Procédé de préparation de nouveaux amidoesters phosphorés de 2-ajkoximino-2-alkoxy-éthyle
L'invention concerne la préparation de nouveaux composés chimiques, à savoir des composés de formule
EMI1.1
dans laquelle R1 et R2 sont des radicaux alcoyle; X1,
X2, X3 et X4 sont choisis indépendamment parmi l'oxygène et le soufre; m et n sont chacun égal à O ou 1; Z1 est choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle et les radicaux de formule
EMI1.2
dans laquelle A est choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy, alcoylthio, nitro, alcoylsulfoxyde, alcoylsulfone et dialcoylamino et les atomes d'halogènes, q est un entier de O à 5, et p est un entier de O à 3;
Z2 est choisi parmi l'hydrogène et Z', et quand Z2 est de l'hydrogène, alors n = O; et Y est choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy, alcoylthio, amino, alcoylamino, dialcoylamino et ceux de formule
EMI1.3
dans laquelle B est choisi parmi des radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy, alcoylthio, nitro, alcoylsulfoxyde, alcoylsulfone et dialcoylamino, des atomes d'halogènes, r est un entier de O à 5, Q est choisi parmi des atomes d'oxygenes, de soufre, des radicaux alcoylène, alcoylèneoxy et alcoylènethio et t est égal à O ou 1.
Dans un mode d'exécution préféré de la présente invention, Rt et R2 sont des radicaux alcoyle inférieurs;
X1, X2, X et X4 sont choisis indépendamment parmi l'oxygène et le soufre; m et n sont chacun égal à O ou 1; Z1 est choisi parmi les radicaux alcoyle et alkényle inférieurs et
EMI1.4
dans lequel A est choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy et alcoylthio inférieurs, nitro et di(alcoyle inférieur)amino, les atomes de chlore et de brome, q et p sont chacun un entier de O à 3 Z2 est choisi parmi un atome d'hydrogène et le radical Z préféré, et quand Z2 est de l'hydrogène, n est égal à 0;
et Y est choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy, alcoylthio inférieurs amino, alcoylamino infe rieurs, di(alcolyle inférieur)amino et
EMI1.5
dans lequel B est, choisi parmi les radicaux alcoyle, alkényle, alcoxy, alcoylthio inférieurs, nitro et di(al coyle inférieur)amino, les atomes de chlore et de brome, r est un entier de O à 3, Q est un atome d'oxygène ou de soufreS ou un radical alcoylène, alcoylèneoxy ou alcoylènethio inférieurs, et t est égal à O ou 1.
D'une manière inattendue, les nouveaux composés actifs comme pesticides (destructeurs d'êtres nuisibles) en particulier comme insecticides, acaricides et nématocides. Par conséquent, ils peuvent être utilisés pour en préparer des mélanges pesticides contenant comme ingrédient actif essentiel un composé obtenu selon la présente invention Les nouveaux composés sont préparés à partir de composés de formule:
EMI2.1
dans laquelle Hal désigne un halogène, de preférence du chlore ou du brome, et R1, R2, X4, Z2 et n ont les significations indiquées ci-dessus, par réaction avec un composé de formule:
EMI2.2
dans laquelle M est un métal alcalin et Xt, X2, X3, Z1,
Y et m ont la signification indiquée ci-dessus.
Cette réaction peut être exécutée en chauffant les réactifs dans un solvant organique inerte tel que la méthylé- thylcétone à la température de reflux du mélange réactionnel pendant une durée d'environ 4 à 24 h. Aprèès la fin de la réaction, le mélange réactionnel peut être filtré pour éliminer l'halogénure de métal alcalin formé. Le produit désiré peut être facilement récupéré sous forme de résidu après évaporation du solvant de la solution restante. On peut ensuite utiliser le produit comme tel ou le purifier encore par lavage, distillation ou chromatographie si ce produit est huileux, ou par trituration, recristallisation ou d'autres procédés courants bien connus si le produit est solide.
Les composés de formule II (de depart) peuvent être préparés par réaction sur un diazoalcane d'un composé de formule:
EMI2.3
dans laquelle Hal représente un halogène tel que le chlore ou le brome, et R2, X4, Z et n ont la signification ci-dessus. Cette réaction peut être effectuée en ajoutant lentement une solution de I'alcoxyacétamide de formule IV, tout en agitant, à un léger excès molaire d'une solution de diazoalcane à une température inférieure à 150 C environ et de préférence à une température comprise entre -10 et +100 C environ.
Des solvants appropriés pour les réactifs sont des solvants organiques inertes tels que l'éther, le benzène ou les mélanges d'éther et d'éthanol etc. Après la fin de cette addition, on peut poursuivre l'agitation pendant une courte période pour achever la réaction. La produit désiré peut alors être récupéré par évaporation des solvants employés et peut être utilisé comme tel ou être encore purifié par des techniques classiques bien connues.
Des exemples de diazoalcanes convenant pour la réaction sur les composés de formule IV pour former le composé de formule II sont le diazométhane, diazoéthane, diazo-n-propane, diawisobutane, diazoun-butane, diazon-pentane, diazounhexane, diazo-r-octane, etc.
Des exemples de composés appropriés de formule
IV pour préparer les composés de formule II sont le
N-méthoxy-a-chloracétamide, N-éthoxy-a-chioracétamide,
N-isopropoxy-a-chloracétamide,
N-n-propoxy-a-bromacétamide,
N-butoxy-cl-chloracétamide, n-nonoxy-a-chloracétamide,
N-méthoxy-a-chloropropionamide,
N-méthoxy-a-chloro-n-butyramide,
N-éthoxy-a-chlorisobutyramide,
N-isopropoxy-a-chloro-n-capramide,
N-méthoxy-a-chloracétamide, N-méthoxy-a-(4-chlorophényl)-a-chloracétamide,
N-méthexy-a-(2-méthyl-4-chloro phényl)-a-chloracétamide, N-éthoxy-a-(3-nitrophényl)-a-chloracétamide,
N-méthoxy-a-(3 -diméthylaminophényl)-a-chloracétamide, N-éthoxy-a-(2,4-dichlorbenzyl)-
a-chloracétamide, etc.
Les phosphonamidates, phosphoramidates, phosphates, phosphonates et phosphinates d'un métal
alcalin, de formule II, qui sont utilisés pour la prépara
tion des composés actifs de la présente invention sont
connus et peuvent être préparés par les procédés
décrits par Malatesta et Pizzotti, Chimica e Industria
(Milan) 27, 6-10 (1945), et Melnikov et Grapov,
Zhur. Vsesoyuz Obshchestva dans D. I. Mendeleeva,
6, No. 1; 119-120 (1061).
Le mode de préparation des nouveaux composés
selon la présente invention sera mieux compris grâce
aux exemples ci-après. Les exemples 1, 3, 6 et 12 se
rapportant à la préparation des composés de départ.
Exemple 1
Préparation du 1-chloro-2
méthoxyimino-2-méthoxyéthane
On ajoute 275 mol d'éther à 85 ml d'une solution
aqueuse à 40 O/o d'hydroxyde de potassium contenue
dans une fiole d'Erlenmeyer de 500 ml et le mélange
obtenu est refroidi dans un mélange de glace et de sel
à -5 C en agitant dans l'obscurité. On ajoute 30 g ( =
0,29 mole) de N-nitrosométhylurée pendant une
période de 3 mn en agitant et refroidissant constam
ment. La phase éther est ensuite décantée dans une
fiole de 1 litre et on ajoute lentement une solution de 20 g ( = 0,16 mole) de N-méthoxychloracétamide dans de l'éther et l'alcool éthylique, en agitant et refroidissant, pendant environ 2 h.
On poursuit l'agitation et le refroidissement pendant environ 4 h après la fin de l'addition. On laisse ensuite le mélange réactionnel se réchauffer à la température ambiante et on sèche sur du sulfate de magnésium anhydre. Ensuite, on filtre ce mélange et on sépare le filtrat des solvants. Le résidu est distillée et la fraction bouillant entre 61 et 700 C sous une pression de 20 mm de mercure est recueillie et on obtient du l-chloraW2-méthoxyimino-2-méthoxy- éthane.
Exemple 2
Préparation de l'O-éthyl-N-isopropyl
thiolophosphoramidate de S"(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle)
EMI3.1
On verse une solution de 7 g ( = 0,05 mole) de 1-chloro-2-méthoxyimino-2-méthoxyéthane dans 100 ml de méthyléthylcétone dans une fiole laboratoire en verre équipée d'un agitateur mécanique et d'un condenseur à reflux. On y ajoute 11 g ( = 0,05 mole) de
O-éthyl-N-isopropylthiolophosphoramidate de potassium et le mélange réactionnel est chauffé au reflux pendant environ 21 h en agitant continuellement. Au bout de ce temps, on refroidit et filtre le mélange réactionnel pour éliminer de chlorures de potassium qui s'est formé.
La solution filtrée est ensuite séparée du solvant dans un évaporateur rotatif et le produit obtenu est chromatographié dans une colonne de 94 cm de long et de 2,54 cm de diamètre en utilisant 300 g de florex comme absorbant et divers mélanges de pentane, d'éther et d'acétone comme diluants. On recueille 31 fractions dont les deux premières sont mises de côté. Les éluats no. 3 à 30, qui sont élués avec des mélanges de pentane et d'éther sont mélangés et évaporés, et l'éluat 31 qui a été élué avec de l'acétone est évaporé de façon à obtenir de 1'o-éthyl-N-isopropylthiolophosphoramidate de S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle) .
Le produit obtenu à partir de ltéluate 31 a un indice de réfraction de 1,4902 à 250 C, et la composition élémentaire ci-après, calculée pour C0H21N2O4PS:
0/o théorique N 9,9 P 10,9 S 11,3
% observé N 9,68 P 10,54 S 11,13
Exemple 3
Préparation du 1-chioro-2-
méthoxyimino-2-éthoxyéthane
On ajoute 275 ml d'éther à 85 ml d'une solution aqueuse à 40 0/o d'hydroxyde de potassium et le mélange obtenu est agite et refroidi à environ -5 C dans l'obscurité, Qn ajoute lentement 35,5 g ( = 0,29 mole) de N-nitrosoéthylurée pendant une durée d'environ 10 mon en agitant et continuant à refroidir.
La phase éther est ensuite décantée dans une fiole de 1 litre préalablement refroidie et on ajoute lentement pendant une période d'environ 95 mn solution de ( 20 g = 0,16 mole) de N-méthoxy-a-chloracétamide dans 200 mi d'un mélange d'éther et d'éthanol. On continue à agiter et refroidir pendant environ 1 h après la fin de cette addition. Au bout de ce temps, on laisse le mélange réactionnel se réchauffer à la température ambiante et on le sèche sur du sulfate de magnésium anhydre. La solution séchée est filtrée et ensuite débarrassés des solvants.
Le résidu est distillé dans le vide et l'on obtient du 1 -chloro-2-méthoxyimino-2-éthoxy- éthane ayant un point d'ébullition de 53" C sous 18 mm de mercure et la composition élémentaire suivante, calculée pour C5H10ClNO2:
0/o théorique C 39,6 H 6,6 C1 23,4
% observé C 39,44 H 6,62 Cl 23,44
Exemple 4
Préparation du O-éthyl-N-isopropyl
thiolophosphoramidate de
S-(2-méthoxyimino-2-éthoxyéthyle
EMI3.2
On introduit 4,5 g ( = 0,03 mole) de 1-chloro-2méthoxyimino-2-éthoxy-éthane, 6,5 g ( = 0,03 mole) de
O-éthyl-N-isopropylthiolophosphoramidate de potassium et 100 mi de méthyléthylcétone dans une fiole laboratoire en verre équipée d'un agitateur et d'un condenseur à reflux.
On chauffe au reflux le mélange réactionnel pendant environ 16 h en agitant constamment. Au bout de ce temps, on refroidit et filtre le mélange réactionnel pour en retirer le chlorure de potassium qui s'est formé. La solution filtrée est ensuite évaporée sous pression réduit et le résidu est dissous dans un mélange éther-chlorure de méthylène. La solution obtenue est lavée à l'eau et séchée sur du sulfate de magnésium anhydre et filtrée.
La solution filtrée est ensuite débarrassée des solvants sous pression réduite et on obtient de 1'o-éthyl-N-isopropylthiolophosphoramidare de
S-(2-méthoxyimino-2-éthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,4790 à 230 C et ayant la composition élémentaire ci-après, calculée pour C10H23N204P5:
:
0/o théorique C 40,3 H 7,8 P 10,4 S 10,7
%observé C39,99 H7,69 P10,72 S10,77
Exemple 5
Préparation de 1'0,0;diméthyl-
thionothiolophosphate de S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle
EMI4.1
On introduit une solution de 5,5 g ( = 0,04 mole) de 1 -chloro-2-méthoxyiminoéthoxyéthane dans 100 ml de méthyléthylcétone dans une fiole laboratoire en verre équipée d'un agitateur mécanique und d'un condenseur à reflux et on y ajoute 8 g ( = 0,4 mole) de O,O-diméthylthionothiolophosphate de potassium. On chauffe ensuite au reflux le mélange réactionnel, en agitant, pendant environ 17 h. Au bout de ce temps, on filtre le mélange réactionnel et on distille le filtrat pour éliminer le solvant.
Le résidu obtenu est dissous dans l'éther et cette solution est lavée à l'eau et avec une solution aqueuse de chlorure de sodium et est ensuite séchée sur du sulfate de magnésium anhydre.
La solution séchée est ensuite séparée de l'éther sous pression réduite. Le résidu est ensuite purifié par chromatographie sur du florex en utilisant de pentane comme éluant et l'on obtient du O,O-diméthylthionothiolophosphate de S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5203 à 27 C.
Exemple 6
Préparation du 1-chloro-2
éthoxyimino-2-méthoxyéthane
On introduit 70 ml d'une solution aqueuse à 40 O/o d'hydroxyde de potassium et 220 ml d'éther dans une fiole d'Erlenmeyer de 500 mi équipée d'un agitateur magnétique et d'un dispositif de refroidissement. Le mélange est ensuite refroidi, en agitant dans l'obscurité, à environ -3 C. On ajoute ensuite 2,5 g de
N-nitrosométhylurée dans la fiole pendant une durée d'environ 5 mn en continuant à agiter et à refroidir. Le mélange réactionnel est ensuite transféré dans une fiole d'Erlenmeyer prérefroidie de un litre et on ajoute à ce mélange une solution de 18 g ( = 0,13 mole) de
N-éthoxychloracétamide dans 80 mi d'alcool absolu, pendant une période d'environ 105 mn.
Une fois cette addition terminée, on continue à agiter pendant environ 1 h. On laisse ensuite le mélange réactionnel se réchauffer à la température ambiante et on le sèche sur du sulfate de magnésium anhydre. On filtre et distille le mélange et la fraction bouillant entre 62 et 65" C sous 13 mm de mercure est recueillie et fournit du 1-chloro-2-éthoxyimino-2-méthoxyéthane ayant un indice de réfraction de 1,4556 (raies D du sodium) à 250 C et ayant la composition élémentaire ci-après, calculée pour C5H10ClNO2:
:
0/o théorique C 39,6 H 6,6 N 9,2 Cl 23,4
o/o observé C 39,27 H 6,44 N 9,24 Cl 23,49
Exemple 7
Préparation du O,O-diméthyl
thionothiolophosphate de S-(2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle
EMI4.2
On introduit 3 g ( = 0,02 mole) d' 1-chloro-2-éthoxyimino-2-méthoxyéthane, 4 g ( = 0,02 mole) de O,O diméthylthionothiolophosv phate de potassium et 100 mi de méthyléthylcétone dans un récipient laboratoire équipé d'un agitateur mécanique et d'un condenseur à reflux. On chauffe le mélange réactionnel au reflux pendant environ 18 h.
Au bout de ce temps, on refroidit et filtre le mélange réactionnel. Le filtrat est ensuite séparé du solvant et redissous dans l'éther. La solution dans l'éther est lavée à l'eau et séchée sur du sulfate de magnésium anhydre. La solution séchée et filtrée et évaporée sous pression réduite et l'on obtient comme résidu du O,O-diméthylthionothiolophosphate de
S-(2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle), ayant un indice de réfraction de 1,5115 à 25C C.
Exemple 8
Préparation du O,O-diméthylthiono
thiolophosphate de S-(2-méthoxy
imino-2-éthoxyéthyle
EMI4.3
On introduit 2,3 g ( = 0,015 mole) de i -chlorodiméthoxyimino-2-éthoxyéthane, 3 g ( = 0,015 mole) de O,O-diméthyldithiophosphate de potassium et 100 ml de méthyléthylcétone dans un récipient laboratoire en verre équipé d'un agitateur mécanique et d'un condenseur à reflux. Le mélange réactionnel est ensuite chauffé au reflux pendant environ 21 h, en agitant. Au bout de ce temps le mélange réactionnel est refroidi et filtré pour éliminer le chlorure de potassium formé. Le filtrat est évaporé sous pression réduite, et le résidu est dissous dans de l'éther contenant une petite quantité de chlorure de méthylène. La solution dans l'éther est ensuite lavée à l'eau et séchée sur du sulfate de magnésium anhydre.
La solution débarrassée de l'eau est débarrassée du solvent sous pression réduite et l'on obtient du O,O-diméthylthionothiolophosph ate de
S-(2-méthoxyimino-2-éthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5156 à 24 C.
Exemple 9
Préparation du O-méthylphényl
thionothiolophosphonate de
S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle)
EMI5.1
On introduit 3,5 g ( = 0,025 mole) de 1 -chloro-2-métboxyimino-2-méthoxyéth ane, 6 g ( = 0,025 mole) de Q-méthylphénylthionophosphonate de potassium et 100 mi de méthyléthylcétone dans une fiole laboratoire en verre équipée d'un agitateur mécanique et d'un condensateur à reflux. On chauffe ensuite le mélange réactionnel au reflux en agitant continuellement pendant 18 h environ. Au de ce temps, le mélange est refroidi et filtré pour séparer le chlorure de potassium formé. Le filtrat est évaporé et le résidu obtenu est dissous de l'éther contenant une faible proportion de chlorure de méthylène. La solution éthérée est lavée à l'eau puis séchée sur du sulfate de magnésium anhydre.
La solution desséchée est ensuite débarrassée des solvants sous pression réduite de manière à obtenir comme résidu de UO-méthylphénylthionothiolophosphonate de
S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5789 à 25 C.
Exemple 10
Préparation du O-méthylphényl
thiolothionophosphonate de S-(2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle)
EMI5.2
On introduit 3 g ( = 0,02 mole) de 1-chloro-2-éthoxyimino-2-méthoxyéthane, 5 g ( = 0,02 mole) de O-méthylphénylthiolothionophosphonate de potassium et 100 ml de méthyléthylcétone dans un récipient laboratoire en verre équipé d'un agitateur mécanique et d'un condensateur à reflux. Le mélange réactionnel est chauffé au reflux, en agitant constamment, pendant environ 18 h. Au bout de ce temps, le mélange est refroidi et filtré pour éliminer le chlorure de potassium formé. On évapore le filtrat, et le résidu obtenu est dissous dans l'éther. La solution éthérée est lavée deux foix à l'eau et séchée sur du sulfate de magnésium anhydre.
La solution desséchée est ensuite débarrassée de l'éther sous pression réduite et l'on obtient comme résidu de l'O-méthylphénylthiolothionophosphonate de S-(2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5720 à 170 C.
Exemple il
Préparation du O-méthylphényl
thiolothionophosphonate de
S-(2-méthoxyimino-2-éthoxyéthyle)
EMI5.3
On introduit 2,3 g ( = 0,-OlS mole) de 1 -chloro-2-méthoxiimino-2-éthoxyéthane, 3,5 g ( = = 0,015 mole) de
O-méthylphénylthiolothionophosphonate de potassium et 100 ml de méthyléthylcétone dans un récipient laboratoire en verre équipé d'un agitateur mécanique et d'un condenseur à reflux. Le mélange réactionnel est ensuite chauffé au reflux en agitant pendant environ 20 h. Au bout de ce temps. on refroidit et filtre le mélange pour éliminer le chlorure de potassium formé. La solution filtrée est évaporée et le résidu obtenu est dissous dans de l'éther contenant une petite quantité de chlorure de méthylène. Cette solution est lavée à l'eau puis séchée sur du sulfate de magnésium anhydre et filtrée.
Le filtrat est ensuite débarrassé des solvants sous pression réduite et l'on obtient du O-méthylphénylthiolothionophosphonate de
S-(2-méthoxyimino-2-éthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5540 à 25 C.
Exemple 12
Préparation du 1-chloro-2
éthoxyimino-2-éthoxyéthane
On ajoute lentement une solution de 16,5 g de
N-éthoxy-a.chloracétamide dans 150 ml d'un mélange à volumes égaux d'alcool et d'éther, à un excés molaire d'une solution prérefroidie, fraîchement préparée, de diazoéthane dans l'éther, en agitant constamment. Après la fin de cette addition, on agite encore pendant environ 3 h. Au bout de ce temps, le mélange est séché, filtré et débarrassé des solvants sous pression réduite. On distille le résidu et on recueille la fraction bouillant entre 67 et 690 C sous 22 mm de mercure qui est le produit désiré, le 1-chloro-2-é- thoxymino-2-éthoxyéthane.
Exemple 13
Préparation do O-méthylphényl
thiolothionophosphate de
S-(2-éthoxyimino-2-éthoxyéthyle
EMI5.4
On introduit 2,5 g ( = 0,015 mole) de 1-chloro-2-éthoxyimino-2-éthoxyéthane, 3,5 g ( = 0,015 mole) de O-méthyiphénylthiolothionophosphonate de potassium et 100 ml de méthyléthylcétone dans une fiole laboratoire en verre équipée d'un agitateur mécanique et d'un condenseur à reflux. Le mélange réactionnel est chauffé au reflux pendant environ 8 h. Au bout de ce temps on filtre le mélange pour éliminer de chlorure de potassium formé. Le filtrat est débarrassée du solvant et le résidu est dissous dans le l'éther contenant une faible proportion de chlorure de méthylène.
Cette solution est lavée à l'eau, séchée sur du sulfate de magnésium et filtrée. Ce filtrat est évaporé sous pression réduite et l'on obtient comme résidu du O-méthylphénylthiolothionophosphonate de S-(2-éthoxyimino-2-éthoxyéthyle) ayant un indice de réfraction de 1,5431 à 25 C.
D'autres composés selon l'esprit de la présente invention peuvent être préparés par les procédés décrits dans les exemples précédents. On présente dans les exemple ci-après les ingrédients essentiels nécessaire pour préparer, selon les modes opératoires décrits ci-dessus les composés dont le nom est indiqué ciaprès.
Exemple 14 N-étoxy-α-cloracétamide+Diazométhane+O-éthyl
O-éthyl-N-Isopropylthiolophosphoramidate de potas sium = O-éthyl N-isopropylthiolophosphoramidate de
S-/2-éthoxyymino-2-méthoxyéthyle) (nD26 1,4880),
Exemple 15
N-éthoxy-α-cloracétamide + diazoéthane + O-éthyl
N-isopropylthiolophosphoramidate de potassium =
O-éthyl N-isopropylthiolophosphoramidate de
S-(2-éthoxyimino-2-éthoxyyéthyle) (np25 1,4785),
Exemple 16
N-éthoxy-α-cloraacétamiddo + diazoéthane +
O,O-diméthylthionothionophoshate de potassium =
O,O-diméthylthiolothionophosphate de S-(2-éthoxymino-2-éthoxyéthyle) (nD25 1,5081),
Exemple 17
N-méthoxy-α
;-chloracétamide + diazométhane +
O-méthoxy-N-isopropylthiolophosphoramidate de potassium = O-méthyl N-isopropylthiolophosphoramidate de
S-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle) (D25 1, 4873).
D'autres composés actifs dans le cadre de l'inven- tion, susceptibles d'entre préparés par les modes opératoire décrits dans les exemples ci-dessus sont:
O-(4-bromophényl)
N,N-di-n-butylphosphoramidate de
O-(2-méthoxyimino-2-méthoxyyéthyle).
O-(4-méthoxyphényl)
N,N-diéthylphosphoramidate de
O-(2-méthoxyiminio-2-éthoxyéthyle).
S-(2,4-dinitrophenyl)
N-isopropylthiolophosphoramidate de
O-(2-n-butoxyimino-2-éthoxyéthyle),
O-(3-méthylthiophényl)
N,N-diméthylthiolophosphoramidate de
S-(2-isopropoxymino-2-méthoxyéthyle),
O-(4-méthylsulfinylphényl)
N-(méthyylphosphoramidate de
O-(2-méthoxymino-2-méthoxyéthyle),
4-chlorophényl-N-éthylphosphonamidate de
O-(2-méthoxyimino-2-octyloxyéthyle).
Ethyl-N-t-butylthionophosphonamidate de
O-(1-phényl-2-méthoxyymino-2-méthoxyéthyle),
O-(0-chloro-4-méthylphényl) O-méthylposphate de
O-(2-méthoxyimino-2-méthoxyyéthyle).
O-méthyl O-(3,4-diclorobenzyl)phosphate de 0-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle).
S,S-diméthyldithiolophosphate de 0-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle).
O,O-diphénylphosphate de
O-([1-(3-clorebenzyl)-2méthoxymino-octyxyéthyel].
O-phényléthyl-3,4-diméthylphénylthionophosphonate de
O-(2-méthoxymino-2-éthoxyyéthyle),
S-(3-diéthylaminophényl) 4-n-butylsulfonylbenzylthiolophosphonate de
O-(2-éthoxyimino-2-hexyloxyéthyle),
4-octényltrithiophosphonate de
S-(2-méthoxymino-2-éthoxyéthyl)
S-(2-cloro-4-allyphényle),
O-éthylphosphonate de O-(1-éthyl2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle).
Diéthylphosph,inate de
O-(2'-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle=.
Phénylméthylphosphinate de O-(2méthoxyimino-2-n-propoxyéthyle).
Diphénylphosphinate de O-(2-méthoxyimino-2-n-pentyloxyéthyle).
(2,6-dimethoxy-4-chlorophényl) (4-octényl)phosphinate de
O-(2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle).
(3,4-dinitrophenyl)(4-méthyl thiophényl)phosphinate de
O-(2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyl)
(3-méthylsulfonyl)méthyl phosphinate de O-[1-(3-diméthylaminophényl)2-éthoxyimino-2-méthoxyéthyle].
(3-phényl-n-propyl)méthylphosphinate de O-[1-(2,4,6-trichlorophényl)2-méthoxyimino-2-méthoxyéthyle], etc.
Pour l'utilisation pratique comme insecticides, acaricides et nématocides, les produits obtenus selon l'in- vention sont en général incorporés dans des mélanges insecticides, acaricides, ou nématocides qui comportent un véhicule inerte et une quantité toxique d'un des produits agissant comme insecticide, acaricide ou néma tocide. Ces mélanges qui peuvent également être appelés formulations permettent au produit d'être appliqué commodément à l'emplacement de l'infestation par les insectes, acarides ou nématodes en toute quantité choisie.
Ces mélanges peuvent être solides, sous forme de poudres, granulés ou poudres mouilables; ou bien ils peuvent être liquides sous forme de solution, aérosols ou concenkés émulsionnables.
Par exemple, on peut préparer des poudres en broyant et mélangeant le produit actif avec un véhicule inerte actif tel le talc, l'argile, la silice, la pyrophyllite etc. Des formulations granulaires peuvent être préparées en imprégnant par le produit, en général dissous dans un solvant approprié, des véhicules granulaires tels que les attapulgites ou les vermiculites, en général sous forme des particules de dimensions comprises entre 0,3 et 1,5 mm. Les poudres mouillables, qui peuvent être dispersées dans l'eau et/ou l'huile à toute concentration désirée du produit actif peuvent être préparées en incorporant des agents mouillants dans des mélanges concentrés de poudre.
Dans certains cas, les produits actifs sont suffisamment solubles dans des solvants organiques courants tels que le kérosène ou le xylène si bien qu'on peut les utiliser directement sous forme de solutions dans ces solvants. On peut souvent disperser des solutions d'insecticides, acaricides ou nématocides sous une pression supérieure à une atmosphère sous forme d'aérosols.
Cependant, les mélanges liquides préférés insecticides, acaricides ou nématocides sont des concentrés émul- sionnables qui contiennent un produit actif selon l'in- vention et, comme véhicule inerte, un solvant et un émulsionnat. Ces concentrés émulsionnables peuvent être dilués avec de l'eau et/ou de l'huile à toute concentration désirée du produit actif pour être utilisés sous forme de pulvérisation à l'emplacement de l'infes- tation par les insects, acarides ou nématodes. Les émulsionnants le plus souvent utilisés dans ces concen
trés sont non ioniques ou sont des mélanges d'agents non ioniques avec des agents tensio-actifs anioniques.
Un mélange insecticide, acaricide, et nématocide typique selon l'invention est par l'exemple suivant, dans lequel les quantités ou les parties sont en poids.
Exemple 18
Préparation d'une poudre
Produit de l'exemple 2 10 parties
Talc pulvérisé 90 parties
Les ingrédients ci-dessus sont mélangés dans un
mélangeur-broyeur mécanique et sont broyés jusqu'à ce
qu'on obtienne une poudre homogène, s'écoulant libre
ment, en particules ayant la dimension désirée. Cette
poudre est utilisable pour l'application directe à l'em
placement de l'infestation par les insectes, acarides ou
nématodes.
Les produits obtenus selon l'invention peuvent être
utilisés comme insecticides, acaricides ou nématocides
par tout procédé appliqué en pratique. Un procédé de
destruction des insectes acarides ou nématodes consiste
en l'application à l'emplacement de l'infestation par les
insectes acarides ou nématodes d'un mélange insecti
cide, acaricide et nématocide comportant un véhicule inerte et, comme ingrédient essentiel actif, un produit
selon l'invention en quantité toxique pour lesdits
insectes, acarides ou nématodes. La concentration des nouveaux composés dans les mélanges insecticides,
acaricides ou nématocides variera considérablement
avec le type de formulation et l'emploi pour lequel iils
sont prévus, mais en générai ces mélanges contiendront
d'environ 0,05 à environ 95 O/o des composés actifs.
Dans un mode d'exécution préféré de l'invention, les mélanges comprendront environ 5 à 75 O/o de produits
actifs. Ces mélanges peuvent également contenir des produits additionnels tels que d'autres pesticides et des
stabilisants, diluants, désactivants, adhésifs, engrais,
activants, produits synergiques, etc.
Les nouveaux pesticides peuvent être utilisés de
diverses manières pour la destruction des insectes. Les insecticides qui doivent être utilisés comme poisons
digestifs ou produits protecteurs peuvent être appliqués
sur la surface sur laquelle les insectes s'alimentent ou circulent. Les insecticides qui doivent être utilisés
comme poisons de contact ou provoquant l'extirpation peuvent être appliqés directement sur le corps de l'in
secte, sous forme de traitement résiduel de la surface
sur laquelle l'insecte peut marcher ou ramper, ou sous forme d'un traitement par fumigation de l'air que les insectes respirent. Dans certains cas, les produits appli
qués sur le sol ou sur les surfaces des plantes sont absorbés par les plantes et les insectes sont systématiquement empoisonnés.
Les procédés ci-dessus d'application des insecticides sont fondés sur le fait que presque tous les dégâts provoqués par les insectes sont un résultat direct ou indirect de leurs tentatives de se procurer de la nourriture. En fait, la majorité des insectes destructeurs peuvent être classés grossièrement sur la base de leur mode d'alimentation.
Parmi les insectes qui peuvent être efficacement détruits par ces produits, on peut citer les insectes masticateurs, tels qu'Epilachna varivestes et Prodenis eridiana; les insectes perceurs et suceurs, tels que
Macrosiphum pisi, les insectes de la famille des Chrysomelidae, la mouche domestique, les insectes du genre
Erythroneura, Blissus leucopterus, les insectes au genre
Lygus, Lepidosaphes ulmi, Aonidiella aurantii, Chrysomphalus aonidum, les insectes de la famille des coccidae et les moustiques, les insectes mangeurs, y compris les insectes térébrants tels que Pyrausta nubilalis,
Anarsia lineatella et Heliothis armigera, les vus et les charançons (groupe Rynchophora) tels que Lyda po monella, Hypera postica, Anthanomus grandis, Pectinophora gossypiella,
Conotrachelus nenuphar, Argyre taenia velutinana, la larve de Diaphania hyalinata, Trichoplusia ni et la larve de Rhagoletis pomonella, les insectes des familles des Tineoideae et Acalyptratae, tels que Tischeria malifoliella, Fernesa fusilla, et les Pemphigus, tels que Marmolita trictici et Phylloxera de la vigne. Les insectes qie attaquent sous la surface du sol sont classés comme insectes souterrains et comprennent les insectes destructeurs tels qu'Eriosoma lanigerum, Papillia japonica, larve de Hylemia antiqua et larve de Diabrotica.
Les acariens et les tiques ne sont pas de vrais insectes. De nombreuses espèces économiquement importantes d'acariens et de tiques peuvent être détruites par les nouveaux produits tels que la famille des Tetranychidae, Tetranychus bimaculatus, Tetranychus de la fraise, Phyllocoptruta oleivorus, Boophilus annulatus, Dermanys sus gallinae, Metatetranychus citri, Metatetranychus ulmi. Les produits chimiques utilisés pour la destruction des acariens sont souvent appelés miticides tandis que ceux utilisés pour la destruction des acariens et des tiques sont plus particulièrement connus sous le nom d'acaricides.
La quantité de produits actifs à utiliser pour la destruction des insectes dépendra de divers facteurs, tels que l'insecte particulier intéressé, l'intensité de l'infestation, le temps, le type d'ambiance, le type de formulation etc. Par exemple, l'application de seulement 75 ou 150 g de produit actif par ha peut être suffisante pour éliminer une légère infestation par un insecte quand les conditions sont défavorables pour sa nourriture, tandis qu'un kilo ou plus d'un produit actif par ha peut être nécessaire pour l'élimination d'une forte infestation par des insectes dans des conditions favorables à leur développement.
Quand ces produits sont utilisés comme nématocides pour eliminer ou éviter des infestations par des nématodes destructeurs, on les utilise en général pour traiter le sol. Les nématodes parasitant les plantes existent en quantités énormes dans toutes les espèces de sol dans lequel les plantes peuvent croître, et de nombreux pathologistes des plantes admettent que toutes les plantes utilitaires et d'ornement croissant dans le monde peuvent être attaquées par ces nématodes. Ces espèces destructives de nématodes s'échelonnent des nématodes très spécialisés, qui attaquent seulement quelques espèces de plantes jusqu'aux polyphages, qui attaquent un grand nombre de plantes différentes. Les plantes s'infectent presque toujpurs par des nématodes qui y pénètrent à partir du sol.
Les parties souterraines des plantes, les racines, les tubercules, les semis et les rhizomes courent par conséquent de plus grand risques d'infection que les parties au-dessus du sol, mais les infections des tiges, feuilles et fleurs sont également assez courantes.
Les dommages occasionnés aux plantes attaqués par les nématodes sont dus principalement à l'alimentation des nématodes sur les tissus de la plante. Les nématodes peuvent pénétrer dans la plante pour s'alimenter, peuvent s'alimenter de l'extérieur, ou bien être seulement partiellement enfouis. L'alimentation d'un nématode peut tuer les cellules ou simplement gêner leur fonctionnement normal. Si une cellule est tuée, elle est souvent rapidement envahie par les bactéries ou les champignons. Si une cellule n'est pas tuée, cette cellule ainsi que les cellules voisines peut être stimulée de façon à grandir ou à se multiplier. Par conséquent, les types les plus courants de dommages occasionnés par les nématodes se manifestent sous forme de pourriture des parties attaquées et des tissus adjacents, ou par le développement de galles ou d'autres excroissances anormales.
L'une ou l'autre peut gêner le développement correct de la plante et provoquer un raccourissement des tiges ou racines, une torsion, un froissement ou une mort de certaines parties des tiges et des feuilles et d'autres anomalies. Par conséquent, le rendement das plantes utilitaires est réduit, tandis qu'une récolte de bonne qualité ne peut être obtenue à partir de ces plantes mutilées.
L'utilisation des produits obtenus selon l'invention pour la destruction des nématodes peut faire toute la différence entre une bonne récolte et une récolte qui ne vaut pas la peine d'être moissonnée. Lorsque les nématodes sont détruits, des augmentations de rendement de 25 à 50 O/o ne sont pas rares. Les produits nématocides solides ou liquides peuvent être répandus sur le sol, ou dans certains cas sur les plantes et sur le sol, de toute manière commode. Alors que des applications à la volée sur le sol avant plantage par des procédés classique utilisant un soc ou un disque sont efficaces, des procédés spécialisés tels que les applications par mise en place sur des alignements, les applications avec dosage fractionné, les applications avec façcon latérale du sol après plantage etc. sont également utilisables.
L'activité insecticide des produits obtenus selon l'invention a été démontrée par des expériences exécutées en vue de la destruction de divers insectes.
Dans une expérience, dénommée essai d'étourdissement des mouches , 50 mouches adultes âgées de 3 jours et privées de sexe (Musca Domestica) ont été anesthésiées par de l'anhydride carbonique et placées dans une cage en toile métallique fine. On laissait les mouches se remettre complètement des effets de l'anhydride carbonique et on les aspergeait ensuite avec une formulation contenant le produit à essayer à la concentration indiquée.
Au bout de 30 mn, on déterminait la valeur d'étourdissement du produit essayé. Une mouche est considérée individuellement comme étourdie lorsqu'elle ne peut se déplacer d'une longueur égale à son corps, et l'indice d'étourdissement est donné sous la forme d'un pourcentage du nombre de mouches étourdies par rapport au nombre de mouches étourdies par un produit témoin.
Les résultats de cette expérience figurent sur le tableau I.
expérience figurent également sur le tableau I.
Dans une autre expérience exécutée pour la destruction de la mouche connue, dénommée essai local sur les mouches communes , chacune des 50 mouches était mise en contact avec un produit essayé en appliquant un millilitre dudit produit, ayant la concentration indiquée en produit actif, sur son dos à la hauteur du thorax. Les mouches étaient ensuite placées dans une cage en toile métallique oû elles étaient alimentées avec du sirop de sucre. On déterminait au bout d'une période de 24 h la mortalité des mouches et on la comparait à l'effet d'un témoin. Les résultats de cette expérience figurent également sur le tableau I.
Tableau I
Produit essayé Concentration O/o par rapport au témoin
du produit essayé Essai Essai local
en parties d'étourdissement sur les mouches
pour un million des mouches
Produit de l'exemple 2 3500 100 100
Produit de l'exemple 2 1000 100 100
Produit de l'exemple 2 100 - 100
Produit de l'exemple 2 10 - 80
Produit de l'exemple 4 3500 96 100
Produit de l'exemple 4 1000 94 100
Produit de l'exemple 4 100 - 100
Produit de l'exemple 5 3500 98 100
Produit de l'exemple 5 1000 84 100
Produit de l'exemple 7 3500 100 100
Produit de l'exemple 7 1000 100
Tableau I (suite)
Produit essayé Concentration O!o par rapport au témoin
du produit essayé Essai Essai local
en parties d'étourdissement sur les mouches
pour un million des mouches
Produit
de l'exemple 9 3500 82 100
Produit de l'exemple 9 10QO - 100
Produit de l'exemple 9 100 - 98
Produit de l'exemple 10 3500 - 100
Produit de l'exemple 10 1000 90 100
Produit de l'exemple 10 100 86 86
L'activité insecticide de ces produits a été encore mise en évidence dans des expériences effectuées pour la destruction de l'Acyrthosiphon pisum par contact.
Dans ces expériences des plants de pois Laxton âgés de 10 jours, placés dans des petits pots en matière plastique ont été infestés chacun avec 10 Acyrthosiphon pisum adultes. Les plants et les Acyrthosiphon pisum étaient ensuite aspergés avec le produit à essayer sous forme d'une émulsion aqueuse de solutions dans l'acétone à diverses concentrations. Les plants infestés étaient ensuite placés dans une chambre de conservation maintenue à température constante pendant 48 h. On déterminait au bout de ce temps le taux de mortalité des Acyrthosiphon pisum et on l'exprimait sur la base d'un pourcentage par comparaison avec un témoin. Les résultats de cette expérience figurent sur le tableau II ci-après.
Tableau Il
Produit essayé Concentration O/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm d'Acyrthosiphon
pisum
Essai par contact
Produit
de l'exemple 2 3500 100
Produit
de l'exemple 2 1000 100
Produit 100 100
de l'exemple 2
Produit
de l'exemple 2 10 100
Produit
de l'exemple 4 3500 100
Produit
de l'exemple 4 1000 100
Tableau Il (suite)
Produit essayé Concentration .
Essai par contact
du produit essayé O/o par rapport
en ppm au groupe témoin
d'Acyrthosiphon
pisum
Produit
de l'exemple 4 100 100
Produit
de l'exemple 4 10 89
Produit
de l'exemple 5 3500 100
Produit
de l'exemple 5 1000 100
Produit
de l'exemple 5 100 100
Produit
de l'exemple 9 3500 100
Produit
de l'exemple 10 3500 100
L'action sur l'organisme de ces produits à été démontrée au cours d'expérience de destruction de l'organisme de l'Acyrthosiphon pisum. Dans ces expériences, des plants de pois Laxton âgés de 5 jours, qui avaient été mouillés au préalable par 30 mi d'eau contenant le produit à essayer à la concentration indiquée ont été infestés avec 10 Acyrthosiphon pisum adultes nouvellement éclos.
Les plants infestés ont été ensuite placés dans une chambre de conservation à 18,50 C pendant une période de 48h au cours de laquelle ils étaient alimentés en eau et éclairés à la demande. Au bout de ce temps, on a déterminé la mortalité des Acyrthosiphon pisum et on l'a exprimée sous forme d'un pourcentage par rapport à un groupe témoin non traité. Les résultats de cette expérience sont indiqués sur le tableau III.
Tableau III
Produit essayé Concentration 6/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm d'Acyrthosiphon
pisum
Essai sur
rorganisme
Produit
de l'exemple 2 100 100
Produit
de l'exemple 2 80 100
Produit
de l'exemple 2 40 100
Produit
de l'exemple 2 20 100
Produit
de l'exemple 4 100 100
Produit
de l'exemple 4 80 100
Produit
de l'exemple 4 40 88
Produit
de l'exemple 4 20 62
Produit
de l'exemple 5 100 100
Produit
de Exemple 5 80 90
L'activité acarices de ces produits a été démontrée par des expériences exécutées un vue de la destruction du Tetranychus urticae.
Dans une expérience au cours de laquelle l'activité des produits en tant que poison de contact avait été déterminée, les produits essayés avaient été formulés au dosage indiqué, sous forme d'émulsions aqueuses d'une solution dans l'acétone et ont été pulvérisés sur des plants de haricots blancs Henderson de Lima, infestés chacun avec environ 100 tetranychus urticae adultes. Les plants traités étaient ensuite placés dans une chambre de conservation et recevaient leur ration quotidienne d'eau et de lumière. Au bout de 5 jours, on a déterminé la mortalité de ces insectes et on l'a exprimé sous forme de pourcentage par rapport à des groupes témoins non traités. Les résultats de cette expérience figurent sur le tableau IV.
Tableau IV
Produit essayé Concentration 6/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm Essai par contact
Produit
de l'exemple 2 3500 100
Tableau 1V (suite)
Produit essayé Concentration O/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm Essai par contact
Produit
de l'exemple 2 1000 100
Produit
de l'exemple 2 100 100
Produit
de l'exemple 2 10 100
Produit
de l'exemple 4 3500 100
Produit
de l'exemple 4 1000 100
Produit
de l'exemple 4 100 100
Produit
de l'exemple 4 10 80
Produit
de l'exemple 5 3500 85
Produit
de l'exemple 5 1000 94
Produit
de l'exemple 7 3500 85
Produit
de l'exemple 7 1000 66
Produit
de l'exemple 9 3500 100
Produit
de l'exemple 9 1000 96
Produit
de l'exemple 10 3500 100
Produit
de l'exemple 10 1000 96
On a mis en
évidence dans une autre expérience l'action sur l'organisme de ces produits pour la destruction du Tetranychus urticae. Dans cette expérience, des plants de haricots blancs Henderson de Lima âgés de 5 jours ont été mouillés chacun avec 30 ml d'une formulation contenant le produit essayé à la concentration indiquée. Au bout de 48 h , les plants étaient infestés avec des Tetranychus urticae et placés dans une chambre de conservation et alimentés en eau et éclairés à la demande. Au bout de 5 jours, on déterminait la mortalité des insectes et on l'exprimait en pourcentages par rapport à des groupes témoins non traités.
Les résultats de cette expérience sont indiqués sur le tableau V.
Tableau V
Produit essayé Concentration O/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm Essai sur
l'organisme
Produit
de l'exemple 2 100 100
Produit
de l'exemple 2 80 100
Produit
de l'exemple 2 40 100
Produit
de l'exemple 2 20 100
Produit
de l'exemple 4 100 100
Produit
de l'exemple 4 80 100
Produit
de l'exemple 4 40 100
Produit
de l'exemple 4 20 100
Produit
de l'exemple 5 100 97
Produit
de l'exemple 5 80 100
Produit
de l'exemple 5 40 94
Produit
de l'exemple 5 20 88
Produit
de l'exemple 7 100 100
L'activité nématocide de ces produits peut être mise en évidence par diverses techniques d'essai connues.
Par exemple, au cours d'une série d'essai, on a expériménte les produits pour la destruction d'un nématode, le Meloidogyne spp, sur des plants de tomate. Les nématodes étaient cultivés en mélangeant une partie d'une culture de nématodes vieille de 2 à 3 mois avec de la terre tamisée (tamis de 3,2 mm) et du sable dans un mélangeur. Le sol ainsi infesté était placé dans des pots en matière plastique de 10 cm et tassés à la main. Les produits étaient dissous dans un solvant par exemple de l'acétone contenant des émulsionnants, dilué à 100 mi avec l'eau et utilisés pour arroser la surface de la terre dans chaque pot.
Ces pots étaient placés pendant une durée de 7 jours dans une serre et, au bout de cette période, des jeunes plants de tomates Bonny Best âgés de 10 à 14 jours étaient transplantés dans le mélange à base de terre dans chaque pot. Au bout de deux semaines au moins, on évaluait la destruction des nématodes en comparant le nombre de galles sur les racines des plants dans le mélange de terre traitée avec le nombre de galles des plants croissant dans le mélange de terre infestée mais non traitée.
Les résultats sont les suivants:
Tableau VI
Produit essayé Concentration O/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
enkg/ha
(pots de 10 cm)
Produit
de l'exemple 2 45 92
Produit
de l'exemple 2 18 62
Produit
de l'exemple 4 45 88
Produit
de l'exemple 4 18 61
Produit
de l'exemple 14 45 100
Produit
de l'exemple 14 18 92
L'activité nématocide de ces produits a également été démontrée dans un autre essai de destruction des
Meloidogyne spp, sur les plants de tomate. 630 mi d'un mélange de terre infestée par les nématodes et de sable, préparé comme décrit ci-dessus, ont été placés dans un sac en matière plastique. La solution d'essai des produits dans de l'acétone contenant des émulsionnants a été préparée comme ci-dessus et introduite avec une pipette dans chaque sac.
Le mélange de solution et de terre dans chaque sac était malaxé et le sac était placé dans un incubateur à 24 C pendant 7 à 10 jours, dans l'obscurité. Ensuite, le mélange de terre traitée était transféré dans des pots en matière plastique de 10 cm qui étaient placés pendant 7 jours dans une serre. Le mélange de terre dans les pots était additionné quotidiennement d'eau. Au bout de cette période de 7 jours, les jeunes plants de tomate Bonny
Best âgés de 10 à 14 jours étaient transplantés dans le mélange de terre dans chaque pot. Le taux de destruction des Meloidogyne spp était déterminé après au moins deux semaines, en comparant le nombre de galles sur les racines des plants croissant dans un mélange de terre infestée et incubée, mais non traitée autrement.
Les résultats étaient les suivants:
Tableau VII
Produit essayé Concentration /o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en kg/ha
(pots de 10 cm)
Produit
de l'exemple 2 45 100
Produit
de l'exemple 2 18 100
Tableau Vîl (suite)
Produit essayé Concentration O/o par rapport
du produit essayé au groupe témoin
en ppm
Produit
de l'exemple 4 45 70
Produit
de l'exemple 4 18 100
Produit
de l'exemple 14 45 100
Produit
de l'exemple 14 18 100
Produit
de l'exemple 15 45 66
Produit
de l'exemple 15 18 64
REVENDICATION I
Procédé pour la préparation des composés de formule
EMI12.1
dans laquelle:
:
R1 er R2 sont des radicaux alcoyle;
X, X2, X3 et X4 sont identiques ou différents et représentent l'oxygène ou les soufre;
m et n sont chacun égaux à O ou 1;
Zz est un radical alcoyle, alcényle ou un radical de formule
EMI12.2
oû A est un radical alcoyle, alcényle, alcoxy, alcoylthio, nitro, alcoylsulfoxyde, alcoylsulfone ou dialcoyi amino ou un halogène, q est un nombre entier de 1 à 5, et p est un nombre entier de O à 3;
Z2 est de l'hydrogène ou un radical Z1, et lorsque Zt, et lorsque Z2 est de l'hydrogène, n = 0;
;
Y est un radical alcoyle, alcényle, alcoxy, alcoylthio, amino, alcoylamino ou dialcoylamino ou un radical de formule
EMI12.3
oû B est un radical alcoyle, alcényle, alcoxy, alcoylthio, nitro, alcoylsulfoxyde, alcoylsulfone ou dialcoyl- amino, ouun halogène, r est un nombre entier de O à 5,
Q est de l'oxygène, de soufre, un radical alcoylène, alcoylènoxy ou alcoylènethio, et t est un nombre entier égalàOoul, caractérisé en ce qu'on fait réagir un composé de formule
EMI12.4
oû Hal est un atome d'halogène, avec un composé de formule
EMI12.5
dans laquelle M est un métal alcalin.
SOUS-REVENDICATIONS
1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par la préparation des composés de formule I dans laquelle
Y estu n radical amino, alcoylamino ou dialcoylamino;
Z2 est de l'hydrogène et n = 0: X3 est un atome d'oxygène et Zz est un radical alcényle; m = O est p est un nombre de 1 à 3.
2. Procédé selon la revendication I, caractérisé par la préparation des composés de formule I dans laquelle
Y est un radical amino, alcoylamino ou dialcoylamino; est choisi dans le même groupe que Zl; X3 est de l'oxygène et Zt est alcényle; X4 est de l'oxygène et Z2 est alcényle.
3. Procédé selon la revendication I, caractérisé par la préparation des composés de formule I dans laquelle
Y est un radical alcoxy, alcoylthio ou un radical de
EMI12.6
formule dans laquelle Q est un atome d'oxygène ou de soufre ou un radical alcoylèneoxy ou alcoylènethio, t 1, m = 1, Z2 est de l'hydrogène et n = O.
4. Procédé selon la revendication I, caractérisé par la préparation des composés de formule I dans laquelle
Y est un radical alcoxy, alcoylthio ou un radical de formule
EMI12.7
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.