CH493031A - Appareil pour amener une à une des pièces d'horlogerie à une station de travail et les en enlever - Google Patents

Description

  
 



  Appareil pour amener une à une des pièces d'horlogerie
 à une station de travail et les en enlever
   I1    existe déjà de nombreux dispositifs permettant d'amener à un poste de travail une succession de pièces à usiner.



   Certains comportent un récipient dans lequel les pièces sont disposées en vrac et dont elles sont extraites l'une après l'autre, en ordre, par des moyens appropriés qui peuvent être des pinces, ou un système à vibration.



   D'autres dispositifs prennent en charge successivement chacune des pièces par des bras venant serrer latéralement la pièce et l'amenant, par rotation de ces bras, sur le poste de travail.



   D'autres dispositifs, par exemple les distributeurs de cartes perforées utilisés dans les machines de traitement de l'information, comportent des magasins dans lesquels les cartes sont empilées puis évacuées, l'une après   l'autre,    par des moyens appropriés.



   Dans le génie automatique, on connaît également des chargeurs automatiques comportant un magasin se déplaçant verticalement.



   On a également utilisé divers systèmes dans lesquels les pièces à usiner, réunies en bandes, se présentent successivement chacune devant un poste de travail. Ces systèmes prennent souvent le nom de machines transfert.



   La plupart de ces dispositifs obligent généralement à présenter des pièces dans une position préférentielle.



   On connaît enfin un cas particulier de machines transfert, dans lequel les pièces destinées à être amenées à la station de travail sont accumulées dans un magasin, prélevées une à une et mises sur un organe de transport mû en rotation pas à pas qui les amène à la station de travail et les en enlève ensuite; ce dispositif comporte un ou deux magasins, constitués par un tambour amovible ayant un certain nombre de canaux de magasin. Les pièces sont tenues dans le magasin par des porte-pièces ayant la forme générale d'une section de cylindre et pouvant être empilées les unes sur les autres sans que les pièces elles-mêmes ne se touchent.



   Dans ce dernier dispositif, les magasins sont relativement volumineux, et le principe choisi ne permet pas d'aménager le poste de travail à une grande distance des deux magasins.   I1    s'ensuit que l'aménagement d'un poste de travail bien dégagé est rendu difficile. D'autre part, en cas de nécessité, il n'est pas possible d'accéder à une pièce située en milieu d'une pile, sans vider toute la colonne en question. Enfin, les porte-pièces en euxmêmes sont encombrants et leur fabrication est relativement coûteuse.



   L'invention a pour but d'obtenir un appareil   permet    tant, en particulier, la présentation des pièces à un poste de travail dans plusieurs directions, ainsi que la préhension des pièces à tout moment dans le magasin, tout en gardant une forme simple, et peu volumineuse, des portepièces, caractéristiques qui ne se trouvent réunies dans aucune des machines antérieures.



   La présente invention a en conséquence pour objet un appareil présentant ces avantages et destiné à amener une à une des pièces d'horlogerie à un poste de travail et à les en enlever, lesdites pièces étant disposées dans un magasin introduit amoviblement dans l'appareil, ledit appareil comportant des moyens pour l'extraction des pièces du magasin, leur positionnement sur le poste de travail et leur réintroduction dans le magasin, caractérisé par le fait que ledit magasin, qui se déplace parallèlement à un plan vertical, comporte des porte-pièces supportés individuellement permettant de présenter les pièces au poste de travail selon plusieurs positions différentes.



   La présente invention sera mieux comprise en se référant au dessin annexé qui représente, à titre d'exemple, une forme particulière d'exécution de celle-ci et sur   lequel   
 La fig. 1 est une coupe partielle longitudinale de l'appareil objet de la présente invention.



   La fig. la est une vue de côté du magasin utilisé par le chargeur de cet appareil, et  
 la fig. lb est une vue de dessus d'un des porte-pièces logés dans ledit magasin.



   La fig. 2 est une vue de dessus en coupe partielle de   appareil    comprenant le magasin, tandis que
 la fig. 3 représente une vue de dessous en coupe selon   111-111    de la fig. 1.



   La fig. 4 représente en coupe partielle l'appareil vu de côté.



   La fig. 5 montre, en coupe partielle, le positionnement d'un porte-pièce sur le poste de travail.



   Les fig. 6 et 6a représentent en élévation et en coupe partielle respectivement ce même poste de travail.



   La fig. 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la fig. 4.



   En se référant à la fig. 1, l'appareil se compose tout d'abord d'un chargeur automatique 1, lequel présente un porte-magasin 4 destiné à recevoir le magasin proprement dit 2. Ce magasin 2 se présente sous la forme d'un container à colonnes rainurées entre lesquelles   l'on    peut disposer, de manière étagée, un nombre important de portepièces 17. Chacun de ces porte-pièces, ainsi que le représente clairement la fig.   lb.    a la forme d'un rectangle dont les milieux des deux grands côtés portent des lunules 22 semi-circulaires dont le rôle sera expliqué ultérieurement.



   D'autres lunules 23, dont le rôle apparaîtra aussi par la suite, sont disposées sur chacun des petits côtés du rectangle, de part et d'autre d'un tenon 20 ménagé au milieu de chacun de ces deux petits côtés.



   L'extrémité de ces tenons porte un renflement cylindrique qui constitue un élément de préhension du portepièce.



   Les pièces à usiner sont fixées de façon appropriée, sur leur porte-pièce et chacun de ceux-ci est introduit dans le magasin de sorte que l'ensemble présente, vu de côté, l'aspect représenté à la fig. la.



   Le magasin et le porte-pièce tels qu'ils viennent d'être décrits présentent des avantages incontestables; en effet, la forme générale du magasin est plane.   I1    en résulte que, dans un volume donné, le nombre de porte-pièces et de pièces contenu est maximal. Par ailleurs, l'encombrement sur la machine est réduit à un minimum.   I1    s'ensuit que le poste de travail 16 peut être placé constructivement à une bonne distance du magasin, et bénéficie ainsi d'un dégagement maximal, permettant un aménagement rationnel. Enfin, l'espacement entre les porte-pièces est conditionné par la conception du magasin lui-même, et non pas par les porte-pièces, ce qui permet, en cas de nécessité, d'accéder directement à une pièce déterminée, sans avoir à vider toute la colonne du magasin où se trouve la pièce désirée.



   D'autre part, le porte-pièce est particulièrement simple et peu encombrant, puisqu'il se réduit à une tôle découpée.



   Le porte-magasin 4 présente deux colonnes verticales 41 et 42 qui coulissent dans les coussinets 410, 411, 420, 421.



   Ce porte-magasin présente en outre une crémaillère verticale 6 retenue par le verrou 7.



   Ce verrou se compose essentiellement de deux mâchoires 71 et 72 rappelées l'une vers l'autre par les ressorts de rappel 70.



   Ces mâchoires sont mises en action et dégagent d'un cran la crémaillère vers le haut, au moment où le verrou 7 s'appuie sur les butées 8 fixées au bâti 9, ainsi que l'indique la fig. 3.



   Le déplacement vers le haut du magasin 2 et de son porte-magasin 4 est provoqué par l'action des contrepoids 5 qui exercent sur le porte-magasin 4 une force ascendante.



   Ces contrepoids agissent à l'encontre du verrou 7   qui    maintient le magasin 2 dans une série de positions horizontales successives déterminées.



   L'ensemble des éléments qui viennent d'être cités constitue la partie mobile 13 du chargeur, partie contenue dans le carter 100. Cette partie mobile 13 peut se déplacer horizontalement grâce aux roulettes 101 et 102 qui peuvent rouler sur la partie horizontale 91 du bâti 9 du chargeur.



   Le mouvement horizontal de cette partie mobile 13 du chargeur est provoqué, dans un sens, par l'action du contrepoids 10 transmettant, par l'intermédiaire du câble 1000, une force horizontale à la partie mobile. 13, ce câble étant guidé par une poulie 111 tourillonnée sur le châssis.



   La partie mobile porte une crémaillère horizontale 12 qui présente des crans 120 à l'encontre desquels agit une gâchette 14 de retenue actionnée par le cylindre pneumatique 15.



   Le déplacement horizontal du chargeur est produit dans l'autre sens par le piston 110 commandé par le cylindre 11. Ce cylindre, comme le contrepoids 10 et la poulie de   rappel 11-1,    sont solidaires du bâti 9- du chargeur.



   Le magasin 2 peut contenir un nombre important de porte-pièces 17, par exemple cent.



   En se référant maintenant à la fig. 4, on voit le magasin 2, de profil, engagé dans le porte-magasin 4. Les tenons 20 des porte-pièces 17, rangés dans ce magasin, dépassent de celui-ci.



   Le poste de travail 16 est alimenté par le magasin 2 dont chacun des porte-pièces est successivement amené sur ce poste de travail 16 par un bras 18 effectuant un mouvement de translation sous l'action d'un piston commandé par le cylindre pneumatique 21.



   Ce bras 18 est muni à son extrémité d'une encoche 19 qui, collaborant avec les tenons 20 d'un porte-pièce   17, lui    permet de prendre en charge celui-ci, qu'il pousse, hors du magasin 2, vers le poste de travail 16 par l'intermédiaire d'un guide 160.



   Le porte-pièce arrivant sur le poste de travail 16 est positionné par les encoches semi-circulaires 23 qui viennent s'encastrer sur les deux goupilles 24 portées par le poste de travail.



     ll    est à noter que ce sont les évidements semi-circulaires 22 qui maintiennent en position le porte-pièce dans le magasin.

 

   Les goupilles de positionnement 24 portées par le poste de travail sont représentées aux fig. 5, 6 et 7.



   Le porte-pièce 17 est en outre fixé au poste de travail par l'action des chiens 25. Ces chiens maintiennent le porte-pièce en place pendant toute la durée des opérations effectuées sur la pièce transportée. Les chiens sont actionnés par le cylindre 26 et, d'autre part, poussent la butée d'appui 27 vers le haut. Cette butée a pour fonction de soutenir par-dessous la pièce venant du magasin, pendant les opérations effectuées- sur le dessus de celle-ci.



   En se référant maintenant aux fig. 4, 5, 6 et 7, on va décrire les caractéristiques essentielles du poste de travail 16.



   Celui-ci peut être bloqué de façon fixe par rapport au bâti 9.  



     1l    est supporté par le dispositif représenté à la fig. 4, lui-même fixé à ce bâti.



   Ce dispositif permet aussi la translation du poste ainsi que cela est représenté aux fig. 5 et 7, notamment par l'action des cylindres 28 et 29.



   Ceci permet à l'utilisateur de travailler dans des endroits différents sans changer de poste de travail. Enfin, par rotation autour de son arbre 3 (fig. 6), il est possible de faire pivoter angulairement le poste, ce qui permet à l'utilisateur d'effectuer aisément certains contrôles ou des opérations accessoires.



   Ce poste peut ainsi être fixe ou mobile dans le sens horizontal entre deux points différents de travail, ou selon la combinaison d'un mouvement de translation avec un mouvement angulaire oscillant qui permet d'effectuer des contrôles ou divers travaux sur un plan incliné.



   Il y a lieu d'insister sur la manière particulièrement précise et efficace avec laquelle les porte-pièces sont maintenus sur le poste de travail 16. Le porte-pièce arrive sur celui-ci, poussé par le bras 18, et est arrêté par ses deux encoches 23 contre les goupilles de butées 24 tout en s'encastrant de façon rigoureuse, tandis que les chiens de serrage 25 plaquent le porte-pièce contre le poste de travail pendant toute la durée de l'opération.



   Par la forme donnée au magasin, on peut présenter sur le poste de travail les porte-pièces, donc les pièces elles-mêmes, dans quatre positions différentes, à savoir: par le dessus, par le dessous, par   l'un    des côtés, et par le côté opposé.



   En outre, l'encoche 19 présentée par l'extrémité du bras 18 permet tout aussi bien d'amener le porte-pièce sur le poste de travail que   l'en    retirer et le ramener dans le magasin une fois que la pièce qu'il porte a été usinée.



   Le retournement des pièces pour l'usinage de leur autre face s'obtient simplement par renversement du magasin 2, tandis que la présentation des pièces par le côté opposé s'effectue en faisant faire un demi-tour au magasin.



   Les différentes phases du fonctionnement de l'appareil qui vient d'être décrit vont maintenant être expliquées.



   Le magasin, préalablement garni de porte-pièces 17, est poussé vers le bas, à fond dans le chargeur, ce qui a pour effet de faire remonter simultanément les deux contrepoids 5.



   Dans cette position, seule la rangée supérieure des porte-pièces dépasse du chargeur. Le premier portepièce de cette rangée est alors engagé par son tenon 20 dans l'encoche 19 du bras 18.



   Le contrepoids 10 est alors dans sa position la plus basse. Le premier porte-pièce est alors introduit sur le poste de travail où l'usinage de la pièce a lieu. Cet usinage étant terminé, le bras 18, dont l'encoche n'a pas cessé d'être en prise avec le tenon 20 du porte-pièce retire celui-ci du poste de travail et le range dans le magasin sous l'action du recul du piston 21.



     I1    faut alors présenter le second porte-pièce de cette première rangée de manière que le tenon 20 de celui-ci puisse être à son tour pris en charge par le bras 18. A cet effet, le piston 110 agit, par son extrémité 112, sur la dent de la crémaillère 12 située le plus à gauche et fait avancer horizontalement la partie mobile 13 du chargeur, donc le magasin, d'une distance séparant deux dents consécutives de la crémaillère, distance qui correspond exactement à celle séparant deux colonnes suc cessives du magasin 2.



   A cette occasion, la gâchette 14 s'escamote progressivement, poussée vers le bas par la rampe des dents 120 de la crémaillère 12 et le contrepoids 10 monte d'une hauteur égale à la distance séparant deux dents consécutives de cette crémaillère.



   Lorsque la partie mobile du chargeur 13 est arrivée dans sa position le plus à gauche, ainsi d'ailleurs qu'elle est représentée à la fig. 1 et lorsque la pièce portée par le dernier porte-pièce de la première rangée du magasin a été usinée, les butées 8 (fig. 3) heurtant le bâti 9, ouvrent le verrou 7 en déplaçant celle des deux mâchoires 71 ou 72, dans ce cas la mâchoire 72 qui maintenait verticalement la crémaillère 6. Celle-ci étant libérée, le portemagasin et le magasin sollicités vers le haut par l'action des contrepoids 5 montent d'une distance égale à celle séparant deux rangées successives de porte-pièces dans le magasin.



   Dans le même temps, le cylindre pneumatique 15 libère la gâchette 14, ce qui, l'extrémité 112 du piston 110 étant rétractée, permet à la partie mobile du chargeur 13 d'être rappelée par le contrepoids 10 vers la droite. Le premier porte-pièce de la deuxième rangée est alors en position pour être pris en charge par le bras 18 et être présenté au poste de travail 16.



   Chacun des porte-pièces est ainsi successivement amené sur le poste de travail par la répétition du cycle qui vient d'être décrit.



     ll    y a toutefois lieu de noter que le porte-magasin arrivé à l'une ou l'autre fin de course horizontale se déplace encore d'une largeur de magasin pour libérer l'encoche 19 du bras de translation 18 du tenon du dernier porte-pièce pris en charge et permettre ainsi la remontée du magasin d'un cran de la crémaillère. Le portemagasin refait ensuite un saut horizontal à vide en sens contraire pour engager à nouveau l'encoche 19 du   -bras    18 sur le tenon 20 du premier porte-pièce de la nouvelle rangée.



   L'appareil qui vient d'être décrit peut fonctionner de façon complètement automatique et permet d'amener successivement les différentes pièces placées dans le magasin sur le poste de travail. La nature de ces pièces ne change en rien le fonctionnement de l'appareil. Ce peut être, par exemple, des platines ou toute autre pièce de mouvements d'horlogerie.



   En variante, la remontée du magasin peut aussi être effectuée par un cylindre pneumatique ou tout autre dispositif analogue.



   Les goupilles de positionnement portées par le poste de travail peuvent être remplacées par des plans inclinés disposés en forme de triangle et   l'on    peut modifier le porte-pièce en ce sens que les encoches de positionnement y sont supprimées, le tenon du porte-pièce recevant alors une forme adéquate correspondant à ces deux plans inclinés.

 

   On peut également, en variante, remplacer la butée d'appui 27 par un outil à centrer.



   On peut enfin rendre indifféremment mécanique, pneumatique ou électrique le fonctionnement des différents organes qui viennent d'être décrits.



   REVENDICATTON
 Appareil pour amener une à une des pièces d'horlogerie à un poste de travail et les en enlever, lesdites pièces étant disposées dans un magasin introduit amoviblement dans l'appareil, ledit appareil comportant des 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   1l est supporté par le dispositif représenté à la fig. 4, lui-même fixé à ce bâti.

   Ce dispositif permet aussi la translation du poste ainsi que cela est représenté aux fig. 5 et 7, notamment par l'action des cylindres 28 et 29.

   Ceci permet à l'utilisateur de travailler dans des endroits différents sans changer de poste de travail. Enfin, par rotation autour de son arbre 3 (fig. 6), il est possible de faire pivoter angulairement le poste, ce qui permet à l'utilisateur d'effectuer aisément certains contrôles ou des opérations accessoires.

   Ce poste peut ainsi être fixe ou mobile dans le sens horizontal entre deux points différents de travail, ou selon la combinaison d'un mouvement de translation avec un mouvement angulaire oscillant qui permet d'effectuer des contrôles ou divers travaux sur un plan incliné.

   Il y a lieu d'insister sur la manière particulièrement précise et efficace avec laquelle les porte-pièces sont maintenus sur le poste de travail 16. Le porte-pièce arrive sur celui-ci, poussé par le bras 18, et est arrêté par ses deux encoches 23 contre les goupilles de butées 24 tout en s'encastrant de façon rigoureuse, tandis que les chiens de serrage 25 plaquent le porte-pièce contre le poste de travail pendant toute la durée de l'opération.

   Par la forme donnée au magasin, on peut présenter sur le poste de travail les porte-pièces, donc les pièces elles-mêmes, dans quatre positions différentes, à savoir: par le dessus, par le dessous, par l'un des côtés, et par le côté opposé.

   En outre, l'encoche 19 présentée par l'extrémité du bras 18 permet tout aussi bien d'amener le porte-pièce sur le poste de travail que l'en retirer et le ramener dans le magasin une fois que la pièce qu'il porte a été usinée.

   Le retournement des pièces pour l'usinage de leur autre face s'obtient simplement par renversement du magasin 2, tandis que la présentation des pièces par le côté opposé s'effectue en faisant faire un demi-tour au magasin.

   Les différentes phases du fonctionnement de l'appareil qui vient d'être décrit vont maintenant être expliquées.

   Le magasin, préalablement garni de porte-pièces 17, est poussé vers le bas, à fond dans le chargeur, ce qui a pour effet de faire remonter simultanément les deux contrepoids 5.

   Dans cette position, seule la rangée supérieure des porte-pièces dépasse du chargeur. Le premier portepièce de cette rangée est alors engagé par son tenon 20 dans l'encoche 19 du bras 18.

   Le contrepoids 10 est alors dans sa position la plus basse. Le premier porte-pièce est alors introduit sur le poste de travail où l'usinage de la pièce a lieu. Cet usinage étant terminé, le bras 18, dont l'encoche n'a pas cessé d'être en prise avec le tenon 20 du porte-pièce retire celui-ci du poste de travail et le range dans le magasin sous l'action du recul du piston 21.

   I1 faut alors présenter le second porte-pièce de cette première rangée de manière que le tenon 20 de celui-ci puisse être à son tour pris en charge par le bras 18. A cet effet, le piston 110 agit, par son extrémité 112, sur la dent de la crémaillère 12 située le plus à gauche et fait avancer horizontalement la partie mobile 13 du chargeur, donc le magasin, d'une distance séparant deux dents consécutives de la crémaillère, distance qui correspond exactement à celle séparant deux colonnes suc cessives du magasin 2.

   A cette occasion, la gâchette 14 s'escamote progressivement, poussée vers le bas par la rampe des dents 120 de la crémaillère 12 et le contrepoids 10 monte d'une hauteur égale à la distance séparant deux dents consécutives de cette crémaillère.

   Lorsque la partie mobile du chargeur 13 est arrivée dans sa position le plus à gauche, ainsi d'ailleurs qu'elle est représentée à la fig. 1 et lorsque la pièce portée par le dernier porte-pièce de la première rangée du magasin a été usinée, les butées 8 (fig. 3) heurtant le bâti 9, ouvrent le verrou 7 en déplaçant celle des deux mâchoires 71 ou 72, dans ce cas la mâchoire 72 qui maintenait verticalement la crémaillère 6. Celle-ci étant libérée, le portemagasin et le magasin sollicités vers le haut par l'action des contrepoids 5 montent d'une distance égale à celle séparant deux rangées successives de porte-pièces dans le magasin.

   Dans le même temps, le cylindre pneumatique 15 libère la gâchette 14, ce qui, l'extrémité 112 du piston 110 étant rétractée, permet à la partie mobile du chargeur 13 d'être rappelée par le contrepoids 10 vers la droite. Le premier porte-pièce de la deuxième rangée est alors en position pour être pris en charge par le bras 18 et être présenté au poste de travail 16.

   Chacun des porte-pièces est ainsi successivement amené sur le poste de travail par la répétition du cycle qui vient d'être décrit.

   ll y a toutefois lieu de noter que le porte-magasin arrivé à l'une ou l'autre fin de course horizontale se déplace encore d'une largeur de magasin pour libérer l'encoche 19 du bras de translation 18 du tenon du dernier porte-pièce pris en charge et permettre ainsi la remontée du magasin d'un cran de la crémaillère. Le portemagasin refait ensuite un saut horizontal à vide en sens contraire pour engager à nouveau l'encoche 19 du -bras 18 sur le tenon 20 du premier porte-pièce de la nouvelle rangée.

   L'appareil qui vient d'être décrit peut fonctionner de façon complètement automatique et permet d'amener successivement les différentes pièces placées dans le magasin sur le poste de travail. La nature de ces pièces ne change en rien le fonctionnement de l'appareil. Ce peut être, par exemple, des platines ou toute autre pièce de mouvements d'horlogerie.

   En variante, la remontée du magasin peut aussi être effectuée par un cylindre pneumatique ou tout autre dispositif analogue.

   Les goupilles de positionnement portées par le poste de travail peuvent être remplacées par des plans inclinés disposés en forme de triangle et l'on peut modifier le porte-pièce en ce sens que les encoches de positionnement y sont supprimées, le tenon du porte-pièce recevant alors une forme adéquate correspondant à ces deux plans inclinés.

   On peut également, en variante, remplacer la butée d'appui 27 par un outil à centrer.

   On peut enfin rendre indifféremment mécanique, pneumatique ou électrique le fonctionnement des différents organes qui viennent d'être décrits.

   REVENDICATTON Appareil pour amener une à une des pièces d'horlogerie à un poste de travail et les en enlever, lesdites pièces étant disposées dans un magasin introduit amoviblement dans l'appareil, ledit appareil comportant des

   moyens pour l'extraction des pièces du magasin, leur positionnement sur le poste de travail et leur réintroduction dans le magasin, caractérisé par le fait que ledit magasin, qui se déplace parallèlement à un plan vertical, comporte des porte-pièces supportés individuellement, permettant de présenter les pièces au poste de travail selon plusieurs positions différentes.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait que lesdits porte-pièces sont de forme générale rectangulaire et plane.

   2. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait que les pièces peuvent être présentées sur le poste de travail selon quatre positions différentes.

   3. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait que le magasin peut également se déplacer horizontalement, les déplacements verticaux et horizontaux du magasin étant provoqués par l'action de contrepoids.

   4. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait que le positionnement du magasin est assuré au moins verticalement par un dispositif à crémaillère.

   5. Appareil selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que le poste de travail présente des moyens de centrage et de maintien des porte-pièces.

   6. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait que les porte-pièces peuvent être placés dans au moins deux positions de travail.

   7. Appareil selon la sous-revendication 2, caractérisé par le fait que les porte-pièces peuvent être disposés dans quatre positions différentes correspondant aux quatre positions de présentation des pièces au poste de travail.

   8. Appareil selon la revendication, caractérisé par le fait qu'un verrou assure le positionnement vertical du magasin par l'action d'une mâchoire sur les crans d'une crémaillère.