CH509468A

CH509468A - Revêtement pour surface de roulement à câbles incorporés et procédé pour son exécution

Info

Publication number: CH509468A
Application number: CH1239869A
Authority: CH
Inventors: Ceintrey Marcel
Original assignee: Routiere Et D Entpr Generale S
Priority date: 1968-08-23
Filing date: 1969-08-15
Publication date: 1971-06-30
Also published as: FR1586437A

Description


  
 



  Revêtement pour surface de roulement à câbles incorporés et procédé pour son exécution
 La présente invention concerne un revêtement pour surface de roulement à câbles incorporés, notamment pour chaussée, aérodrome, ouvrage d'art, ainsi qu'un procédé d'exécution de ce   revêtement.   



   Des revêtements analogues ont déjà été exécutés, comportant notamment des câbles de chauffage électrique, soit des câbles souples gainés de matière plastique, soit des câbles rigides isolés par de la magnésie, gainés   ultérieurement    de cuivre.



   Le brevet français   No    1500271 en particulier décrit un procédé d'exécution d'un tel revêtement, dans lequel les câbles sont fixés au moyen de résines polymérisables, du type époxy ou   polyuréthane.   



   Ces revêtements antérieurs, dans lesquels les câbles sont posés sur la couche de fond et noyés ensuite dans le revêtement superficiel, n'ont pas donné entière satisfaction.



     I1    est pratiquement impossible de réaliser un positionnement des câbles qui se maintienne en cours d'utilisation; on est en outre pratiquement obligé d'appliquer à la main la couche qui recouvre les câbles de façon à éviter leur déplacement et leur détérioration par les engins de mise en   oeuvre    et de cylindrage.



   La présente invention se propose de remédier aux inconvénients précités en fournissant un revêtement à câbles incorporés dans lequel on puisse réaliser un positionnement exact et stable des câbles et qui permette l'application de la couche superficielle par des moyens industriels à l'aide d'appareils de finition ou tout autre dispositif de répandage mécanique sans risque de dété   rioter    les câbles.



   Le revêtement routier suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une couche de fond appliquée sur le soubassement à recouvrir et des rainures formées dans la partie supérieure de cette couche, les câbles étant placés dans ces rainures et une couche supérieure recouvrant lesdits câbles.



   Le revêtement peut en outre comprendre une couche d'accrochage disposée entre la couche de fond et la couche supérieure, la couche d'accrochage recouvrant lesdits câbles.



   Le procédé d'exécution du revêtement défini cidessus est caractérisé en ce qu'on applique une couche de fond sur le soubassement à recouvrir, en ce qu'on forme dans la face supérieure de cette couche des rainures à l'emplacement prévu pour lesdits câbles, en ce qu'on place les câbles dans les rainures et en ce qu'on applique une couche supérieure sur la couche de fond, les câbles étant ainsi recouverts simultanément.



   On peut répandre une couche d'accrochage sur la couche de fond et les câbles avant l'application de la couche supérieure.



   Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple, la figure unique représente en perspective, avec arrachements, un mode de réalisation d'un revêtement suivant l'invention.



   Le revêtement représenté comprend une couche de fond 1 disposée sur le tablier ou soubassement T de l'ouvrage à recouvrir. Cette couche de fond, qui peut être appliquée par tout moyen connu approprié, peut être réalisée en béton hydrocarboné, en béton de ciment, en asphalte tel que     sheet-asphalt     , etc.   I1    peut s'agir notamment d'une couche de reprofilage classique.



   Des rainures 2 sont formées parallèlement dans la face supérieure 3 de la couche de fond et des câbles 4, par exemple des câbles de chauffage électrique, sont placés dans ces rainures.



   Les câbles peuvent être de type rigide ou souple, mais on préfère généralement utiliser des câbles souples.



   Les rainures 2 sont formées, par exemple par sciage ou autre moyen, dans la face supérieure de la couche de fond à la distance désirée les unes des autres en fonction du type de câbles utilisé et de la puissance de chauffage désirée. Cette distance peut varier, par exem  ple, de 6 à 12 cm environ. La profondeur des rainures ou gorges 2 doit être suffisante pour que le câble y soit de préférence entièrement logé et qu'il ne dépasse pas au-dessus de la surface 3 de la couche de fond afin d'éviter une détérioration au cours des opérations ultérieures. Il est préférable que la dimension des gorges soit à peine supérieure à celle des câbles pour éviter tout jeu inutile.



   Les câbles sont généralement fixés dans les rainures par collage à l'aide de résines polymérisables, notamment de résines époxy, de polyuréthanes ou de mélanges de ces résines avec des charges minérales et organiques destinées à en diminuer le prix, notamment du brai de houille.



   Ce collage peut être effectué soit par points, comme représenté en 5, espacés de 50 cm à 1 m, ce qui est généralement suffisant, soit par un collage général destiné à remplir l'espace, habituellement fort étroit, entre le câble et la rainure. On pourra, à cet effet, en particulier, utiliser les mélanges et les procédés décrits dans le brevet français   No    1500271 précité.



   Sur la surface 3 de la couche de fond et les câbles, on peut répandre ensuite directement une couche supérieure ou de roulement 6 d'épaisseur désirée qui peut être en béton hydrocarboné, bitumineux ou goudronneux, en béton de ciment ou tout autre revêtement superficiel bien connu des spécialistes.



   Les bétons hydrocarbonés classiques à granulométrie inférieure à 15 min, et de préférence inférieure à 8 mm, conviennent parfaitement. On donnera ci-dessous, uniquement à titre d'exemple, une formule d'un tel béton:   - Oravillons    de porphyre 3/8 mm 40    /o    - Sable de concassage de porphyre 0/3 mm
 contenant 15   O/o    de filler 58 O/o - Filler calcaire   2 oxo      - Bitume    40/50   7 oxo   
 Ce mélange est répandu à chaud, à une température supérieure à 1500.



   L'expérience a montré qu'il pénétrait dans les rainures aménagées pour les câbles et permettait ainsi de réaliser un ancrage entre les deux couches et d'éviter que les câbles n'introduisent une discontinuité dans le revêtement. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on préfère généralement une granulométrie de   0    à 8 mm, plutôt qu'une dimension plus grande.



   Ce répandage peut être réalisé par des moyens mécaniques classiques sans risque de détériorer les câbles en raison de leur disposition à l'intérieur des rainures 2.



   Bien que la couche supérieure 6 puisse être appliquée directement sur la couche de fond 1, comme représenté au dessin et expliqué plus haut, on préfère répandre préalablement sur la surface 3 et les câbles une couche d'accrochage assurant une meilleure liaison entre les deux couches.



   La nature de la couche d'accrochage dépend naturellement de la nature des couches de fond et de surface utilisées: elle est généralement constituée par une émulsion cationique de bitume ou un goudron fluxé suivant que la couche supérieure 2 est faite de béton bitumineux ou goudronneux. De   tees    couches d'accrochage sont connues et certaines sont décrites notamment dans le brevet français No 1554847. Cette couche est répandue habituellement à raison de 400 à 800 g/m2, par exemple   500 g/m2.   



   On a constaté que cette couche d'accrochage était
 très importante, et qu'un grand nombre de détériorations des revêtements étaient dues à une absence de couche d'accrochage entre la couche inférieure sur laquelle sont posés les câbles et la couche supérieure de roulement. Cette absence d'accrochage se traduit à la longue par une fatigue du revêtement qui entraîne sa destruction.

 

   Il convient de noter, de plus, que l'excès d'émulsion de la couche d'accrochage a tendance à couler dans les rainures où sont posés les câbles, améliorant ainsi leur liaison avec le béton de surface et rapprochant les coefficients de dilatation de l'isolant et dudit béton en raison de l'augmentation de teneur en liant plastique au voisinage des câbles. Ce point est très important car c'est lui aussi une cause de détérioration des revêtements chauffants.



   Il n'était pas possible avec les revêtements de la technique antérieure d'utiliser une telle couche d'accrochage car elle collait aux câbles et provoquait leur déplacement lors de l'application mécanique de la couche supérieure. Un tel inconvénient ne se produit pas avec la disposition des câbles dans les rainures.



   Si on le désire, une couche d'usure de type classique peut encore être appliquée sur la couche 6.

Claims

REVENDICATIONS

I. Revêtement pour surface de roulement à câbles incorporés, notamment pour chaussée, aérodrome, ouvrage d'art, caractérisé en ce qu'il comprend une couche de fond appliquée sur le soubassement à recouvrir, et des rainures formées dans la partie supérieure de cette couche, les câbles étant placés dans les rainures et une couche supérieure recouvrant lesdits câbles.

II. Procédé d'exécution du revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on applique une couche de fond sur le soubassement à recouvrir, en ce qu'on forme dans la face supérieure de cette couche des rainures à l'emplacement prévu pour lesdits câbles, en ce qu'on place les câbles dans les rainures et en ce qu'on applique une couche supérieure sur la couche de fond, les câbles étant recouverts simultanément.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que la couche de fond est en béton bitumineux ou en asphalte.

2. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que les câbles sont logés entièrement dans les rainures.

3. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que les câbles sont des câbles souples.

4. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que les câbles sont fixés dans les rainures par collage.

5. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que les rainures sont parallèles et espacées de 6 à 12 cm environ les unes des autres.

6. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce que la couche supérieure est en béton hydrocarboné, bitumineux ou goudronneux, ou en béton de ciment.

7. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une couche d'accrochage disposée entre la couche de fond et la couche supérieure, la couche d'accrochage recouvrant lesdits câbles.

8. Revêtement suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'une couche d'usure est appliquée sur ladite couche supérieure.

9. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on répand une couche d'accrochage sur la couche de fond et les câbles avant l'application de la couche supérieure.

10. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on fixe les câbles dans les rainures par collage.

11. Procédé suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce qu'on effectue le collage au moyen de résines polymérisables.

12. Procédé suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce qu'on effectue le collage par points.

13. Procédé suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce qu'on effectue le collage sur toute la longueur des rainures.

14. Procédé suivant la sous-revendication 9, caractérisé en ce qu'on répand la couche d'accrochage à raison de 400 à 800 g/m2 environ.

15. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on répand la couche supérieure par des moyens mécaniques.

16. Procédé suivant la sous-revendication 9, caractérisé en ce que la couche d'accrochage est en émulsion cationique de bitume ou en goudron fluxé.