Lorsque la tige 65 est en revanche, tirée dans sa position externe extrême dans laquelle la bille 71 plonge dans la gorge 75 les deux dentures de chant du renvoi 68 et de la roue 64 sont en prise, de sorte que les rotations de la tige 65 sont transmises à l'aiguille de réveil 49. Enfin, lorsque la bille 71 est dans la gorge 74. la tige 65 occupe une position intermédiaire dans laquelle ni sa pointe 76, ni le renvoi 68 qu'elle porte, ne sont en position active. Cette position intermédiaire de la tige 65 est celle dans laquelle le dispositif de sonnerie de la montre décrite est prêt à entrer en fonction dés que les aiguilles 47, 48 indiqueront l'heure de l'aiguille de réveil 49.
Même si la tige 65 est actionnée involontairement en rotation dans cette position axiale intermédiaire. I'aiguille de réveil n'est pas déréglée. Une couronne 77 fixée à l'extrémité externe de la tige 65, qui passe à travers un tube 78 fixé au fond-calotte (148, 149), permet d'actionner la tige 65 depuis l'extérieur du boîtier de la montre.
La fig. 3 montre que les organes de l'interrupteur manuel commandé par l'extrémité 76 de la tige 65, d'une part, et que la roue de transmission 64 et le renvoi 68, d'autre part, s'étendent respectivement dans des logements 79 et 80 du fond-calotte (148, 149), qui sont ouverts du côté du cadran 44. La fig. 2 montre que le logement 60 du mouvement 40 n'est de même ouvert que du côté cadran. Ces trois logements 60, 79 et 80 sont communicants. L'espace dans lequel ils débouchent est toutefois fermé de façon étanche par le verre 82 de la montre.
A cet effet, le verre 82, qui est circulaire, présente un ta- lon périphérique 83, qui repose sur une garniture d'étanchéité 84, disposée autour du cadran 44, à l'intérieur de la noyure 63 du fond-calotte (148, 149). Le talon 83 du verre 82 est pressé sur la garniture d'étanchéité 84 par une carrure-lunette 87 dont la paroi latérale présente une découpure en U 88 pour recevoir le tube 78 livrant passage à la tige 65 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil.
Des saillies 89 du fond-calotte (148, 149), pénétrant dans des logements correspondants de la face interne de la carrure-lunette 87, assurent la fixation axiale de ces deux pièces du boîtier, tandis que des entailles 90, pratiquées aux angles du fond-calotte (148, 149), servent d'appui à un outil destiné à ouvrir le boîtier.
Comme on le voit à la fig. 1, la tige de remontoir et de mise à l'heure 91 du mouvement 40 est parallèle à la tige 65 de mise à l'heure du réveil. Elle traverse un alésage radial du fond-calotte (148, 149) et son extrémité extérieure
passe à travers un tube 92 fixé au fond-calotte (148, 149)
et porte une couronne de commande 93 semblable à la couronne 77. Comme pour le tube 78, la carrure-lunette
87 présente aussi une découpure en U pour le tube 92.
Pour que les passages des tiges 65 et 91 à travers le fond-calotte (148, 149) ne détruisent pas l'étanchéité de l'espace compris entre ce fond-calotte et le verre 82, dans lequel est enfermé le mouvement 40 de la montre, il suffit que les joints entre les couronnes 77 et 93 et leurs tubes respectifs soient rendus étanches par des garnitures comprises dans ces couronnes, qui peuvent être de n'importe quelle construction connue.
Le fond-calotte (148, 149) porte, par ailleurs. les différents éléments du dispositif de sonnerie de la montre décrite. Ces éléments sont constitués principalement par un vibreur qui est situé à l'extérieur de l'enceinte renfermant le mouvement 40 de la montre. A cet effet, le fond-calotte (148, 149) présente un logement 94 (fig. 2) qui débouche dans la face externe du fond 149 du boîtier de la montre, mais qui est fermé du côté du cadran 44. Le fond-calotte (148, 149) présente, en outre, un logement 95 pour la pile 96 destinée à alimenter le dispositif de sonnerie de la montre. Comme le logement 94, le logement 95 est également situé à l'extérieur de l'enceinte renfermant le mouvement 40. Il débouche aussi dans la face externe du fond 149 et est fermé du côté du cadran.
Le vibreur du dispositif de sonnerie de la montre comprend tout d'abord une plaque 97 (fig. 2) en matière ferromagnétique, qui est disposée tout au fond du logement 94. Un noyau 98, également fait en matière ferromagnétique, est fixé Åa cette plaque 97. Deux aimants permanents 99 (fig. 1), en forme de parallélépipède, sont posés sur la plaque 97, aux extrémités de celle-ci. dans le logement 94. La hauteur des aimants 99 est égale à celle de la partie du noyau 98 qui fait saillie au-dessus de la plaque 97. Le vibreur comprend, en outre, un corps 100 en matière synthétique, qui est placé dans le logement 94 à côté de la plaque 97.
Ce corps 100 porte les organes électriques qui assurent le fonctionnement du vibreur. Ces organes sont constitués par un transistor 101 et une résistance 102 enrobés tous deux dans le corps 100, ainsi que par deux enroulements 103, 104, qui sont fixés rigidement au corps 100 par collage et qui prennent place autour du noyau 98, entre les aimants 99 (fig. 1, 2 et 5). Comme on le voit à la fig. 5, les enroulements 103 et 104 sont montés respectivement dans les circuits d'entrée et de sortie du transistor
101, qui se met à osciller dés que sa ligne d'entrée 105 et sa ligne de sortie 106 sont mises sous tension.
Des essais effectués avec un transistor 101 du type AC 129, une résistance 102 de 400 ohms, un enroulement 103 de 420 et un enroulement 104 de 840 spires ont été concluants.
Du fait que les enroulements 103 et 104 sont collés au corps 100 dans lequel les autres éléments de circuit sont enrobés, les fils extrêmement fins (dont le diamètre est de l'ordre de 5/100 mm), qui sortent des enroulements 103 et 104 et qui sont reliés au transistor 101 et à la résistance 102, sont égalements enrobés dans le corps 100 et, par conséquent, protégés.
Les lignes d'entrée 105 et de sortie 106 de cet oscillateur peuvent aboutir à des bornes affleurant le corps 100 en passant à travers le fond-calotte (148, 149) à partir d'une plaque 107 (fig. 1), fixée au fond-calotte (148, 149), dans un logement 108 pratiqué dans la face supérieure de ce fond-calotte, une partie des lignes 105 et 106 étant imprimée sur la face supérieure de la plaque 107, faite en matière isolante.
Pour retenir les aimants 99 ainsi que le corps 100 en place dans le logement 94, un cadre 109 en matière amagnétique, qui s'étend au-dessus des aimants 99 et des enroulements 103, 104 est fixé par ses extrémités au fondcalotte (148, 149) à l'aide de deux vis 110. Celles-ci servent, en outre, à fixer les extrémités d'une lame de ressort 111 par dessus le cadre 109, de façon que la lame 111 soit encastrée à ses deux extrémités et s'étende audessus des aimants 99, des enroulements 103, 104 et du noyau 98. Une armature 112 en matière ferromagnétique est fixée à la lame 111 et s'étend à l'intérieur du cadre 109, toutefois sans jamais entrer en contact, ni avec les aimants 99, ni avec le noyau 98.
Aussitôt que les lignes 105 et 106 sont sous tension, les oscillations de courant produites par le transistor 101 dans les enroulements 103, 104 ont pour effet d'attirer périodiquement l'armature 112 et de faire vibrer la lame 111 à sa fréquence propre, qui peut être comprise entre 600 et 900 Hz.
En son centre, la lame 111 porte une protubérance 113 frappant une membrane conique 114 faite en matière synthétique, qui produit un son audible lorsque l'oscilla- teur à transistor est sous tension. Cette membrane 114 présente un rebord périphérique plat qui est fixé (par exemple par collage) à une bague filetée 115 engagée dans une ouverture taraudée 116 du fond 149 de la boîte.
La face externe de la bague 115 présente des trous 117 dans lesquels peuvent être engagés des pointes d'un outil approprié, destiné à permettre le vissage de la bague 115 dans l'ouverture 116. Un couvercle perforé 118, présentant un rebord fileté, est vissé dans l'ouverture 116 pardessus la bague 115. Le couvercle 118 protège la membrane 114 en évitant que des corps étrangers n'entrent en contact avec elle et ne la déchirent. Les perforations de ce couvercle 118 laissent passer librement les sons produits par la membrane 114.
Pour que cette membrane 114 soit excitée dans les meil
leurs conditions possibles, il est avantageux que la protu
bérance 113 de la lame 111 la frappe en un point situé le
plus près possible de son sommet, c'est-à-dire au voisi
nage de son centre. Grâce au fait que la lame 111 est
encastrée à ses deux extrémités, c'est aussi son point
central qui a l'amplitude maximum lorsque l'oscillateur à
transistor est sous tension et qui est appelé à frapper la
membrane 114. L'utilisation d'une lame 111 encastrée
aux deux extrémités, a l'avantage de permettre celle
d'une membrane 114 d'un diamètre relativement grand et
de disposer cette membrane 114 au voisinage de l'un des
angles de la boîte, à côté des couronnes 77 et 93, comme
on le voit à la fig. 4.
Quand à la lame 111, elle est disposée
perpendiculairement à la diagonale du boîtier de la
montre, qui passe par le centre de la membrane 114, ainsi
qu'on le voit à la fig. 1. Un vibreur qui, au lieu d'une
lame encastrée à ses deux extrémités, comprendrait une
lame encastrée à une seule extrémité et frappant, par
conséquent, la membrane en matière synthétique par son
autre extrémité, ne permettrait pas une telle disposition
du vibreur dans le boîtier de la montre. Un vibreur à
lame encastrée à une seule extrémité ne pourrait, tout
d'abord, pas comprendre une membrane d'aussi grandes
dimensions, à moins de la frapper en un point éloigné de
son sommet, ce qui serait désavantageux. En outre, cette
membrane ne pourrait pas être placée dans le même
angle du boîtier.
En effet, pour que l'extrémité de la lame
arrive au centre de la membrane, il faudrait placer cette
lame parallèlement à l'un des deux côtés du boîtier se
coupant à l'angle occupé par la membrane. Or, la fig. 1
montre qu'il n'y aurait pas la place nécessaire, ni le long
du côté où se trouvent les couronnes 77 et 93, à cause de
la tige de remontoir et de mise à l'heure 91, ni le long de
l'autre côté du boîtier, à cause du mouvement de la
montre. Le seul emplacement possible pour un tel
vibreur à lame encastrée à une seule extrémité, serait
donc le long du côté du boîtier opposé à celui occupé par
les couronnes. Cela signifierait que la membrane du
vibreur devrait se trouver au voisinage de l'un des deux
angles adjacents à ce côté.
Or, en occupant une telle
position, la membrane du vibreur aurait l'inconvénient
de produire des sons beaucoup plus étouffés que dans
l'exemple représenté au dessin. En effet, les ondes
sonores sortant des perforations du couvercle 118 se
perdraient en partie dans la manche du porteur de la
montre, tandis que, dans l'exemple représenté, ces ondes
peuvent s'échapper librement, puisque la membrane 114
est disposée du côté de la main du porteur de la montre.
Vu que la lame 111 est encastrée aux deux extrémités,
on remarquera que l'amplitude de ses oscillations est
relativement faible. De plus, pour que sa protubérance
113 frappe convenablement la membrane 114, il faut que
le sommet de cette dernière occupe une position très pré
cise par rapport à la lame 111. Si la membrane 114 est trop i éloignée de la lame 111, cette dernière ne l'atteint plus
lorsqu'elle vibre. En revanche, si la membrane 114 est
trop rapprochée de la lame 111, elle empêche cette
dernière de vibrer. En faisant des essais, il est aisé de se
rendre compte que la distance entre la membrane 114 et
la lame 111 doit être réglée avec une précision de l'ordre
de quelques centièmes de mm.
Pour que ces deux organes
du vibreur arrivent à la distance nécessaire exacte l'un
de l'autre, le plus simple est de prévoir une possibilité de
réglage de la distance entre la lame 111 et la membrane
114. Dans l'exemple décrit, cette possibilité de réglage est
donnée par le fait que la membrane 114 n'est pas fixée rigidement au fond 149, dans une position bien déterminée. En vissant plus ou moins la bague 115 portant la membrane 114. on déplace cette dernière parallèlement à l'axe de la montre et on peut ainsi l'amener à la distance voulue de la lame 111. Cette distance n'a manifestement pas besoin d'être mesurée. I1 suffit de faire vibrer la lame 111 en mettant l'oscillateur à transistor qui l'excite sous tension.
L'ouvrier chargé du réglage du vibreur peut alors aisément déplacer la membrane 114 en vissant plus ou moins la bague 115, puisque celle-ci est accessible de l'extérieur du boîtier, après avoir enlevé le couvercle 118. Pour placer la membrane 114 dans la position convenable, cet ouvrier se laissera simplement guider par la qualité des sons produits par cette membrane. Lorsque le son sera optimum, il remettra en place le couvercle 118, qui tient lieu de contre-écrou.
Pour éviter que la transpiration n'encrasse à la longue le vibreur en passant à travers les filets de l'ouverture 116 et de la bague 115. une garniture d'étanchéité 119 est placée sous cette bague 115 qui, selon la position dans laquelle la membrane 114 est finalement réglée, comprime plus ou moins la garniture 119 sur un épaulement du fond 149.
Afin que cette garniture 119 assure l'étanchéité, quelle que soit la position dans laquelle la membrane 114 est réglée. elle est choisie avec un profil qui se prête à des déformations relativement importantes.
L'étanchéité décrite n'est toutefois pas de celles qui permettraient de soumettre la montre aux tests que les fabricants font subir à leurs montres étanches. En plaçant, en effet. la montre décrite dans un milieu soumis à une pression de plusieurs atmosphères, ce ne serait pas les garnitures d'étanchéité qui risqueraient de lâcher, mais la membrane 114 d'être déchirée. Cette membrane ne peut guère être soumise à des surpressions du milieu ambiant qui excèdent une atmosphère.
On remarquera que. si la montre était soumise accidentellement à une surpression crevant la membrane 114, il n'en résulterait aucun dommage pour le mouvement 40. Seul. l'espace occupé par le vibreur, serait immergé.
Au cas où cela endommagerait le vibreur, il suffirait de remplacer cet élément pour remettre la montre en état.
Cette dernière opération pourrait être facilitée en utilisant un vibreur compact. Dans un tel vibreur, la lame 111 et la membrane 114 ne seraient plus fixées directement au fond-calotte: elles seraient fixées, au contraire, à un support indépendant, en forme de capsule, qui, lui, serait introduit comme une seule pièce dans un alvéole du fond-calotte.
Pour remplacer la pile 96. il suffit de dévisser le bouchon 121 qui la retient en place. A cet effet, le bouchon 121 présente une fente 122. dans laquelle il est possible d'engager un tournevis ou la tranche d'une pièce de monnaie.
Comme le logement 95 de la pile 96 est séparé de l'espace contenant le mouvement 40 de la montre, cette pile ne peut pas endommager le mouvement 40 même si elle coulait ou produisait des émanations corrosives.
Pour éviter une immersion de l'espace contenant la pile 96 si la montre était plongée dans l'eau, une garniture d'étanchéité 123 est interposée entre deux épaulements respectivement du bouchon 121 et du fond-calotte (148, 149).
Le pôle positif de la pile 96. constitué par une calotte 124. est relié électriquement à la masse de la montre par l'intermédiaire du bouchon 122. Quant au pôle négatif 175 de la pile. il est en contact avec un plot 126, qui est retenti en place dans une forure du fond-calotte (148, 149) par une vis 127. Le passage du plot 126 à travers le fond-calotte (148, 149) est rendu étanche par un manchon 128, qui peut en même temps tenir lieu d'isolation selon que le fond-calotte (148, 149) est fait en matière conductrice ou non.
Le fond-calotte (148, 149) peut être fait en différentes matières. II pourrait être métallique et avoir été fabriqué par usinage d'un élément plein ou par injection. Cepen dant, il sera fait de préférence en matière synthétique isolante par moulage ou par injection, puis par métallisation. C'est toutefois la première possibilité qui a été admise dans l'exemple décrit. Dans ce cas. il faut naturellement que le cadran métallique 44 soit parfaitement isolé de la masse de la montre et, en particulier, du fondcalotte (148, 149) afin de ne pas court-circuiter le contact du mécanisme 146 monté coaxialement aux aiguilles de la montre. A cet effet, une rondelle isolante 129 est disposée entre le cadran 44 et le fond-calotte (148, 149).
Au lieu d'être fixé au mouvement 40 de la façon usuelle, le cadran 44, qui est notablement plus grand que le mouvement, est fixé au fond-calotte (148, 149) par des pieds (non représentés) qui pénètrent dans des trous borgnes du fond-calotte (148, 149). Des manchons en matière isolante doivent naturellement être interposés entre les pieds du cadran et le fond-calotte, afin d'éviter tout court-circuit.
La vis 127 qui retient le plot 126 en place. sert en même temps à fixer au fond-calotte (148, 149) I'un de deux bras 130, 131, venus de fabrication en une pièce avec la plaque 107 portant un circuit imprimé. Outre les parties des lignes 105 et 106 décrites ci-dessus, ce circuit imprimé comprend encore deux éléments conducteurs 132 et 133 (fig. 1 et 5). L'élément conducteur 132 suit tout d'abord le bras 130, puis s'étend le long de la plaque 107 de façon à relier le pôle négatif de la pile 96 à la ligne 106 du vibreur.
Quant à l'élément conducteur 133, il s'étend également en partie sur la plaque 107 et en partie tout au long du bras 131 pour aboutir à un plot 134 fixé au bras 131 et venu de fabrication en une pièce avec une came 135 (fig. 3). Le bras 131 est arqué sur toute sa longueur de façon à s'étendre hors du plan de la plaque 107 et à faire appuyer normalement le plot 134 contre le cadran 44 en vue d'établir une connexion électrique entre ces deux organes, qui constituent les éléments de contact d'un interrupteur à commande manuelle destiné à arrêter la sonnerie à volonté. Dans la position représentée au des sin, cet interrupteur est ouvert par la tige 65, qui se trouve dans sa position interne, dans laquelle son extrémité 76 est en contact avec la came 135 et maintient, de ce fait, le plot 134 éloigné du cadran 44.
Si, en variante de la forme d'exécution représentée au dessin, l'élément conducteur 133 était directement relié à la ligne 105 du circuit imprimé 107, le circuit de commande du dispositif de sonnerie électrique de la montre s'établirait à partir du pôle négatif 125 de la pile 96 par l'élément conducteur 132 au vibreur, puis du vibreur par les éléments conducteurs 105 et 133 à l'interrupteur (44, 134), puis de cet interrupteur par le cadran 44 au mécanisme 146 et, enfin, de ce mécanisme par la masse au pôle positif 124 de la pile 96 (voir aussi fig. 5). Dans cette figure, on voit notamment que les deux interrupteurs sont montés en série et doivent, par conséquent. être fermés tous deux pour que le circuit de commande du vibreur soit sous tension.
Ainsi que cela a été décrit cidessus, l'interrupteur à commande manuelle (44, 134) est fermé lorsque la tige 65 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil est tirée dans sa position intermédiaire ou externe.
Quant à l'interrupteur du mécanisme 146, il est formé lorsque les aiguilles 46, 47 de la montre indiquent la même heure que l'aiguille de réveil 49. Pour faire sonner la montre dans la variante considérée à une heure déterminée, il suffit, par conséquent, de régler l'aiguille 49 sur cette heure à l'aide de la couronne 77 après avoir tiré la tige dans sa position externe, puis de repousser cette tige dans sa position intermédiaire, afin d'éviter qu'une rotation accidentelle de la couronne 77 ne dérègle la position de l'aiguille de réveil.
Dans une variante, il serait possible de remplacer les deux rainures 74 et 75 par une seule, dont le profil serait tel que la bille 71, sous l'action de son ressort 72, ramènerait automatiquement la tige 65 en position intermédiaire lorsqu'on lâcherait la couronne 77 après une mise à l'heure de l'aiguille de réveil 49.
En position intermédiaire de la tige 65, I'interrupteur (44, 134) est fermé. A l'heure prévue, l'autre interrupteur se fermera et déclenchera la sonnerie. Le porteur de la montre pourra alors l'arrêter à volonté, en poussant la couronne 77 de façon à amener la tige 65 dans sa position interne dans laquelle son extrémité 76 entre en contact avec la came 135 et ouvre l'interrupteur (44, 134). Si, pour une raison ou pour une autre, le porteur de la montre n'actionnait pas la couronne 77 de façon à ouvrir l'interrupteur (44, 134), la sonnerie s'arrêterait d'ellemême par suite de la marche normale du mouvement de la montre, c'est-à-dire après au maximum dix minutes.
Pendant tout le temps que les interrupteurs (44, 134) et 146 restent fermés, le vibreur est en permanence sous tension et la membrane 114 produit un son continu.
Dans la forme d'exécution représentée au dessin, l'élément conducteur 133 n'est toutefois pas connecté directement à la ligne 105 du vibreur. Un interrupteur électronique, constitué par un transistor 136 (fig. 5) faisant partie d'un dispositif 137 (voir aussi fig. 1), est intercalé entre ces deux conducteurs. Le dispositif 137, qui présente les trois bornes d'entrée: 138, à laquelle aboutissent la ligne 106 et l'élément conducteur 132 du circuit imprimé 107; 139, à laquelle aboutit la ligne 105 du vibreur, et 140, à laquelle aboutit l'élément conducteur 133 du circuit imprimé 107, comprend un multi-vibrateur bistable à deux transistors 141, qui est relié à la base du transistor 136 par une résistance 142 (fig. 5). Lorsque le dispositif 137 est sous tension, son multi-vibrateur fait osciller la tension de base du transistor 136 entre deux valeurs déterminées par sauts brusques.
La valeur de la résistance 142 est choisie de façon que, pour l'une de ces tensions de base, le transistor 136 laisse passer un courant entre les bornes 140 et 139 du dispositif 137, tandis que, pour l'autre tension de base du transistor 136, il interrompt le courant entre les bornes 140 et 139. Par un choix approprié des quatre résistances 143 et des deux condensateurs 144 qui déterminent les constantes de temps du multi-vibrateur, il est possible de régler, d'une part, la fréquence des interruptions de courant produites par le transistor 136 entre les bornes 140 et 139, et, d'autre part, de régler la longueur relative de ces interruptions par rapport à la durée du passage du courant.
Le dispositif 137 produit, par conséquent, une sonnerie intermittente. Grâce au dispositif 137, le fabricant de la montre peut ainsi à son gré provoquer de brèves interruptions de la sonnerie, se succédant à des intervalles de temps plus ou moins rapprochés.
Comme on le voit à la fig. 1, le dispositif 137 de sonnerie par intermittence est monté sous la plaque 107 avec circuit imprimé, dans un logement 145 du fond-calotte (148, 149).
I1 ressort de la description précédente que le fondcalotte ne porte pas seulement les éléments du dispositif de la sonnerie qui sont destinés à être connectés électriquement entre eux, c'est-à-dire le vibreur, I'interrupteur à commande manuelle de son circuit de commande et la pile, mais aussi tous les organes de réglage de la sonnerie, aussi bien ceux qui servent à régler l'heure de la sonnerie que ceux destinés à en régler le mode. Tous les éléments du dispositif de sonnerie, hormis le renvoi 57, peuvent être montés sur le fond-calotte (148, 149) indépendamment du mouvement 40. Ces opérations d'assemblage peuvent même être effectuées dans des ateliers séparés de ceux où se fait l'assemblage du mouvement de la montre. I1 est même possible de contrôler le fonctionnement du vibreur sur le fond-calotte seul.
L'horloger qui doit ensuite emboîter la montre, peut manipuler ce fond-calotte avec tous les éléments qu'il porte comme une seule pièce. I1 lui suffit, à cet effet, de placer le mouvement 40 à l'intérieur de la paroi 148 en l'y fixant éventuellement au moyen de clefs de type connu, puis de mettre le renvoi 57 en place, de poser le cadran 44 et les aiguilles et, enfin, de placer le verre 82 et d'engager la carrure-lunette 87 jusqu'à ce que les saillies 89 entrent dans leurs gorges respectives. Alors vient le seul moment auquel il doive s'occuper du dispositif de sonnerie en réglant la position de la membrane 114 de la façon décrite ci-dessus.
I1 est bien entendu que la montre pourrait aussi avoir un mouvement rond au lieu d'un mouvement de forme.
En outre, le mouvement pourrait être équipé d'un mécanisme de remontage automatique.
On remarquera que le dispositif de sonnerie électrique ne présente aucun fil exposé, qui risque d'être arraché ou rompu par suite d'une manipulation malheureuse. Bien que le mécanisme de déclanchement à contact 146 commandé par le mouvement de la montre doive être monté sur ce dernier, l'horloger qui emboîte ce mouvement n'a pas à s'occuper des contacts électriques à établir entre les éléments portés par le fond-calotte et ce mécanisme 146. Ce dernier est branché automatiquement dans le circuit de commande du dispositif de sonnerie, d'une part, par les masses du mouvement et du boîtier, et, d'autre part, par le cadran isolé.
En dépit des emplacements du vibreur et de la pile, prévus aux angles de la boîte, cette dernière peut avoir une forme effilée à sa périphérie, comme les montres usuelles plates, car ces deux éléments du dispositif de sonnerieélectrique peuvent etre construits dans des dimensions très réduites.