CH516683A - Appareil de traitement et d'élargissement rotatif pour des bandes d'étoffe et analogues - Google Patents

Appareil de traitement et d'élargissement rotatif pour des bandes d'étoffe et analogues

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CH516683A
CH516683A CH1942569A CH1942569A CH516683A CH 516683 A CH516683 A CH 516683A CH 1942569 A CH1942569 A CH 1942569A CH 1942569 A CH1942569 A CH 1942569A CH 516683 A CH516683 A CH 516683A
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drum
chains
air
guide
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CH1942569A
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Cohn Eugene
P Cecere Andrew
Frezza Robert
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Samcoe Holding Corp
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    • DTEXTILES; PAPER
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Description


  Appareil de     traitement    et d'élargissement rotatif pour des bandes     d'étoffe    et     analogues       Dans la fabrication     industrielle    et le traitement des  étoffes tricotées, on fabrique de grandes quantités de ces  étoffes sur des machines à tricoter circulaires qui don  nent initialement à l'étoffe une forme tubulaire. Ces  étoffes tricotées circulaires ou tubulaires ont été manipu  lées pendant presque tout le traitement sous forme tubu  laire, et on dispose d'une diversité d'équipements de trai  tement et de manutention qui reçoivent l'étoffe tricotée  sous cette forme.

   De plus en plus, cependant, de nou  veaux types et de nouveaux styles d'étoffes tricotées  tubulaires et les     spécifications    d'utilisations     finales    plus  exigeantes pour ces étoffes     obligent    à     réaliser    le traite  ment de l'étoffe tricotée en l'ouvrant selon sa largeur,  même si l'étoffe peut avoir été fabriquée initialement  sous une forme tubulaire.  



  Pour traiter des étoffes tissées qui, d'une manière  typique, sont réalisées     initialement    à plat, la pratique a  consisté longtemps à manipuler et traiter ces étoffes en  les ouvrant dans leur largeur. Dans ce cas, il existe cer  taines analogies entre le traitement à largeur ouverte des  étoffes tricotées et celui des étoffes tissées. Cependant,  du fait de la construction ou de la réalisation spéciale de  l'étoffe tricotée à l'aide de mailles nouées, au lieu d'utili  ser des fils de chaîne et des fils de trame tissés ensemble,  l'étoffe tricotée présente une     dépendance    qui lui est pro  pre entre ses dimensions en longueur et en largeur et une  instabilité géométrique inhérente.

   Ces propriétés de  l'étoffe tricotée diffèrent non seulement en     importance     mais également en nature des propriétés d'une étoffe  tissée, de sorte que l'équipement et la technologie     utilisés     depuis longtemps dans l'industrie des étoffes tissées ne  peuvent être facilement appliqués à l'industrie du     tri-          cotage,    du fait que le traitement à largeur ouverte de  l'étoffe tricotée n'est mis en pratique actuellement que  suivant des volumes     limités    par rapport au traitement des  étoffes sous forme tubulaire.

      L'appareil selon l'invention est     caractérisé    en ce qu'il  comprend une enveloppe de traitement, un tambour de  traitement     rotatif    supporté dans l'enveloppe et présentant  une paroi extérieure cylindrique     perforée,    des moyens  faisant écouler de l'air d'une façon générale radialement  à travers la paroi perforée du     tambour,    deux chaînes  d'élargisseuse disposées de manière à se déplacer autour  d'une partie importante de la circonférence du tambour,  en synchronisme avec celui-ci, un guide-chaîne circulaire  pour chacune des chaînes d'élargisseuse, lequel guide est  disposé autour de la paroi perforée du tambour,

   des  moyens montés sur le tambour     supportant    ces     guide-          chaînes    afin de les faire tourner avec le tambour, et un  dispositif de réglage de la largeur de l'étoffe monté sur  l'enveloppe, disposé radialement à l'extérieur du  tambour et venant en prise avec les guides des chaînes  afin de régler la position axiale des guides de chaîne par  rapport à la paroi perforée du tambour.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une  forme d'exécution de     l'appareil    selon l'invention  La fig. 1 est une vue en plan simplifiée de cette forme  d'exécution.  



  La fig. 2 est une vue latérale simplifiée correspondant  à la     fig.    1.  



  La     fig.    3 est une vue latérale à plus grande     échelle,     avec arrachement de     certains    détails de cette forme  d'exécution.  



  La     fig.    4 est une vue latérale correspondant à la       fig.    3.  



  La     fig.    5 est une     coupe    suivant la ligne 5-5 de la       fig.    4.  



  La     fig.    6 est une vue en plan à plus grande échelle  d'un dispositif représenté aux     fig.    1 et 2.  



  La     fig.    7 est une coupe à plus grande échelle suivant  la ligne     7-7    de la     fig.    6.  



  La     fig.    8 est une coupe à plus grande     échelle    suivant  la ligne 8-8 de la     fig.    7.      La fig. 9 est une coupe à plus grande échelle suivant  la ligne 9-9 de la fig. 8.  



  La fig. 10 est une coupe à plus grande échelle suivant  la ligne 10-10 de la fig. 6.  



  Les fig. 11 et 12 sont des coupes à plus grande échelle  suivant les lignes 11-11 et 12-12, respectivement, de la  fig. 10.  



  Les fig. 13 et 14 sont des coupes à plus grande échelle  suivant les lignes 13-13 et 14-14, respectivement, de la  fig. 3.  



  La fig. 15 est une coupe à plus grande échelle suivant  la ligne 15-15 de la fig. 1.  



  La fig. 16 est une coupe suivant la ligne 16-16 de la  fig. 15.  



  La fig. 17 est une vue en plan partiellement en coupe  et à plus grande échelle d'une chaîne d'élargissement  représentée aux fig. 13 et 16, et  la fig. 18 est une coupe suivant la ligne 18-18 de la  fig. 17.  



  L'appareil représenté aux fig. 1 et 2 constitue une  chaîne de traitement type. A son extrémité amont se  trouve un coffre d'alimentation 20 qui contient une ré  serve d'étoffe tricotée tubulaire 21; par exemple à l'état  humide. L'étoffe 21, sous la forme d'une corde, est tirée  hors du coffre d'alimentation au-dessus d'un rouleau 22,  et elle est déroulée suivant les besoins par un opérateur.  L'étoffe 21 avance alors vers l'entrée d'un étage de       découpe    et d'ouverture 23. L'étage 23 peut être réalisé  suivant le brevet des Etats-Unis d'Amérique No 3289510.  



       L'étage    de     coupe    et d'ouverture comprend un  couteau 24, deux chaînes     d'élargissement    25, 26     occupant     des positions relatives divergentes et qui viennent en  prise avec les bords venant d'être formés de l'étoffe au  voisinage immédiat du couteau de coupe. Les bords de  l'étoffe fendue sont avancés et séparés simultanément  jusqu'à ce que l'étoffe passe d'une forme tubulaire mais  fendue à une forme plane, à largeur ouverte, qui est indi  quée en 27 sur la fig. 1.  



  A l'extrémité de sortie de l'étage de coupe et d'ouver  ture 23, l'étoffe 27 passe sur un rouleau de guidage 28,  sous un rouleau de commande flottant 29 et     au-dessus     d'un second rouleau de guidage 30, puis de     là    va à un  étage de foulardage 31. Le rouleau flottant 29 détecte les  déphasages de vitesse entre l'étage de     coupe    et d'ouver  ture et les étages suivants, ce qui permet d'effectuer des  corrections de vitesse.  



  L'étoffe 27 qui pénètre dans l'étage de foulardage 31  est dirigée à travers une série de rouleaux 32 de pince  ment et de contact sous pression qui sont plongés dans  un bain de liquide de traitement maintenu dans une cuve  de retenue. Les zones de pincement et de pression com  priment et libèrent successivement l'étoffe     immergée,     après quoi l'étoffe traverse deux rouleaux d'extrac  tion 33.  



  L'étage de foulardage est disposé directement avant  l'étage de séchage 34 et il sert à donner à l'étoffe, avant  le séchage, une teneur uniforme en     liquide,    non seule  ment d'un bord à l'autre, mais sur toute la longueur de  l'étoffe. A ce point de vue, il va de soi que l'étoffe qui       sort    du coffre de réserve 20 peut présenter une teneur  liquide variable allant d'un état simplement humide à un  état où elle est complètement trempée.  



  L'étoffe sortant de l'étage de foulardage 31 passe sur  des rouleaux de guidage 35, 36 puis sous un rouleau de  réglage     flottant    37 qui sert à maintenir des relations de  vitesse appropriées entre les étages de traitement à la    chaleur et de foulardage. L'étoffe avance ensuite vers un  étage d'élargissement à broches 38 où les bords de  l'étoffe sont appliqués sur les broches de chaînes     d'élar-          gisseuse    espacées.

   L'étage d'élargissement 38 comprend  des réglages de recherche des bords de l'étoffe servant à  manipuler les extrémités d'entrée des chaînes     d'élargis-          seuse    vers l'intérieur et vers l'extérieur, suivant les  besoins, afin de mettre en prise les broches avec les bords  de l'étoffe le long d'une bordure voulue. Les     parties    de  recherche des bords des     chaînes    sont manipulées indé  pendamment du réglage de largeur de base des chaînes,  de sorte que l'étoffe montée sur les broches est transpor  tée finalement à travers le restant du     processus    suivant  une largeur uniforme réglée au préalable.  



  Au montage sur les broches, l'étoffe est également  appliquée d'une manière avantageuse aux broches     d'élar-          gisseuse    de façon à conserver une   suralimentation    prédéterminée de l'étoffe sur toute sa largeur pour per  mettre un retrait longitudinal raisonnable de l'étoffe pen  dant le stade de traitement à chaud suivant et pour per  mettre également à l'étoffe le raccourcissement qui       accompagne    sa distension en     largeur.    Pour le traitement,  d'une étoffe     tricotée    en particulier, il est important de  prévoir un retrait de relaxation longitudinal pour que la  forme géométrique de l'étoffe traitée présente une  stabilité raisonnable.  



  L'étoffe ouverte en largeur qui est alors montée par  ses broches sur les chaînes     d'élargisseuse    est transportée  dans l'étage de traitement à chaud 34 et pendant qu'elle  se trouve encore sur les broches     d'élargisseuse,    elle est  amenée autour d'un tambour de traitement rotatif de  grand diamètre 39. En passant autour du tambour,  l'étoffe est soumise à l'action d'une série de jets d'air  chauffés à grande vitesse et très rapprochés, lesquels sont  dirigés     radialement    vers l'intérieur du tambour 39 depuis  des     conduits    d'air qui entourent étroitement la circonfé  rence de     celui-ci.     



  L'étoffe     alors    séchée, qui est toujours en prise avec  les chaînes     d'élargisseuse,    est transportée à travers un  étage de refroidissement 30 et vers un étage 41 où elle est  démontée de ses broches. Ensuite, l'étoffe est transportée  à un étage de rassemblement approprié 42 qui, par exem  ple, peut être     constitué        par    un dispositif de pliage plan  horizontal ou par un appareil d'enroulement.     Des    rou  leaux de guidage 43, 44 et un rouleau de commande flot  tant associé 45 peuvent être interposés entre l'étage de  démontage 41 et l'étage de rassemblement 42, pour main  tenir des relations de vitesse appropriées entre ces étages.  



  L'étage de séchage ou de traitement 34 comprend une  grande enveloppe 46 de forme rectangulaire comportant  une chambre centrale 47 dans laquelle est supporté de  manière à tourner le tambour de grand diamètre 39. Le  tambour 39 présente une longueur axiale déterminée,  légèrement supérieure à la largeur     maximale    de l'étoffe  qu'il doit     recevoir.     



  L'enveloppe 46 comprend également des chambres de  distribution 48, 49 qui entourent étroitement la plus  grande partie de la     circonférence    du tambour 39 et qui  s'étendent d'une extrémité à l'autre de la longueur utile  du tambour. Au-delà des extrémités du tambour 39, se  trouvent des chambres d'extrémité agrandies 50, 51. Ces  chambres d'extrémité assurent une communication ou  verte sans obstacle     avec    les extrémités axiales du tam  bour du traitement 39, pour permettre à l'air de s'écouler  librement dans le sens axial pour sortir par les extrémités  du tambour et pénétrer dans les chambres d'extrémité.

        A chaque extrémité de l'enveloppe 46 du sécheur, les  chambres d'extrémité 50, 51 communiquent avec des  chambres d'aspiration 52, 53 du ventilateur (pour la  chambre d'extrémité 50) et 54, 55 (pour la chambre d'ex  trémité 51). Chacune des chambres d'aspiration 52-55 est  associée à l'une des chambres de refoulement 52a-55a du  ventilateur voisin. Comme on le voit sur la fig. 5, les  chambres de refoulement 52a-54a des ventilateurs débou  chent sur les côtés opposés de la chambre de distribution  48, tandis que les chambres de refoulement 53a-55a re  foulent sur les côtés opposés de la chambre 49.  



  L'agencement est. tel que l'air provenant des cham  bres d'extrémité respectives 50, 51 est divisé et s'écoule  suivant des directions opposées dans les chambres d'as  piration<I>52, 53</I> et 54, 55 des     ventilateurs.    Cet air traverse  des ventilateurs 56, 59 (fig. 1) entraînés par des moteurs  60 appropriés, de sorte que l'air est dirigé sous pression  dans les chambres de distribution 48, 49 où l'air qui  provient des chambres d'extrémité opposées 50, 51 est  recombiné.  



  L'air qui pénètre dans les diverses chambres d'aspi  ration 52-55 des ventilateurs est chauffé à l'aide de brû  leurs à gaz 61 (voir fig. 4) disposés au voisinage des  ouvertures d'aspiration 62 de chacune des chambres  d'aspiration des ventilateurs. Les brûleurs à gaz 61 peu  vent être alimentés par des tuyaux de distribution 63  reliés à des tuyaux verticaux 64 qui s'étendent depuis le  plancher de l'enveloppe 46 du séchoir jusqu'aux brûleurs  61. Les chambres d'aspiration et de refoulement des  ventilateurs peuvent s'étendre depuis les parois avant et  arrière 65, 66 de l'enveloppe de l'appareil de traitement,  à peu près au niveau de l'axe du tambour 39. Les parois  supérieure et inférieure 67, 68 de ces chambres sont dis  posées très en dessous et très au-dessus des parois supé  rieure et inférieure 69, 70 de l'enveloppe de l'appareil de  traitement.

   Les ventilateurs 56, 59 et leur moteur d'en  traînement 60 sont montés sur les parois supérieures 67  des chambres des ventilateurs et ne s'étendent pas d'une  manière appréciable au-dessus des parois supérieures 69  de l'enveloppe principale. Les parois inférieures 68 des  chambres des ventilateurs sont espacées et se trouvent  bien au-dessus du niveau du sol 71 sur lequel est sup  porté l'ensemble, pour permettre l'allongement des sec  tions de chaînes d'élargissement 72, 73 arrivant et par  tant.  



  Les chambres de     distribution    48, 49 sont constituées  par des conduits à air courbes, approximativement     semi-          circulaires.    Ces conduits comprennent des parois d'ex  trémité 74, 75 sur un côté et 76, 77 sur l'autre côté du  tambour de traitement. De plus, chacune des chambres  de distribution comprend une paroi courbe approximati  vement semi-circulaire 78, 79 qui ferme la chambre et  qui est concentrique et très rapprochée de la paroi exté  rieure du tambour de traitement 39. A titre d'exemple,  dans un appareil où le tambour de traitement a un dia  mètre d'environ 2,1 m, l'espacement entre les parois  courbes 78, 79 des conduits et la paroi extérieure du  tambour 39 est d'une manière avantageuse de l'ordre de  par exemple 3,8 à 5,1 cm.  



  A peu près autour de toute la surface des parois       courbes    78, 79 des conduits sont disposés des     ajutages    à  air 80 qui s'étendent à travers des chambres de distribu  tion 48, 49. Ces ajutages 80 peuvent être espacés de  quelques centimètres les uns des autres     (par    exemple de  7,6 à 12,2 cm) sur toute la surface des parois courbes 78,  79 et peuvent présenter une largeur d'environ 6,4 à    12,2 mm:

   Lorsque de l'air comprimé est fourni aux  chambres 48, 49 un grand nombre de courants d'air  étroits et distincts, dont chacun s'étend entièrement en  travers de la largeur des chambres de distribution, sont  dirigés hors des ajutages 80 suivant une direction dirigée       radialement    vers l'intérieur par rapport au tambour de  traitement 39.  



  Les relations de pression qui existent à     l'intérieui    de  l'enveloppe 46 sont telles que les courants d'air distincts  qui sont émis des ajutages 80 présentent une vitesses rela  tivement élevée (par exemple de l'ordre de 760 à 1200  mètres par minute) de sorte que tous les courants d'air  qui sortent du grand nombre d'ajutage 80 sont relative  ment distincts, et une surface donnée d'étoffe qui est  transportée à travers l'appareil de traitement sur la sur  face du tambour 39 est soumise d'une manière alternée  et répétée à l'action de courants d'air séparés, distincts  et à grande vitesse.

       Comme    décrit dans le brevet des  Etats-Unis d'Amérique No 3102006, cette configuration  d'écoulement de l'air, en liaison avec une   suralimen  tation   prédéterminée de l'étoffe, permet de réaliser un  séchage ou un traitement thermique particulièrement  efficace.  



  Les chambres de distribution 48, 49 se     terminent    à     la.     partie supérieure de l'enveloppe 46 à un léger espace  ment l'une de l'autre. Ceci ménage un canal transversal  81 au sommet de l'enveloppe pour permettre à l'air en  excès de s'écouler et de sortir pour aller dans les cham  bres d'extrémité 50, 51. Les chambres de distribution se  terminent également à un certain espacement dans la  partie inférieure de l'enveloppe, pour permettre la mani  pulation de l'étoffe arrivant et partant.  



  Dans l'ensemble, chacune des parois courbes 78, 79  des chambres de distribution 48, 49 peut couvrir environ  150 à     160     du tambour 39.  



  Sur     les    côtés d'arrivée et de départ de l'enveloppe de  traitement, sont disposées des chambres de préchauf  fage et de     post-chauffage    82, 83. Ces chambres sont  disposées dans les parties inférieures de l'enveloppe, de  manière à se trouver au voisinage des quadrants infé  rieurs de la chambre centrale 47. Les chambres 82, 83  sont constituées par une série d'ajutages d'air supérieurs  et inférieurs 84, 85 disposés, respectivement,     au-dessus     et en dessous du plan de l'étoffe ouverte en largeur qui  arrive. Des courants     rapporchés    distincts et à faible  vitesse agissent sur les surfaces supérieure et inférieure de  l'étoffe, lorsqu'elle pénètre dans l'enveloppe 46.  



  Les ajutages à air 84 qui se trouvent dans les cham  bres de préchauffage et de     post-chauffage    présentent des  dimensions d'ouverture qui sont réglables par rapport  aux ajutages inférieurs 85, par exemple au moyen d'un  arbre de réglage 86 qu'on peut faire tourner à l'aide d'un  levier 87. L'air qui est fourni aux chambres de préchauf  fage et de     post-chauffage    est dirigé à travers     les    ajutages  supérieur et inférieur 84, 85 pour fournir une pression  nette dirigée vers le haut d'air s'écoulant depuis les     aju-          tages    inférieurs 85.

   Ceci est particulièrement important  pour la chambre de préchauffage 82, du fait que l'étoffe  qui traverse celle-ci, bien qu'étant en prise avec les  chaînes     d'élargisseuse,    est mouillée et lourde, et elle tend  à fléchir entre les bords qui sont supportés. La force  nette dirigée vers le haut des courants d'air dans la  chambre de préchauffage forme un support avantageux  pour la région centrale de l'étoffe, en évitant qu'elle ne       fléchisse    et ne se déforme. Les ajutages supérieurs 84  peuvent, dans certains cas, être complètement fermés.

             L'air    est     fourni    aux chambres de     préchauffage    et de  post-chauffage 82, 83 au moyen d'ouvertures 88 qui  relient     la        partie    inférieure des chambres de distribution  48, 49 aux     chambres        respectives    de     préchauffage    et de  post-chauffage. Les dimensions des ouvertures peuvent  être     réglables,    par l'intermédiaire d'un arbre 89 et d'un  levier 90, pour proportionner d'une manière appropriée  le débit     dans    les diverses chambres.

   L'air est fourni sous  une pression qui permet d'obtenir un     écoulement    à     vi-          tesse    relativement faible aux ajutages. Une     vitesse    de  l'ordre de 180 m par minute     constitue    un exemple type.

    Les ouvertures     réglables    84, 77 sont     formées    par     des          sections        d'ajutages    coulissantes 91, 92     disposées    d'une  manière     réglée    par rapport à des     sections        d'ajutage          fixes    à l'aide de leviers de     réglage    87, 90.  



       L'ensemble    39 du tambour de traitement     comprend     un arbre 93, tourillonné     dans    des blocs-paliers 94 sup  portés par des châssis 95. Les châssis     dépassent    un peu       les    parois     d'extrémité    74, 77 pour permettre de disposer,  à l'extérieur des parois 74, 75, des     conduits    96, 97, qui  relient les parties supérieure et inférieure des chambres  de préchauffage et de post-chauffage 82, 83.  



  L'arbre 93 du tambour     supporte    une charpente ou  ossature ouverte qui     supporte    une paroi cylindrique exté  rieure 88 perforée. Cette paroi est en toile     métallique    en  acier     inoxydable,    par exemple, et peut à son tour pré  senter une surface extérieure     recouverte    par une toile à       mailles    d'une     matière        sans    friction, telle qu'une toile à       mailles    ouvertes de fils de fibres de verre revêtus d'une  matière telle que du polytétrafluoroéthylène (par exem  ple du   Teflon a PTFE de E. I. DuPont de Nemours   &  Company).

   Les mailles de la matière     sans    friction  peuvent par exemple présenter des ouvertures de l'ordre  de 6,4 mm, tandis que les     ouvertures    des     mailles        sous-          jacentes    peuvent être un peu plus grandes, par exemple  de 12,8 mm.  



  L'intérieur du tambour 39 est à peu près complète  ment     ouvert,    comme le sont ses     surfaces    d'extrémité. Par  suite, un     grand    nombre de     courants    d'air de traitement       distincts,    qui s'étendent en travers de toute la largeur utile  du     tambour    de traitement, peuvent s'écouler librement  radialement à l'intérieur du tambour, à travers la paroi  extérieure     perforée    98 ;

   et bien entendu à     travers    toute  l'étoffe qui y est     supportée.    L'intérieur relativement sans  obstacle du tambour permet un     écoulement    axial     libre'     de l'air qui     sort    de l'intérieur du tambour par ses deux       extrémités.    Les chambres d'extrémité extrêmement       agrandies    50,

   51     permettent        cet        écoulement    axial de  l'air     sans    produire des     courants    d'air     localisés    impor  tants d'air aspiré dans et autour du tambour de traite  ment, qui autrement produiraient des     défauts    d'unifor  mité du     séchage    en travers de     la    largeur de l'étoffe.  



  Lorsque     l'appareil    de traitement est en fonctionne  ment, un     certain    pourcentage (par exemple 10 %) de       l'air    est     évacué    d'une manière     continue    dans l'atmo  sphère et une quantité     correspondante    d'air frais est bien  entendu introduite dans le système. Dans l'appreil repré  senté, l'air évacué est enlevé par extraction     des        chambres          d'extrémité    50, 51 par des grandes     ouvertures    d'échappe  ment 100, 101.

   Les     ouvertures    d'échappement communi  quent avec de gros     conduits        d'échappement        102,    103  (fig. 1). L'air d'appoint est amené dans l'appareil par  des     ouvertures    d'entrée, qui ne sont pas     particulièrement          représentées,

      et qui sont     disposées    de telle sorte que     l'air          d'appoint    subit l'action des     dispositifs    de chauffage avant       d'atteindre    initialement les     aspirations    des     ventilateurs     56-59.

           L'étoffe    qui     pénètre        dans        l'étage    de     traitement    34  est montée     par    des     broches    sur des chaînes d'élargisse  ment     espacées   <B>105.</B>     Les        chaînes    sont     constituées    par     des     maillons 106 et par     des        bras        de        prolongement    solidaires  décalés     107    qui     

  servent    à     monter        les    éléments d'élargis  sement     appropriés,        tels    que     les        plaques    des broches  d'élargisseuse 108, des agrafes d'élargisseuse (non     repré-          sentées),    etc.

   A     mesure    que les chaînes     d'élargisseuse          avancent    à     travers    l'étage d'arrivée 72 pour pénétrer à       l'intérieur    de     l'étage    de traitement, les     chaînes    sont trans  férées sur des     poulies    de     guidage    109 et les font passer sur  deux U de     guidage        espacés   <B>110</B>     disposés    autour du tam  bour de traitement 39.

       Lorsqu'elles    sont     transférées    aux  U de     guidage    110,     les    chaînes 105 sont supportées par les  parois     intérieures    des U, de     telle    sorte que les bras de       prolongement        décalés    107 et les     plaques    à broches se  trouvent très     près        au-dessus    de la     surface    du tambour.

         Ceci        permet    de supporter une étoffe directement sur     la.          surface    du tambour de     traitement.     



  Comme on le voit sur les     fig.    3 et 14, les U de     gui-          dage    110 sont     supportés    à l'intérieur du tambour 39 par  une     série    de tiges 111.     Chacune    des tiges     sert    à guider une       console    de     support    112     comportant    des roues de chariot  113     disposées    en     triangle    qui viennent en prise avec     les          côtés        opposés    de     la    tige.

   Un bras de     liaison    114 s'étend       radialement    depuis     la    console de     support    112 et vient  en     prise    avec     I'U        de        guidage   <B>110</B> juste à l'extérieur de la       surface    de paroi 98 du     tambour.        Chaque    U de guidage  est     supporté    en six points qui sont     espacés    à l'extérieur  de la paroi extérieure cylindrique du     tambour    de     traite-          

  ment.     



  Pour     permettre    un mouvement de réglage axial des U       de    guidage 110, les extrémités de la paroi 98 du tambour  sont     pourvues    de fentes     axiales    115 (voir     fig.    5).

   La ma  tière à     mailles    qui forme     la    paroi     extérieure    du tambour  est     découpée    et     recourbée    vers     l'intérieur    à l'endroit des  fentes,     comme    indiqué en 116 sur     la        fig.    14, et elle est  fixée     par    exemple par serrage à l'aide d'une bande<B>117.</B>  



       Comme    on le voit sur     la        fig.    3, les     chaînes        d'élargis-          seuse   <B>105,</B> après avoir traversé les     -U    de guidage 110,  sont     transférées    à     des        poulies        d'inversion    118 et sont diri  gées     ensuite    vers     l'étage    de     sortie    73.  



  Pour pouvoir régler les chaînes 105, un     agencement     est     prévu    pour le     réglage        axial    des U de guidage<B>110,</B>  des poulies d'inversion 109, 118 et des autres éléments  des     étages        72,    73.

       Dans        ce        but,    à l'intérieur de l'enve  loppe de l'appareil de traitement, sont disposés,     radiale-          ment    à     l'extérieur    du     tambour    39 et juste à l'intérieur du       contour    des     conduits    d'air chaud 48, 49, une série de       tubes    de     guidage    119 (voir     fig.    3, 14)

   qui s'étendent sur  toute la     largeur    du tambour 39 et qui servent à loger  des     arbres    de     réglage        filetés    12.     Chaque    tube de guidage  119     reçoit    un     bloc        coulissant    121 qui est vissé sur l'arbre  120     et    qui     comporte    une languette 122 s'étendant vers       l'intérieur    à     travers    une fente étroite et allongée 123       formée    sur     le        tube    de guidage et se  <RTI  

   ID="0004.0243">   terminant    avant la       surface        extérieure    du     tambour.    Un prolongement 124  de la     languette        sert    à monter deux roues de guidage rap  prochées 125, qui sont en prise avec les côtés opposés de       l'aile        extérieure    de     1'U    de guidage 110.  



  Les positions des     paires    de galets de guidage 125, des  divers     ensembles    de     réglage,    sont     coordonnées    par la       manipulation        synchrone    des divers arbres filetés 120.

         Dans    un fonctionnement type, on fait     tourner    le tam  bour     pendant    un     mouvement    de réglage, de sorte qu'il se       produit    un     mouvement        relatif        entre        les    U de     guidage         110 et les galets de guidage 125, ce qui assure un     réglage     sans à-coups.  



  Une plaque de couverture allongée 126 est supportée  par le bloc coulissant 121 et par des blocs de support  136, disposés à l'intérieur du tube de guidage 119, pour  former la fente 123 tout en permettant à la languette 122  de la traverser. Cet agencement évite l'accumulation de  charpie, d'éclaboussures de résine ou d'autres produits       chimiques    de se former autour de l'arbre fileté 120.  



  Lorsqu'on effectue le réglage des U de guidage 110,  il faut également régler les poulies d'inversion 109 ainsi  que d'autres parties de l'élargisseuse. Dans ce but, les  poulies 109, 118 ainsi que les extrémités voisines des  étages d'élargissement d'arrivée et de sortie 72, 73 sont  supportées par un châssis de chariot 127 de chaque côté.  Comme on le voit en particulier sur la fig. 13, les châssis  de chariot 127 comportent des paliers 128 supportant  des arbres 129 qui à leur tour supportent les     poulies     d'inversion 109, 118. D'une manière avantageuse, les  arbres 129 présentent une forme excentrique.

   Ceci per  met de régler la position des axes des poulies d'inversion  par rapport au chariot 127, bien que ceci soit destiné à  être un réglage     effectué    à la mise en     place    et qui n'est pas       nécessaire    au cours des opérations de chaque jour.  



  Les extrémités voisines des étages d'arrivée et de  départ 72, 73 sont supportées par des consoles 131 fixées  sur le     châssis    du chariot et pouvant se déplacer avec lui.  De chaque côté, tout le châssis 127 du chariot est sup  porté par une structure de chariot comprenant une base  132 et des paires de roues de chariot à gorge 133. Les  roues de chariot 133 sont supportées entre des rails 134,  135 qui s'étendent dans le sens de la largeur en dessous  du tambour de traitement 39 et qui permettent des dépla  cements vers l'intérieur et vers l'extérieur des poulies 109,  118 avec les extrémités intérieures des sections     d'élar-          gisseuse    72, 73.  



  Comme on le voit sur les fig. 3 et 13, ainsi que sur la  fig. 14, les chariots 132 sont pourvus de bras de mise  en position 137, 138, en prise avec des éléments 139  (fig. 14) portés par les blocs coulissants 121 des deux       arbres    de réglage inférieurs 120: De ce fait, lorsqu'on  actionne les arbres de réglage, les chariots 132 sont dé  placés simultanément vers l'intérieur ou vers l'extérieur  pour régler la position des extrémités intérieures des sec  tions 72, 73 et des     poulies    d'inversion.<B>109,</B> 118.  



  Les tambours 139 de support de l'étoffe (fig. 13)  s'étendent     transversalement    entre les paires de poulies  d'inversion 109, 118. Le     diamètre    des tambours 139 se  rapproche de celui     des        chaînes    d'élargissement qui pas  sent autour des     poulies.    d'inversion, de telle sorte que  l'étoffe qui est en prise avec l'élargisseuse est supportée  à sa partie centrale pendant qu'elle est     transportée    et  qu'elle est inversée- Les tambours 139 sont agencés de  manière à coulisser de façon à s'élargir et se     rétrécir     suivant les réglages en largeur des chaînes d'élargisseuse.  



  Comme représenté particulièrement sur la fig: 13,  les broches d'élargisseuse 108 s'étendent radialement vers  l'intérieur pendant que la     chaîne    passe autour des pou  lies. Par suite, les tensions longitudinales de l'étoffe pré  sentent une tendance propre à faire   dégager   l'étoffe  de la chaîne. Pour empêcher ceci, une bague de retenue  140 est associée à chacune des poulies d'inversion. La  bague de retenue 140 est fixée sur le côté intérieur de la  poulie et s'étend radialement vers l'extérieur jusqu'à un  point qui se trouve axialement à l'intérieur et radialement  à l'extérieur des extrémités des broches d'élargisseuse.

      Les poulies d'inversion 109, 118 sont     supportées    par  des arbres excentriques 129 de sorte qu'on peut lever et  abaisser les poulies en faisant tourner leurs arbres<B>dé</B>  support. Ceci permet de lever les     poulies    jusqu'à un  point suffisamment élevé pour qu'elles viennent en con  tact avec le tambour 39 et supportent réellement le poids  de ce dernier. A l'aide de cette     disposition,    les processus  de construction et d'installation du tambour du sécheur  sont considérablement simplifiés. C'est ainsi qu'au lieu:  d'installation, des voies ou pistes     temporaires    (non re  présentées) peuvent être disposées à l'extérieur de l'en  veloppe du sécheur, dans l'alignement des voies 134 du  chariot.

   Le tambour du sécheur peut alors être supporté  par les poulies d'inversion amenées précédemment à leur  position haute de réglage. On peut alors faire rouler les  chariots 132 à l'intérieur de l'enveloppe, en leur faisant  traverser une paroi latérale encore ouverte, pour faire  supporter     ensuite    le     tambour    par ses paliers normaux 94.  



  La section d'entrée 72 de l'élargisseuse, qu'on voit  particulièrement sur la fig. 3 et sur les fig. 6 à 13, est  constituée par deux U de guidage 150, 151 qui sont sup  portés à leurs extrémités intérieure et extérieure par le  chariot 132 et a un ou plusieurs emplacements intermé  diaires par un ou plusieurs arbres de réglage 152.     Les     arbres de réglage 152 sont semblables quant à leur na  ture, aux arbres 120 et ils sont commandés de manière  à fonctionner en synchronisme avec ces derniers.

   Les  U 150, 151 peuvent être constitués par un ensemble de  sections en     forme    de L 153 servant à supporter le brin  vide ou brin de retour de la chaîne et une section 154  en forme de Z qui     supporte    en le faisant glisser le brin  actif ou portant le tissu de la chaîne. La section 154 de  l'U comporte un rebord intérieur 155 s'étendant vers  le haut,. lequel se loge     entre    le corps de la chaîne et le  bras décalé 107.  



  La section d'entrée 72 de l'élargisseuse est pourvue  d'un agencement servant à rechercher l'extrémité du  bord de l'étoffe qui arrive et à monter d'une manière  appropriée l'étoffe sur les aiguilles ou broches des chaî  nes     d'élargisseuse    105. Ensuite, les chaînes avancent dans.  les U de guidage 150, 151 de manière à être transportées  à travers le restant du système suivant une dimension de  largeur uniforme     prédéterminée.     



  En se rapportant maintenant aux     fig.    6 et 7, l'étoffe  27 qui est reçue de l'étage de     foulardage    31, traverse un  jeu de rouleaux en spirale de déroulement 156 mis en  rotation de telle sorte que     leurs    surfaces en spirale ten  dent à lisser et à dérouler l'étoffe.

   L'étoffe est ensuite  dirigée de façon à faire un coude et à repartir en sens  inverse autour de deux rouleaux de suralimentation à  vitesse réglée 157 qui sont entraînés à une vitesse un peu  plus élevée pour assurer le degré voulu de suralimenta  tion de l'étoffe sur les broches ou aiguilles     d'élargisseuse.     Les rouleaux de suralimentation 157 sont séparés de  façon à ne pas pincer l'étoffe, mais ils: sont pourvus de  surfaces de frottement appropriées présentant une prise  suffisante pour agir d'une manière efficace sur l'étoffe.  



  L'étoffe passe ensuite entre des dérouleurs 158, 159 à  jets d'air portés par les     sections    160,<B><I>161</I></B> de recherche  du bord de     l'élargisseuse,    qui sont reliés aux canaux res  pectifs 150, 151 de     l'élargisseuse    dont elles forment les  extrémités. Pendant que les bords de l'étoffe sont mainte  nus à plat sur les jets de déroulage 158,<B>159,</B> l'étoffe passe  entre les éléments d'une commande de détection de bord  162 qui est constituée d'une manière typique par des  moyens tels qu'une,     source    de lumière 163 et. deux cellu-      les photoélectriques 164, 165.

   Les dispositifs de détec  tion sont     disposés    sur les deux côtés de l'équipement afin  de détecter les bords opposés de l'étoffe. L'agencement  des     dispositifs    est tel que si aucune des     cellules    photo  électriques n'est recouverte par le bord de l'étoffe, la sec  tion de bord suivante de la chaîne de l'élargisseuse se  règle automatiquement vers l'intérieur, jusqu'à ce qu'elle    trouve   le bord de l'étoffe. Le réglage se     termine    lors  que     la    cellule intérieure 165 est recouverte par le bord  de l'étoffe, tandis que la     cellule    extérieure reste à décou  vert.

   Si le bord de l'étoffe se déplace vers l'extérieur, de  façon à recouvrir les deux cellules photoélectriques, il       s'ensuit    un réglage automatique vers l'extérieur de la  position de la section de l'élargisseuse, jusqu'à ce que la  cellule photoélectrique extérieure 164 soit à nouveau  découverte.  



  Le bord de l'étoffe déroulée passe directement entre  un rouleau 166 de mise en ordre, entraîné par un moteur  170 et un rouleau de     pincement    167 qui coopère avec     ce     dernier, de sorte que le bord de l'étoffe est avancé posi  tivement à une vitesse réglée, un peu supérieure à     celle     des chaînes d'élargissement 105. L'étoffe est ensuite  avancée entre une roue à brosse entraînée<B>168</B> et une  plaque opposée 169. La roue à brosse est     disposée        au-          dessus    de la chaîne d'élargisseuse 105 et ses soies s'éten  dent légèrement en dessous des extrémités supérieures  des aiguilles ou broches 108.

   La roue à brosse 168 est  entraînée à une vitesse telle que les extrémités de ses  soies se     déplacent    à une plus grande vitesse que la chaîne  105, ce qui permet à l'étoffe d'être montée sur les bouts  des aiguilles 108     avec    une suralimentation uniforme et  avantageuse.  



  L'étoffe qui est légèrement montée sur les aiguilles  avance alors jusqu'à une     seconde    roue à brosse non  entraînée 171 dont les soies 172 s'étendent sensiblement  jusqu'aux extrémités de base des aiguilles 108. A mesure  que l'étoffe passe en dessous de la brosse 171, elle est  appuyée vers le bas de façon à être complètement enfon  cée sur les aiguilles. La vitesse de marche à vide de la  roue à brosse 171 est bien entendu telle que ses soies 172  sont sensiblement synchrones par rapport à     l'avance    de  la chaîne 105.  



       Les    rouleaux de tirage 157 tournent à une     vitesse     réglée par rapport à la vitesse des chaînes d'élargisseuse,  au moyen de ce qu'on appelle une commande de vitesse  réglée (non représentée). Cette commande, qu'on trouve  dans le commerce, entraîne les rouleaux de suralimen  tation 157 à une vitesse constituant un pourcentage pré  réglé mais réglable de la vitesse de la chaîne     d'élargis-          seuse.    Cette commande est réglée de manière à assurer  un pourcentage prédéterminé (par exemple de 20 à  50 % pour     certaines    étoffes tricotées) de     suralimentation     de l'étoffe vers l'entrée de l'élargisseuse.

   Les rouleaux  166 de réglage de la suralimentation et les roues à brosse  168 qui     se    trouvent de chaque côté sont réglés à leur  tour par des commandes de vitesse réglables séparément  par     rapport    à la vitesse des rouleaux de suralimentation  157. Ceci permet un réglage séparé de suralimentation  des bords opposés de l'étoffe, pour redresser finalement  les     lignes    transversales pendant que l'étoffe     est    appliquée  aux aiguilles     d'élargisseuse.     



  Les rouleaux de suralimentation entraînent des jeux  de bandes ou courroies de transport 198, supportées par  des rouleaux fous 199 (voir     fig.    6). Les     courroies    suppor  tent la région centrale de l'étoffe pendant qu'elle est       transportée    par l'étage d'entrée de     l'élargisseuse,    et l'em  pêchent de     fléchir    d'une manière     excessive    sous son pro-         pre    poids, en particulier lorsqu'il s'agit de manipuler une  étoffe     humide.     



  Les sections d'extrémité d'entrée 160, 161 des sec  tions d'élargissement sont     fixées    aux U d'élargissement  principaux 150, 151 au moyen de sections fléchissantes  de longueur     constante   <B>173,</B> 174 qu'on voit sur les     fig.    10  12. A     ce    point de     vue,    il va de soi que les chaînes 105  sont destinées à être souples, principalement dans un  plan vertical, pour permettre aux poulies d'inversion 109,  118 de se déplacer autour du tambour de traitement 39,  etc.

   Bien qu'une souplesse limitée de la chaîne soit pré  vue pour     permettre    une     flexion    suivant des directions       horizontales,    l'appareil permet une flexion horizontale  des chaînes d'élargissement suivant des arcs très progres  sifs et de plus permet     la        flexion    des chaînes d'une       manière    inégale suivant des directions     horizontales,    sans  perturber les relations de synchronisme voulues entre  deux chaînes     d'élargïsseuse    associées.  



  La section de     flexion    174 est représentée comme com  prenant deux plaques latérales souples espacées 175, 176  entre lesquelles sont disposées une série de bandes sou  ples 177, 178, 179, 179a. Les diverses plaques 175, 176  et les bandes 177-179 sont séparées les unes des autres  par des moyens     d'espacement    appropriés, tels que des  rondelles 180, qu'on voit sur la     fig.    12 et des plaques  entretoises 181 qu'on voit sur la     fig.    11. Les plaques  entretoises 181 sont disposées aux extrémités des sec  tions     fléchissantes    tandis que les rondelles     d'espacement     180 peuvent être disposées à un ou plusieurs emplace  ments intermédiaires.

   Entre les entretoises, les plaques  175 et 176 et les bandes 177-179 sont simplement dispo  sées en les     écartant,    comme on le voit clairement sur la       fig.    11.  



  Les     proportions    des plaques 175, 176, des bandes  177-179a et des entretoises 180, 181 sont telles qu'elles  forment un élément ayant en section droite la forme d'un  U, dans lequel la chaîne     d'élargisseuse    105 se loge et  est guidée. La     section    151 de     1'U,    qu'on voit sur la     fig.    12,  reçoit la section de     flexion    à l'intérieur de son côté  ouvert, de sorte que les bras supérieur et inférieur 182,  183 de<B>PU</B> forment avec la section de flexion 174 deux U  fermés pour les brins supérieur et inférieur de la chaîne.  



  La     section    de flexion 174 est fixée à<B>PU</B> 151 au  moyen de boulons 184 qui traversent complètement la  section de flexion ainsi que la paroi latérale de la sec  tion de<B>PU</B> 151,     comme    on le voit sur la     fig.    11. Les bou  lons 184 sont pourvus de douilles rapportées agrandies  185 qui traversent des ouvertures allongées 186 formées  sur la plaque latérale 176 et sur les bandes souples 179,  179a.

   Les     ouvertures    allongées 186 présentent une lar  geur (du sommet à leur partie inférieure) qui correspond  à     celle    des     douilles    185 de telle sorte que les éléments  176, 179, 179a sont     guidés    d'une manière précise pour se  déplacer les     uns    par rapport aux autres dans le sens  longitudinal tout en étant     complètement    supportés dans  un plan vertical.  



  La bande centrale 178 de l'ensemble, ainsi que les  éléments de     séparation    181 qui se trouvent sur chacun  de ses     côtés,    sont alésés de manière à recevoir étroite  ment les sections des corps des boulons 184 de manière  à ne     permettre    aucun mouvement relatif entre     ces    élé  ments et les boulons 184. La plaque latérale extérieure  175 et la bande voisine 177 sont pourvues d'ouvertures  allongées 187     semblables    aux ouvertures 186 et     ces    der  niers éléments sont séparés par une plaque<B>181</B> qui est  pourvue d'alésages circulaires 188.

   Des douilles 189 tra  versent les     ouvertures    187, 188 et portent     contre    la sur-      face de l'une des plaques 181 au voisinage de la bande  centrale<B>178.</B>  



  Comme on le voit sur la     fig.    11, les boulons 184 tra  versent la paroi latérale de<B>PU</B> 151 et sont étroitement en  prise avec des écrous 190. La longueur des douilles 185,  189     cst    telle qu'elle permet à la bande souple centrale  178, ainsi qu'aux plaques 181 qui se trouvent immédia  tement au voisinage de la bande sur chaque côté de  celle-ci, d'être serrées étroitement suivant des positions  relatives fixes par rapport à<B>PU 151.</B> Les bandes souples  <B>177,</B> 179, 179a et les plaques latérales 175, 176 sont  maintenues librement par les boulons complètement ser  rés afin de permettre un mouvement relatif longitudinal  des éléments peu serrés, dans les limites présentées par  les fentes allongées<B>186,</B> 187.  



  Aux extrémités opposées des sections de flexion 174,  175, des boulons 191 fixent l'ensemble semblable à un  stratifié aux ensembles de section d'entrée 160, 161 de  sorte que la bande souple centrale 178 est disposée rigi  dement par rapport à la section d'entrée, tandis que les  autres bandes souples de l'ensemble sont libres et peu  vent se déplacer d'un mouvement relatif longitudinal.

   A  un ou plusieurs emplacements intermédiaires, peuvent  être disposés des boulons<B>192.</B> Ces boulons s'étendent  d'un côté à l'autre de l'ensemble de     flexion,    des ron  delles d'extrémité 193 étant serrées étroitement entre eux  et une douille allongée 194, de sorte que toute la pile de  plaques et de bandes souples, ainsi que les rondelles  d'espacement 181, est reçue d'une manière libre permet  tant un mouvement de coulissement relatif limité entre  les boulons 192 et les éléments souples.  



  L'agencement des sections de flexion 173, 174 est tel  que les sections d'entrée<B>160,<I>161</I></B> de     l'élargisseuse    peu  vent fléchir vers l'intérieur, par rapport à l'axe longitu  dinal principal des U<B><I>150,</I></B> 151, par une flexion, dirigée  vers l'intérieur des sections de flexion. Les sections de  flexion présentent une longueur importante, par rapport  à la largeur de la voie de la chaîne (par exemple de 60  à 80 cm environ de longueur pour un corps de chaîne  d'environ 2,5 cm de largeur), de telle sorte que la flexion  latérale de la voie de la chaîne est très progressive.

   Une  chaîne     d'élargisseuse    puissante peut être facilement diri  gée suivant une courbe progressive de 100, ou environ,  ce qui convient pour la plupart des installations, ou bien  suivant un angle beaucoup plus grand si cela est souhai  table ou     commode.     



  Ce qui est important, c'est qu'en courbant les sec  tions de flexion à peu près entièrement le long de leurs  axes centraux respectifs, l'axe de la chaîne n'est ni  allongé ni raccourci par les mouvements des sections  174, 173. Ceci     est    souhaitable, du fait que l'une des sec  tions de flexion peut être courbée plus que l'autre, par       exemple    si l'étoffe qui pénètre dans la section d'élargis  sement est légèrement décentrée par rapport à l'axe  longitudinal.  



  On peut limiter l'importance angulaire de la flexion  des sections 173, 174 au moyen de deux commutateurs  de fin de course 200, 201, portés par un ensemble de  plaques de garde 202 monté sur chacun des U 150,<B><I>151.</I></B>  A l'aide d'un moyen tel qu'un bras 203 porté par les  sections d'entrée 160, 161, les commutateurs 200, 201  peuvent être déclenchés aux extrémités intérieures et  extérieures de mouvements des sections de flexion  173, 174.  



  La commande de déplacement vers l'intérieur et l'ex  térieur des sections d'entrée 160,<B><I>161</I></B> s'effectue à l'aide  de moteurs séparés non représentés qui entraînent des    arbres filetés 204, 205     (fig.    6) en réponse à la détection  du bord de l'étoffe par les cellules photoélectriques 164,  165.

       Dc    plus, les commutateurs de fin de course 200,  201 sont, d'une manière avantageuse, en rapport par  d'autres contacts avec les moteurs de réglage de recher  che du bord de sorte que, lorsque les commutateurs  de fin de course 200 ou 201 sont déclenchés     pendant    les  déplacements de réglage vers l'intérieur et vers l'exté  rieur des U 150, 151, les sections d'entrée 160, 161 sui  vent automatiquement le réglage de largeur de base de       l'élargisseuse.     



  Comme on le voit sur les     fig.    8 et 9, les arbres 204,  205 (dont seul l'arbre 205 est représenté sur la     fig.    8 et  9) des mécanismes de réglage et de recherche des bords  sont logés à l'intérieur d'un élément tubulaire 206 pourvu  d'une fente 207 formée sur sa paroi supérieure. Un bloc  coulissant 208 vissé sur l'arbre 205 est logé à l'intérieur  de l'élément tubulaire 207 et comporte un ensemble en  forme de T, constitué par un bloc 209 et une plaque  plate 210 qui est fixée à ce dernier et qui est à découvert  au-dessus de la paroi supérieure de l'élément tubulaire.

    Un     ensemble    de plaque 211 est supporté de manière à  coulisser sur la plaque plate 210, par l'intermédiaire de  deux blocs 212, 213 réalisés en une matière plastique  antifriction appropriée.  



  Un bloc pivotant 214, également formé en une ma  tière plastique à faible frottement, est porté par la pla  que 210 afin de pouvoir se déplacer d'un mouvement  de rotation limité autour de l'axe d'une grosse douille  215 qui est fixée au bloc coulissant 208 par un boulon  216. Deux barres de guidage en métal 217 sont fixées  à l'ensemble de plaque 211 et portent contre les bords  latéraux longitudinaux 218 du bloc pivotant 214. En fai  sant tourner l'arbre fileté 205, l'ensemble de plaque 211  peut se déplacer d'un mouvement longitudinal relatif par  rapport au bloc pivotant 214 et ce dernier peut égale  ment pivoter légèrement pour permettre les mouvements  de flexion     nécessaires    des sections de flexion 173, 174.  



  La section latérale de sortie 73 est constituée par  deux U de guidage allongés 220 (voir     fig.    15) qui sont  supportés à leurs extrémités intérieures par les chariots  132 et à leurs extrémités extérieures par deux chariots  221. Chacun des chariots 221 comprend deux roues de  chariot     espacées    222 qui reposent sur une voie de sup  port tubulaire de diamètre relativement grand 223. La  voie 223 est supportée à ses extrémités opposées par des  montants espacés 224.  



  Les extrémités extérieures des U 220 sont supportées  par des structures de poutres courtes 225, auxquelles sont  fixés les chariots 221. Les structures de poutres 225  comportent des plaques espacées 226 qui reçoivent des  pignons 227 pour la chaîne de     l'élargisseuse.    Les pignons  227 sont portés par un arbre commun 228 supporté par  les montants espacés 224. Des blocs-paliers 229 permet  tent aux poutres 225 et aux pignons 227 d'être réglés  dans le sens transversal par rapport à l'arbre 228. Le  réglage en largeur de la section de sortie 73 s'effectue  en réglant les chariots 132, à l'intérieur de l'enveloppe du  sécheur, et en faisant fonctionner en synchronisme un  arbre de réglage fileté 230.  



  Pour maintenir les chaînes sans fin sous une tension  appropriée, chaque système de chaîne est pourvu de  deux poulies fixes et mobiles 231, 232. Les poulies mo  biles 232 sont supportées par des bras pivotants 233  portés par les arbres 234 des poulies 231. Les poulies  mobiles 232 sont commandées par des cylindres pneu  matiques 235, qui par exemple sont maintenues sous une           pression    constante, de sorte que les poulies mobiles ten  dent à pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre  en observant la fig. 15, et les chaînes sont maintenues  sous une     tension    constante.  



  Au-dessus de     l'extrémité    de sortie des     chaînes    105,  se trouvent deux rouleaux de prise 236, 237 occupant  la largeur complète et qui sont pourvus de surfaces de       prise    de l'étoffe, ces rouleaux étant agencés de manière  à être entraînés par une commande de vitesse relative  réglable à une vitesse en rapport avec celle de la chaîne  de l'élargisseuse. Les rouleaux 236, 237 peuvent être  légèrement séparés de façon à éviter de     pincer    l'étoffe       lorsqu'elle        passe    entre eux, mais la configuration des  rouleaux est telle que l'étoffe est contrainte de se dépla  cer suivant un     trajet    sinueux.

   Les rouleaux de prise 236,  237     servent    à tirer l'étoffe vers le haut hors des aiguilles  de l'élargisseuse, et à faire avancer l'étoffe ainsi séparée  des aiguilles vers l'étage 42 de   mise en lots<B> </B> à une  vitesse réglée     réfléchissant    les modifications de la forme  géométrique de l'étoffe     lorsqu'elle    est démontée des  aiguilles.  



  Les deux chaînes d'élargisseuse 105 sont entraînées  par une seule entrée de force motrice qui n'est appliquée  qu'à une seule chaîne. Plus particulièrement, le moteur  d'entraînement des chaînes (qui n'est pas représenté) est  relié à l'arbre 228 qui est claveté à l'un des pignons 227  par     rapport    auquel il peut coulisser, tout en pouvant  tourner par     rapport    à l'autre chaîne d'élargissement. La  seule chaîne qui est     entraînée,    en se     déplaçant    autour  du tambour de traitement 29 à l'intérieur de l'U de gui  dage annulaire 110 fait tourner le tambour en synchro  nisme exact avec le déplacement de la chaîne du fait du  contact de frottement entre les deux éléments.

   La  seconde chaîne, dont le pignon de l'extrémité de sortie  227 peut tourner librement par rapport au moteur d'en  traînement, est entraîné par le tambour de traitement  39, en venant en     contact    de frottement avec l'autre guide  annulaire 116. L'agencement décrit qui sert à entraîner  les deux chaînes espacées assure le synchronisme le plus       précis    de déplacement des chaînes dans tout le système,  en     particulier    dans toute la longueur parcourue pendant  que     les    chaînes transportent l'étoffe montée sur les bro  ches ou aiguilles, et, en particulier, encore à travers  l'étage de traitement critique à la chaleur.  



  Les chaînes sont synchronisées suivant le déplace  ment linéaire du tambour de traitement, au lieu de l'être  en fonction du nombre de dents d'un pignon. Ceci assure  une égalité précise entre les déplacements linéaires des  chaînes, au     moins    à travers l'étage de traitement criti  que à la chaleur.     De    plus, du fait que l'étage de traite  ment est disposé plus ou moins au milieu de la partie  de     transport    de l'étage de la chaîne, ceci assure une syn  chronisation optimale des déplacements linéaires des  chaînes dans toute leur     partie    de transport de l'étoffe  où elles ne sont pas     réellement    en contact avec le tam  bour de traitement.  



  Les fig. 17 et 18 représentent les détails d'une forme  perfectionnée du maillon d'une chaîne élargisseuse, qui  est     particulièrement    destinée pour une     élargisseuse    dans  laquelle la     chaîne    doit être déviée dans plusieurs plans.  Chacun des maillons de la chaîne 105 est en métal coulé  et     comporte    un corps 240 à     partir    d'une extrémité duquel  s'étend une seule branche de liaison 241 et à partir de  l'extrémité opposée duquel s'étendent deux branches de  liaison espacées 242.

   Les relations de dimensions entre  la branche simple et les deux branches de liaison 241,  242 sont telles, comme on le voit sur la     fig.    17, que la         branche        unique    241 d'un     maillon    de chaîne     se    loge libre  ment entre deux     branches        espacées    242 du maillon sui  vant,     avec    un léger jeu     latéral    243.  



  Les     maillons    de chaîne     successifs    sont reliés au moyen  de broches à     rouleau    fendues 244 d'un type classique  qu'on trouve dans le     commerce.    Les broches 244 présen  tent une longueur telle qu'elles s'étendent sur toute la  largeur du     maillon    de la chaîne, et se logent complète  ment dans deux     branches    de liaison espacées 242,

   sans  s'étendre de     préférence        latéralement    vers l'extérieur  depuis     celles-ci.    L'alésage transversal 245 qui traverse  les branches espacées 242 pour     recevoir    la broche à  rouleau     244    présente une dimension assurant un léger       serrage    de frottement avec la broche à rouleau, ce qui  met la broche sous compression en fermant légèrement  sa fente 246.

   L'alésage 247     formé    sur la     branche    de  liaison unique 241 présente, au contraire, une dimension  permettant un mouvement de rotation relativement sans  gêne de la branche de     liaison    241 autour de l'axe de la  broche à     rouleau,    pendant que la broche reste immobile       dans    les branches de     liaison        espacées    242.  



  Pour permettre une souplesse latérale prédéterminée  dans la chaîne de     l'élargisseuse,    les broches à rouleau  244 sont orientées     dans        les    branches espacées 242 de  telle     sorte    que leurs parties fendues 246 se trouvent dans  le plan passant par les axes des deux broches à rou  leaux qui relient le maillon aux maillons voisins.

   A l'aide  de cet     agencement,    lorsque des     maillons        successifs    se  trouvent sensiblement     dans    le même     plan,        la    région 246  de la fente forme, en fait un   méplat   dans le plan des       maillons    de chaîne, et     ceci        facilite    un     certain    écartement  latéral d'un maillon par     rapport    à un autre maillon se  trouvant     dans        ce        plan.     



  Comme indiqué     particulièrement    sur les     fig.    12 et  18, le     corps    105 du maillon de la chaîne comprend un  bras de prolongement solidaire 107 qui s'étend vers le  bas     et    vers     l'intérieur    depuis la     surface    supérieure 248  du     corps    du     maillon.    A son extrémité inférieure,

   le bras  207     comporte    un prolongement latéral solidaire 249 qui       sert    d'appui à une     plaque    à     aiguilles    250 portant une  série d'aiguilles     d'élargisseuse    108 qui s'étendent vers le  haut et vers l'extérieur.  



  Comme on le voit sur la     fig.    12, le prolongement  latéral 249 du bras 107 est disposé d'une manière avan  tageuse en dessous de la     surface    inférieure 253 du corps  du maillon de la chaîne. L'agencement voulu est tel que  lorsque les maillons de la chaîne se logent dans les U  de guidage annulaire 110, disposés autour du tambour  de traitement 39,     les    prolongements 249 des bras sont  aussi près que cela est possible en pratique de la sur  face du     tambour    de séchage. Ceci permet à l'étoffe qui  est montée sur les     aiguilles    d'être     supportée    par le tam  bour sur toute sa largeur.  



  Pour faire fonctionner l'appareil décrit, on règle sa  vitesse     d'ensemble    en     réglant    la vitesse du moteur d'en  traînement de la chaîne     d'élargisseuse    entraînée et de  manière à faire répondre les autres éléments en fonc  tionnement de l'appareil sur une     base    de demande et/  ou de réglage     relatif    de vitesse.  



  A     l'extrémité    d'entrée des     chaînes,    les bords de  l'étoffe sont déroulés et   suivis   par les commandes de  recherche de bord qui ont été décrites, de     sorte    que la       bordure    de l'étoffe est en prise d'une manière appropriée  avec les moyens d'élargissement.  



  Afin d'assurer une suralimentation prédéterminée et  réglable de l'étoffe sur les aiguilles     d'élargisseuse,    à l'ex  trémité d'entrée de     l'appareil,    afin de     permettre    une dis-      tension latérale de l'étoffe et un retrait de celle-ci dans  l'étage de traitement, l'alimentation de l'étoffe dans les  éléments d'élargissement doit se faire à une vitesse supé  rieure à la vitesse linéaire de déplacement des chaînes,  par exemple de 20 à 30 % plus élevée dans le cas de cer  taines étoffes tricotées, par exemple.

   Dans ce but, les  vitesses des rouleaux 156, 157, des rouleaux 166, 167  ainsi que celles de la roue à brosse 168, sont réglées d'une  manière avantageuse par des commandes réglables qui  permettent d'entraîner ces éléments à une vitesse prédé  terminée par rapport à la vitesse suivant laquelle les  chaînes d'élargissement sont entraînées. En d'autres ter  mes, pour obtenir ce taux de suralimentation de base,  par exemple de 15 %, le réglage de vitesse relative des  rouleaux de suralimentation principaux 156, 157, peut  être réglé de manière à fonctionner à une vitesse qui  correspond à 115 % de la vitesse de l'entraînement des  chaînes d'élargisseuse, et ce pourcentage est conservé,  même lorsqu'on règle la vitesse de fonctionnement des  chaînes pour l'amener à un niveau différent.  



  Les rouleaux de réglage et de suralimentation<B>166</B> et  les brosses correspondantes 168 sont réglés par des régla  ges de vitesse relative réglables séparément pour les mo  teurs 170 d'ajustage séparés, de chaque côté. Ces réglages  de vitesse relative peuvent être réglés séparément suivant  les rouleaux de suralimentation 156, 157 et permettent  un léger   ajustage   des bords opposés de l'étoffe, un  côté par rapport à l'autre.  



  L'extrémité d'entrée de la chaîne d'élargisseuse est  alimentée à la demande par le poste de foulardage 31 et  la demande est représentée par la position verticale d'un  rouleau flottant 37 qui est, en fait, porté par une boucle  de l'étoffe. D'une manière semblable, un rouleau flottant  29 qui sert à mesurer la quantité d'étoffe se trouvant  entre l'étage de foulardage 31 et l'étage de coupe et  d'ouverture 23, règle d'une manière continue la vitesse de  l'étage de coupe. A la source d'alimentation, un rou  leau entraîné 22, qui est agencé pour tirer l'étoffe d'un       coffre    de réserve 20 peut être réglé à la demande par un  rouleau danseur 19.

   Sur le côté sortie de l'étage de trai  tement, l'étage de pliage ou de recueil 42 est réglé en  vitesse par le rouleau flottant 45 et de ce fait il fonc  tionne suivant la vitesse à laquelle l'étoffe sort de l'étage  de démontage des aiguilles de l'élargisseuse.  



  Des rouleaux de tirage 236, 237 qui se trouvent à  l'étage de démontage sont commandés par un réglage  de vitesse relative réglable qui permet de faire fonction  ner     ces    rouleaux à des vitesses réglées légèrement supé  rieures ou légèrement inférieures à la vitesse de la chaîne  de l'élargisseuse. Par suite, si on effectue un réglage  à nouveau de la forme géométrique de l'étoffe lorsque  celle-ci est libérée des aiguilles d'élargisseuse, ce réglage  peut être représenté par le réglage de la vitesse du rou  leau de tirage par rapport à la vitesse de la chaîne  d'élargisseuse.  



  Dans un traitement type d'une étoffe de coton trico  tée tubulaire, par exemple, à l'aide de l'appareil décrit,  l'étoffe tricotée tubulaire, qui d'une manière typique, se  présente sous une forme d'humidité non uniforme lors  qu'elle est reçue d'une opération de traitement à l'état  humide précédente, est tirée du coffre de     réserve    20 et  est transformée, dans l'étage de découpe et d'ouverture  23 en une étoffe de forme     plane,    ouverte en largeur.       L'étoffe    ouverte en largeur est alors transportée à l'étage  de foulardage 31, où l'étoffe peut être imprimée avec une  solution de traitement, telle qu'une résine de type de     lavage sans repassage .

   Si on n'utilise pas une telle  solution de traitement, l'étoffe traverse l'étage de     fou-          lardage    où elle est mouillée par un liquide quelconque  d'une façon uniforme.  



  L'étoffe mouillée d'une façon uniforme provenant de  l'étage de foulardage est avancée jusqu'à l'extrémité  d'entrée de     l'élargisseuse,    où ses bords sont déroulés, en  cas de besoin, et viennent en prise avec le mécanisme  d'élargissement. Les bords de l'étoffe sont alors avancés,  d'habitude d'une façon divergente, de sorte que l'étoffe  est quelque peu distendue latéralement. Ensuite, l'étoffe  est transportée par les chaînes     d'élargisseuse    suivant une  largeur uniforme prédéterminée. Pendant la partie ini  tiale de l'étage d'élargissement, avant que l'étoffe ne  pénètre dans l'enveloppe de l'appareil de traitement,  l'étoffe est supportée en divers emplacements entre ses  bords par des bandes de transport 198.

   Ceci empêche  l'étoffe, qui à ce point est encore humide et lourde, de  fléchir et de se déformer. A l'intérieur de la chambre de       prétraitement    de l'appareil de traitement, l'étoffe est  supportée par des courants d'air à faible vitesse qui sont  dirigés d'une manière prédominante vers le haut contre la  surface inférieure de l'étoffe.  



  Après que l'étoffe a traversé la chambre de pré  chauffage, elle est appliquée à la surface du tambour de  traitement 39 et elle est transportée autour de la chambre  de traitement principale. Tout en se déplaçant autour de  la chambre principale, l'étoffe est à tous moments en  prise avec ses bords avec les chaînes     d'élargisseuse,    et  par suite elle est maintenue suivant une largeur précise,  prédéterminée, tout en étant complètement supportée en  travers de toute sa surface. Du fait qu'elle est ainsi  supportée, l'étoffe peut subir l'action de jets d'air à  vitesse très élevée permettant un séchage extrêmement  efficace ou tout autre traitement thermique permettant  une détente avantageuse de l'étoffe.

   L'étoffe est ensuite  transportée à travers une chambre de     postchauffage    83,  après quoi elle sort de l'enveloppe 46 de l'appareil de  traitement.  



  Dans certains cas, l'étoffe peut être dirigée sur un  système     d'élargisseuse    continu, à travers un second  étage de traitement, semblable au premier, si un traite  ment supplémentaire est nécessaire ou souhaitable du fait  de la nature de l'étoffe ou de la vitesse de fonctionnement  de la chaîne de traitement, dans tous les cas, après le  dernier étage de séchage, d'une manière avantageuse       l'étoffe    est dirigée à travers un étage de refroidissement  40, à la suite duquel l'étoffe est séparée de ses aiguilles  ou broches, ses dimensions géométriques sont réglées à  nouveau à volonté et elle est repliée ou recueillie autre  ment.

   Pour le mûrissement à chaud d'étoffes en polyes  ter, par exemple, il peut être avantageux d'effectuer un  refroidissement     c    par choc   de l'étoffe après le traite  ment à la chaleur. Dans ce cas, l'étage de refroidisse  ment peut comporter un ensemble de réfrigération. Au  trement, le refroidissement s'effectue en faisant circuler  de l'air ambiant non chauffé.  



  On réalise dans l'appareil un séchage, un traitement  à la chaleur, un mûrissement ou tout autre traitement  à la chaleur extrêmement efficace, en partie du fait des  jets d'air à grande vitesse qui sont répartis d'une façon  uniforme, en partie du fait de la répartition des courants  d'air dans les chambres d'extrémité, dans les chambres  d'aspiration des ventilateurs et dans les orifices de sortie  d'échappement ou depuis ceux-ci, et également en partie  du fait de l'espace extrêmement étroit qui est ménagé      entre la     surface    du tambour et les ajutages d'air envi  ronnants permettant d'obtenir une efficacité maximale  des jets d'air à grande vitesse. Dans l'ensemble, cet agen  cement permet d'obtenir une capacité de traitement ex  traordinairement élevée dans un ensemble de dimensions  pratiques.  



  L'appareil décrit est particulièrement bien adapté,  sans s'y limiter, au traitement d'une étoffe tricotée ou  verte en largeur. A ce point de vue, les agencements  d'élargissement     comprennent    des dispositifs avantageux  permettant d'aligner les lignes transversales de l'étoffe,  de suralimenter l'étoffe sur les chaînes d'élargisseuse  pour permettre un retrait longitudinal au cours du pro  cessus de     séchage    et des dispositifs permettant de distor  dre latéralement     l'étoffe,    avant le traitement.

   Toutes     ces     possibilités     permettent    à l'étoffe ouverte en largeur ainsi  fournie de présenter une     stabilité    géométrique optimale,  ainsi qu'un aspect supérieur en ce qui     concerne    les  lignes transversales droites, etc.  



  En liaison avec     ce    qui     précède,    il va de soi que les  exigences du traitement d'une étoffe tricotée sont telles  que des appareils de traitement et d'élargissement rota  tifs de modèles disponibles ne conviennent pas ou ne  peuvent pas être appliqués dans une mesure suffisante  pour pouvoir être utiles industriellement pour traiter les  étoffes tricotées. Au contraire, les exigences de traite  ment des étoffes tissées sont suffisamment moins rigou  reuses pour qu'un grand nombre des principes de l'ap  pareil décrit puissent être appliqués d'une manière  avantageuse au traitement des     étoffes        tissées.     



  Une particularité avantageuse de l'appareil décrit qui  semble présenter     des    applications     étendues    à la manipu  lation et l'élargissement des étoffes tricotées et peut-être  également à certains autres types     d'étoffes,    en particulier  celles qui sont relativement instables du point de vue  géométrique, est l'utilisation d'une ou plusieurs bandes  de support étroites disposées entre les chaînes d'élar  gissement. Les bandes de support s'étendent parallèle  ment à l'axe de l'élargisseuse, et par exemple, elles sont  disposées sensiblement dans le plan formé par les chaî  nes d'élargisseuse espacées.

   De ce fait, lorsque l'étoffe  est serrée par ses bords et lorsqu'elle est transportée par  les chaînes, les régions centrales de     l'étoffe    sont suppor  tées et empêchées de fléchir.  



  Ce qui est encore plus important, les bandes de  support associées aux chaînes d'élargisseuse sont agen  cées de manière à être     entraînées    à une vitesse qui dif  fère de la vitesse des chaînes elles-mêmes, et par exemple  les bandes sont entraînées à une vitesse légèrement supé  rieure. Ceci constitue une mesure avantageuse de réglage  de la rectitude des lignes transversales, ce qui est particu  lièrement     efficace    lorsqu'on assure des relations de vi  tesse variables entre les bandes de support et les chaînes.

    En particulier, lorsque le réglage des lignes transversales  est important, par exemple dans la manipulation et le  traitement d'étoffes tricotées ou d'autres étoffes pouvant  être     déformées,    et il est important que l'agencement des  bandes de support permette de supporter principalement  les régions centrales de l'étoffe, de sorte que des diffé  rences de vitesse entre les bandes de support et les chaî  nes d'élargisseuse ont pour effet de régler la région cen  trale de     l'étoffe    par rapport à ses bords.  



  Il convient également d'observer, dans l'appareil dé  crit, que la bande tricotée ou toute autre bande d'étoffe  qui est traitée n'est en contact que sur une seule surface.  Ceci est particulièrement avantageux dans le cas de cer-         taines        étoffes      sensibles   telles que du velours de coton,  par exemple, où il est très important de maintenir une  face à peu près complètement à l'abri de tout contact  sous pression avec d'autres surfaces pendant toutes les  opérations de traitement.  



  Dans l'appareil décrit, lorsque l'étoffe qui doit être  traitée se présente initialement sous une forme tubu  laire, il peut être utile d'appliquer une composition de  gommage à l'étoffe, de telle     sorte    qu'une bordure étroite  de la     composition    s'étende le long des bords courts de  l'étoffe, d'une manière avantageuse juste à l'extérieur des  aiguilles d'élargissement.

   Après le traitement, les bords       gommés    peuvent être ébarbés, à l'aide de     dispositifs    de  coupe appropriés disposés en avant de l'étage de   mise  en lot      .    Il peut être également avantageux d'incorporer  à la chaîne de traitement des étages de traitement à la va  peur d'eau de     façon    à pouvoir faire passer l'étoffe dans  de la vapeur d'eau avant et/ou après le traitement à la  chaleur, lorsque     cela    peut être souhaitable ou commode.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Appareil de traitement et d'élargissement rotatif pour des bandes d'étoffe et analogues, caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe de traitement, un tambour de traitement rotatif supporté dans l'enveloppe et présentant une paroi extérieure cylindrique perforée, des moyens faisant écouler de l'air d'une façon générale radialement à travers la paroi perforée du tambour, deux chaînes d'élargisseuse disposées de manière à se déplacer autour d'une partie importante de la circonférence du tambour, en synchronisme avec celui-ci, un guide-chaîne circulaire pour chacune des chaînes d'élargisseuse, lequel guide est disposé autour de la paroi perforée du tambour,
    des moyens montés sur le tambour supportant ces guide- chaînes afin de les faire tourner avec le tambour, et un dispositif de réglage de la largeur de l'étoffe monté sur l'enveloppe, disposé radialement à l'extérieur du tambour et venant en prise avec les guides des chaînes afin de régler la position axiale des guides de chaînes par rapport à la paroi perforée du tambour. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que l'enveloppe comprend des conduits pour l'air qui entourent étroitement le tambour sur la plus grande par tie de sa circonférence et en travers de toute sa largeur, ces conduits comprenant une série d'ajutages rapprochés, disposés transversalement agencés de manière à émettre des courants d'air distincts à grande vitesse suivant une direction radiale vers et à travers la paroi perforée du tambour. 2.
    Appareil selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de réglage de la largeur de l'étoffe comprend des tiges de réglage filetées disposées au voisi nage de la surface du tambour, des éléments de guidage se vissant sur ces tiges et s'étendant radialement vers l'intérieur depuis celles-ci en prise avec les guides des chaînes, et des moyens servant à faire tourner ensemble les tiges de guidage pour commander des mouvements de rétrécissement ou d'élargissement de ces éléments de guidage et par suite des guides des chaînes. 3.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que les chaînes d'élargisseuse comprennent des sections destinées à venir en prise et à guider les bords opposés de l'étoffe, vers, autour et à l'écart du tambour, des aju- tages d'air montés dans l'enveloppe étant disposés au moins en dessous du trajet parcouru par l'étoffe en prise avec les sections des chaînes et qui sont guidés vers et à l'écart du tambour, ces ajutages d'air étant disposés par rapport à l'étoffe de telle sorte que cette dernière est supportée d'une façon efficace sur sa largeur par la pres sion nette, dirigée vers le haut, de l'air. 4.
    Appareil selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que les ajutages qui se trouvent dans les zones d'entrée et de sortie de l'étoffe sont disposés au-dessous et au-dessus de la trajectoire parcourue par celle-ci. 5.
    Appareil selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que la section d'entrée des chaînes d'élargisseuse, qui sert à faire avancer l'étoffe vers le tambour, s'étend vers l'avant au-delà de l'enveloppe de traitement, la sec tion d'entrée des chaînes recevant l'étoffe et venant en prise avec celle-ci à une certaine distance de l'enveloppe et des ajutages, des moyens de support étant disposés sensiblement dans le plan de la section d'éntrée afin de supporter l'étoffe et l'empêcher de fléchir. 6.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que les guide-chaînes circulaires présentent en section droite la forme d'un U comportant des ailes espacées s'étendant radialement vers l'extérieur, les chaînes d'élar gissement se logeant dans ces U et comportant des par ties s'étendant au-dessus de leurs ailes axialement inté rieures pour venir en prise avec l'étoffe supportée par le tambour, des bras de guidage étant supportés d'une ma nière réglable en une série de points radialement à l'exté rieur du tambour, ces bras de guidage venant en contact avec les ailes de guidage et étant reliés pour permettre de les régler ensemble axialement afin de déplacer d'un mouvement de réglage axial les guide-chaînes sur le tam bour,
    ces bras de guidage comprenant des paires de rou leaux disposés de manière à chevaucher les ailes axiale- ment extérieures des U. 7. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que l'enveloppe comporte des ajutages d'air disposés en face de la surface du tambour et qui servent à diriger des jets d'air distincts à grande vitesse à travers l'étoffe et radialement dans le tambour, l'étoffe étant supportée sur sa largeur par le tambour de séchage lorsqu'elle subit l'action des jets d'air, les ajutages d'air disposés en face du tambour de traitement étant espacés de ce dernier d'une distance qui ne dépasse pas d'une façon apprécia ble 5,1 cm environ, pour un tambour d'un diamètre d'en viron 2,1 m,
    des ventilateurs servant à refouler de l'air à des vitesses d'au moins 760 m par minute vers le tam bour de séchage. 8. Appareil selon la sous-revendication 7, caractérisé en ce que l'enveloppe comprend des chambres de pré chauffage et de postchauffage en avant et en arrière du tambour de traitement, ces chambres comprenant des moyens servant à régler les chaînes d'élargisseuse à une largeur réglable prédéterminée et comportant des ajuta- ges d'air disposés au-dessus et en dessous du plan de l'étoffe,
    des moyens servant à fournir de l'air aux aju- tages de ces chambres pour permettre de refouler l'air à une vitesse très inférieure à la vitesse de l'air qui est émis des ajutages entourant le tambour. 9. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que deux éléments de guidage sont disposés parallèle ment d'une façon générale et en ce que chacun comporte une surface servant à guider une chaîne d'élargisseuse, une section d'extrémité pouvant être déplacée d'une façon réglée pour chacun des éléments de guidage,
    cha- cune des sections d'extrémité d'entrée mobiles compre nant une section de guidage allongée et souple transver salement fixée à une extrémité à l'extrémité d'un élément de guidage, des moyens réglables venant en prise avec les extrémités libres des sections d'extrémités d'entrée mo biles pour les déplacer transversalement par rapport aux éléments de guidage des chaînes, ces sections de guidage souples présentant une longueur importante par rapport à leur largeur et étant destinées à fléchir suivant une courbe progressive sur leur longueur afin de guider les chaînes suivant une courbe progressive. 10.
    Appareil selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que lesdites sections de guidage souples sont cons truites d'une manière stratifiée, les sections de guidage souples étant fixées par une couche intermédiaire d'une série de couches, de sorte que l'axe du trajet suivant lequel se déplace la chaîne d'élargisseuse reste sensible ment constant lorsque les sections souples fléchissent transversalement. 11.
    Appareil selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les sections mobiles de l'extrémité d'entrée peuvent être réglées séparément de chaque côté; des moyens de détection des bords servant à mettre en posi tion des bords d'une étoffe arrivant et servant à régler les sections d'extrémité d'entrée mobiles respectives en réponse à ce réglage,
    ces sections d'extrémité d'entrée mobiles pouvant être déplacées latéralement vers l'inté rieur sur une distance importante pour permettre de monter l'étoffe sur les aiguilles d'élargisseuse et de la détendre ensuite latéralement suivant une largeur beau coup plus étroite que la largeur réglée des éléments de guidage d'élargissement. 12.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que lesdits moyens d'élargissement sont agencés pour venir en prise avec l'étoffe sur ses bords opposés pour distendre latéralement celle-ci et la transporter à tra vers une chambre de traitement suivant une largeur uni forme prédéterminée, un rouleau entraîné de prise de l'étoffe étant disposé au voisinage de l'extrémité de sor tie des moyens d'élargissement, des moyens servant à entraîner les chaînes d'élargissement suivant une vitesse pouvant être réglée, des moyens réglables servant à entraîner le rouleau de prise et un moyen de réglage de vitesse relative réglable servant à régler d'une manière correspondante la vitesse du rouleau de prise par rapport à la vitesse des chaînes d'élargisseuse. 13.
    Appareil selon la sous-revendication 12, caracté risé en ce qu'un dispositif de rassemblement de l'étoffe est disposé de manière à recevoir l'étoffe provenant du rouleau de prise, et en ce qu'un moyen d'entraînement du dispositif de rassemblement de l'étoffe comprend un élément mobile servant à détecter la quantité d'étoffe en mouvement entre le rouleau de prise et le moyen de rassemblement. 14.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que la chaîne d'élargisseuse servant à transporter l'étoffe suivant un trajet sinueux dévié dans une direction prin cipale, et présentant une souplesse prédéterminée permet tant une courbure limitée dans une autre direction, com prend une série de maillons de chaînes montés bout à bout, chacun des maillons comportant une branche de liaison centrale à une extrémité et deux branches de liai son espacées à son autre extrémité, ces maillons étant agencés de telle sorte que la branche de liaison centrale de chaque maillon se loge entre les branches de liaison espacées de chacun des maillons successifs,
    une broche à rouleau fendu s'étendant transversalement entre les branches de liaison espacées de chaque maillon et étant maintenue par celles-ci, la broche traversant la branche de liaison centrale d'un maillon voisin, la broche venant en prise avec les branches de liaison suivant un ajustage relativement serré à peu près complètement exempt de jeu dans le sens longitudinal de la chaîne,
    les branches de liaison centrales étant réunies par ces broches à rouleau d'une manière permettant un déplacement angulaire limité entre ces branches de liaison et les axes des broches. 15.
    Appareil selon la sous-revendication 14, caracté- risé en ce que lesdites broches à rouleau se logent étroi tement dans les branches de liaison espacées de chaque maillon et sont orientées du point de vue rotation à l'intérieur de ceux-ci de telle sorte que la fente d'une bro che, en prise avec les branches de liaison espacées d'un maillon,
    se trouve sensiblement dans un plan passant par les axes des deux broches venant en prise avec ce maillon. 16. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que le tambour de traitement rotatif perforé présente une longueur déterminée,
    des moyens servant à fournir de l'air de traitement à ce tambour de manière qu'il s'écoule radialement à l'intérieur de celui-ci sur une par tie importante de sa circonférence et sensiblement en tra vers de toute sa largeur, les chaînes d'élargisseuse étant supportées par le tambour et l'entourant, les éléments annulaires pouvant être réglés suivant l'axe du tambour,
    les éléments de guidage circulaires des chaînes étant supportés très près de la surface du tambour et com prenant des éléments disposés radialement qui s'éten dent à l'intérieur du tambour, des supports étant formés à l'intérieur de celui-ci et étant bien espacés à l'intérieur de sa surface, pour venir en prise et déplacer d'une ma nière mobile les éléments disposés radialement. 17.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens servant à établir des relations d'entraînement direct entre les chaînes d'élargisseuse et le tambour. 18.
    Appareil selon la sous-revendication 17, caracté risé en ce qu'il comprend un dispositif d'entraînement extérieur qui ne vient en prise qu'avec une seule des chaînes pour l'entraîner, le tambour étant entraîné par l'une des chaînes à une vitesse qui correspond à sa vitesse linéaire,
    et le tambour venant en prise avec la seconde chaîne et entraînant celle-ci à une vitesse linéaire égale à la vitesse linéaire de la première chaîne. 19.
    Appareil selon la revendication, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'élargissement destiné à des étoffes déformables, ce dispositif comprenant deux chaî nes d'élargisseuse espaces comportant des moyens desti nés à venir en prise avec les bords de l'étoffe,
    une ou plusieurs bandes de support disposées entre les chaînes et qui sont alignées parallèlement à l'axe longitudinal principal de l'appareil, ces bandes de support étant dis- posées de telle sorte que leurs brins supérieurs sont en contact de support principalement avec les régions cen trales d'une étoffe transportée par les chaînes. 20.
    Appareil selon la. sous-revendication 19, caracté risé en ce qu'il comprend un moyen pour entraîner les chaînes d'ëlargisseuse et les bandes de support à des vitesses différentes, de façon à régler la. position des régions centrales de l'étoffe, par rapport aux régions de ses bords.
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