L'objet de la présente invention est un développement de celle décrite dans le brevet principal. La montre-brace- let-réveil selon ce brevet principal comprend un mouve ment usuel à barillet moteur et échappement mécanique, auquel est adjoint un mécanisme de déclenchement à contact, dont un élément de contact est porté par un organe entraîné par le mouvement et dont l'autre élément de contact est porté par un organe réglable et elle est caractérisée par un support en forme de cadre ou de cercle d'emboîtage, qui reçoit le mouvement, le tient en place dans la boîte et porte individuellement chacun des éléments d'un dispositif de sonnerie électrique destinés à être connectés électriquement entre eux.
Dans la montre décrite dans le brevet principal, la mise à l'heure de l'aiguille de réveil était effectuée par une lunette tournante entraînant directement l'aiguille de réveil. Cette montre comprenait, en outre, un contact à commande manuelle placé sous l'action d'un bouton- poussoir porté par le boîtier de la montre.
Cette montre avait l'avantage de pouvoir être cons truite à l'aide d'un mouvement usuel qu'il ne fallait sou mettre à aucune transformation.
Dans une montre-bracelet-réveil, le réglage de la son nerie par une lunette tournante n'est pas aussi sûr que dans un réveil de table. La lunette d'une montre-bracelet peut, en effet, entrer en contact avec des corps étrangers (pièces de vêtements, etc.) et être entraînée en rotation à l'insu du porteur de la montre, ce qui a pour effet d'en traîner un dérèglement de la sonnerie.
Le but de la présente invention est de créer une montre-bracelet-réveil qui, tout en présentant les mêmes avantages que celle du brevet principal, soit exempte de l'inconvénient mentionné ci-dessus.
Dans la montre-bracelet-réveil selon l'invention, le support qui porte les éléments du dispositif de sonnerie électrique destinés à être connectés électriquement entre eux, porte aussi les organes réglant l'heure et la durée de la sonnerie.
Les organes de réglage de la sonnerie peuvent com prendre un mobile de mise à l'heure de l'aiguille de réveil, qui sera commandé de préférence de l'extérieur du boîtier par une tige pivotée dans le support des éléments du dispositif de sonnerie. Cette tige ne complique en rien la fabrication du boîtier de la montre, car elle peut prendre la place du bouton de commande de la montre décrite dans le brevet principal et assurer l'ouverture et la ferme ture du contact à commande manuelle du circuit de la sonnerie par déplacement axial.
Une forme d'exécution de la montre-bracelet-réveil selon l'invention est représentée à titre d'exemple au dessin annexé dans lequel la fig. 1 en est une vue en plan, la carrure-lunette, le verre, les aiguilles et le cadran ayant été enlevés; la fig. 2 est une vue en perspective à plus petite échelle d'une pièce de la fïg. 1; la fig. 3 en est une vue en coupe à plus grande échelle, selon la ligne III-III de la fig. 1;
la îig. 4 est une coupe partielle semblable à celle de la fig. 3 selon la ligne IV-IV de la fig. 1; la f"ig. 5 en est une vue en plan de dessous à échelle réduite, et la fig. 6 est un schéma du dispositif de commande élec trique.
Le boîtier de la montre représentée au dessin a une forme carrée à coins arrondis. Le mouvement 40 de cette montre a la forme tonneau. C'est un mouvement usuel à barillet moteur et échappement mécanique. Un méca nisme de déclenchement à contact, du type décrit dans le brevet N 487454 du titulaire est adjoint au mouve ment 40 pour assurer le déclenchement de la sonnerie. Ce mécanisme comprend un disque métallique 41 portant un bras radial de contact 42 ainsi qu'un canon 43 (fig. 3) pivoté dans l'ouverture centrale du cadran 44. Le disque 41 est ainsi monté coaxialement à la roue à canon des heures 45 portant l'aiguille des heures 46, à la chaus sée portant l'aiguille des minutes 47 et à l'axe portant l'aiguille des secondes 48.
Le canon 43 qui porte l'aiguille de réveil 49, a un diamètre assez grand pour qu'il n'entre en contact, ni avec le manchon de l'aiguille des heures 46, ni avec le canon sur lequel ce manchon est engagé. Le bras 42 constitue l'un des éléments de contact du méca nisme de déclenchement de la sonnerie. Il est mis sous tension à travers le cadran 44, qui est métallique et qui est complètement isolé de la masse constituée par le mouve ment 40 et le boîtier de la montre, ainsi que cela est décrit plus en détail ci-après. Le contact électrique entre le cadran 44 et la pièce métallique (41 à 43) est assuré par une mince rondelle métallique ondulée 50, disposée entre le cadran 44 et le disque 41 et dont les ondulations appuient alternativement contre l'un et contre l'autre de ces deux éléments.
Pour assurer l'isolation de la pièce métallique (41 à 43) par rapport au mouvement 40, le disque 41 et son bras 42 sont enrobés dans une pièce 51 en matière synthétique isolante. A sa périphérie, cette pièce 51 porte une denture 52 permettant son entraîne ment en rotation d'une façon décrite ci-après. Une gorge annulaire 53. coaxiale au canon 43, est pratiquée dans la face de la pièce 51 adjacente au mouvement 40. La profon deur de cette gorge 53 est choisie de façon qu'une étroite saillie radiale du bras 42 affleure le fond de la gorge 53. Le second élément de contact du mécanisme de déclenche ment décrit est porté par la roue à canon des heures 45. Il est constitué par un bras élastique 54 venu de fabrication en une pièce avec un manchon 55 engagé sur le canon de la roue 45.
Une saillie 56 est formée par emboutissage à l'extrémité du bras 54 et ce dernier est armé de façon à faire appuyer la saillie 56 contre le fond de la gorge 53.
Pendant la marche normale de la montre, la pièce 51 est immobile, de sorte que la roue à canon des heures 45 déplace le bras 54 et fait balayer le fond de la gorge 53 à sa saillie 56. Au moment précis où la saillie 56 entre en contact avec celle du bras 42 qui affleure le fond de la gorge 53, moment auquel les aiguilles 46, 47 de la montre indiquent la même heure que l'aiguille de réveil 49, l'in terrupteur du dispositif de sonnerie de la montre, qui est commandé par le mouvement de celle-ci, est fermé. La largeur de la saillie du bras 42 affleurant le fond de la gorge 53 peut être réduite au point que le contact qu'elle établit entre le cadran 44 et la masse du mouvement 40 ne reste fermé au maximum que pendant dix minutes.
La position de l'aiguille de réveil 49 peut être réglée de l'extérieur du boîtier de la montre à l'aide d'un méca nisme représenté aux fig. 1 et 4. Ce mécanisme comprend un renvoi 57 pivoté sur un cadre d'encageage 58 du mouvement 40 â l'aide d'une vis à portée 59. Le cadre 58, qui est représenté en perspective à la fig. 2, présente un logement 60 ayant la même forme que le mouvement 40. Un épaulement 61 prévu dans ce logement 60 tient lieu d'appui au filet de la platine du mouvement 40. Une noyure 62, communiquant avec le logement 60, sert de logement au renvoi 57 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil 49.
Comme on le voit à la fig. 4, la noyure 62 est assez profonde pour que le renvoi 57 et sa vis de fixa tion 59 n'entrent pas en contact avec le cadran 44, qui est circulaire et qui s'étend à l'intérieur d'une noyure 63 du cadre 58. Comme on le voit à la fig. 1, le renvoi 57 est en prise avec la denture 52 de la pièce 51 qu'il peut, par conséquent, entraîner en rotation avec l'aiguille de réveil 49. Ce renvoi 57 est lui-même entraîné en rotation de la même façon que les roues de couronne des méca- nismes de remontage manuel du ressort-moteur de la montre, par une roue de transmission 64 pivotée folle sur une portée d'une tige 65.
A cet effet, la roue 64 présente une denture radiale 66 en prise avec celle du renvoi 57 et une denture de chant 67 à dents de loup, avec laquelle une denture correspondante d'un renvoi 68 peut être amenée en prise par déplacement axial de la tige 65. Le renvoi 68 est calé sur un carré 69 de la tige 65 de façon à être solidaire de celle-ci en rotation. Une bague de ver rouillage à ressort 70, engagée dans une gorge de la tige 65, maintient le renvoi 68 axialement en place sur le carré 69.
Les fig. 1 et 4 montrent que la tige 65 est pivotée tout entière dans le cadre 58. Cette tige 65 a trois positions axiales de travail, déterminées par une bille 71 placée sous l'action d'un ressort 72, et coopérant avec trois rainures 73, 74 et 75 de la tige 65. Dans la position repré sentée au dessin, la tige 65 est entièrement poussée à l'intérieur du cadre 58. La bille 71 est dans la gorge externe 73. Le renvoi 68 est éloigné de la roue 64 et l'ex trémité interne 76 de la tige 65 agit sur un interrupteur à commande manuelle décrit ci-après du dispositif de son nerie, de façon à interrompre le circuit de commande de ce dispositif et à arrêter la sonnerie.
Lorsque la tige 65 est, en revanche, tirée dans sa position externe extrême dans laquelle la bille 71 plonge dans la gorge 75, les deux dentures de chant du renvoi 68 et de la roue 64 sont en prise, de sorte que les rotations de la tige 65 sont trans mises à l'aiguille de réveil 49. Enfin, lorsque la bille 71 est dans la gorge 74, la tige 65 occupe une position intermé diaire dans laquelle, ni sa pointe 76, ni le renvoi 68 qu'elle porte, ne sont en position active. Cette position intermé diaire de la tige 65 est celle dans laquelle le dispositif de sonnerie de la montre décrite est prêt à entrer en fonction dès que les aiguilles 47, 48 indiqueront l'heure de l'ai guille de réveil 49.
Même si la tige 65 est actionnée invo lontairement en rotation dans cette position axiale inter médiaire, l'aiguille de réveil n'est pas déréglée. Une cou ronne 77 fixée à l'extrémité externe de la tige 65, qui passe à travers un tube 78 fixé au cadre 58, permet d'ac tionner la tige 65 depuis l'extérieur du boîtier de la montre.
La fig. 4 montre que les organes de l'interrupteur manuel commandé par l'extrémité 76 de la tige 65, d'une part, et que la roue de transmission 64 et le renvoi 68, d'autre part, s'étendent respectivement dans des loge ments 79 et 80 du cadre 58, qui sont ouverts du côté du cadran 44, mais fermés du côté du fond 81 du boîtier de la montre. La fig. 3 montre que le logement 60 du mouve ment 40 n'est de même ouvert que du côté cadran. Ces trois logements 60, 79 et 80 sont communicants. L'espace dans lequel ils débouchent est toutefois fermé de façon étanche par le verre 82 de la montre.
A cet effet, le verre 82, qui est circulaire, présente un talon périphé rique 83, qui repose sur une garniture d'étanchéité 84, disposée autour du cadran 44, à l'intérieur de la noyure 63 du cadre 58. Ce dernier, qui a une forme sem blable à celle du boîtier de la montre, est engagé à l'inté rieur d'une paroi 85 du fond 81, qui présente une décou pure en U 86 (fïg. 4) pour recevoir le tube 78 livrant passage à la tige 65 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil. Le talon 83 du verre 82 est pressé sur la garniture d'étanchéité 84 par une carrure-lunette 87 dont la paroi latérale présente aussi une découpure en U 88 pour le tube 78.
Des saillies 89 du fond-calotte (81, 85), pénétrant dans des logements correspondants de la face interne de la carrure-lunette 87, assurent la fixation axiale de ces deux pièces du boîtier, tandis que des entailles 90, prati quées aux angles du fond-calotte (81, 85), servent d'appui à un outil destiné à ouvrir le boîtier.
Comme on le voit à la fig. 1, la tige de remontoir et de mise à l'heure 91 du mouvement 40 est parallèle à la tige 65 de mise à l'heure du réveil. Elle traverse un alésage radial du cadre 58 et son extrémité extérieure passe à travers un tube 92 fixé au cadre 58 et porte une couronne: de commande 93 semblable à la couronne 77. Comme pour le tube 78, les deux pièces (81, 85) et 87 du boîtier présentent aussi une paire de découpures en U pour le tube 92.
Pour que les passages des tiges 65 et 91 à travers le cadre 58 ne détruisent pas l'étanchéité de l'espace com pris entre ce cadre et le verre 82, dans lequel est enfermé le mouvement 40 de la montre, il suffit que les joints entre les couronnes 77 et 93 et leurs tubes respectifs soient rendus étanches par des garnitures comprises dans ces couronnes, qui peuvent être de n'importe quelle cons truction connue.
Le cadre 58 porte, par ailleurs, les différents éléments du dispositif de sonnerie de la montre décrite. Ces élé ments sont constitués principalement par un vibreur qui est situé à l'extérieur de l'enceinte renfermant le mouve ment 40 de la montre. A cet effet, le cadre 58 présente un logement 94 (îig. 3) qui débouche dans sa face adjacente au fond 81 du boîtier de la montre, mais qui est fermé du côté du cadran 44. Le cadre 58 présente, en outre, un logement 95 pour la pile 96 destinée à alimenter le dispo sitif de sonnerie de la montre. Comme le logement 94, le logement 95 est également situé à l'extérieur de l'enceinte renfermant le mouvement 40. Il débouche aussi dans la face du cadre 58 adjacente au fond 81 et est fermé du côté du cadran.
Le vibreur du dispositif de sonnerie de la montre comprend tout d'abord une plaque 97 (fig. 3) en matière ferromagnétique, qui est disposée tout au fond du loge ment 94. Un noyau 98, également fait en matière ferro magnétique, est fixé à cette plaque 97. Deux aimants permanents 99 (fig. 1), en forme de parallélépipède, sont posés sur la plaque 97, aux extrémités de celle-ci, dans le logement 94. La hauteur des aimants 99 est égale à celle de la partie du noyau 98 qui fait saillie au-dessus de la plaque 97. Le vibreur comprend, en outre, un corps 100 en matière synthétique, qui est placé dans le logement 94 à côté de la plaque 97 et qui arrive à fleur de la face infé rieure du cadre 58.
Ce corps 100 porte les organes élec triques qui assurent le fonctionnement du vibreur. Ces organes sont constitués par un transistor 101 et une résistance 102 enrobés tous deux dans le corps 100, ainsi que par deux enroulements 103, 104, qui sont fixés rigide ment au corps 100 par collage et qui prennent place autour du noyau 98, entre les aimants 99 (îig. 1, 3 et 6). Comme on le voit à la fig. 6, les enroulements 103 et 104 sont montés respectivement dans les circuits d'entrée et de sortie du transistor 101, qui se met à osciller dès que sa ligne d'entrée 105 et sa ligne de sortie 106 sont mises sous tension.
Des essais effectués avec un transistor 101 du type AC 129, une résistance 102 de 400 ohms, un enroulement 103 de 420 et un enroulement 104 de 840 spires ont été concluants.
Du fait que les enroulements 103 et 104 sont collés au corps 100 dans lequel les autres éléments de circuit sont enrobés, les fils extrêmement fins (dont le diamètre est de l'ordre de 5/100 mm) qui sortent des enroulements 103 et 104 et qui sont reliés au transistor 101 et à la résis- tance 102, sont également enrobés dans le corps<B>100</B> et, par conséquent, protégés.
Les lignes d'entrée<B>105</B> et de sortie 106 de cet oscilla teur peuvent aboutir à des bornes affleurant le corps 100 en passant à travers le cadre 58 à partir d'une plaque 107 (fig. 1), fixée au cadre 58, dans un logement 108 pratiqué dans la face supérieure de ce cadre, une partie des lignes 105 et 106 étant imprimée sur la face supérieure de la plaque 107, faite en matière isolante.
Pour retenir les aimants 99 ainsi que le corps 100 en place dans le logement 94, un cadre 109 en matière ama- gnétique, qui s'étend au-dessus des aimants 99 et des enroulements 103, 104, est fixé par ses extrémités au cadre 58 à l'aide de deux vis 110. Celles-ci servent, en outre, à fixer les extrémités d'une lame de ressort 111 par dessus le cadre<B>109,</B> de façon que la lame 111 soit encas trée à ses deux extrémités et s'étende au-dessus des aimants 99, des enroulements 103, 104 et du noyau 98. Une armature 112 en matière ferromagnétique est fixée à la lame 111 et s'étend à l'intérieur du cadre 109, toutefois sans jamais entrer en contact, ni avec les aimants 99, ni avec le noyau 98.
Aussitôt que les lignes 105 et 106 sont sous tension, les oscillations de courant produites par le transistor 101 dans les enroulements 103, 104 ont pour effet d'attirer périodiquement l'armature 112 et de faire vibrer la lame 111 à sa fréquence propre, qui peut être comprise entre 600 et 900 Hz.
En son centre, la lame 111 porte une protubé rance 113 frappant une membrane conique 114 faite en matière synthétique, qui produit un son audible lorsque l'oscillateur à transistor est sous tension. Cette mem brane 114 présente un rebord périphérique plat qui est fixé (par exemple, par collage) à une bague filetée 115 engagée dans une ouverture taraudée 116 du fond 81 de la boîte. La face externe de la bague 115 présente des trous 117 dans lesquels peuvent être engagées des pointes d'un outil approprié, destiné à permettre le vissage de la bague 115 dans l'ouverture 116. Un couvercle per foré 118, présentant un rebord fileté, est vissé dans l'ou verture 116 par-dessus la bague 115. Le couvercle 118 protège la membrane 114 en évitant que des corps étran gers n'entrent en contact avec elle et ne la déchirent.
Les perforations de ce couvercle 118 laissent passer librement les sons produits par la membrane 114.
Pour que cette membrane 114 soit excitée dans les meilleures conditions possibles, il est avantageux que la protubérance 113 de la lame 111 la frappe en un point situé le plus près possible de son sommet, c'est-à-dire au voisinage de son centre. Grâce au fait que la lame 111 est encastrée à ses deux extrémités, c'est aussi son point central qui a l'amplitude maximum lorsque l'oscillateur à transistor est sous tension et qui est appelé à frapper la membrane 114. L'utilisation d'une lame<B>111</B> encastrée aux deux extrémités, a l'avantage de permettre celle d'une membrane 114 d'un diamètre relativement grand et de disposer cette membrane 114 au voisinage de l'un des angles de la boîte, à côté des couronnes 77 et 93, comme on le voit à la fig. 5.
Quant à la lame 111, elle est disposée perpendiculairement à la diagonale du boîtier de la montre, qui passe par le centre de la membrane 114, ainsi qu'on le voit à la fig. 1. Un vibreur qui, au lieu d'une lame encastrée à ses deux extrémités, comprendrait une lame encastrée à une seule extrémité, et frappant, par conséquent, la membrane en matière synthétique par son autre extrémité, ne permettrait pas une telle disposition du vibreur dans le boîtier de la montre. Un vibreur à lame encastré à une seule extrémité ne pourrait, tout d'abord, pas comprendre une membrane d'aussi grandes dimensions, à moins de la frapper en un point éloigné de son sommet, ce qui serait désavantageux. En outre, cette membrane ne pourrait pas être placée dans le même angle du boîtier.
En effet, pour que l'extrémité de la lame arrive au centre de la membrane, il faudrait placer cette lame parallèlement à l'un des deux côtés du boîtier se coupant à l'angle occupé par la membrane. Or, la fig. 1 montre qu'il n'y aurait pas la place nécessaire, ni le long du côté où se trouvent les couronnes 77 et 93, à cause de la tige de remontoir et de mise à l'heure 91, ni le long de l'autre côté du boîtier, à cause du mouvement de la montre. Le seul emplacement possible pour un tel vibreur à lame encastrée à une seule extrémité, serait donc le long du côté du boîtier opposé à celui occupé par les couronnes. Cela signifierait que la membrane du vibreur devrait se trouver au voisinage de l'un des deux angles adjacents à ce côté.
Or, en occupant une telle position, la membrane du vibreur aurait l'inconvénient de produire des sons beaucoup plus étouffés que dans l'exemple représenté au dessin. En effet, les ondes sonores sortant des perforations du couvercle 118 se perdraient en partie dans la manche du porteur de la montre, tandis que, dans l'exemple représenté, ces ondes peuvent s'échapper librement, puisque la membrane 114 est disposée du côté de la main du porteur de la montre.
Vu que la lame 111 est encastrée aux deux extrémités, on remarquera que l'amplitude de ses oscillations est relativement faible. De plus, pour que sa protubé rance 113 frappe convenablement la membrane 114, il faut que le sommet de cette dernière occupe une position très précise par rapport à la lame 111. Si la mem brane 114 est trop éloignée de la lame 111, cette dernière ne l'atteint plus lorsqu'elle vibre. En revanche, si la mem brane 114 est trop rapprochée de la lame 111, elle empêche cette dernière de vibrer. En faisant des essais, il est aisé de se rendre compte que la distance entre la mem brane 114 et la lame<B>111</B> doit être réglée avec une préci sion de l'ordre de quelques centièmes de mm.
Comme la lame 111 est fixée au cadre 58 et que la membrane 114 est fixée au fond du boîtier, ces deux organes du vibreur n'arrivent pas à la distance exacte l'un de l'autre, même s'ils sont fixés avec grande précision à leurs supports respectifs. On ne peut pas, en effet, fabriquer une série de cadres 58 et de fonds-calottes (81, 85) de façon qu'en introduisant l'un de ces cadres dans un fond quelconque, il arrive, par rapport à ce fond, dans une position par faitement déterminée à l'avance. A cause de la source d'erreurs qui résulte de ces conditions de montage, il convient de prévoir une possibilité de réglage de la dis tance entre la lame<B>111</B> et la membrane 114 après l'em boîtage du cadre 58.
Dans l'exemple décrit, cette possibi lité de réglage est donnée par le fait que la membrane 114 n'est pas fixée rigidement au fond 81, dans une position bien déterminée. En vissant plus ou moins la bague 115 portant la membrane 114, on déplace cette dernière parallèlement à l'axe de la montre et on peut ainsi l'ame ner à la distance voulue de la lame 111. Cette distance n'a manifestement pas besoin d'être mesurée. Il suffit, lorsque le boîtier est définitivement fermé, de faire vibrer la lame 111 en mettant l'oscillateur à transistor qui l'ex cite sous tension. L'ouvrier chargé du réglage du vibreur peut alors aisément déplacer la membrane 114 en vissant plus ou moins la bague 115, puisque celle-ci est accessible de l'extérieur du boîtier, après avoir enlevé le cou vercle 118.
Pour placer la membrane 114 dans la position convenable, cet ouvrier se laissera simplement guider par la qualité des sons produits par cette membrane. Lorsque le son sera optimum, il remettra en place le cou vercle 118, qui tient lieu de contre-écrou.
Pour éviter que la transpiration n'encrasse à la longue le vibreur en passant à travers les filets de l'ouverture 116 et de la bague<B>115,</B> une garniture d'étanchéité 119 est placée sous cette bague 115 qui, selon la position dans laquelle la membrane 114 est finalement réglée, com prime plus ou moins la garniture 119 sur un épaulement du boîtier 81. Afin que cette garniture 119 assure l'étan chéité, quelle que soit la position dans laquelle la mem brane 114 est réglée, elle est choisie avec un profil qui se prête à des déformations relativement importantes.
L'étanchéité décrite n'est toutefois pas de celles qui permettraient de soumettre la montre aux tests que les fabricants font subir à leurs montres étanches. En pla çant, en effet, la montre décrite dans un milieu soumis à une pression de plusieurs atmosphères, ce ne serait pas les garnitures d'étanchéité qui risqueraient de làcher, mais la membrane 114 d'être déchirée. Cette membrane ne peut guère être soumise à des surpressions du milieu ambiant qui excèdent une atmosphère.
En dépit de cette réserve, il serait naturellement pos sible de rendre l'espace occupé par le vibreur dans le boîtier de la montre aussi étanche que celui occupé par le mouvement. A cet effet, il suffirait de placer une garni ture d'étanchéité semblable à la garniture 84 entre le cadre 58 et le fond 81 du boîtier.
On remarquera que, si la montre était soumise acci dentellement à une surpression crevant la membrane 114, il n'en résulterait aucun dommage pour le mouve ment 40. Seul, l'espace occupé par le vibreur, serait immergé. Au cas où cela endommagerait le vibreur, il suffirait de remplacer cet élément pour remettre la montre en état.
Pour permettre le remplacement de la pile 96 sans avoir à ouvrir le boîtier de la montre, le fond 81 présente une ouverture 120, coaxiale au logement 95 du cadre 58. Cette ouverture 120 est fermée par un bouchon 121 vissé dans le cadre 58. Pour pouvoir être actionné en rotation, le bouchon 121 présente une fente 122, dans laquelle il est possible d'engager un tournevis ou la tranche d'une pièce de monnaie.
Il a déjà été indiqué ci-dessus que le logement 95 prévu dans le cadre 58 pour la pile 96, était séparé de l'espace contenant le mouvement 40 de la montre. Il s'ensuit que, si la pile 96 venait à couler ou à produire des émanations corrosives, le mouvement 40 ne serait pas atteint. Pour éviter une immersion de l'espace contenant la pile 96 si la montre était plongée dans l'eau, une garni ture d'étanchéité 123 est interposée entre deux épaule ments respectivement du bouchon 121 et du fond 81 .
Le pôle positif de la pile 96, constitué par une calotte 124, est relié électriquement à la masse de la montre par l'intermédiaire du bouchon 122. Quant au pôle négatif 125 de la pile, il est en contact avec un plot 126, qui est retenu en place dans une forure du cadre 58 par une vis 127. Le passage du plot 126 à travers le cadre 58 est rendu étanche par un manchon 128, qui peut en même temps tenir lieu d'isolation selon que le cadre 58 est fait en matière conductrice ou non.
Le cadre 58 peut être fait en différentes matières. Il pourrait être métallique et avoir été fabriqué par usinage d'un élément plein ou par injection. Cependant, il sera fait de préférence en matière synthétique isolante par moulage ou par injection. C'est toutefois la première possibilité qui a été admise dans l'exemple décrit. Dans ce cas, il faut naturellement que le cadran métallique 44 soit parfaitement isolé de la masse de la montre et, en particulier, du cadre 58, afin de ne pas court-circuiter le contact du mécanisme de déclenchement monté coaxiale- ment aux aiguilles de la montre. A cet effet, une rondelle isolante 129 est disposée entre le cadran 44 et le cadre 58.
Au lieu d'être fixé au mouvement 40 de la façon usuelle, le cadran 44, qui est notablement plus grand que le mou vement, est fixé au cadre 58 par des pieds (non représen tés) qui pénètrent dans des trous borgnes du cadre 58. Des manchons en matière isolante doivent naturellement être interposés entre les pieds du cadran et le cadre, afin d'éviter tout court-circuit.
La vis 127, qui retient le plot 126 en place, sert en même temps à fixer au cadre 58 l'un de deux bras 130, 131, venus de fabrication en une pièce avec la plaque 107 portant un circuit imprimé. Outre les parties des lignes 105 et 106 décrites ci-dessus, ce circuit imprimé com prend encore deux éléments concucteurs 132 et 133 (fig. 1 et 6). L'élément conducteur 132 suit tout d'abord le bras 130, puis s'étend le long de la plaque 107 de façon à relier le pôle négatif de la pile 96 à la ligne 106 du vibreur.
Quant à l'élément conducteur 133, il s'étend également en partie sur la plaque 107 et en partie tout au long du bras 131 pour aboutir à un plot 134 fixé au bras 131 et venu de fabrication en une pièce avec une came 135 (fig. 4). Le bras 131 est arqué sur toute sa longueur de façon à s'étendre hors du plan de la plaque<B>107</B> et à faire appuyer normalement le plot 134 contre le cadran 44 en vue d'établir une connexion électrique entre ces deux organes, qui constituent les éléments de contact d'un interrupteur à commande manuelle destiné à arrêter la sonnerie à volonté.
Dans la position représentée au des sin, cet interrupteur est ouvert par la tige 65, qui se trouve dans sa position interne, dans laquelle son extré mité 76 est en contact avec la came 135 et maintient, de ce fait, le plot 134 éloigné du cadran 44.
Si, en variante de la forme d'exécution représentée au dessin, l'élément conducteur 133 était directement relié à la ligne 105 du circuit imprimé 107, le circuit de com mande du dispositif de sonnerie électrique de la montre s'établirait à partir du pôle négatif 125 de la pile 96 par l'élément conducteur 132 au vibreur, puis du vibreur par les éléments conducteurs 105 et 133 à l'interrupteur (44, 134), puis de cet interrupteur par le cadran 44 au méca nisme de déclenchement à contact monté sur le mouve ment 40 coaxialement aux aiguilles et, enfin, de ce méca nisme par la masse au pôle positif 124 de la pile 96 (voir aussi fi g. 6).
Dans cette figure, on voit notamment que les deux interrupteurs sont montés en série et doivent, par conséquent, être fermés tous deux pour que le circuit de commande du vibreur soit sous tension. Ainsi que cela a été décrit ci-dessus, l'interrupteur à commande manuelle (44, 134) est fermé lorsque la tige 65 de mise à l'heure de l'aiguille de réveil est tirée dans sa position intermédiaire ou externe. Quant à l'interrupteur (42, 54) du mécanisme de déclenchement à contact, il est fermé lorsque les aiguilles 46, 47 de la montre indiquent la même heure que l'aiguille de réveil 49.
Pour faire sonner la montre dans la variante considérée à une heure déterminée, il suffit, par conséquent, de régler l'aiguille 49 sur cette heure à l'aide de la couronne 77 après avoir tiré la tige dans sa position externe, puis de repousser cette tige dans sa position intermédiaire, afin d'éviter qu'une rotation accidentelle de la couronne 77 ne dérègle la position de l'aiguille de réveil. Dans une variante, il serait possible de remplacer les deux rainures 74 et 75 par une seule, dont le profil serait tel que la bille 71, sous l'acion de son ressort 72, ramène rait automatiquement la tige 65 en position intermé diaire, lorsqu'on lâcherait la couronne 77 après une mise à l'heure de l'aiguille de réveil 49.
En position intermédiaire de la tige 65, l'interrupteur (44, 134) est fermé. A l'heure prévue, l'autre interrupteur (42, 54) se fermera et déclenchera la sonnerie. Le porteur de la montre pourra alors l'arrêter à volonté, en poussant la couronne 77 de façon à amener la tige 65 dans sa posi tion interne dans laquelle son extrémité 76 entre en contact avec la came 135 et ouvre l'interrupteur (44, 134).
Si, pour une raison ou pour une autre, le porteur de la montre n'actionnait pas la couronne 77 de façon à ouvrir, l'interrupteur (44, 134), la sonnerie s'arrêterait d'elle- même au moment où la saillie 56, par suite de la marche normale du mouvement de la montre, quitterait la saillie du bras 42 affleurant le fond de la gorge 53 de la pièce 51, c'est-à-dire après au maximum dix minutes. Pendant tout le temps que les interrupteurs (44, 134) et (42, 54) restent fermés, le vibreur est en permanence sous tension et la membrane 114 produit un son continu.
Dans la forme d'exécution représentée au dessin, l'élément conducteur 133 n'est toutefois pas connecté directement à la ligne 105 du vibreur. Un interrupteur électronique, constitué par un transistor 136 (fig. 6) fai sant partie d'un dispositif 137 (voir aussi fig. 1), est inter calé entre ces deux conducteurs.
Le dispositif 137, qui présente les trois bornes d'entrée<B>138,</B> à laquelle abou tissent la ligne 106 et l'élément conducteur 132 du circuit imprimé 107; 139, à laquelle aboutit la ligne 105 du vibreur, et 140, à laquelle aboutit l'élément conduc teur 133 du circuit imprimé 107, comprend un multi- vibrateur bistable à deux transistors 141, qui est relié à la base du transistor 136 par une résistance 142 (fig. 6). Lorsque le dispositif 137 est sous tension, son multivibra- teur fait osciller la tension de base du transistor 136 entre deux valeurs déterminées par sauts brusques.
La valeur de la résistance 142 est choisie de façon que, pour l'une de ces tensions de base, le transistor 136 laisse passer un courant entre les bornes 140 et 139 du dispositif 137, tandis que, pour l'autre tension de base du transistor 136, il interrompt le courant entre les bornes 140 et 139. Par un choix approprié des quatre résistances 143 et des deux condensateurs 144 qui déterminent les constantes de temps du multi-vibrateur, il est possible de régler, d'une part, la fréquence des interruptions de courant produites parle transistor 136 entre les bornes 140 et 139, et, d'autre part, de régler la longueur relative de ces interruptions par rapport à la durée du passage du courant.
Le dispositif 137 produit, par conséquent, une sonne rie intermittente. Grâce au dispositif 137, le fabricant de la montre peut ainsi à son gré provoquer de brèves inter ruptions de la sonnerie, se succédant à des intervalles très rapprochés ou plus éloignés, ou alors ne faire vibrer la membrane 114 que par à-coups très brefs, à des inter valles de temps plus ou moins rapprochés.
Comme on le voit aux fig. 1 et 2, le dispositif 137 de sonnerie par intermittence est monté sous la plaque 107 avec circuit imprimé, dans un logement 145 du cadre 58.
Il ressort de la description précédente que ce cadre 58 ne porte pas seulement les éléments du dispositif de la sonnerie qui sont destinés à être connectés électrique ment entre eux, c'est-à-dire le vibreur, l'interrupteur à commande manuelle de son circuit de commande et la pile, mais aussi tous les organes réglant l'heure et la durée de la sonnerie. A part la pile 96, qui se met habituelle ment en place au moment de la vente de la montre, tous les autres éléments du dispositif de sonnerie, hormis le renvoi 57, peuvent être montés sur le cadre 58 indépen damment du mouvement 40. Ces opérations d'assem blage peuvent même être effectuées dans des ateliers séparés de ceux où se fait l'assemblage du mouvement de la montre. Il est même possible de contrôler le fonc tionnement du vibreur sur le cadre 58 seul.
L'horloger qui doit ensuite emboîter la montre, peut manipuler ce cadre 58 avec tous les éléments qu'il porte comme une seule pièce semblable en tous points aux cadres d'enea- geage auxquels il est habitué. II lui suffit, à cet effet, de placer le mouvement 40 dans le cadre 58 en le fixant éventuellement à l'intérieur de ce cadre au moyen de clefs de type connu, puis de mettre le renvoi 57 en place, de poser le cadran 44 et les aiguilles et, enfin, de mettre le tout dans le fond-calotte (81, 85) sur lequel il ne lui reste plus qu'à placer le verre 82 et à engager la carrure- lunette 87 jusqu'à ce que les saillies 89 entrent dans leurs gorges respectives.
Alors vient le seul moment auquel il doive s'occuper du dispositif de sonnerie en réglant la position de la membrane 114 de la façon décrite ci-des sus.
Il est bien entendu que la montre pourrait aussi avoir un mouvement rond au lieu d'un mouvement de forme. En outre, le mouvement pourrait être équipé d'un méca nisme de remontage automatique.
On remarquera que le dispositif de sonnerie élec trique ne présente aucun fil exposé, qui risque d'être arraché ou rompu par suite d'une manipulation malheu reuse du cadre 58. Bien que le mécanisme de déclenche ment à contact commandé par le mouvement de la montre doive être monté sur ce dernier, l'horloger qui emboîte ce mouvement n'a pas à s'occuper des contacts électriques à établir entre les éléments portés par le cadre 58 et ce mécanisme de déclenchement à contact. Ce dernier est branché automatiquement dans le circuit de commande du dispositif de sonnerie, d'une part, par les masses du mouvement et du boîtier, et, d'autre part, par le cadran isolé.
En dépit des emplacements du vibreur et de la pile, prévus aux angles de la boîte, cette dernière peut avoir une forme effilée à sa périphérie, comme les montres usuelles plates, car ces deux éléments du dispositif de sonnerie électrique peuvent être construits dans des dimensions très réduites.