Serre à couverture plastique
La présente invention a pour objet une serre à couverture plastique comprenant une base constituée de pieux reliés entre eux par des tringles et disposés en rangées parallèles et une superstructure reposant sur ces pieux et supportant une couverture plastique.
Les serres à couverture plastique sont connues. Elles comprennent généralement une armature de soutien supportant la charpente classique sur laquelle le film est tendu et le plus souvent soudé, par exemple à haute fréquence.
Dans ces conditions, le remplacement du film représente toujours un travail important. Pour éviter d'effectuer de trop fréquents remplacements, on utilise un film armé garanti pour plusieurs années.
Toutefois, quelle que soit la qualité du film utilisé, il s'altère progressivement. Cela se traduit par une diminution de la luminosité à l'intérieur de la serre, ce qui peut entrainer un retard pour la croissance des plantes de la serre.
La serre, objet de l'invention, tend précisément à pallier cet inconvénient, en permettant un remplacement facile et rapide de la couverture plastique.
Cette serre-chapelle se caractérise par le fait que ladite superstruciure se compose de chéneaux fixés auxdits pieux et disposés suivant les mêmes rangées, d'arceaux supportant la couverture plastique et s'appuyant par leurs extrémités sur les chéneaux de deux rangées consécutives, d'au moins un élément de charpente indépendant et mobile en élévation, et par le fait que les parois latérales de ladite serre sont constituées de panneaux orientables et détachables.
Une forme d'exécution de la serre, objet de la présente invention, sera décrite, à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé où:
La fig. 1 représente une vue d'ensemble de la serre.
La fig. 2 est une coupe partielle au niveau II-II de la fig. 3 et représente l'assemblage de deux extrémités de chéneaux.
La fig. 3 est une vue perspective d'un élément de chéneau.
La fig. 4 représente une vue perspective d'un pieu monté sur son dé de fixation.
La fig. 5 est une coupe en section droite, au niveau du verrou central, du pieu et d'une partie d'une paroi latérale.
La fig. 6 est une coupe en section droite, au niveau d'un verrou d'extrémité. du pieu et d'une partie d'une paroi latérale.
La fig. 7 est une coupe partielle suivant VII-VII de la fig. 5.
La fig. 8 est une coupe suivant VIlI-VIlI de la fig. 6.
La fig. 9 est une coupe suivant IX-IX de la fig. 8.
La fig. 10 représente une vue schématique de face de l'élément mobile.
La fig. il est une vue schématique latérale dudit élément mobile.
La serre comprend des pieux 1, disposés en rangées parallèles (fig. 1) et fixés sur des dés en béton 2 (fig. 4) reposant sur le sol.
Ces pieux pourraient aussi être montés coulissants dans d'autres tubes plantés dans le sol ou encore être prolongés jusqu'à une certaine profondeur dans le sol et soudés sur une plaque stabilisatrice.
Ces pieux sont constitués d'un tube nervuré qui présente une grande résistance au flambage.
A leur partie supérieure, ils présentent des plaquettes 3 disposées régulièrement à 450 les unes des autres (fig. 6 et 8).
Les pieux sont reliés entre eux par des tringles 5 qui s'engagent dans les plaquettes et y sont maintenues par des goupilles.
Les tringles placées en diagonale par rapport à celles qui sont respectivement parallèles et perpendiculaires aux parois de la serre, comportent des tendeurs réglables. De ce fait, il est possible de régler les contraintes exercées sur les différents pieux et d'obtenir une stabilité maximale pour l'ensemble.
En outre, l'assemblage par clavettes est un facteur de facilité et de rapidité pour le montage.
A leur extrémité supérieure, les pieux présentent une pièce rapportée 6 (fig. 4, 8 et 9) qui épouse la forme de l'élément de chéneau 7 et lui sert de logement.
Cet élément (fig. 3), présente un fond plat 7a et deux parois latérales inclinées 7b. Il se place entre deux pieux consécutifs d'une même rangée et repose sur une moitié du logement 6. Ces éléments sont ainsi soudés bout à bout, par exemple au moyen d'un liant appelé Thiocol (marque commerciale) et constituent un chéneau continu sur chaque rangée de pieux.
Le fond 7a de chaque élément de chéneau comporte à ses extrémités toujours un logement 8 pour une clavette 26, qui s'engage dans les trous des barrettes 9 solidaires de la pièce 6 (fig. 4 et 9).
Là encore, ce moyen d'assemblage permet un montage très rapide des chéneaux de la serre.
Chacune des parois 7b des éléments de chéneau comporte, à ses deux extrémités, toujours deux logements tubulaires 26 dans lesquels s'engage l'une des extrémités des arceaux 11, l'autre extrémité étant fixée d'une manière analogue sur la paroi latérale du chéneau de la rangée voisine (fig. 2 et 3). Bien évidemment, le plan défini par chacun des arceaux est perpendiculaire aux rangées de chéneaux.
Chacun des arceaux porté par un élément de chéneau est relié par des entretoises 12 à son homologue fixé sur l'élément de chéneau contigu.
Sur chaque rangée d'arceaux est placée une couverture plastique 13. A ses extrémités, cette toile, après passage sous la tringle 5 reliant les deux pieux extrêmes placés en vis-à-vis, est ramenée à l'intérieur de la serre et accrochée sur une boucle de fixation, celle-ci sera fixée par exemple, à deux bras de force portés par lesdits pieux.
La toile de couverture 13 est également maintenue par des attaches 14 accrochées à des boucles de fixation 15 portées par chaque élément de chéneau.
De plus, lorsque la longueur du film plastique est importante, on utilise un dispositif de fixation supplémentaire.
Ce dispositif (non représenté) se compose de deux surfaces d'appui portant sur les bords de la couverture plastique, le long des deux parois latérales d'un chéneau.
Chacune de ces surfaces d'appui est montée à la partie terminale d'un bras dont l'autre extrémité coopère avec un mécanisme à excentrique.
L'ensemble fonctionne à l'instar d'une genouillère.
Les chéneaux d'extrémité ne comportent évidemment qu'une seule face latérale. La couverture plastique est engagée sous les tringles 5 et accrochée à des boucles de fixation placées à l'intérieur de la serre.
Lesdites parois latérales de la serre sont composées de panneaux 16, chacun d'eux étant monté pivotant entre deux pieux consécutifs, sur un axe à verrous 17. Ces derniers sont susceptibles de s'engager dans des ouvertures cylindriques 18 aménagées dans lesdits pieux (fig. 6 et 7).
Ce panneau comprend un cadre 19 et des renforts longitudinaux 20 constitués à partir de profilés en U.
Les renforts 20 se composent de deux profilés en U soudés suivant leur base.
Cette conception permet de garnir, d'une manière hermétique, le panneau avec un film plastique ondulé 20, par exemple en polyester. On peut également utiliser un film armé longue durée.
Chaque panneau comporte des verrous 21 coopérant avec des logements 22 prévus dans chaque pieu. En outre, lorsque les verrous 22 ne sont pas engagés dans ces logements, il est possible de faire pivoter chaque panneau sur l'axe à verrous 17 et de le maintenir dans une position déterminée, au moyen d'un bras, monté sur chacun des pieux situés à la périphérie de la serre. Ce dispositif de panneaux orientables permet de contrôler très sûrement l'aération de la serre.
En outre, pour faciliter le travail des machines agricoles à l'intérieur de la serre, il est toujours possible d'ôter les panneaux en déverrouillant l'axe à verrous 17.
Les bords latéraux et supérieur de chaque panneau comportent une garniture élastique faisant office de joint.
Les panneaux 23 (fig. 1) dont les plans sont parallèles à ceux des arceaux, sont identiques au panneau 16 et montés de la même manière.
Suivant une variante d'exécution, la couverture plastique peut être interrompue et remplacée par une coupole 25, par exemple en polyester armé, reposant sur un élément de charpente 24, indépendant du reste de la superstructure, et mobile en élévation grâce à un mécanisme de commande à excentrique 25.
Les bords latéraux de la coupole 23 sont à l'aplomb des chéneaux, si bien qu'il est possible de placer la coupole en position haute et de faciliter ainsi l'aération de la serre, sans risque, pour l'intérieur de la serre, de perturbations dues aux éléments atmosphériques.
On prévoit généralement une coupole d'une longueur de deux mètres par deux cents mètres carrés de surface couverte.
La serre peut avoir une largeur allant jusqu'à cent mètres, largeur correspondant à une longueur maximale de couverture plastique. Au-delà, se posent des problèmes de tension pour cette couverture. Quant à la longueur de la serre-chapelle, elle est fonction du nombre de rangées d'arceaux disposées et par conséquent non limitée.
L'intérêt de la serre décrite tient essentiellement à la facilité de montage et de démontage de chacun des éléments qui la composent. En outre, ces opérations ne demandent qu'un outillage très limité.
Greenhouse with plastic cover
The present invention relates to a greenhouse with a plastic cover comprising a base consisting of piles interconnected by rods and arranged in parallel rows and a superstructure resting on these piles and supporting a plastic covering.
Greenhouses with plastic covers are known. They generally include a support frame supporting the conventional frame on which the film is stretched and most often welded, for example at high frequency.
Under these conditions, replacing the film is always an important job. To avoid making too frequent replacements, a reinforced film guaranteed for several years is used.
However, whatever the quality of the film used, it gradually deteriorates. This results in a decrease in the light inside the greenhouse, which can cause a delay in the growth of the plants in the greenhouse.
The greenhouse, object of the invention, tends precisely to overcome this drawback, by allowing easy and rapid replacement of the plastic cover.
This chapel greenhouse is characterized by the fact that said superstructure is made up of gutters fixed to said piles and arranged in the same rows, of arches supporting the plastic covering and resting at their ends on the gutters of two consecutive rows, of at least one independent frame element movable in elevation, and by the fact that the side walls of said greenhouse consist of adjustable and detachable panels.
An embodiment of the greenhouse, object of the present invention, will be described, by way of example, with reference to the appended drawing where:
Fig. 1 shows an overview of the greenhouse.
Fig. 2 is a partial section on level II-II of FIG. 3 and represents the assembly of two ends of gutters.
Fig. 3 is a perspective view of a gutter element.
Fig. 4 shows a perspective view of a stake mounted on its fixing thimble.
Fig. 5 is a cross sectional view at the central lock, the stake and part of a side wall.
Fig. 6 is a cross sectional view at an end lock. pile and part of a side wall.
Fig. 7 is a partial section along VII-VII of FIG. 5.
Fig. 8 is a section along VIll-VIll of FIG. 6.
Fig. 9 is a section along IX-IX of FIG. 8.
Fig. 10 shows a schematic front view of the mobile element.
Fig. there is a schematic side view of said movable element.
The greenhouse comprises piles 1, arranged in parallel rows (fig. 1) and fixed on concrete dice 2 (fig. 4) resting on the ground.
These piles could also be mounted sliding in other tubes planted in the ground or even be extended to a certain depth in the ground and welded to a stabilizing plate.
These piles are made of a ribbed tube which has a high resistance to buckling.
At their upper part, they have plates 3 arranged regularly at 450 from each other (fig. 6 and 8).
The piles are interconnected by rods 5 which engage in the plates and are held there by pins.
The rods placed diagonally with respect to those which are respectively parallel and perpendicular to the walls of the greenhouse, have adjustable tensioners. As a result, it is possible to adjust the stresses exerted on the various piles and to obtain maximum stability for the assembly.
In addition, the assembly by keys is a factor of ease and speed for the assembly.
At their upper end, the piles have an attached part 6 (fig. 4, 8 and 9) which matches the shape of the gutter element 7 and serves as its housing.
This element (fig. 3) has a flat bottom 7a and two inclined side walls 7b. It is placed between two consecutive piles of the same row and rests on half of the housing 6. These elements are thus welded end to end, for example by means of a binder called Thiocol (trademark) and constitute a continuous gutter on each row of piles.
The bottom 7a of each gutter element still comprises at its ends a housing 8 for a key 26, which engages in the holes of the bars 9 integral with the part 6 (FIGS. 4 and 9).
Here again, this assembly means allows very rapid assembly of the greenhouse gutters.
Each of the walls 7b of the gutter elements comprises, at its two ends, still two tubular housings 26 in which one of the ends of the arches 11 engages, the other end being fixed in a similar manner to the side wall of the gutter. gutter in the neighboring row (fig. 2 and 3). Obviously, the plane defined by each of the arches is perpendicular to the rows of gutters.
Each of the arches carried by a gutter element is connected by spacers 12 to its counterpart fixed to the contiguous gutter element.
On each row of arches is placed a plastic cover 13. At its ends, this canvas, after passing under the rod 5 connecting the two end piles placed opposite each other, is brought back inside the greenhouse and hung. on a fastening loop, the latter will be fixed, for example, to two force arms carried by said piles.
The cover fabric 13 is also held by fasteners 14 attached to fastening loops 15 carried by each gutter element.
In addition, when the length of the plastic film is important, an additional fixing device is used.
This device (not shown) consists of two bearing surfaces bearing on the edges of the plastic cover, along the two side walls of a gutter.
Each of these bearing surfaces is mounted at the end part of an arm, the other end of which cooperates with an eccentric mechanism.
The set works like a knee brace.
The end gutters obviously only have one side face. The plastic cover is engaged under the rods 5 and hung on fixing loops placed inside the greenhouse.
Said side walls of the greenhouse are composed of panels 16, each of them being mounted to pivot between two consecutive piles, on a bolted axle 17. The latter are capable of engaging in cylindrical openings 18 made in said piles (fig. . 6 and 7).
This panel comprises a frame 19 and longitudinal reinforcements 20 made from U-shaped sections.
The reinforcements 20 consist of two U-sections welded along their base.
This design makes it possible to seal, in a hermetic manner, the panel with a corrugated plastic film 20, for example of polyester. It is also possible to use a long-lasting reinforced film.
Each panel has locks 21 cooperating with housings 22 provided in each pile. In addition, when the locks 22 are not engaged in these housings, it is possible to rotate each panel on the locking pin 17 and to maintain it in a determined position, by means of an arm, mounted on each of the piles located on the periphery of the greenhouse. This device of adjustable panels makes it possible to control the ventilation of the greenhouse very safely.
In addition, to facilitate the work of agricultural machinery inside the greenhouse, it is always possible to remove the panels by unlocking the bolt pin 17.
The side and top edges of each panel have an elastic gasket that acts as a gasket.
The panels 23 (FIG. 1), the planes of which are parallel to those of the arches, are identical to the panel 16 and mounted in the same way.
According to an alternative embodiment, the plastic covering can be interrupted and replaced by a dome 25, for example of reinforced polyester, resting on a frame element 24, independent of the rest of the superstructure, and mobile in elevation thanks to a mechanism of eccentric drive 25.
The side edges of the dome 23 are plumb with the gutters, so that it is possible to place the dome in the high position and thus facilitate the ventilation of the greenhouse, without risk, for the interior of the greenhouse. , disturbances due to atmospheric elements.
Usually a dome is two meters long by two hundred square meters of covered area.
The greenhouse can have a width of up to one hundred meters, a width corresponding to a maximum length of plastic cover. Beyond that, there are tension problems for this blanket. As for the length of the greenhouse, it depends on the number of rows of arches arranged and therefore not limited.
The interest of the greenhouse described lies primarily in the ease of assembly and disassembly of each of the elements that compose it. In addition, these operations require only very limited tools.