CH524226A - Procédé de fabrication d'un fil en alliage d'aluminium - Google Patents

Procédé de fabrication d'un fil en alliage d'aluminium

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CH524226A
CH524226A CH206471A CH206471A CH524226A CH 524226 A CH524226 A CH 524226A CH 206471 A CH206471 A CH 206471A CH 206471 A CH206471 A CH 206471A CH 524226 A CH524226 A CH 524226A
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alloy
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CH206471A
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J Schoerner Roger
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Southwire Co
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
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    • C22C21/00Alloys based on aluminium
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22FCHANGING THE PHYSICAL STRUCTURE OF NON-FERROUS METALS AND NON-FERROUS ALLOYS
    • C22F1/00Changing the physical structure of non-ferrous metals or alloys by heat treatment or by hot or cold working
    • C22F1/04Changing the physical structure of non-ferrous metals or alloys by heat treatment or by hot or cold working of aluminium or alloys based thereon
    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01BCABLES; CONDUCTORS; INSULATORS; SELECTION OF MATERIALS FOR THEIR CONDUCTIVE, INSULATING OR DIELECTRIC PROPERTIES
    • H01B1/00Conductors or conductive bodies characterised by the conductive materials; Selection of materials as conductors
    • H01B1/02Conductors or conductive bodies characterised by the conductive materials; Selection of materials as conductors mainly consisting of metals or alloys
    • H01B1/023Alloys based on aluminium

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Description


  Procédé de     fabrication    d'un fil en     alliage    d'aluminium    La présente invention a pour objet un procédé de  fabrication d'un fil en alliage d'aluminium utilisable  comme conducteur électrique, ayant une conductivité  électrique d'au moins 61% de l'International Annealed  Copper Standard.  



  L'utilisation de divers fils en alliage d'aluminium,  désignés couramment  fil EC , comme conducteurs  électriques d'emploi général est généralisée. De plus,  des fils en alliage d'aluminium ont été utilisés comme  enroulements pour électro-aimants, comme conduc  teurs multi-filaments et comme câbles téléphoniques.  Les alliages constitutifs de ces fils ont le plus souvent  des conductivités d'au moins 610/o dans la norme   International Annealed Copper Standard , également  désignée      IACS     dans     ce    qui suit, et leurs cons  tituants chimiques consistent en une quantité subs  tantielle d'aluminium pur et de faible teneur en impu  retés usuelles, tels que silicium, vanadium, fer, cuivre,  manganèse, magnésium, zinc, bore et titane.

   Les pro  priétés physiques des fils en alliage d'aluminium  connus se sont avérés     insuffisantes    pour de nom  breuses     applications.    En général, les allongements à la  rupture souhaitables n'ont pu être obtenus qu'aux  dépens de la résistance à la traction désirée, et cette  dernière n'a pu être obtenue qu'aux dépens de l'allon  gement à la rupture désiré. En outre, la     pliabilité    et la  résistance à la fatigue des fils en alliage d'aluminium  antérieurs sont si faibles que ces fils antérieurs ne  conviennent pas pour de nombreuses applications par  ailleurs souhaitables.  



  Il est donc clair qu'il     existe    dans l'industrie un  besoin pour un conducteur en     alliage    d'aluminium pos  sédant simultanément un allongement à la rupture et  une résistance à la traction améliorés, et possédant  également l'aptitude à supporter de nombreuses  flexions en un point et à résister à la fatigue pendant le  service du conducteur.

   La présente invention a donc  pour but de procurer un conducteur en alliage d'alumi  nium ayant une conductivité acceptable et des pro-         priétés    physiques améliorées au point que le conduc  teur puisse être utilisé pour de nouvelles applications,  en particulier une amélioration en ce qui concerne l'al  longement à la rupture, la résistance à la traction, la       pliabilité    et la résistance à la fatigue, le tout avec une  conductivité électrique acceptable.  



  Le procédé selon l'invention est caractérisé par les  stades suivants:  a) l'on allie pas plus de 99,450/o en poids d'alumi  nium, de 0,45 à     0,950/o    en poids de fer, pas plus de  0,150/o en poids de silicium et des traces d'impuretés;    b) on coule l'alliage pour former une barre coulée;    c) on lamine la barre à chaud à travers une série  de cages de laminoir;  d) on étire la barre laminée, sans recuites intermé  diaires, à travers une série de filières de plus en plus  étroites pour former un fil; et    e) on recuit au moins partiellement le fil.

      Des résultats     particulièrement    supérieurs sont réali  sés lorsqu'on emploie pas plus de     99,400/o    en poids       d'aluminium,    de     0,500/o    en poids à 0,800/o en poids de  fer et de     0,0,15    à     0,070/o    en poids de silicium. De préfé  rence, le rapport entre le pourcentage de fer et le pour  centage de silicium est de 1,99:1 ou supérieur, ou en  core mieux de 8:1 ou plus. Ainsi si le présent alliage  d'aluminium a une teneur en fer comprise dans la ré  gion basse du présent intervalle des teneurs en fer, il  faut élever le pourcentage du silicium au-delà de la li  mite de rapport spécifiée précédemment.

   Il a été cons  taté qu'un fil ainsi obtenu possède une     conductivité    élec  trique acceptable, une résistance à la traction et un al  longement à la rupture améliorés et, de plus, une nou  velle propriété inattendue de     pliabilité    et de résistance  à la fatigue étonnamment accrues.      On prépare généralement le présent alliage d'alu  minium en fondant tout d'abord l'aluminium et en l'al  liant avec les quantités de fer et d'autres constituants  qui sont nécessaires à l'obtention de l'alliage requis.       Normalement,    on maintient la teneur en silicium aussi  basse que possible sans en ajouter des quantités sup  plémentaires.

   Les     impuretés    usuelles ou les éléments  généralement présents en traces sont également  présents dans     l'alliage    en fusion, mais seulement en  traces, par exemple moins de 0,050/o en poids de  chaque, la teneur totale des impuretés ne dépassant en  général pas 0,150/o en poids. Bien entendu, dans l'ajus  tage des teneurs de ces éléments présents comme  traces, il faut tenir compte de la     conductivité    de l'al  liage final, car     certains    de ces éléments affectent la  conductivité plus gravement que d'autres. Les éléments  le plus souvent présents comme traces comprennent le  vanadium, le cuivre, le manganèse, le magnésium, le  zinc, le bore et le titane.

   Si la teneur en titane est rela  tivement élevée (quoique basse en comparaison avec  les teneurs en aluminium, fer et silicium), de petites  quantités de bore peuvent être ajoutées pour fixer  l'excès de titane et l'empêcher d'abaisser la conducti  vité du fil.  



  Le fer est le     constituant    principal ajouté à la masse  en     fusion    pour produire l'alliage de la présente inven  tion. Normalement, on ajoute environ 0,500/o en poids  de fer au composant d'aluminium utilisé le plus  généralement pour préparer le présent alliage. Bien  entendu, la portée de la présente invention englobe  l'addition de plus ou moins de fer avec ajustage de la  teneur de tous les constituants alliés.  



  Après la formation de l'alliage, l'alliage d'alumi  nium fondu est coulé continuellement en une barre  continue. La barre est ensuite travaillée à chaud essen  tiellement dans l'état où elle est reçue de la machine  de coulée. Le travail à chaud comprend le plus sou  vent un laminage de la barre dans un laminoir, prati  quement immédiatement après sa coulée en une barre.  



  Un exemple d'une opération continue de coulée et  de laminage, capable de produire une barre continue       comme        spécifié    dans le présent exposé, est le suivant:  Une machine de coulée en continu sert de moyen  pour solidifier l'alliage     d'aluminium    fondu et fournir  une barre coulée qui est transportée, pratiquement  dans l'état dans lequel elle se solidifie à la sortie de la  machine de coulée en continu, jusqu'au laminoir qui       sert    de moyen pour façonner à chaud la barre coulée  en une barre ou autre produit façonné à chaud, d'une  manière conférant un mouvement substantiel à la barre  coulée le long de plusieurs axes disposés     angulairement.     



  La machine de coulée en continu est du type usuel  à roue de coulée, ayant une roue de coulée présentant  une gorge de coulée partiellement fermée par un ruban  sans fin supporté par la roue de coulée et une poulie  folle. La roue de coulée et le ruban sans fin coopèrent  en formant un moule dans une extrémité duquel le  métal en fusion est coulé et de l'autre extrémité duquel  la barre coulée sort pratiquement dans l'état dans  lequel elle s'est     solidifiée.     



  Le laminoir est du type classique, possédant plu  sieurs cages à cylindres, disposés de manière à  façonner la barre à chaud par une série de déforma  tions. La machine de coulée en continu et le laminoir  sont placés l'un par rapport à l'autre de manière que la  barre coulée entre dans le laminoir pratiquement    immédiatement après sa solidification et pratiquement  dans l'état dans lequel elle s'est solidifiée. Dans cet  état, la barre coulée est à une température de façonnage  à chaud comprise dans l'intervalle de température     per-          mettant-de    façonner à chaud la barre coulée au début  du façonnage à chaud sans     chauffage    entre la machine  de coulée et le laminoir.

   Au cas où il est désiré de  régler avec précision la température de façonnage à  chaud de la barre coulée dans l'intervalle usuel des  températures du façonnage à chaud, des moyens  d'ajustage de la température de la barre coulée peu  vent être placés entre la machine de coulée en continu  et le     laminoir    sans que l'on s'écarte de la présente  invention.  



  Les cages du laminoir contiennent chacune plu  sieurs cylindres qui agissent sur la barre coulée. Les  cylindres de chaque cage peuvent être au nombre de  deux ou davantage et être disposés diamétralement  face à face ou être disposés en des positions également  espacées autour de l'axe du mouvement de la barre  coulée à travers le laminoir. Les     cylindres    de chaque  cage du     laminoire    sont     entraînées    en rotation à une  vitesse prédéterminée par un moyen moteur, par  exemple un ou plusieurs moteurs électriques, et la roue  de coulée est entraînée en rotation à une vitesse  généralement déterminée par ses caractéristiques de  fonctionnement.

   Le laminoir sert à façonner à chaud la  barre coulée en une barre ayant une section transver  sale notablement inférieure à celle de la barre coulée  lorsqu'elle entre dans le     laminoir.     



  Les surfaces périphériques des cylindres de cages  adjacentes du laminoir changent de configuration,  c'est-à-dire que la barre coulée est engagée par les  cylindres des cages successives avec des surfaces de  configuration changeante, et à partir de directions dif  férentes. Cette variation de l'engagement de la surface  de la barre coulée dans les cages de laminoir a pour  effet de pétrir ou façonner le métal de la barre coulée  de manière telle qu'elle soit travaillée dans chaque  cage et que la section transversale de la barre coulée  soit simultanément réduite et changée en celle de la  barre laminée.  



  Comme chaque cage du laminoir engage la barre  coulée, il est souhaitable que la barre coulée soit reçue  avec suffisamment de volume par unité de temps dans  la cage pour que la barre coulée remplisse dans l'en  semble l'espace défini par les cylindres de la cage, afin  que les cylindres travaillent effectivement le métal de  la barre. Cependant,     il    est     également    désirable que l'es  pace défini par les     cylindres    de chaque cage ne soit pas  rempli exagérément, afin que la barre coulée ne soit  pas bourrée dans les espaces compris entre les cylin  dres.  



  Il est donc désirable que la barre soit fournie  à chaque cage en volume par unité de temps qui soit  suffisant pour remplir juste l'espace défini par les  cylindres de chaque cage du laminoir.  



  Lorsque la barre de coulée est reçue de la machine  de coulée en continu, elle a en général une grande sur  face plate correspondant à la surface du ruban sans fin  et des surfaces latérales convergeant vers l'intérieur,  correspondant à la forme de la gorge de la roue de  coulée. Lorsque la barre de coulée est comprimée par  les     cylindres    des cages du laminoir, elle est déformée  de manière à acquérir la forme de section transversale  définie par les périphéries adjacentes des     cylindres    de  chaque cage.      On voit donc qu'avec cet appareil, une barre d'al  liage d'aluminium d'un nombre infini de longueurs dif  férentes est préparée par coulée de l'alliage d'alumi  nium fondu et façonnage ou laminage à chaud simul  tané de la barre d'aluminium coulée.  



  La barre continue produite par coulée et laminage  est ensuite transformée par une opération de réduction  destinée à la production de fils continus de calibres  variés. La barre non recuite (c'est-à-dire telle que  laminée au revenu f et sous traitement thermique) est  étirée à froid à travers une série de filières progressive  ment resserrées, sans recuites intermédiaires, pour       former    un fil continu de diamètre désiré. Après cette  opération d'étirage, le fil d'alliage a une résistance à la  traction excessivement élevée et un allongement à la       rupture    trop faible, ainsi qu'une conductivité inférieure  à celle acceptée dans     l'industrie    comme minimum pour  un conducteur électrique, c'est-à-dire 61% de IACS.

    Le fil est ensuite recuit ou partiellement recuit pour lui  donner la résistance à la traction désirée et est refroidi.  Après l'opération de recuite, on constate que le fil  d'alliage recuit a les     propriétés    de conductivité accep  tables et de résistance à la traction améliorée, avec un  allongement à la rupture, une pliabilité et une résis  tance à la     fatigue    étonnamment augmentées, comme  mentionné précédemment. L'opération de recuite peut  être continue comme dans la recuite par résistance, la  recuite par induction, la recuite par convexion en fours  continus ou la recuite par radiation en fours continus,  ou de préférence, ce peut être une recuite en discon  tinu dans un four à charges successives.

   Dans le cas de  la recuite en continu, les températures de 232 à  649  C peuvent être employées avec des durées de  traitement<I>de 5</I> minutes à 1/10 000 d'une minute.  Cependant, les températures et les durées de recuite en  continu peuvent généralement être ajustées en fonction  des exigences imposées par l'opération globale de trai  tement particulière, pour autant que la résistance à la  traction désirée soit obtenue. Dans une opération de  recuite en discontinu, une température d'environ  204-399  C est employée avec un temps de séjour de  30 minutes à 24 heures. Comme mentionné au sujet de  la recuite en continu, on peut faire varier les durées et  les températures dans la recuite en discontinu en fonc  tion du procédé global, à condition que la résistance à  la traction désirée soit obtenue.

   A titre d'exemple, on a  constaté que l'on obtient les résistances à la traction  suivantes dans le présent fil d'aluminium avec les tem  pératures et durées de recuite en discontinu indiquées.  
EMI0003.0005     
  
    <I>Tableau <SEP> 1</I>
<tb>  Résistance
<tb>  à <SEP> la <SEP> traction
<tb>  (kg/mm2) <SEP> Température <SEP> Temps
<tb>  8,4 <SEP> à <SEP> 9,8 <SEP> 343  <SEP> C <SEP> 3 <SEP> heures
<tb>  9,8 <SEP> à <SEP> 10,5 <SEP> 288<B>0</B> <SEP> C <SEP> 3 <SEP> heures
<tb>  10,5 <SEP> à <SEP> 12 <SEP> <B>2710</B> <SEP> C <SEP> 3 <SEP> heures
<tb>  12 <SEP> à <SEP> 15,5 <SEP> 2490 <SEP> C <SEP> 3 <SEP> heures       Pendant la coulée en continu de cet alliage, une  portion substantielle du fer présent dans     l'alliage    préci  pite sous forme du composé intermétallique aluminate    de fer (FeAl3).

   Ainsi, après la coulée, la barre contient  une dispersion de FeAl3 dans une solution solide sursa  turée. Cette solution sursaturée peut contenir jusqu'à  0,17% en poids de fer. Pendant que la barre est  laminée dans une opération de travail à chaud immé  diatement après la coulée, les particules de FeAl3 sont  brisées et dispersées dans toute la masse, en inhibant la  formation de grosses cellules. Lorsque la barre est  ensuite étirée jusqu'à son calibre final, sans recuites  intermédiaires, puis est vieillie par une opération de  recuite finale, la résistance à la traction, l'allongement  à la rupture et la pliabilité sont augmentés en raison de  la petite dimension des cellules et la fixation supplé  mentaire de dislocations par précipitation préférentielle  de FeAl3 sur les sites de dislocation.

   Par conséquent,  de nouvelles sources de dislocation doivent être acti  vées sous l'effort appliqué de l'opération d'étirage et  ceci provoque une nouvelle amélioration de la résis  tance et de l'allongement à la     rupture.     



  Les propriétés du présent fil d'alliage d'aluminium  sont nettement affectées par la grosseur des particules  de     FeAI,    dans la masse     micrrocristalline.    Les précipités  grossiers réduisent l'allongement à la rupture et la     plia-          bilité    du fil en favorisant la     formation    de germes cris  tallins et, par conséquent, la formation de grosses cel  lules, ce qui abaisse la température de recristallisation  du fil.

   Les précipités fins améliorent l'allongement à la  rupture et la     pliabilité    en réduisant la formation des  germes cristallins et en augmentant la température de       recristallisation.    Les précipités très grossiers de     FeAlg     rendent le fil cassant et généralement inutilisable. Les  précipités grossiers sont formés de particules de plus  de 2000 unités A et les précipités fins sont formés de  particules de moins de 2000 unités A.  



  Un fil d'alliage représentatif obtenu par le procédé  selon l'invention, no 12     AWG    (diamètre ou plus  grande distance perpendiculaire entre des faces paral  lèles de 2,06 mm), a les propriétés physiques suivantes:  résistance à la traction 11,2     kg/mm2,    allongement à la  rupture 200/o, conductivité 610/o     IACS    et     pliabilité    de  30 flexions jusqu'à la rupture.

   Les propriétés physi  ques généralement présentées par le fil no 12     AWG     préparé à partir du présent alliage comprennent  généralement des résistances à la traction variant de  8,4. à 15,5     kg/mm2,    des allongements à la rupture  variant entre 400/0 et 50/0, des conductivités variant  entre 610/o et 630/o et un nombre de flexions jusqu'à la  rupture variant de 45 à 10.  



  Lorsqu'on prépare des produits finals particuliers,  on peut ajuster les étapes de traitement et effectuer des  étapes supplémentaires. Ainsi, lorsqu'on prépare un  conducteur plein isolé, on soumet la barre fabriquée en  continu à une opération de réduction destinée à pro  duire un fil continu d'un calibre compris entre 0000       A.WG    (correspondant à un diamètre ou à la plus  grande distance perpendiculaire entre des faces paral  lèles, d'environ 11,7 mm) et le calibre 40     AWG    (cor  respondant à un diamètre ou plus grande distance     per-          penticulaire    entre des faces parallèles, d'environ  0,079 mm).

   Après avoir été recuit, le conducteur plein  en alliage d'aluminium peut être utilisé pour être isolé  en continu par une opération d'isolation en continu  normale. Dans une opération d'isolation possible, on  fait passer le conducteur plein à travers une tête d'ex  trusion. Tandis que le conducteur traverse la tête d'ex  trusion, une couche d'isolant thermoplastique continue  est formée autour du conducteur. Le conducteur revêtu      est ensuite refroidi à l'air ou par contact avec un     bain     réfrigérant. La matière isolante doit être capable  d'isoler le conducteur plein et     elle    doit avoir une épais  seur suffisante pour isoler le conducteur plein et sup  porter les atteintes physiques auxquelles les conduc  teurs isolés pleins sont exposés.

   Les épaisseurs d'iso  lant le plus courantes varient entre 0,4 et 1,2 mm: Le  poly(chlorure de vinyle) est une matière isolante     ther-          oplastique    préférée, mais d'autres revêtements, par  exemple en néoprène, en polypropylène et en polyéthy  lène, peuvent également être employés.  



  A titre d'exemple, un fil plein no 12 AWG qui a  été utilisé pour produire un conducteur plein isolé a les  propriétés physiques suivantes: résistance à la traction  11,2 kg/mm2, allongement à la rupture 20%, conducti  vité 61% IACS et pliabilité de 30 flexions jusqu'à la       rupture.    En général, les propriétés physiques d'un fil  plein no 12 AWG, préparé à partir du présent alliage,  comprennent une résistance à la traction comprise  entre 9,1 et 15,5 kg/mm2, un allongtement à la rupture  compris entre 35% et 5%, une conductivité comprise  entre 61% et 63% et un nombre de flexions jusqu'à la  rupture compris entre 45 et 10.

   Les fils préférés ont une  résistance à la     traction    comprise entre 9,8 et 12,7 kg/  mm2, un allongement à la rupture compris entre 30% et  15%, une conductivité comprise entre 61% et 63% et  un nombre de flexions jusqu'à la rupture compris entre  40 et 15.  



  Pour l'utilisation de ce fil ou de cette borne pour la  fabrication d'un câble téléphonique isolé, on soumet la  barre fabriquée en continu à une opération de réduc  tion destinée à produire un fil continu d'un calibre  compris entre le no 12 AWG et le no 30 AWG (dia  mètre ou plus grande distance     perpendiculaire    entre  des faces parallèles, de 0,25 mm). Après avoir été  recuit, le fil d'alliage d'aluminium est isolé en continu  par une opération d'isolation en continu usuelle. Dans  une opération d'isolation typique, on fait passer le fil à  travers une tête     d'extrusion.    Tandis que le fil traverse  la tête, une couche d'isolant thermoplastique continue  est formée autour du conducteur. Le conducteur revêtu  est ensuite refroidi à l'air ou par contact avec un bain  réfrigérant.

   La matière isolante doit être capable  d'isoler le fil et doit avoir une épaisseur suffisante pour  isoler le fil et supporter les atteintes physiques aux  quelles un     fil    en cours de transformation en un câble  téléphonique est exposé. Les épaisseurs d'isolant les  plus courantes sont comprises entre 0,025 et 5,1 mm.  Le polyéthylène est une matière isolante préférée, mais  d'autres revêtements, par exemple en néoprène, en  polypropylène et en poly(chlorure de vinyle), peuvent  également être employés.  



  Après que l'isolant a été appliqué sur les fils indi  viduels, on peut assembler deux ou plusieurs des fils  isolés et les torsader en une paire. Ces paires peuvent  ensuite être câblées en groupes et ces groupes peuvent  être ensuite câblés en groupes plus grands ou câbles.  Ces groupes ou câbles sont ensuite conduits à travers  une seconde tête d'extrusion, dans laquelle une enve  loppe externe d'isolant est appliquée autour des fils  isolés individuellement. En variante, une mince feuille  ou     ruban    de matière plastique peut être enroulée  autour des groupes ou câbles avant l'application de  l'enveloppe d'isolant externe. Lorsque le câble télépho  nique isolé sort de la seconde tête     d'extrusion,    il est  refroidi à l'air ou par contact avec un bain réfrigérant.

    La matière isolante extérieure est de préférence du    polyéthylène, bien que d'autres matières thermoplasti  ques, par exemple le polypropylène, le poly(chlorure  de vinyle) et le néoprène, conviennent également. Le  câble téléphonique terminé peut être     supplémentaire-          ment    gainé ou armé de la manière usuelle, si désiré.

    Un fil en alliage d'aluminium no 18 AWG (diamètre  ou plus grande distance perpendiculaire entre des faces  parallèles de 1;02 mm) utilisable dans un câble  téléphonique a les propriétés physiques suivantes:  résistance à la traction 12 kg/mm2, allongement à la       rupture    140/o et conductivité 610/o     IACS.    Les propriétés  physiques d'un fil no 18     AWG    approprié, préparé à  partir du présent alliage, sont une résistance à la trac  tion comprise entre 9,1 et 15,5     kg/mm2,    un allonge  ment à la     rupture    compris entre 400/o et 50/o et une  conductivité comprise entre 610/o et 630/o.

   Les     fils     préférés ont une résistance à la traction comprise entre  11,2 et 12,7     kg/mm2,    un allongement à la     rupture    com  pris entre 200/o et 100/o et une conductivité comprise  entre     610/o    et 630/o.  



  Lorsqu'on utilise ce fil pour fabriquer un     fil    isolé  pour enroulement électromagnétique, la barre fabri  quée en continu est soumise à une opération de réduc  tion destinée à produire un fil continu d'un calibre  compris entre le no 8     AWG    (diamètre ou plus grande  distance perpendiculaire entre des faces parallèles, de  3,25 mm) et no 40     AWG    (diamètre ou plus grande dis  tance perpendiculaire entre des faces parallèles, de  0,079 mm). La barre non recuite (c'est-à-dire telle que  laminée jusqu'au revenu f) est étirée à froid à travers  une série de filières de plus en plus étroites, sans  recuites intermédiaires; jusqu'à obtention d'un     fil     continu ayant le diamètre désiré.

   Si une section trans  versale autre que ronde est désirée, le fil étiré peut être  amené à la forme désirée par un laminage à froid ou  un nouvel étirage à travers des cylindres ou des filières  conformés de façon appropriée à l'obtention du fil pro  filé. Par exemple, la section transversale peut être  carrée ou rectangulaire.  



  Après avoir été recuit, le fil en alliage     d'aluminium     est isolé en continu dans une opération d'isolation en  continu usuelle pour fil magnétique. Dans une opéra  tion d'isolation typique, on fait passer le conducteur  plein à travers un bain de vernis. Tandis que le  conducteur traverse le bain, une couche de     vernis    iso  lant est appliquée autour du conducteur. Le conduc  teur revêtu est ensuite cuit dans un four en continu. Le  vernis isolant doit pouvoir isoler le conducteur plein et  doit avoir une épaisseur suffisante pour isoler le  conducteur plein et supporter les atteintes physiques  auxquelles est exposé un fil que l'on transforme en un  bobinage magnétique.

   Un vernis de type     oléo-résineux     est une matière isolante préférée, mais d'autres revête  ments par exemple en tissu, en polyéthylène, en     poly-          propylène,    en     poly(chlorure    de vinyle), en polyuré  thane, en résine époxy, en     formal    polyvinylique, en       formal    polyvinylique recouvert de nylon, en     formal     polyvinylique modifié par un uréthane, en résine acry  lique, en polyuréthane recouvert de nylon, en polyester  modifié recouvert de polyester linéaire, en résine de       polyimide,    en fil de coton et en polyester, peuvent éga  lement être employés.

   Le plus souvent, les matières  thermoplastiques sont appliquées au moyen d'une tête  d'extrusion qui recouvre le conducteur de la matière  thermoplastique tandis que le conducteur traverse la  tête.      A titre d'exemple, on peut utiliser, pour obtenir, un  fil plein isolé no 12 AWG pour enroulement magné  tique, à un fil plein qui a les propriétés physiques sui  vantes: résistance à la traction 11,2 kg/mm2, allonge  ment à la rupture 20%, conductivité 61% IACS et  pliabilité de 30 flexions jusqu'à la rupture.

   Les pro  priétés physiques d'un fil no 12 AWG, préparé à partir  du présent alliage, sont en général une résistance à la  traction comprise entre 8,4 et 12 kg/mm2, un allonge  ment à la rupture compris entre 40% et 15%, une  conductivité comprise entre 61% et 63% et un nombre  de flexions jusqu'à la     rupture    compris entre 45 et 15.  Les fils préférés ont une résistance à la traction com  prise entre 9,1 et 10,5 kg/mm2, un allongement à la  rupture compris entre 35% et 25%, une conductivité  comprise entre 61% et 63% et un nombre de flexions  jusqu'à la rupture compris entre 35 et 20.  



  Dans la fabrication d'un conducteur     multi-fi-          laments,    la barre fabriquée en continu est soumise à  une opération de réduction destinée à produire des  filaments individuels continus de fil de calibre compris  entre 0000 AWG (diamètre ou plus grande distance  perpendiculaire entre des faces parallèles, de 11,7 mm)  et le no 40 AWG (diamètre ou plus grande distance  perpendiculaire entre des faces parallèles, de  0,079 mm).  



  Après avoir été recuit, le filament individuel est  toronné avec d'autres fils d'alliage produits     similaire-          ment    et on obtient un conducteur toronné     multi-fi-          laments.    Le conducteur toronné est ensuite isolé en  continu dans une opération d'isolation en continu  usuelle. Dans une opération d'isolation typique, on fait  passer le conducteur toronné à travers une tête d'ex  trusion. Tandis que le conducteur traverse la tête, une  couche d'isolant thermoplastique continue est formée  autour du conducteur. Le conducteur revêtu est ensuite  refroidi à l'air ou par contact avec un bain réfrigérant.

    La matière isolante doit être capable d'isoler le  conducteur multi-filaments et la matière doit avoir une  épaisseur suffisante pour isoler le conducteur et sup  porter les atteintes physiques auxquelles les conduc  teurs toronnés isolés sont exposés. L'épaisseur de l'iso  lant est le plus souvent comprise entre 0,025 mm et  10,2 mm. Le poly(chlorure de vinyle) est une matière  thermoplastique isolante préférée, mais d'autres revête  ments, par exemple en néoprène, en caoutchouc, en  polyéthylène, en polypropylène ou en polyéthylène  réticulé, peuvent être employés.  



  A titre d'exemple, un brin plein isolé no 12 AWG,  qui est subséquemment groupé en un conducteur     multi-          filaments,    a les propriétés physiques suivantes: résis  tance à la traction 11,2 kg/mm2, allongement à la rup  ture 20%, conductivité 61% IACS et pliabilité de 30  flexions jusqu'à la rupture. En général, les propriétés  physiques d'un brin no 12 AWG, préparé à partir du  présent alliage, sont une résistance à la traction com  prise entre 9,1 et 15,5 kg/mm2, un allongement à la  rupture compris entre 35% et 5%, une conductivité  comprise entre 61% et 63% et un nombre de flexions  jusqu'à la rupture compris entre 45 et 10.

   Les brins  préférés pour le présent conducteur ont une résistance  à la traction comprise entre 9,1 et 12,7 kg/mm, un  allongement à la rupture compris entre 30% et 15%,  une conductivité comprise entre 61% et 63% et un  nombre de flexions jusqu'à la rupture compris entre 40  et 15.    Les torons individuels de fil formé à partir du  présent alliage peuvent être groupés ensemble avant  leur isolation, en plusieurs formations comprenant le  toronnage concentrique, le toronnage en faisceaux, le  toronnage parallèle et le tors cordé. Dans le toronnage  concentrique, une toronneuse toronne de la manière  usuelle, de façon hélicoïdale, six torons de fil ou plus  autour d'un toron de fil central.

   On fait ensuite passer  l'ensmble toronné à travers la tête d'extrusion d'une  boudineuse, dans laquelle une isolation est appliquée  autour des surfaces externes de l'ensemble toronné.  



  Dans le toronnage en faisceaux, les fils individuels  sont assemblés avec un certain degré de torsion de  l'ensemble de fils et l'isolation est appliquée autour des  surfaces extérieures de l'ensemble toronné.  



  Dans le toronnage parallèle, les fils individuels sont  assemblés parallèlement sans torsion de l'ensemble de  fils et l'isolation est appliquée autour des surfaces exté  rieures de le'nsemble toronné.  



  Dans le tors cordé, des câbles individuels, toronnés       concentriquenient    ou en faisceaux, non isolés, sont       toronnés    concentriquement ou en faisceaux en un câble  composite. L'isolation est ensuite appliquée sur les sur  faces extérieures du câble composite     pris    comme un  tout.  



  Il a été constaté que le     toronnage    et l'isolation des  fils en présent alliage fournissent un câble qui a une       pliabilité    améliorée par rapport aux conducteurs isolés  pleins et, en plus, une     pliabilité    améliorée par     rapport     aux fils en alliage      EC ,        toronnés    et isolés.  



  Les exemples qui suivent illustrent l'invention.  <I>Exemple 1</I>  Une comparaison entre le fil d'aluminium      EC      connu et le présent fil en alliage d'aluminium peut être  faite en préparant un alliage      EC     connu avec une  teneur en aluminium de 99,730/o en poids, une teneur en  fer de 0,180/o en poids, une teneur en silicium de 0,0590/o  en poids et des traces d'impuretés. On prépare le  présent alliage avec une teneur en aluminium de 99,450/o  en poids, une teneur en fer de 0,450/o en poids, une  teneur en silicium de 0,0560/o en poids et des traces d'im  puretés. Les deux alliages sont coulés en continu en  barres sans fin et laminés à chaud de manières simi  laires.

   Les alliages sont ensuite étirés à froid à travers  des filières de plus en plus étroites, jusqu'à obtention  d'un fil continu no 12     AWG.    Des longueurs de ce fil  sont recueillies sur des bobines séparées et recuites  dans un four en discontinu à des températures et pen  dant des durées variées, pour l'obtention de longueurs  d'alliage      EC     connues et du présent alliage ayant dif  férentes résistances à la traction. Plusieurs échantillons  de chaque longueur sont essayés dans un dispositif des  tiné à mesurer le nombre de flexions nécessaires pour  rompre chaque échantillon en un point de flexion par  ticulier.

   Au moyen d'une force et d'une tension uni  formes, le dispositif fatigue chaque échantillon sur un  arc d'environ 135  Le fil est courbé au travers d'une  paire de mandrins opposés et espacés, ayant un dia  mètre égal à celui du fil. Ces mandrins sont écartés  d'une distance d'environ 1 fois 1/2 le diamètre du fil.  Une flexion est enregistrée après que le fil a été  déplacé d'une position verticale à une extrémité de  l'arc, est revenu à la verticale, a été déplacé jusqu'à  l'extrémité opposée de l'arc et est revenu à sa position  verticale initiale. La vitesse de     flexion,    la force et la      tension sont sensiblement égales pour tous les échan  tillons essayés.

   Les résultats obtenus sont les suivants:  
EMI0006.0000     
  
    <I>Tableau <SEP> 11 <SEP> A</I>
<tb>  Alliage <SEP>  EC  <SEP> Présent <SEP> alliage
<tb>  connu
<tb>  Nombre
<tb>  Nombre <SEP> de <SEP> moyen <SEP> de
<tb>  flexions <SEP> flexions
<tb>  Résistance <SEP> jusqu'à <SEP> Résistance <SEP> jusqu'à
<tb>  à <SEP> la <SEP> traction <SEP> la <SEP> rupture <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> la <SEP> rupture
<tb>  7,1 <SEP> 431/2 <SEP> 9,5 <SEP> 44
<tb>  9,0 <SEP> 24 <SEP> 10,1 <SEP> 43
<tb>  9,5 <SEP> 211/2 <SEP> 10,6 <SEP> 36
<tb>  10,0 <SEP> 14 <SEP> 11,3 <SEP> 291/2
<tb>  10,7 <SEP> 133/4 <SEP> 11,9 <SEP> 23
<tb>  11,3 <SEP> 11 <SEP> 12,0 <SEP> 18
<tb>  12,0 <SEP> 93/4 <SEP> <B>1</B>2,8 <SEP> 14
<tb>  12,8 <SEP> <B>83/5</B> <SEP> 13,8 <SEP> 13
<tb>  16,2 <SEP> <B>51/2</B> <SEP> 17,8 <SEP> 43/4
<tb>  20,6 <SEP> 4 <SEP> 25,

  3 <SEP> 31/2       Comme on le voit dans le tableau II A, le présent  alliage jouit d'une     flexibilité    étonnamment améliorée  par rapport à l'alliage  EC  connu.  



  Les épreuves usuelles de pourcentage d'allonge  ment à la rupture ont été, ensuite effectuées sur plu  sieurs échantillons du présent alliage sous forme de fil  no 12 AWG et sur un fil en alliage  EC  no 12 AWG,  traités comme indiqué plus haut. Au moment de la  rupture, on mesure l'accroissement de longueur du fil.  On calcule alors le pourcentage d'allongement à la  rupture en divisant l'accroissement de longueur de  l'échantillon de fil par la longueur initiale de l'échan  tillon. La résistance à la traction du fil est indiquée en       kg/mm2    de section, nécessaires pour rompre le fil pen  dant la détermination du pourcentage d'allongement à  la rupture.

   Les résultats sont les suivants:  
EMI0006.0003     
  
    <I>Tableau <SEP> II <SEP> B</I>
<tb>  Alliage <SEP> aEC  <SEP> Présent <SEP> alliage
<tb>  connu
<tb>  Allonge- <SEP> Allonge  Résistance <SEP> ment <SEP> à <SEP> la <SEP> Résistance <SEP> ment <SEP> à <SEP> la
<tb>  à <SEP> la <SEP> traction <SEP> rupture, <SEP> 0/o <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> rupture, <SEP> 0/o
<tb>  9,5 <SEP> <B>30,,80/o</B>
<tb>  7,0 <SEP> 30,50/o <SEP> 10,0 <SEP> 30 <SEP> 0/0
<tb>  8,9 <SEP> 21 <SEP> 0/o <SEP> l0,9 <SEP> 24 <SEP> 0/0     
EMI0006.0004     
  
    <B><I>l</I> <SEP> 'CI</B>
<tb>  <I>Tableau <SEP> II <SEP> B <SEP> (suite)</I>
<tb>  Alliage <SEP> 2EC  <SEP> Présent <SEP> alliage
<tb>  connu
<tb>  Allonge- <SEP> Allonge  Résistance <SEP> ment <SEP> à <SEP> la <SEP> Résistance <SEP> ment <SEP> à <SEP> la
<tb>  à <SEP> la <SEP> traction <SEP> rupture,

   <SEP> 0/o <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> rupture, <SEP> Yo
<tb>  9,5 <SEP> 14 <SEP> 0/o <SEP> 11,3 <SEP> 19 <SEP> 0/0
<tb>  10,0 <SEP> 11,5 <SEP> 0/0 <SEP> 11,6 <SEP> 16 <SEP> 0/0
<tb>  10,5 <SEP> 8 <SEP> 0/0 <SEP> 12,1 <SEP> 13,20/o
<tb>  11,6 <SEP> 3,5()/o <SEP> 12,8 <SEP> <B>8,61/0</B>
<tb>  12,9 <SEP> 2 <SEP> 0/0 <SEP> 13,3 <SEP> 6,711/o       Comme le montre le tableau II B, le présent alliage  jouit d'un pourcentage d'allongement à la rupture  étonnamment amélioré par rapport à     l'alliage        EC     connu.  



  <I>Exemples 2 à 7</I>  On prépare     six    alliages d'aluminium contenant  diverses proportions de constituants principaux. La  composition -de ces alliages est donnée dans le tableau  suivant:  
EMI0006.0008     
  
    <I>Tableau <SEP> 111</I>
<tb>  Exemple <SEP> No <SEP> 11/o <SEP> <B>AI <SEP> 0/0</B> <SEP> Fe <SEP> <B>/0</B> <SEP> Si
<tb>  2 <SEP> 99,73 <SEP> <B>0</B>,180 <SEP> 0,059
<tb>  3 <SEP> 99,52 <SEP> 0,385 <SEP> <B>0,0,63</B>
<tb>  4 <SEP> 99,46 <SEP> 0,450 <SEP> 0,056
<tb>  5 <SEP> 99,36 <SEP> 0,540 <SEP> 0,064
<tb>  6 <SEP> 99,275 <SEP> 0,680 <SEP> 0,0<B>1</B>5
<tb>  7 <SEP> 99,20 <SEP> 0,750 <SEP> 0,030
<tb>  '" <SEP> comparatif       Ces six alliages sont ensuite coulés en six barres  continues,

   que l'on lamine     àchaud.    Les barres laminées  sont étirées à froid à travers des filières de plus en plus  étroites, jusqu'à obtention d'un     fil    no 12     AWG.    Les  fils produits à partir des     alliages    des exemples 2 et 4  sont recuits par résistance et ceux des autres exemples  sont recuits dans un four en discontinu, ce qui donne  les résistances à la traction indiquées dans le tableau  IV.

   Après avoir été recuit, chaque fil a été soumis aux  essais de pourcentage de conductivité, résistance à la  traction, pourcentage d'allongement à la rupture et  nombre     moyen    de flexions jusqu'à la rupture, par les  techniques d'essais normales pour chaque alliage, sauf  que la technique décrite dans l'exemple 1 est employée  pour déterminer le nombre moyen de flexions jusqu'à  la rupture. Ces résultats sont donnés dans le tableau  suivant.

      
EMI0007.0000     
  
    <I>Tableau <SEP> IV</I>
<tb>  Exemple <SEP> No <SEP> Conductivité <SEP> Résistance <SEP> Allongement <SEP> Nombre <SEP> moyen
<tb>  en <SEP> % <SEP> IACS <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> à <SEP> la <SEP> rupture,% <SEP> de <SEP> flexions <SEP> jusqu'à
<tb>  la <SEP> rupture
<tb>  2 <SEP> * <SEP> 62,8 <SEP> 10,7 <SEP> 8,1 <SEP> 151/2
<tb>  3 <SEP> 61,3 <SEP> 10,7 <SEP> 28,0 <SEP> 271/2
<tb>  4 <SEP> 61,5 <SEP> 10,7 <SEP> 37,5 <SEP> 28
<tb>  5 <SEP> 61,5 <SEP> 10,7 <SEP> 35,0 <SEP> <B>281/2</B>
<tb>  6 <SEP> 61,25 <SEP> 10;1 <SEP> 28,0 <SEP> 32
<tb>  7 <SEP> 61,2 <SEP> 11,1 <SEP> 25 <SEP> 28
<tb>  * <SEP> comparatif       Les résultats ci-dessus montrent que l'exemple 2  tombe en dehors de la portée de la présente invention,  d'après le pourcentage -des composants.

   En outre, on  voit que dans l'exemple comparatif 2, le pourcentage  d'allongement à la rupture est un peu inférieur à celui  souhaitable et que le nombre moyen de flexions jus  qu'à la rupture de l'échantillon est inférieur à celui  dans les autres exemples.  



  <I>Exemple 8</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de 99,42% en poids, une teneur  en fer de 0,50% en poids, une teneur en silicium de  0,055% en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue et on lamine cette  barre à chaud. La barre laminée est ensuite étirée à  froid à travers des filières de plus en plus étroites jus  qu'à obtention d'un fil no 12 AWG. On recueille le fil  sur une bobine de 76 cm jusqu'à ce que le fil recueilli  pèse approximativement 113 kg. On place alors la  bobine dans un four à cloche Général Electric froid et  on y élève la température jusqu'à 249  C. On main  tient la température du four à 249  C pendant 3 h,  après quoi on arrête le chauffage et le four se refroidit  jusqu'à 204  C. Ensuite, on refroidit le four rapide  ment et on en retire la bobine.

   Les essais montrent que  le fil a une conductivité de 61,6 % IACS, une résis  tance à la traction de 11,6 kg/mm2, un allongement à  la rupture de 20% et un nombre de flexions jusqu'à la  rupture de 18.  



  <I>Exemple 9</I>  On répète l'exemple 8, sauf que l'on élève la tem  pérature du four à cloche jusqu'à 260  C et qu'on la  maintient pendant 3 h avant le refroidissement. Le fil  recuit a une conductivité de 61,4% IACS, une résis  tance à la traction de 10,5 kg/mm2, un allongement à la  rupture de 27% et un nombre de flexions jusqu'à la  rupture de 28.  



  <I>Exemple 10</I>  On répète l'exemple 8, sauf que l'on élève la tem  pérature du four à cloche jusqu'à 316  C et qu'on la    maintient pendant 3 h avant le refroidissement. Le fil  recuit a une conductivité de 61,2% IACS, une résis  tance à la traction de 9,8 kg/mm2, un allongement àla  rupture de 30% et un nombre de flexions jusqu'àla  rupture de 43.  



  <I>Exemple 11</I>  On répète l'exemple 8, sauf que l'on élève la tem  pérature du four à cloche jusqu'à 316  C et qu'on la  maintient pendant 1 h 1/2 avant le refroidissement.  L'alliage recuit a une conductivité de 61,5% IACS,  une résistance à la traction de 11,2 kg/mm2, un allon  gement à la rupture de 22% et un nombre de flexions  jusqu'à la rupture de 23.  



  <I>Exemple 12</I>  On coule l'alliage de l'exemple 8 en une barre  continue que l'on     lamine    à chaud jusqu'à obtention  d'une barre continue d'un diamètre de 9,5 mm présen  tant le  revenu f . On étire à froid la barre laminée,  àtravers des filières de plus en plus étroites, jusqu'à  obtention d'un fil no 14 AWG (diamètre ou plus  grande distance perpendiculaire entre des faces paral  lèles de 1,63 mm).  



  On a étiré à nouveau ce fil sur une machine d'étirage   synchro Model BG-16  comportant un four à recuire  en continu à résistance  Synchro Resistoneal . On a  étiré le fil jusqu'à obtention d'un fil no 28     AWG    (dia  mètre ou plus grande distance perpendiculaire entre  des faces parallèles de 0,322 mm) à une vitesse de fini  tion de 1000     m/min    et on fait fonctionner le four à  recuire sous une tension de 52 volts avec le commuta  teur du transformateur placé sur le no 8. Le fil en  alliage recuit a une conductivité de 620/o     IACS,    une  résistance à la traction de 10,9     kg/mm2    et un allonge  ment     àla    rupture de 250/o.

   Comme le calibre du fil est  très petit, le nombre de flexions jusqu'à la rupture est  extrêmement grand.  



  <I>Exemple 13</I>  On coule l'alliage de l'exemple 8 en une barre  continue que l'on lamine à chaud jusqu'à obtention  d'une barre continue de 9,5 mm de diamètre présen-      tant le  revenu f . Ensuite, on étire à froid cette barre  sur une machine d'étirage  Synchro Style no F x 13   comportant un four à recuire en continu.     .On    étire la  barre jusqu'à obtention d'un fil no 12 AWG à une  vitesse de finition de 610 m/min et la tension :du four à  recuire est de 35 volts au préchauffeur no 1, de 35  volts au préchauffeur no 2 et de 22 volts au four à  recuire proprement dit. Les     commutateurs    des trois  transformateurs sont placés sur le no 5. Le fil en  alliage recuit a une conductivité de 62% IACS, une  résistance à la traction de 11,4 kg/mm2 et un allonge  ment à la rupture de 20%.  



  <I>Exemple 14</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de 99,42% en poids, une teneur  en fer de 0,50% en poids, une teneur en silicium de  0,055% en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue que l'on lamine à  chaud. Ensuite, on étire à froid la barre laminée, à tra  vers des filières de plus en -plus étroites jusqu'à obten  tion d'un fil no 12 AWG. On recueille le fil sur une  bobine de 76 cm jusqu'à ce que le fil recueilli pèse  approximativement 113 kg. On place alors la bobine  dans un four à cloche Général     Electrie    froid et on  élève la température du four à 249  C. On maintient la  température du four à 249  C pendant 3 h, après quoi  on arrête le chauffage et le four se refroidit à 204  C.

    Ensuite, on refroidit le four rapidement et on en retire  la bobine. On peut utiliser le fil recuit en le faisant  passer à travers une tête d'extrusion et en l'isolant  avec du     poly    (chlorure de vinyle). Les essais montrent  que le fil isolé a une conductivité de 61,60/o     IACS    et  des propriétés physiques améliorées.  



  <I>Exemple 15</I>  On coule     l'alliage    de l'exemple 14 en une barre  continue, que l'on lamine à chaud jusqu'à obtention  d'une barre continue de 9,5 mm de diamètre, présen  tant le revenu f. Ensuite, on étire la barre à froid sur  une machine d'étirage     Synchro    Style no F x 13 com  portant un four à recuire en continu. On étire la barre  jusqu'à obtention d'un     fil    no 12     AWG    avec une vitesse  de finition de 610     m/min,    la tension du four à recuire  étant de 35 volts sur le     préchauffeur    no 1, de 35 volts  sur le préchauffeur no 2 et de 22 volts sur le four à  recuire proprement dit. Les trois commutateurs du  transformateur sont placés sur la position no 5.  



  On peut utiliser le fil recuit en le faisant passer en  continu à travers une tête d'extrusion, dans laquelle du       poly    (chlorure de     vinyle)    est appliqué. Le fil recuit et  isolé présente une conductivité de 620/o     IACS    et des  propriétés physiques améliorées.  



  Il doit être compris que la présente invention  concerne     l'utilisation    d'un conducteur plein en alliage       d'aluminium,    afin de l'isoler. Sont également englobés  par l'expression  conducteur plein isolé  les câbles  isolés formés de conducteurs individuels pleins en  alliage d'aluminium, isolés.

   Comme exemples de  conducteurs pleins isolés ou de câbles formés de ces  conducteurs, tels qu'on peut les obtenir par la présente  utilisation, on peut citer les fils de     bâtiments,    les câbles  gainés     NM,    les fils de bâtiments souterrains, les câbles  feeder, les fils simples du type     TW,    les câbles isolés à  un, deux ou trois conducteurs, les câbles pour ensei  gnes au néon,     les    fils de     connexion    de radio, les     fils       'alarme d'incendie et d'effraction, les fils de com  mande, les fils de machines-outils, les fils isolés à deux  conducteurs avec ou sans gaine de blindage, et les  câbles de signaux de chemin de fer.  



  <I>Exemple 16</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de 99,42/o en poids, une teneur  en fer de 0,500/o en poids, une teneur en silicium de  0,0550/o en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue que l'on lamine à  chaud. Ensuite, la barre laminée est étirée à froid à  travers des filières de plus en plus étroites, jusqu'à  obtention d'un fil no 12     AWG.    On recueille le fil sur  une     bobine    de 76 cm jusqu'à ce que le fil recueilli pèse  approximativement 113 kg. Ensuite, on place la bobine  dans un four à cloche Général     Electric    froid et on  élève la température du four à 249  C.

   On maintient la  température du four à 249  C pendant 3 h, après quoi  on arrête le chauffage et le four se refroidit à 204  C.  Ensuite, on refroidit rapidement le four et on en retire  la bobine.  



  On peut utiliser le fil recuit comme suit: on le fait  passer à travers une tête d'extrusion et on l'isole au  polyéthylène. On assemble sans torsion deux de ces fils  isolés individuellement et on les amène dans une  seconde tête d'extrusion, dans laquelle les deux fils  isolés reçoivent une     gaine    externe d'isolation au poly  éthylène. On obtient ainsi un câble téléphonique isolé.  



  <I>Exemple 17</I>  On coule     l'alliage    de l'exemple 16 en une barre  continue, que l'on lamine à chaud jusqu'à obtention  d'une barre continue de 9,5 mm de diamètre, présen  tant le revenu f. Ensuite, on étire à froid la barre sur  une machine d'étirage     Synchro    Style F x 13, compor  tant un four à recuire en continu. La     barre    est étirée  jusqu'à obtention d'un fil no 12     AWG    avec une vitesse  de finition de 610     m/min    et, pour l'opération de  recuite, le préchauffeur no 1 est sous 35 volts, le  préchauffeur no 2 est sous 35 volts et le four à recuire  est sous 22 volts. Les trois commutateurs du transfor  mateur sont placés sur la position no 5.  



  Le     fil    recuit peut être utilisé comme suit: il est isolé  en continu par passage à travers une tête d'extrusion  dans laquelle du polypropylène est appliqué. Huit des  fils isolés individuellement sont     toronnés    de la manière  usuelle et sont amenés dans une seconde tête d'extru  sion, dans laquelle le toron est revêtu d'une gaine  externe de polypropylène. On obtient ainsi un câble  téléphonique isolé.  



  On peut voir que les fils individuels du câble  téléphonique peuvent être traités de manière à avoir  une résistance à la traction suffisamment grande pour  supporter les     efforts    imposés par une opération d'isola  tion lorsque la matière isolante est du polyéthylène.  Comme le polyéthylène est la matière isolante normale,  il est nécessaire que les fils individuels puissent sup  porter l'isolation avec cette matière. Cependant, si l'on       utilise    du     polypropylène    comme matière isolante, la  résistance à la traction peut être diminuée, ce qui aug  mente le pourcentage d'allongement à la rupture et  fournit un câble de haute flexibilité.

   Dans cette forme  d'exécution particulière, la résistance à la traction peut  être abaissée en raison du fait que le fil n'a pas besoin  d'être tiré à travers la tête d'extrusion avec une force      aussi grande lorsqu'on applique du polypropylène  comme matière isolante.  



  En outre, il doit être compris que, lorsque plus de  deux fils isolés individuels sont employés dans le câble  téléphonique, les fils peuvent être toronnés ensemble  en plusieurs formations, telles que celles produites par  toronnage concentrique, toronnage en faisceaux,     toron-          nage    à torsion alternée, toronnage parallèle et tors  cordé, ou en formant des paires puis en câblant. Après  toronnage ou câblage, l'ensemble de fils reçoit une iso  lation comme mentionné précédemment.

   Il doit égale  ment être compris que le nombre de fils groupés  ensemble dans le câble est pratiquement illimité et le  présent câble comprend les nombres de fils qui ont été  précédemment employés dans les câbles téléphoniques  classiques et un enroulement de ruban ou une gaine  peut être placée à tout moment, avant ou après une  opération d'extrusion ou de mise sous tube.  



  <I>Exemple 18</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de 99,42% en poids, une teneur  en fer de 0,50% en poids, une teneur en silicium de  0,055% en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue que l'on lamine à  chaud. La barre laminée est ensuite étirée à foid à tra  vers des filières de plus en plus étroites, jusqu'à obten  tion d'un fil rond no 12 AWG. On recueille le fil sur  une bobine de 76 cm jusqu'à ce que le fil recueilli pèse  approximativement 113 kg. Ensuite, on place la bobine  dans un four à cloche Général Electric foid et on élève  la température du four à 249  C. On maintient la tem  pérature du four 249  C pendant 3 heures, après quoi  on arrête le chauffage et le four se refroidit à 204  C.  



  On peut utiliser le fil recuit en le faisant passer à  travers un bain d'émaillage et pour l'isoler à l'émail.  Les essais montrent que ce fil isolé a une conductivité  de 61,6% IACS, une résistance à la traction de  11,7 kg/mm2 et un allongement à la rupture de 19,8%.  On peut le bobiner en un enroulement magnétique.  



  L'un des aspects les plus intéressants du présent  alliage pour fil d'enroulement magnétique est que, pen  dant l'opération de recuite, le pourcentage d'allonge  ment à la rupture augmente à une plus grande résis  tance à la traction que lorsqu'on recuit l'alliage pour  fil magnétique EC. En outre, lorsqu'on recuit l'alliage  pour fil magnétique EC, il faut amener l'alliage  presque à l'état doux avant que l'allongement à la rup  ture commence à s'améliorer. Avec le présent alliage,  l'allongement à la rupture s'améliore plus régulière  ment lorsque les durées et températures de recuit sont  augmentées et il est possible de réaliser un pourcentage  d'allongement acceptable bien avant d'avoir atteint un  état doux dans le fil.  



  <I>Exemple 19</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de 99,42% en poids, une teneur  en fer de 0,50% en poids, une teneur en silicium de  0,055% en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue que l'on lamine  à chaud. On étire à froid la barre laminée, à travers des  filières de plus en plus étroites jusqu'à obtention d'un  fil no 12 AWG. On recueille le fil sur une bobine de  76 cm jusqu'à ce que le fil recueilli pèse approximati  vement 113 kg. On place alors la bobine dans un four  à cloche Général Electric froid et on élève la tempéra-    ture du four à 249  C. On maintient la température du  four à 249  C pendant 3 heures, après quoi on arrête  le chauffage et le four se refroidit à 204  C.

   On peut  utiliser ce fil recuit en le toronnant concentriquement  au moyen d'une toronneuse tubulaire, avec six autres  fils produits de manière similaire. On fait passer l'en  semble toronné à travers une tête d'extrusion et on  l'isole avec du poly(chlorure de vinyle). Les essais  montrent que le conducteur multi-filament isolé a une  conductivité de 61,60/o     IACS    et des propriétés physi  ques améliorées.  



  <I>Exemple 20</I>  On prépare un alliage d'aluminium ayant une  teneur en aluminium de     99,420/o    en poids, une teneur  en fer de 0,500/o en poids, une teneur en silicium de  0,0550/o en poids et des traces d'impuretés usuelles. On  coule l'alliage en une barre continue qui est immédia  tement laminée à chaud. La barre laminée est ensuite  étirée à froid à travers des filières de plus en plus  étroites, sans recuites intermédiaires, jusqu'à obtention  d'un fil dur no 12     AWG.    Ce fil dur est ensuite     toronné     concentriquement au moyen d'une toronneuse tubu  laire avec six autres fils produits de manière similaire.  Le câble est collecté sur une bobine de 76 cm jusqu'à  ce que le câble recueilli pèse approximativement  113 kg.

   La bobine est alors placée dans un four à  cloche Général     Electric    froid et la température du four  est élevée jusqu'à 249  C et maintenue à 249  C pen  dant 3 heures, après quoi on arrête le chauffage et le  four se refroidit et on en retire la bobine.  



  Le câble peut être ensuite utilisé pour la fabrica  tion d'un câble isolé. Pour cela, on le fait passer à tra  vers une tête d'extrusion et il est isolé au chlorure de  polyvinyle. Les essais montrent que le conducteur       multi-filament    isolé a une conductivité de 61,60/o     IACS     et des propriétés physiques améliorées.  



  Comme exemples de conducteurs ou câbles     multi-          fils    isolés, on peut citer les câbles de bâtiments, les  câbles d'allumage et primaires pour automobiles, les  câbles de constructions souterraines, les câbles de bat  teries, et les fils de mise à terre des câbles de batteries,  les câbles d'aviation, les câbles     multifilaments    isolés à  un, deux ou trois conducteurs, les câbles d'enseignes  au néon, les câbles de connexion de radio, les câbles  d'alarme d'incendies et d'effractions, les câbles de  commande, les câbles de machines-outils, les cordons  de radiateurs, de lampes, les cordons électriques flexi  bles, les câbles de soudage et de mines, les câbles de  locomotives, les câbles armés,

   les câbles      SEU     avec  une isolation flexible de polyoléfine réticulée, les bran  chements sur lignes aériennes, les câbles tressés, les  câbles d'appareils électriques et les câbles     mixtes    de  torons d'aluminium ou de cuivre autour d'une âme  d'acier ou d'alliage d'aluminium.  



  Sauf indication contraire dans le présent exposé,  les termes suivants sont définis comme suit:  Barre: Un produit plein qui est long par rapport à  sa section transversale. Une barre a normalement une  section transversale comprise entre 76 mm et 9,5 mm.  



  Fil: Un produit plein travaillé qui est long par rap  port à sa section transversale, qui est carré ou rectan  gulaire avec des coins ou bords aigus ou arrondis, ou  qui est rond, hexagonal     régulier    ou     octagonal    régulier,  et dont le diamètre ou plus grande distance perpendi  culaire entre des faces parallèles, est compris entre  9,5 mm et 0,079 mm.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un fil d'alliage d'alumi nium ayant une conductivité électrique d'au moins 61% de l'International Annealed Copper Standard, caractérisé par les stades suivants: a) l'on allie pas plus de 99,450/o en poids d'alumi nium, de 0,45 à 0,950/o en poids de fer, pas plus de 0,150/o en poids de silicium et des traces d'impuretés; b) on coule l'alliage pour former une barre coulée; c) on lamine la barre à chaud à travers une série de cages de laminoir;
    d) on étire la barre laminée, sans recuites intermé diaires, à travers une série de filières de plus en plus étroites pour former un fil; et e) on recuit au moins partiellement le fil. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le stade a) consiste essentiellement à allier pas plus de 99,400/o en poids d'aluminium, de 0,50 à 0,800/o en poids de fer, de 0,015 à 0,070/o en poids de silicium et pas plus de 0,150/o en poids au total d'impu retés. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que, dans le stade a), la proportion de silicium est d'au moins 0,0150/o et les éléments présents à l'état de traces sont pris parmi le vanadium, le cuivre, le man ganèse, le zinc, le bore et le titane en teneur totale de 0,004 à 0,150/o en poids et en une teneur individuelle de 0,0001 à 0,050/o en poids. REVENDICATION II Utilisation du fil d'alliage d'aluminium obtenu conformément au procédé selon la revendication I pour la fabrication d'un conducteur électrique isolé comprenant au moins deux fils revêtus d'une matière isolante. SOUS-REVENDICATION 3. Utilisation selon la revendication II, dans laquelle les fils isolés sont réunis et l'ensemble est recouvert d'une enveloppe externe de matière imper méable à l'eau.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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FR2524832A1 (fr) * 1982-04-09 1983-10-14 Magyar Kabel Muevek Procede de preparation de fils d'aluminium

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