Installation pour la commande électronIque d'au moins une machine à tricoter
La présente invention a pour objet une installation pour la commande électronique d'une machine à tricoter à partir d'un dessin à reproduire, cette machine comprenant une pluralité d'aiguilles disposées dans des fontures rotatives, lesdites aiguilles étant .actionnées sélectivement par des organes de sélection électro-magnétiques fixés sur la machine.
Le procédé décrit dans le brevet suisse No.
484 310 de la titulaire prévoit d'utiliser un ordinateur pour le traitement des informations tirées d'un dessin, en vue de la fabrication d'un porteur d'informations servant à la commande des organes de sélection d'une machine à tricoter. Ce procédé, très rapide et de ce fait assez économique, ne garantit pas le secret de la création au bonnetier qui n'a pas son propre ordinateur et le rend dépendant de centres de traitement, d'où perte de temps.
L'invention a pour but de fournir une installation pour la commande électronique d'une machine à tricoter permettant, soit la commande directe Ides organes de sélection électromécanique des aiguilles dans les cas où le dessin à reproduire ne dépasse pas certaines dimensions limites, soit la fabrication un porteur d'informations intermédiaires servant à la commande desdits organes de sélection.
Un autre but de l'invention est de fournir une installation ne demandant pas un investissement démesuré et dont les possibilités, les perfomances et, par voie de conséquences, la complexité sont avantageusement approximativement proportionnelles aux dimensions limites qu'on se pose.
L'installation selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend une mémoire pour la mémori station d'un nombre limité d'éléments de dessins sous forme d'informations codées, des moyens pour l'inscription desdits éléments dans la mémoire des moyens pour l'interrogation de la mémoire commandés par les aiguilles, en fonction de leur progression relativement aux organes de sélection, et indexés selon des caractéristiques mécaniques de la machine à tricoter et du nombre de genres d'éléments et des dimensions du dessin, des moyens de décodage et d'aiguillage et des moyens de transformation des informations décodées en signaux électriques de commande Idesdits organes de sélection, la mémoire et les moyens de transformation étant reliés par deux voies,
l'une directe pour le transfert direct du contenu de la mémoire auxdits moyens de transformation, et l'autre, indirecte pour le transfert au moyen d'un porteur d'informations intermédiaires, de plusieurs fois le contenu de la mémoire correspondant à plusieurs subdivisions d'un dessin dont le nombre d'éléments est supérieur à la capacité de la mémoire.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution Ide l'installation selon l'invention pour une machine à tricoter circulaire à un cylindre.
La fig. 1 montre un schéma de l'ensemble de l'installation.
La fig. 2 montre quelques surfaces de dessin par rapport à l'installation.
La fig. 3 montre une première forme d'exécution.
La fig. 4 montre la partie IV Ide la première forme d'exécution
La fig. 5 montre un porteur d'informations fortement schématisé.
La fig. 6 montre une surface de dessin par rapport à une machine à tricoter fortement schématisée.
La fig. 7 montre une partie d'une deuxième forme d'exécution.
La fig. 8 montre une autre partie de la deuxième forme d'exécution.
La fig. 9 montre un détail de la deuxième forme d'exécution.
En fig. 1, le dessin 1, de surface rectangulaire (carré est compris dans le terme rectangulaire) est lu et transmis au dispositif de traitement 4, sous forme de cartes ou bandes perforées, d'impulsions électriques, d'affichage manuel à l'aide d'un clavier 2, manipulé par un opérateur ou d'un dispositif de lecture directe 3. Ce dernier est équipé de cellules photoélectriques et d'automatismes d'avancement selon les coordonnées x et y. Après traitement dans le dispositif de traitement 4, des informations codées sont transmises à une machine à enregistrer 5. Cette dernière les enregistre sur un porteur d'informations 6. Ce dernier peut être un film photographique, une bande magnétique ou perforée etc. Dans l'exemple, on a prévu un film photographique.
Le film 6 est développé dans un appareil de développement 7 et, le moment venu, introduit dans le lecteur 8. Ce dernier fait partie de la machine à tricoter 10 avec l'ensemble des dispositifs logiques et de puissance 9, nommé ci-après étage puissance 9, auquel il transmet les informations du porteur d'informations 6 en vue de la commande des organes de sélection 11 de la machine à tricoter 10. Dans cette dernière on a prévu que la distance, comptée en aiguilles, entre n'importe quels deux organes de sélection voisins est égale ou multiple de la distance entre les deux organes de sélection voisins les plus rapprochés, cette dernière distance est admise comme base et nommée équidistance .
La machine à tricoter est commandée directement, à condition que la quantité d'informations tirées des éléments contenus dans le dessin 1 ne dépasse pas la capacité de la mémoire (décrite ultérieurement) se trouvant dans le dispositif de traitement 4. Pour ce faire, les informations traitées sont transmises depuis le dispositif de traitement 4 directement à l'étage puissance 9. L'établissement d'un porteur d'informations 6 n'est donc pas nécessaire.
Le synchronisme, entre la machine à tricoter 10 et le lecteur 8 ou le dispositif de traitement 4, est commandé, d'une manière connue, Depuis la machine à tricoter 10.
En fig. 2, le dessin 1, de surface rectangulaire, à reproduire par tricotage, usuellement dessiné sur papier quadrillé, 'dont chaque carré représente une maille (nommé: un élément du dessin) contient un nombre d'informations inférieur comme représenté à la fig. 2a, égal comme représenté à la fig. 2b ou supérieur comme représenté à la fig. 2c, à la capacité de la mémoire 12. On entend par informations , les indications de la constitution, par exemple couleur, de chaque maille. La position de ladite maille à l'intérieur du dessin 1 n'est pas considérée ici comme information.
Elle est mémorisée sans autre à sa bonne place, grâce à une forme géométrique de la mémoire 12 semblable à la forme du dessin 1, donc par exemple rectangulaire.
Toute autre forme de mémoire est pensable, il suffit de stocker les informations ,du dessin 1 dans un ordre déterminé.
La mémoire 12 peut être constituée par un programmateur à barres croisées , par des cartes perforées avec un lecteur approprié, par une mémoire magnétique à tores ou autres dispositifs usuels dans les domaines du traitement des informations ou de la commande des machines.
Première forme d'exécution:
à largeur de dessins imposées .
Comme représenté aux fig. 1, 3 et 4.
Visant le but de fournir une installation bon marché, on s'impose à dessein les contraintes suivantes:
a) Pour le cas de la commande directe de la machine à tricoter 10, la largeur X du dessin 1 doit être égale, comme représenté à la fig. 2a, de la capacité de la mémoire 12 dans le sens de sa largeur X' et pour le cas de la fabrication d'un porteur d'informations 6, la largeur du dessin doit être un multiple de ladite capacité, comme représenté à la fig. 2c.
b) La hauteur Y du dessin doit correspondre à un nombre entier de tours de la machine 10 et doit, pour la commande directe, être égale ou inférieure à la capacité de la mémoire 12, vue dans le sens de sa hau teurY'.
c) La mémoire 12 est de petite capacité.
d) La capacité de la mémoire 12 dans le sens de sa largeur X' doit être égale à l'équidistance.
En fig. 3 et 4, la mémoire 12 est constituée par des cartes perforées et leurs lecteurs statiques. Chaque lecteur (connu et non représenté) a autant de palpeurs qu'il y a de perforations possibles sur une carte et oes palpeurs l'interrogent continuellement. Ladite mémoire 12 doit mémoriser au maximum un dessin de quarantehuit colonnes de mailles de large sur septante-deux rangées de mailles de haut en 4 couleurs. Tous les dessins 1 dépassant cette grandeur sont à subdiviser en parties 13-21, de quarante huit fois septante-deux (soi xante-quatre, cinquante-six...) mailles et on doit établir un jeu de cartes perforées pour chaque partie 13-21.
Ce travail se fait avantageusement sur n'importe quelle perforatrice de cartes. Les cartes portant les informations du dessin ou de la première partie 12 du dessin sont introduites dans les lecteurs. Pendant le traitement, leurs palpeurs sont cycliquement mis sous tension par le compteur 22.
L'installation comprend plusieurs compteurs, chacun est formé d'un registre à glissement, indexable sur un certain nombre de positions. Sous compteur indexé sur on comprend le chiffre le plus élevé que ledit compteur doit atteindre, oe chiffre est affiché de cas en cas ou une fois pour toutes. Une fois la dernière position atteinte, il recommence à un (ou zéro, selon l'indexage). Chaque position comprend un fil de sortie, qui est sous tension pendant que le compteur est arrêté sur une position. Lesdits compteurs sont indexés en fonction des données de la machine à tricoter 10 et de la partie du dessin 1, 13-21 à traiter.
Les sorties de la mémoire 12 sont reliées à un organe d'orientation des informations 23. La fig. 4 montre le compteur 22, la mémoire 12 et les détails dudib organe 23.
Ils sont décrits ci-dessous en vue de la commande directe des organes de sélection. Un générateur d'impulsions 24 émet des impulsions à la cadence du passage des aiguilles dans les organes de sélection 11.
Ch.aque impulsion fait avancer 'd'une position le compteur 22. Ce dernier est indexé sur quarante huit positions. Le nombre de quarante huit correspond à l'équidistance. Entre certains organes 11, ladite distance est avantageusement un multiple de quarante-huit, par exemple nonante-six, ceci en vue de placer des brosses, ouvre-bascules etc.
Chaque position du compteur 22 relie la source du courant à deux colonnes (verticales) de la mémoire 12, correspondantes à une colonne du dessin 1, 13-21.
Chaque paire de lignes (horizontale, correspondante à une rangée du dessin) est reliée par deux conducteurs à un décodeur 25, qui détermine la couleur mémorisée dans l'information. Chacun de ces décodeurs 25 a quatre sorties, une par couleur. Chaque sortie est reliée à une entrée d'un circuit coïncidence ET 26. Chaque fois neuf circuits 26 sont reliés à un circuit OU 27, cet ensemble, nommé ici commutateur 28 est relié à l'organe de sélection 11, à travers l'étage de puissance 9. Chaque circuit ET 26 a une deuxième entrée, reliée à un compteur 29, indexé à neuf positions.
Le nombre de neuf correspond à la hauteur du dessin mémorisé, compté en tours de machines, la machine travaille avec trenteEdeux postes de tricotage, répartis en huit groupes de quatre postes (pour les. quatre couleurs). Par tour, elle tricote huit rangées de mailles, par neuf tours, elle tricote septante-deux rangées, c'est-à-dire une fois la hauteur du dessin mémorisé.
Chaque compteur 29 est relié à une position d'un compteur 30. Aux endroits à distance double (triple etc.) entre deux organes de sélection 11 correspond une (deux etc.) position non reliée sur le compteur 30.
Ce dernier est indexé sur un chiffre qu'on trouve en divisant le nombre d'aiguilles du cylindre par la largeur du dessin, comptée en mailles, par exemple: 1872 divisé par 48 = 39 positions, dont seulement trentedeux sont reliées aux trente-deux compteurs 29 utilisés.
Le compteur 30 avance d'une position chaque fois que le compteur 22 arrive sur sa position 48. Donc après 39 fois 48 = 1872 impulsions émises par le générateur 24, correspondant à un tour de machine, le compteur 30 arrive à sa position de départ. Pendant un premier tour, correspondant aux lignes une à huit du dessin 1, les rangées une à huit seront traitées et tricotées. On aura mis les compteurs 29 sur leur position neuf, le compteur 30 sur la position 39 et le compteur 22 sur 48. Ces réglages tiennent compte du décalage des orga soles de sélection il sur la machine, lesdits décalages sont inhérents à la configuration, bien connue, des machines à tricoter circulaires, dont les systèmes de tricotage sont répartis sur le pourtour de la machine et tricotent une même partie (par exemple D1, fig. 6b) du dessin à des moments différents.
Chaque fois que la machine à tricoter 10 avance d'une aiguille, le compteur 22, commandé par le générateur d'impulsions. 24, avance d'une position, reliant deux colonnes Ide palpeurs à la source de courant. En fonction 'des perforations reconnues par les palpeurs desdites colonnes, certains décodeurs 25 sont liés à la source. Chaque fois que le compteur 22 arrive à sa dernière position, le compteur 30 avance d'une position et fait avancer le compteur 29, qui est relié à cette position, rendant conducteur le prochain circuit ET , par exemple 26/2 et isolant le 26/1.
Quand la première aiguille a fait un tour de machine, le compteur 30 est avancé Ide sa 39ème position à la première et le compteur 29/1 avance sur sa deuxième position, reliant le décodeur 25/9, appartenant au deuxième tour du dessin tricoté, correspondant aux lignes 9-16 dudit dessin, à l'organe de sélection 11/1 à travers le circuit 26/2. De la même façon, les autres organes de sélection 11/2-11/32 sont commutés successivement sur le deuxième tour du dessin, décodé par les décodeurs 25/9-25/16 et ainsi de suite, jusqu'au neuvième tour, décodé par les décodeurs 25/ 65-25/72, reliés aux organes de sélection il à travers les circuits ET 26/9.
Les compteurs 29 sont sur leur neuvième position; successivement, ils sont recommutés sur leur première position et les organes de sélection 1 1 sont de nouveau commutés sur les lignes 1-8 du dessin etc.
Avec la partie de l'installation décrite on peut donc commander directement la sélection des aiguilles, mais le dessin à reproduire ne peut être plus grand que 48 fois 72 mailles.
Un dessin dépassant ces dimensions est partagé en parties et la fabrication d'un film 6 est inévitable. La fig. 3 montre que les sorties des commutateurs 28 sont reliées par les lignes 28/1-28/32 au moyen d'un blocage horizontal 31 à la machine à enregistrer 5. Ce dernier est constitué de circuits ET qui sont commandés par le permuteur cyclique des blocages 36 décrit ultérieurement.
Dans l'exemple, le dessin à reproduire a une largeur de 3 fois 48 mailles et une hauteur d!e 3 fois 72 mailles, il est divisé en 9 parties 13-21.
La fig. 5 montre un film 6, fortement schématisé; on n'a pas dessiné les trous d'entraînement, ni les pistes de synchronisation, ni toutes les pistes de commande des organes de sélection 11. Il est usuel qu'on attribue à chacun de ces derniers une piste. La plage 61, hachurée par traits points, est réservé aux informations codées des parties 13, 14, 15 du dessin. Au départ 60 de l'enregistrement de la partie 13 du dessin sur le film 6, les compteurs 29, comme représenté à la fig. 4, sont à zéro, sauf le 29/1, qui est sur la position 1.
Il est évident que pendant les premières 48 impulsions, le blocage horizontal 31 laisse passer les 48 pre mières informations de la ligne 28/1 à la ligne 31/1 en vue de les enregistrer sur la première piste 60/1 dans l'espace 61/0. Les informations arrivent - et le film avance - à la cadence des impulsions arrivant de l'oscillateur 24. L'utilisation d'un oscillateur indépendant de la machine à tricoter 10 permet de ne pas immobiliser cette dernière pendant l'établissement du film 6.
Pendant les impulsions 49-96, la piste une doit rester vide, en effet, cet espace 61/1 vide est réservé aux informations une à 48 de la 'deuxième partie 14 du dessin. Pendant les impulsions 97-148, elle doit également rester vide, cet espace 61/2 étant réservé à la troisième partie 15 du dessin. Les informations arrivant de la ligne 28/1 sont donc bloquées par le blocage horizontal 31. Pendant les impulsions 49-96, le blocage horizontal 31 transmet les informations de la ligne 28/2 à la ligne 31/2 et elles sont enregistrées sur la deuxième piste 60/2 du film 6. Toutes les autres liaisons 28/1-31/1, 28/3-31/3 .... 28/32-31/32 sont bloquées. Pendant les impulsions 97-144, la liaison 28/ 3-31/3 est débloquée. Pendant les impulsions 145192, les liaisons 28/1-31/1 et 28/4-31/4 sont débloquées et il y a des enregistrements sur les pistes une et quatre; et ainsi de suite.
Le blocage horizontal 31 est constitué par un groupe de circuits ET , ces circuits sont commandés en fonction des données de la machine à tricoter et de la partie du dessin traitée de la manière suivante: au début du traitement du dessin 1, on affiche sur un tableau de commande 33 sa largeur totale, comptée en parties (trois dans l'exemple); au début du traitement de chaque partie 13-21 du 'dessin 1, on affiche sur un tableau de commande 34, le numéro de cette partie, par exemple pour la partie 13, on affichera un . Le tableau d'e commande 33 est relié à un compteur 35.
Ce dernier a des sorties disposées aux positions 48, 96, 144 .... 1872. Ces sorties sont reliées à un permuteur cyclique des blocages 36, ledit compteur 35 est indexé par le tableau de commande 33 sur la largeur totale du dessin 1, dans l'exemple sur 3 fois 48 = 144 et il avance à la cadence des impulsions de l'oscillateur 24.
Le permuteur cyclique des blocages 36 contient un premier groupe de circuits' ET qui deviennent successivement conducteurs. Ils sont reliés au compteur 35 et au tableau de commande 33. Le permuteur cyclique de blocage 36 contient un deuxième groupe de circuits ET reliés aux premiers et au tableau de commande 34, les sorties du deuxième groupe sont liées aux entrées des circuits ET du blocage horizontal 31. Pendant que le compteur 30, comme représenté à la fig. 4, fait ses cycles, dont chacun correspond à un tour de la machine, les compteurs 29 sont successivement commutés sur un, deux ... neuf pour arriver successivement de nouveau à zéro. Une fois qu'ils sont tous à zéro, le moyen de blocage vertical 37, schématisé dans la fig. 3, arrête l'installation.
Quand la partie 13 du dessin est traitée et enregistrée sur les espaces 61/0 il faut ramener le film à son point de départ 60, introduire les cartes perforées représentant la partie 14 du dessin, remettre le compteur 29/1 sur un et afficher le deux sur le tableau 34. La première moitié 61/1 des espaces vides (61/1 et 61/2) sur les pistes, correspondant aux informations des colonnes 49-96 du dessin, peut maintenant être remplie. Pour ce faire, le blocage horizontal 31 bloque les informations arrivant sur la ligne 28/1 pendant les impulsions 1-48, il laisse passer les informations pendant les impulsions 4996 et bloque de nouveau pendant les impulsions 97-144 et 1-48 etc.; les informa- tions arrivant sur les autres lignes 28/2-28/32 sont traitées de façon semblable.
Lorsque les compteurs 29 sont de nouveau à zéro, le blocage vertical 37 arrête l'installation. Pendant le traitement de la partie 15 on procède de façon semblable. Les espaces 61/2 vides restants sont remplis.
Avant l'enregistrement de la partie 16 du dessin, il faut reculer le film 6 d'un nombre de pas égal au nombre N d'aiguilles du cylindre de la machine à tricoter 1872 dans l'exemple considéré, réafficher le numéro un sur le tableau de commande 34 et ensuite procéder pour les parties 16, 17, 18 comme pour les parties 13, 14, 15. Les informations codées des parties 16, 17, 18 sont enregistrées par le film 6 sur la plage 62, hachurée en traits pleins. Avant l'enregistrement des parties 19, 20, 21 on procède comme pour les parties 16, 17, 18 mais en plus on affiche fin sur le tableau de commande 38.
Ensuite, l'enregistrement des parties 19, 20, 21 se fait sur la plage 63 de la même façon que celui des parties 13, 14, 15 mais l'installation est chaque fois arrêtée lorsque le compteur 29/1 arrive à zéro, ce qui correspond à la fin 64 du film 6. A la suite de chacun desdits arrêts, le film 6 est reculé à son départ 60 et l'enregistrement peut être continué. De cette façon, la plage 65 est également remplie et le film 6 est prêt pour le développement.
Deuxième forme d'exécution:
à largeur de dessin libre .
Comme représenté aux fig. 1, 7, 8, 9.
Le but visé est de fournir une installation, comme représenté à la fig. 1, de prix abordable, qui peut traiter des informations venant de dessins 1 de largeur et hauteur quelconque, en vue de l'établissement d'un porteur d'informations 6, et dans le cas de la commande directe de la machine à tricoter 10, l'installation peut traiter des dessins contenant moins ou autant d'informations que la mémoire peut emmagasiner. Il est sous-entendu que la largeur du dessin, comptée en mailles, ne dépassera jamais le nombre d'aiguilles du cylindre de la machine à tricoter.
La seule contrainte, non indispensable, qu'on s'impose est que la distance comptée en aiguilles, entre n'importe quels deux organes de sélection 11 voisins est égale à la distance entre les deux organes de sélection 11 voisins les plus rapprochés (admis comme distance de base et nommé équidistance ) ou à un multiple de cette distance. L'installation comme représenté à la fig. 1 traite sans autre les dessins montrés en fig. 2. Dans le cas de la fig. 2c, le dessin sera encore subdivisé en parties, mais ces parties contiennent moins ou autant d'informations que la mémoire peut stocker.
Le dispositif de traitement 4 est doté de mémoires à tores et de compteurs binaires. Ces derniers comptent depuis un jusqu'à un chiffre indexé qui est imposé par les données de la machine à tricoter et du dessin à traiter. (Sous compteur indexé sur... on comprend le chiffre le plus élevé que ledit compteur doit atteindre, ce chiffre est affiché de cas en cas ou une fois pour toutes). D'autres organes sont utilisables mais semblent moins avantageux.
Dans le cas de la transmission des informations du dessin 1, comme représenté à la fig. 1, à l'aide du clavier 2, il est avantageux de compléter ce dernier d'un perforateur-lecteur 2a de cartes ou bandes perforées en vue de remplir la mémoire plus rapidement. La fig. 6a montre un dessin de largeur X à reproduire par tricotage. La fig. 6b montre schématisé, le cylindre 40 de la machine à tricoter 10, quelques organes de sélection 11 (11/1, 11/2-11/38, 11/39), nommés ci-après OS, répartis de manière équidistante autour du cylindre. En réalité, il n'y aura que trenteYdeux OS 11 en travail, entre certains de ces derniers, la distance est le double (triple etc.) de ladite équidistance.
Le traitement se basant sur l'équidistance, obtenu par l'hypothèse d'OS 1 1 fictifs, en est beaucoup simplifié. Pour ceux-ci les informations sont traitées comme pour les OS 11 réels.
Autour du cylindre 40 on a représenté le tube de tricot 41 qui se tricote à un certain moment. Sur ce tube, le dessin 1 se répète M fois, D1, D2 --- DM-tS DM. Le dernier, DM, peut être un dessin partiel. Au moment dit, le début 42 du premier dessin Dt se trouve entre les OS 11/2 et 11/3. Ce début 42 correspond à la première colonne de mailles du dessin. L'OS 11/1 (avec son système de tricotage, bien entendu) doit, ou ne doit pas, selon la couleur, tricoter une maille se trouvant sur la ligne xt de la fig. 6a.
Dans le même esprit, les autres OS 11/2-11/39 doivent tricoter ou non chacun une maille déterminée, se trouvant sur des lignes x2....x39 (non dessinées). Il s'agit donc de déterminer un groupe de trenteneuf lignes x1. .. .x35, chaque fois que le cylindre 40 avance d'une aiguille dans le sens de la flèche 43. On appellera cette détermination: calcul des x .
On décrit en premier le dispositif de traitement 4, en vue de la commande directe de la machine à tricoter 10.
La partie du dispositif de traitement 4, impliquée dans le calcul des x est représentée en fig. 7. Le générateur d'impulsions 24 émet des impulsions à la cadence d'avancement du cylindre 40, lesdites impulsions font avancer un compteur 45, indexé sur 44. Ce chiffre correspond à l'équidistance, entre deux OS 11.
Arrivé à 44, le compteur 45 fait avancer d'une position un compteur 46, indexé sur 39. Ce chiffre corses pond au nombre d'aiguilles du cylindre, divisé par ladite équidistance, par exemple 1716:44 X 39.
Les deux compteurs 45 et 46 indiquent continuellement la position comptée en aiguilles, du début 42 du premier dessin Dt, par rapport à l'OS 11/1. Ils sont sur le chiffre un , lorsque le début 42 est sur l'OS 11/1. Considérant la fig. 6b, on constate que le début 42 a d'abord avancé de l'OS 11 1 à l'OS 11/2, donc d'une distance de quarante-quatre aiguilles, le compteur 45 a simultanément avancé de un à quarante-quatre. Quand le début 42 arrive sur l'OS 11/2, le compteur 45 est commuté sur un en mettant le compteur 46 sur deux . Continuant d'avancer, le début 42 quitte l'OS 11/2 et le compteur 45 indique l'avancement. A un certain rnoment, il est par exemple sur sa position 32, indiquant ainsi qu'il y a trente-deux aiguilles depuis le début 42 jusqu'à l'OS 11/2, l'aiguille se trouvant sur ce dernier étant comprise.
Le compteur 46 situé sur deux, indique que le début 42 est sur l'OS 11/2, ou qu'il l'a dépassé, mais qu'il n'est pas encore arrivé sur l'OS 11/3.
Les impulsions émises par le générateur d'impulsions 24 font avancer un compteur 47, indexé à la largeur x, représentée à la fig. 6a, du dessin 1, compté en mailles. Il est sur le chiffre un , quand le début 42 est sur l'OS 11/1, et il indique, lors de chaque impulsions, quelle abscisse xt du dessin à reproduire se trouve sur l'OS 11/1.
Un oscillateur 50 émet des impulsions d'une fréquence fixe qui est au moins 39 X 44 fois plus élevée que la fréquence maxi du générateur 24. Dans l'exemple, on a choisi 2 lNlHz. Lesdites impulsions font compter un compteur 51 en avant ou en arrière, selon l'ordre qu'il recoit de la conunande des séquences 52.
Ce compteur 51 est également indexé sur la largeur x du dessin 1. Chaque fois après sa mise à zéro, qui est effectuée par la commande des séquences 52, un organe de transfert 53 transmet la position xt du compteur 47 au compteur 51. Le compteur 51, en comptant les prochaines quarante-quatre impulsions de l'oscillateur 50, en avant, c'est-à-dire dans le sens x de la fig. 6a et dans le sens inverse de la rotation du cylindre 40, comme représenté à la fig. 6b, détermine l'abscisse x55 correspondant à l'OS 11/39. En comptant encore quarante-quatre impulsions en avant, le compteur 51 indique x38, après encore quarante-quatre impulsions, il indique x27 et ainsi de suite jusqu'à x,.
Le compteur 51 compte ensuite quarante quatre impulsions en arrière, c'est à dire dans le sens -x pour détenmner x2. Il compte donc en avant dans le sens - > x depuis xt jusqu'à la fin du dessin DM et en arrière dans le sens -x depuis xl jusqu'au début 42 du premier dessin D1. En considérant la fig. 6b, on constate que le compteur 51 compte en avant pour le calcul des x qui sont attribués aux OS 11 se trouvant à l'arrière de ros 11"1 vu dans le sens de rotation du cylindre 40, et qu'il compte en arrière pour le calcul des x qui sont attribués aux OS 1 1 se trouvant en avant de l'OS 11/1, vu dans le sens de rotation du cylindre 40, cela donc jusqu'aux limites des dessins mentionnés.
Les OS 11 se trouvant en arrière de l'OS 11/1 tricotent le tour n-1 et ceux qui se trouvent en avant tricotent le tour n du dessin.
Il est avantageux de procéder de cette manière, qui tient compte que le dernier dessin DM peut être un dessin partiel, donc d'une largeur inférieure à x et qui rend ici utiles des compteurs supplémentaires indexés à cette largeur partielle. La commande des séquences 52 commande la mémorisation des xl....xs9 dans le mémoire 54 et le sens de comptage du compteur 51. Pour ce faire, elle est commandée par les compteurs 55, 56 et le comparateur 57.
Le compteur 55 est indexé sur quarante-quatre, comme le compteur 45 et le compteur 56 sur trenteneuf, comme le compteur 46. Le compteur 56 est commuté d'une position chaque fois que le compteur 55 a fait un tour.
Ils comptent en arrière dans la cadence des impulsions de l'oscillateur 50 (c'est-à-dire le premier compte 1, 44, 43...2, 1, 44, 43... et le second 1, 39, 38...2, 1, 39...). Le compteur 55 donne l'ordre de mémoriser la position x et le compteur 56 indique à quel OS 11 est destiné ce x. Les positions des compteurs 55, 56 et 45, 46 sont continuellement transmises au comparateur 57. Quand les positions des compteurs 55, 56 correspondent à celles des compteurs 45, 46, le comparateur 57 transmet un signal à la commande des séquences 52. Cette dernière met les compteurs 55, 56 à un, donne à l'organe de transfert l'ordre de mettre le compteur 51 sur la position (x) du compteur 47 et ordonne aux compteurs 51, 56 de compter dans l'autre sens.
Le compteur 56 compte donc 2, 3... et le 51 compte x-l, x-2....1, xt, x-1, x-2,...
Entre deux impulsions du générateur 24, la partie décrite doit calculer 39 x(xí, x2....x39) et les mémoriser alternativement dans la mémoire 54, un décodeur 58 les transforme en vue de les adapter à la configuration de la mémoire 59.
La mémoire 59, à tores (décrit à la fig. 9) comprend les dispositifs électroniques de lecture et d'inscription qui sont connus et non représentés.
La capacité minimale est déterminée dans la partie de l'exemple traitant de la fabrication d'un porteur d'informations 6.
La mémoire 59 contient les informations des éléments du dessin 1, sous forme d'informations codées. Au fur et à mesure de leur établissement, les 39 x mémorisés et décodés sont utilisés, conjointement avec les 39 y correspondants, comme décrit ciaprès (xjyj, ....... x29y30), comme adresse pour lire les informations correspondantes dans la mémoire 59.
Ces informations sont transmises à un décodeur 66(66il, 66/2...) dont la configuration est fonction du nombre de couleurs du dessin.
Les informations décodées sont transmises à un permuteur dynamique des couleurs 67, permettant des permutations présélectionnées et cycliques des couleurs entre les différents dessins DJ, D2. . DM pendant la marche de la machine. Il est évident que ces permutations agrandissent les dimensions apparentes d'un des.- sin, sans augmentation sensible des frais de programmation.
Ce permuteur 67 est également utilisable dans une installation selon la première forme d'exécution.
Le permuteur dynamique des couleurs 67 décrit dans le brevet No 517 201, (demande de brevet No 6108/69) de la demandante contient des compteurs qui sont commandés par différents organes de l'installa- tion. Il contient en outre un commutateur, dont chaque position relie les quatre entrées 67/1, 67/2, 67/3, 67/4 d'une manière différente et présélectionnée aux quatre sorties 67/5, 6716, 67i7, 6718.
Si la permutation dynamique n'est pas désirée, le commutateur est arrêté sur une position déterminée, par exemple sur sa position de connection en ligne directe, reliant le 67/i au 67í5, le 67/2 au 67/6 etc.
Les informations décodées et éventuellement permutées sont mémorisées temporairement dans la mémoire d'attente 68. Cette mémoire 68, d'une capacité de trente-six informations (bits), dont on n'utilise que trente-deux dans l'exemple, comprend trente-six mémoires électroniques (une par OS 1 1 réel), possédant chacune une entrée relieée à la sortie correspondante du décodeur 69 du compteur 56, une deuxième entrée reliée à la commande des séquences 52, une troisième entrée reliée à l'une des quatre sorties 67/5, 67/6, 67/7, 67/8 du permuteur dynamique des couleurs 67 et une sortie reliée à l'étage puissance 9. La permière de ces entrées a pour fonction d'aiguiller l'information arrivée par la troisième entrée sur la mémoire correspondante. La deuxième entrée sert à synchroniser la mémorisation.
On décrit la partie du dispositif de traitement 4 impliquée dans le calcul des y , en vue de la commande directe de la machine à tricoter 10.
En figure 6a on a prévu la répartition suivante:
Il est rappelé:
a) que la hauteur Y du dessin 1 de la fig. 6 peut être quelconque. Il n'est donc pas nécessaire que le nombre de lignes (= nombre de rangées de mailles) soit un multiple du nombre de rangées tricotées par tour du cylindre 40.
b) que le dessin 1 de l'exemple est un dessin en quatre couleurs. De ce fait, les systèmes de tricotage sont répartis en groupes de quatre systèmes. Chaque système d un groupe tricote une des quatre couleurs.
c) que la machine travaille avec trente-deux systèmes de tricotage répartis en huit groupes de quatre systèmes.
Chaque groupe de quatre systèmes de tricotage tricote une rangée de mailles correspondant à une ligne y ( tricote une ligne, sous-entend une rangée de mailles) du dessin 1.
Il est bien entendu que les OS 1 1 fictifs n'ont pas de système de tricotage, ils ne contribuent pas au tricotage et ne peuvent, de ce fait être inclus dans un groupe quelconque. Les OS 11 réels, dont chaque fois au moins un est attribué à un système de tricotage sont répartis en groupes 70 de quatre, d'une manière anaIogue aux systèmes de tricotage.
groupe 70/ 2 3 4 5 6 7 8
OS 11/1 11/5 11/9 (11/13) 11/18 11/24 11/29 11/33
OS 11/2 11/6 11/10 11/14 (11/19) 11/25 11/30 11/34
OS 11/3 11/7 11/11 11/15 (11/20) (11/26) 11/31 11/35
OS 11/4 11/8 11/12 11/16 11/21 11/27 11/32 11/36
OS 11/17 11/22 11/28 (11/37)
OS 11/23 (11/38)
OS (11/39)
Chaque groupe 70 tricote pendant un tour du cylindre une ligne y déterminée du dessin 1. Pendant le tour précédent, il tricotait une ligne, se trouvant huit lignes plus bas (abstraction faite des bords inférieur et supérieur). A mesure que le début 42 du premier dessin Dt arrive sur les différents OS 1 1 d'un groupe 70, ces derniers sont commutés sur leur nouvelle ligne y. Il faut donc déterminer ladite ligne y (y1, y2, y2....y8) pour chaque groupe 70 de quatre OS 11.
On appelle cette détermination: calcul des y .
La partie du dispositif de traitement 4, impliquée dans le calcul des y est représentée en fig. 8.
Les compteurs 45, 46, décrits lors du calcul des x indiquent continuellement la position du début 42 du premier dessin Dl.
Chaque fois que les deux compteurs 45, 46 sont sur leur position un, le début 42 se trouve à un endroit bien déterminé par rapport à la machine; dans l'exemple, il est sur l'OS 11/1. Etant les deux sur un, ils rendent conducteur un circuit ET 71. Ce dernier rend conducteur un circuit ET 73 qui laisse passer les impulsions de l'oscillateur 50. Ces impulsions arrivent sur un circuit ET 74, qui devient conducteur pour elles, étant donné que sa deuxième entrée 75/1 est tenue sous tension par la commande des séquences 75.
Lesdites impulsions arrivent sur un compteur 76, indexé sur un chiffre, correspondant au nombre de rangées de mailles que la machine tricote par tour du cylindre 40, dans l'exemple il est indexé sur 8. Le compteur 76 avance à la cadence des impulsions qui arrivent, de un jusqu'à huit et de nouveau à un. Arrivé sur un, il donne un signal à la commande des séquences 75 qui bloque le circuit ET' 74 par la ligne 75/1.
De ce fait, huit impulsions de l'oscillateur 50 ont passé ledit circuit ET 74. Ces huit impulsions ont fait compter le compteur 77 de huit positions en avant. Le compteur 77 est indexé sur la hauteur Y du dessin 1 à reproduire, hauteur comptée en lignes (et en rangées de mailles). La nouvelle position du compteur 77, maintenue pendant tout le tour du cylindre 40, est transférée à l'aide de l'organe de transfert 78 sur le compteur 79, indexé sur Y et depuis ce dernier sur la mémoire 80 pour y être mémorisée.
Le compteur 77, en progressant de huit positions a calculé le nouveau y, pour la première maille du nouveau tour à tricoter par l'OS 11/1. Cette première maille se trouve donc huit lignes plus haut sur le dessin 1 que la dernière maille du tour précédent. Les OS 11/2/3/4 du premier groupe tricotent encore huit lignes plus bas, le groupe deux, sept lignes plus bas, le groupe trois, six lignes plus bas.... etO le groupe huit, une ligne plus bas, donc y8 = Yî - 1; y7 = y1 - 2....y2 = yt - 7 et yt des OS 11/2/3/4 = yt OS 11/1 - 8.
Dans ce cas spécial où le début 42 n'a pas atteint l'OS 11./2 il suffit donc que le compteur 79 compte en arrière de chaque fois une position depuis le nouveau y1 pour trouver y5.. .y1. Pour ce faire, le décodeur 69, qui a autant de sorties qu'il y a d'OS 11 réels, émet un signal sur la sortie correspondant à la position de son compteur 56. Il faut remarquer que la répartition des sorties correspond à la disposition des OS il réels sur la machine à tricoter. Si par exemple, les OS 11/37, 38, 39 sont fictifs, il faut que les sorties trente-sept, trente-huit, trente-neuf du décodeur 69 correspondantes aux positions trente-sept, trente-huit, trente-neuf du compteur 56, soient supprimées.
Les sorties (réelles sont réunies sur un circuit OU 81. Chaque fois que le compteur 55 est sur deux (la position un risque de ne donner qu'un signal imparfait), il débloque le circuit ET 82, de sorte que le signal venant du décodeur 69 arrive sur le compteur 83. Ce dernier est indexé sur le chiffre correspondant au nombre d'OS 11 réels réunis dans chaque groupe, quatre dans l'exemple. Chaque fois que les compteurs 55 et 56 sont sur leur position un, le compteur 83 est commuté sur sa position quatre. Pour chaque signal arrivant, il avance d'une position. Lorsqu'il change de quatre sur un (ou l'inverse), il transmet le signal sur la commande des séquences 75, depuis là un signal correspondant fait reculer le compteur 79 d'une position, de cette façon ce dernier a calculé le y8. Cette position est mémorisée dans la mémoire 80.
Après un autre groupe de quatre signaux émis par le décodeur 69, le compteur 83 émet un nouveau signal qui fait encore reculer le compteur 79 d'une position, correspondant à y7 et ainsi de suite jusqu'à y1 des OS 11/2, OS 11/3 et
OS 11/4.
Le calcul des y pour n'importe quelle position du début 42 se fait par étapes, analogues aux étapes du calcul des x, c'est-à-dire que le dispositif détermine les y8, y... en comptant dans un sens depuis l'OS 11/1 jusqu'à la fin du dernier dessin DM et les V2, y3... en comptant dans l'autre sens, depuis l'OS 11/1 jusqu'au début 42 du premier dessin. Le Yí est mémorisé en premier et ensuite les y8... y2 le sont à leur tour.
Les OS 1 1 du deuxième groupe 70í2 tricotent une rangée de mailles située une ligne au-dessus de celle tricotée par les OS 11 du premier groupe 70/1, donc y2 = Yí -b 1, y3 = y1 + 2 etc., cela jusqu'au OS 11 atteint, ou juste dépassé par le début 42.
Il est rappelé que le comparateur 57 émet un signal chaque fois que les compteurs 55, 56 ont atteint les mêmes positions que les compteurs 45, 46. Ce signal est transmis à la commande des séquences 52 (des x) et de là à la commande des séquences 75 (des y). Cette dernière fait compter les compteurs 83 et 79 en sens inverse, après avoir mis le premier sur quatre et le deuxième sur la position du compteur 77.
Les Yí...Y8 sont transférés successivement sur la mémoire 80 chaque fois que le compteur 55 est commuté sur un. De cette façon, chaque fois que le cylindre 40 tourne de la distance séparant deux aiguilles, trente-neuf adresses y1...y8 sont stockées successivement avec trente-neuf x1. .x39. Il est évident que les quatre adres.ses réelles pour un groupe quelconque sont de même valeur, exception faite du groupe à l'intérieur duquel se trouve le début 42; les huit fois quatre adresses y réelles et les sept adresses fictives seront appelées y1.. y58.
La fig. 9 montre la mémoire 59, les décodeurs 58, 84, les mémoires 54, 80 des adresses xí...x39, yí...ya et des organes périphériques. Les mémoires 54, 80 ne sont prévues que pour maintenir les derniers x et y (un de chaque) pendant un laps de temps suffisant à l'inscription ou la lecture des informations codées de la mémoire 59.
La mémoire 59 est du genre à tores magnétiques.
Dans l'exemple, elle est composée de dix-huit couches superposees, dont chaque couche contient soixantequatre fois soixante-quatre tores, chacun matérialisant un bit . Chaque couche contient soixante-quatre entrées 581...58!64 et autant d'entrées 84/1...84/64 et un bit déterminé est accessible par les entrées 58/n et 84/m. Les entrées superposées des dix-huit couches sont reliées entre elles, de sorte que dix-huit bits superposés, formant un mot , sont accessibles par deux entrées 58/n et 84/m.
Les dessins 1 habituels sont de trois ou quatre couleurs. Pour caractériser une maille xy, un élément, il faut désigner sa couleur par deux informations codées (deux bits) par exemple:
premier bit deuxième bit
blanc 0 0
bleu 0 1
rouge 1 0
noir 1 1
Du fait qu'il faut deux bits ou un couple par mallie on dispose de neuf couples de couches pour mémoriser un dessin 1. Celui-ci peut être de 64X64X9 = 36 864 mailles au maximum.
On décrit en premier l'inscription d'un nouveau dessin 1 dans la mémoire 59.
Chaque élément est analysé et selon la couleur détectée, un signal est transmis au codeur 85 par l'un des quatre fils 2/1...2/4. Le codeur 85 transforme le signal en une information codée de deux bits. Ces derniers sont transférés dans l'organe d'aiguillage 86.
Simultanément et en synchronisme, les parties du dispositif attribuées au calcul des x et des y ont calculé les adresses x et y correspondantes. Pour ce faire, le clavier 2 ou la lecture directe 3, comme représenté à la fig. 1, font avancer le compteur 51 à la cadence de la lecture des éléments d'une ligne du dessin 1 et le compteur 79 d'une position par ligne. Les décodeurs 58, 84 déterminent les entrées correspondantes 58/n et 81/m représentant une fraction des deux adresses x et y. Le mot (de neuf couples de bits) correspondant est transféré depuis la mémoire 59 dans l'organe d'aiguillage 86.
Les mémoires 54, 80 par leurs sorties 54/1...54i'4 et 80il...80/4 transmettent l'autre fraction des deux adresses x et y à un organe 87 de détermination de la position des bits à l'intérieur du mot; cet organe détermine donc dans quel couple de couches lesdits deux bits doivent être mémorisés, cet organe sera appelé organe de détermination du couple 87.
Une des neuf sorties 87/1...87/9 transmet l'adresse du couple de couches à l'organe d'aiguillage 86.
Celui-ci contient neuf groupes de deux mémoires électroniques chaque groupe étant relié à un couple de couches. Avant chaque transfert d'un mot depuis la mémoire 59, tous les groupes sont mis dans leur état 0,0. Après ledit transfert, ils sont dans des états correspondant au mot transféré. Le couple déterminé par l'organe de détermination du couple 87 est remis à 0,0 et l'information codée venant du codage 85 est mémorisée par ledit groupe. Ce nouveau mot est retransféré dans la mémoire 59 sur les neuf couples de tores, qui se trouvent à l'intersection des entrées 58/n et 84/m.
Les ordres de transfert et de mise à 0,0 desl groupes etc. sont émis par la commande des séquences 52.
On décrit ci-dessous la lecture de la mémoire en vue de la commande directe de la machine à tricoter.
Le dessin 1 à reproduire par tricotage est mémorisé dans la mémoire 59 sous forme d'informations codées.
Chaque fois qu'une aiguille défile à un endroit donné de la machine à tricoter, par exemple sur l'OS/11/1, trente-deux informations, prévues pour les trente-deux
OS 11 réels, doivent être sorties de la mémoire 59.
Pour ce faire, les moyens attribués au calcul des x et des y calculent trente-neuf adresses xlyl, x2y2, x5y5 .x25y39 qui sont décodés successivement par les décodeurs 58, 84. Pour chaque première fraction d'une adresse xy, un mot est sorti de la mémoire 59 et transféré sur Organe d'aiguillage 86. Selon les indications de la seconde fraction des adresses x et y transmise sur l'organe de détermination du couple des couches 87, l'organe d'aiguillage 86 choisit le couple des deux bits attribué auxdits x, y. Les deux bits sont transférés à travers les lignes 86/1 et 86/2 au décodeur 66, comme représenté à la fig. 7.
Un dessin 1 en deux couleurs ne demande qu'un bit par élément et de ce fait, on peut mémoriser un nombre d'éléments deux fois plus grand que pour un dessin en trois ou quatre couleurs. De même, un dessin 1 en 5, 6 ou plus de couleurs demande 3 (4...) bits par élément et de ce fait, on ne peut mémoriser qu'un nombre d'éléments proportionnellement réduit.
Dans le cas de motifs isolés, entourés de mailles en une seule couleur, couleur du fond , il peut être avantageux de déplacer ce (s) motif (s) par rapport au cylindre 40, cela pour minimiser les pertes de tricot lors de la confection. Pour ce faire, on prévoit deux boutons poussoirs (non représentés), agissant l'un sur le compteur 45 et l'autre sur le compteur 46. En pressant n fois (n < 44) sur le bouton relié au compteur 45, on déplace le début 42, aussi bien que les dessins Dl...DM, de n mailles. En pressant m fois sur le bouton relié au compteur 46, on déplace le début 42, aussi bien que les dessins D1...DM de m fois 44 mailles.
Moyennant certaines modifications, le dispositif 4 peut être utilisé pour la commande directe de plusieurs machines à tricoter 10, tricotant le même dessin 1 ou des dessins différents. Pour ce dernier cas, la somme des nombres d'informations desdits dessins 1 ne doit pas dépasser la capacité de la mémoire 59. En outre, le nombre de machines commandées depuis cette mémoire 59, est limité par la vitesse de lecture de ladite mémoire 59.
Les modifications sont les suivantes, comme représenté aux fig. 7 et 8:
a) chaque machine à tricoter 10 doit avoir son propre groupe de compteurs 45, 46, sa propre mémoire d'attente 68, ses propres compteurs 47, 76, 77 et 83 (pour permettre le tricotage de dessins 1 de genre et de dimensions différentes) et son propre circuit OU 81- ET 82.
b) l'oscillateur 50 doit émettre des impulsions d'une fréquence d'autant plus élevée qu'il y a de machines commandées simultanément.
c) on doit ajouter une logique d'aiguillage (non représentée), aiguillant les impulsions de l'oscillateur 50 successivement sur les différents compteurs attribués à chaque machine à tricoter 10 et aiguillant les informations sorties de la mémoire 59 successivement sur les différentes mémoires d'attente 68.
On décrit ci-dessous le dispositif de traitement 4 en vue de la fabrication d'un porteur d'informations ( film ) 6.
Un dessin 1, comme représenté à la fig. 2d, contenant une quantité d'informations qui dépasse la capacité de la mémoire 59, comme représenté à la fig. 7, est subdivisé en bandes horizontales 88. La largeur de ces dernières est égale à la largeur du dessin 1 et leur hauteur est au moins un tour de machine (correspondant pour la machine de l'exemple à huit rangées de mailles pour un dessin 1 en quatre couleurs et à douze rangées pour un dessin 1 en trois couleurs).
Selon une première méthode, on transfère d'abord les informations des bandes 88/1 et 88/2 dans la mémoire 59, ensuite on enregistre, après traitement, les informations de la bande 88/1 et d'une partie de la bande 88/2 sur le film 6; ensuite on transfère les informations de la bande 88/2 dans la mémoire 59 pour les mémoriser sur les tores qui contenaient auparavant les informations de la bande 88/1, ensuite on enregistre, après traitement, les informations de la bande 88/2 et une partie de la bande 88/3 sur le film 6; ensuite on transfère les informations de la bande 88/4 dans la mémoire 59 pour les mémoriser sur les tores qui contenaient auparavant les informations de la bande 88/2 et ainsi de suite. Les deux dernières bandes 88in-1 et 88/m mémorisées, sont enregistrées, après traitement, une à la suite de l'autre sur le film 6.
Arrivé à la fin 64 du film, comme représenté à la fig. 5, il est rebobiné de sorte que le départ 60 du film se trouve sur l'organe d'enregistrement (non dessiné) de la machine à enregistrer 5 et les informations traitées restantes du dernier tour 88/n sont enregistrées sur la plage 65 du film 6.
On peut également transférer les bandes 88/n et 88/1, ensuite enregistrer sur la plage 65 une dernière partie des informations traitées de la bande 88/n, en partant en même temps sur toutes les pistes du film 6: ensuite transférer les informations de la bande 88/2 pour les mémoriser sur les tores contenant auparavant les informations de la bande 88/n pour continuer selon le procédé décrit-dessus. De cette façon on évite de rebobiner le film 6, mais la bande 88/n doit être transférée deux fois sur la mémoire 59.
Pour transférer une bande 88 quelconque sur la mémoire, à l'aide du clavier 2 avec son perforateur/ lecteur 2a ou de la lecture directe 3, on n'utilise que les compteurs 47 et 51 pour le calcul des x et les compteurs 77 et 79 pour le calcul des y. Les premiers sont indexés sur la largeur X du dessin et les deuxièmes sur le nombre de rangées représentant deux tours (seize dans l'exemple). Les calculs et la mémorisation sont effectués selon la méthode décrite sous inscription d'un nouveau dessin 1 dans la mémoire 59", comme représenté à la fig. 9, sauf que le dessin 1 est remplacé par ladite bande 88.
Le traitement des informations de la bande 88 en vue de l'enregistrement sur un film 6 se fait d'une manière analogue au traitement en vue de la commande directe, sauf que les sorties 68/1...68/32 (...68/36) comme représenté à la fig. 7, sont reliées à la machine à enregistrer 5, comme représenté à la fig. 1 et que le générateur d'impulsions d'un même genre que le générateur d'impulsions 24 est partie intégrante de ladite machine à inscrire.
Pendant le transfert des bandes 88/1 et 88/2, le compteur 79 parcourt ses positions une jusqu'à seize.
En revenant sur sa position une, il arrête le transfert et enclenche l'opération traitement/enregistrement des bandes 88il et 88/2. Pendant cette opération, il parcourt ses positions une à huit. En quittant la position huit, il arrête ladite opération. Le compteur 79 est alors commuté sur sa position une et il enclenche le transfert de la bande 88/3. Pendant ce transfert il parcourt ses positions une jusqu'à huit. En passant sur neuf, il enclenche l'opération traitement/enregistrement des bandes 88/2 et 88/3 et parcourt pendant l'opération les positions neuf à seize. Il est ensuite commuté sur sa position neuf pour le transfert de la bande 88/4 et ainsi de suite. Les circuits de commande des opérations transferts et commutation cités ci-dessus ne sont pas représentés.
Lorsqu'un dessin 1, d'un nombre de lignes Y qui n'est pas un multiple du nombre de rangées tricotées par tour (huit dans l'exemple), doit être traité en vue de la fabrication d'un film 6, on doit transférer et trai teríenregistrer ledit dessin 1 plusieurs fois.
On prévoit avantageusement un compteur (non représenté) par exemple sur le dispositif de lecture directe 3, comme représenté à la fig. 1, ce compteur est indexé sur le plus petit commun multiple de Y et du nombre de rangées par tour. Il avance d'une position chaque fois qu'une ligne du dessin 1 est transférée et il arrête l'installation lorsqu'il a atteint la position indexée.
La capacité minimale de la mémoire 59 satisfaisant à ce procédé est déterminée par la plus grande largeur de dessin, (comptée en mailles), commercialement valable multipliée par le plus grand nombre de rangées possible pour deux tours fois deux (deux bits nécessaires par maille) par exemple 570 mailles de large fois 24 rangées fois 2 bits est égal à 27 360 bits. La mémoire 59 décrite est d'une capacité largement suffisante, en effet on avait calculé qu'elle peut stocker les informations codées pour 36 864 mailles, elle contient 73 728 bits.
On décrit ci-dessous quelques adaptions qui permettent, en mémorisant un dessin 1 d'une certaine surface, de tricoter des dessins (Dl, D2... comme représenté à la fig. 6b) d'une surface plusieurs fois plus grande.
Lesdites adaptions sont possibles sans autre ou moyennant l'adjonction d'organes peu coûteux. Exiles permettent de reproduire des dessins Dt, D2... dépassant la capacité de la mémoire 59 (12, fig. 4) sur une ou plusieurs machines à tricoter 10, commandées directement, donc sans l'aide d'un porteur d'informations 6.
Grâce à ces adaptions le travail du dessinateur est moins onéreux et les frais pour le porteur d'informations 6 sont supprimés.
Les formes d'installation décrites permettent, en mémorisant un dessin 1 de base, de tricoter des dessins symétriques, composés dudit dessin 1 de base. Ils sont symétriques par rapport à des lignes verticales et/ou horizontales. En considérant la fig. 6b, le dessin D2 serait symétrique du dessin D2 par rapport à la ligne séparant ces deux dessins et D2 serait symétrique du dessin D1 par rapport à la ligne séparant ces deux dessins et D3 serait symétrique du dessin D2 par rapport à la ligne séparant ces deux dessins etc.
Ci-dessous, cette symétrie est appelée complète , si les lignes de symétrie séparant deux dessins DN - l/DN se trouvent l'une juste devant la colonne de mailles, comme représenté à la fig. 6a, x = + 1 et l'autre juste derrière la colonne X, cette symétrie est appelée incomplète , si lesdites lignes sont représentées par les colonnes de mailles x = 1 et x = X. Les mêmes désignations restent valables pour les lignes horizontales.
Pour tricoter des dessins symétriques par rapport à des lignes verticales, les compteurs 47 et 51, selon fig. 7, doivent compter alternativement en avant et en arrière. Les ordres y relatifs sont donnés par la commande des séquences 52. Après chaque impulsions du générateur d'impulsions 24, au début du calcul des x, le compteur 51 compte dans le même sens que le compteur 47.
Pour le tricotage de dessins à symétrie complète les compteurs 47 et 51 comptent deux fois de suite les positions 1 et X. Ils comptent donc 1, 2, 3...X-1,
X,X-1...2, 1,1,2... Pour le tricotage de dessins à symétrie incomplète , ils ne comptent qu'une fois les positins 1 et X. Ils comptent donc 1,2,3.. .X-1,X,X- 1...2,1,2....
Pour tricoter des dessins symétriques par rapport à des lignes horizontales, les compteurs 77 et 79, comme représenté à la fig. 8, doivent compter, de premier en avant, le second en arrière pour les adresses y39, y25...
et l'inverse pour les adresses y2, y2... pendant la reproduction du dessin 1 selon fig. 6a. Pendant la reproduction du dessin symétrique au dessin 1 selon fig. 6a, le premier doit compter en arrière, le second en avant pour les adresses y39, y28... et l'inverse pour les adresses Ys, y2... Les ordres y relatifs sont donnés par la commande des séquences 75. Pour le tricotage de dessins à symétrie complète , les deux compteurs 77 et 79 comptent deux fois de suite les positions 1 et Y et pour symétrie incomplète , ils ne comptent qu'une fois lesdites positions.
Moyennant l'adjonction de quatre compteurs (non représentés), l'installation décrite permet, en mémorisant un dessin 1, de reproduire des dessins Dt, D2, dont la largeur est n fois plus grande que celle du dessin 1 mémorisé etiou dont la hauteur est m fois plus grande que celle du dessin 1. Chaque maille mémorisée est tricotée n fois de suite et chaque ligne mémorisée est tricotée m fois de suite.
Pour ce faire, on prévoit:
a) un compteur, indexé sur n, qui se trouve à l'entrée du compteur 47, comme représenté à la fig. 7 et qui divise par n le nombre d'impulsions arrivant du générateur d'impulsions 24.
b) un compteur, indexé sur n, qui se trouve à l'entrée du compteur 51 et qui divise par n le nombre d'impulsions arrivant de l'oscillateur 50.
c) un compteur, indexé sur m, qui se trouve à l'entrée du compteur 77, comme représenté à la fig. 8 et qui divise par m le nombre d'impulsions arrivant du circuit ET 74.
Dans cet ordre d'idées, l'installation selon la fig. 1 se prête également à la commande d'une (ou plusieurs) machine à tricoter rectiligne. Cette commande sera directe ou par porteur d'informations 6 suivant des critères déjà énuméres. Pour la fabrication d'un porteur d'informations 6, le dessin 1 à reproduire est à subdiviser en bandes 88 selon la fig. 2d. Pour la fabrication d'articles façonnés, comportant ou non un (des) dessin (s) en plusieurs couleurs, avec des parties augmentées et/ou diminuées par report des mailles, l'article en entier sera avantageusement dessiné à l'intérieur du dessin 1. La largeur et la hauteur de ce dernier seront égales ou supérieures à la largeur (maximale) et la hauteur dudit article.
Il est compréhensible, que le dispositif de traitement 4 diffère, dans ses détails, des dispositifs décrits, cela pour tenir compte des particularités de la machine à tricoter rectiligne.