CH477030A - Dispositif antichoc pour montre à remontage automatique - Google Patents

Description

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    Dispositif   antichoc pour montre à remontage automatique    Il   est devenu courant de monter, sur roulement à billes, la masse oscillante des montres à remontage automatique. 



  Cette pratique, qui élimine presque intégralement les frottements, permet de tirer le    maximum   d'énergie des mouvements de la masse oscillante au profit du remontage du ressort du    barillet.   



  La fabrication des roulements à billes utilisés dans    ce   but a posé certains problèmes de miniaturisation et de réglage qui sont maintenant résolus. 



  Dans    ces   roulements, les billes, de très faible diamètre, évoluent dans un logement annulaire limité    radia-      lement,   au centre, par un anneau grâce auquel le roulement est    fixé   sur le pont du calibre et, à l'extérieur, par une bague sur laquelle est chassée, dure, la masse oscillante. 



  L'anneau ou la bague est composé de deux parties, ce qui permet de régler le jeu du roulement avant l'utilisation de celui-ci. 



  Dans des montres à remontage automatique, l'anneau est chassé sur un tenon d'un pont du calibre. 



  Cette solution simple présente cependant le grave inconvénient d'autoriser une détérioration possible du roulement lorsque la montre est soumise à un choc violent. 



  L'inertie de la masse oscillante est en effet notable de sorte qu'un choc radial se produisant dans l'axe de symétrie de cette masse oscillante est intégralement transmis aux billes, lesquelles, généralement plus dures que l'anneau et la bague exercent sur ceux-ci une forte pression qui, si elle est    suffisante,   peut marquer ceux-ci et rendre défectueux le fonctionnement ultérieur du roulement. 



  On a déjà proposé d'utiliser une bague intérieure constituée de deux    assiettes   élastiques présentant une partie arrondie formant le chemin de roulement. Cette solution ne permet évidemment pas d'atteindre une pré-    cision      suffisante   et ne convient que pour des montres bon marché. 



  On connaît d'autre part un palier antichoc à billes dans    lequel   l'un des chemins de roulement est formé sur l'arbre pivoté tandis que l'autre chemin est formé sur une bague présentant un jeu radial qui est maintenue    axialement   par un ressort. Cette solution n'est toutefois pas applicable au pivotement d'une masse oscillante. 



  L'invention a en conséquence pour objet un dispositif antichoc pour montre à remontage automatique dans    lequel   une masse, notamment une masse oscillante, est montée sur roulement à billes, dont une bague intérieure est fixée au bâti au moyen d'une vis par l'intermédiaire de moyens élastiques, caractérisé par le fait que lesdits moyens élastiques sont constitués par un ressort annulaire, agissant    axialement   logé entre une portée horizontale de la vis et une bague présentant une partie tronconique s'appuyant sur un épaulement également tronconique que présente à cet effet la bague intérieure. 



  La présente invention sera mieux comprise en se référant à l'unique dessin annexé qui représente, à titre d'exemple, une forme particulière d'exécution de celle-ci Au dessin. 1 représente le pont d'un calibre sur lequel est montée indirectement une masse oscillante 2 laquelle est chassée, à force, sur la    portée   extérieure d'une    bague   3. Les billes 4 sont disposées dans un logement limité par cette bague extérieure 3 et par l'anneau 5 constitué de deux bagues 51, 52. La bague 52 s'appuie    axialement   sur le pont 1 et la bague 51, chassée dans la bague 52, permet le réglage du jeu des billes dans le roulement. Naturellement, ce réglage est effectué une fois pour toutes. 



  La base de la périphérie de la bague 3 porte une denture 31 coopérant avec la denture de la roue 6 par l'intermédiaire de laquelle le mouvement de la masse oscillante 2 est transmis, au moins indirectement au barillet moteur. 

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 Le maintien de la masse oscillante sur le calibre est assuré par la    fixation   de l'anneau 5 sur le pont 1. Cette fixation est réalisée par une vis 7 vissée dans un canon 8 logé dans un évidement 9 dudit pont. 



  La vis 7 présente, outre son filetage, une portée cylindrique 71 et une tête présentant une portée horizontale 72. 



  La paroi interne de la bague 52 présente une partie cylindrique 510 dans laquelle est logée la tête de la vis et une partie tronconique 520 dont le rôle apparaîtra par la suite. Cette partie tronconique se termine par une    ouverture   530 dont le diamètre est supérieur à celui du canon 8. 



  Une bague 540, dont la base, tronconique, s'appuie sur la surface également tronconique de la bague 52 est disposée autour de la partie supérieure du canon 8. 



  Entre cette bague 540 et la portée horizontale 72 de la vis, est disposé un ressort annulaire 10 agissant    axia-      lement.   



  Lorsque la montre reçoit un choc transversal.    c'est-      à-dire   agissant    radialement,   l'inertie de la masse oscillante 2 tend à déplacer    radialement   la bague 52 qui, par sa    portée   conique 520, agit    axialement,   dans le sens de la flèche 12, à l'encontre de la bague 540 qui presse le ressort 10 contre la    portée   72 de la tête de la vis. 



  Par conséquent, en cas de choc transversal, la bague 51 ne se    déchasse   pas de la bague 52, une augmentation du jeu des billes entre les bagues du logement est aussi évitée, en outre, les billes 4 ne sont pas comprimées trop fortement entre l'anneau 5 et la bague 3. A fin de course, la bague 3 est arrêtée    radialement   par la portée cylindrique 11 du pont 1 avant que la bague 52 n'atteigne le canon 8. Il suffit pour cela que la différence des diamètres existant entre    l'ouverture   530 de la bague 52 et la surface extérieure du canon 8 soit supérieure à celle existant entre la paroi intérieure de la bague 3 et la    portée   11 du pont 1. 



  Le dispositif antichoc ainsi constitué est surtout destiné à protéger le roulement à billes contre les chocs radiaux agissant contre    la   montre, mais il y a lieu de noter que dans une certaine mesure il protège aussi ce roulement à billes contre les chocs axiaux lorsque    ceux-      ci   sont dirigés dans le sens de la flèche 12.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif antichoc pour montre à remontage automatique dans lequel une masse, notamment une masse oscillante, est montée sur roulement à billes, dont une bague intérieure,(52) est fixée au bâti au moyen d'une vis (7) par l'inteimédiaire de moyens élastiques, caractérisé par le fait que lesdits moyens élastiques sont constitués par un ressort annulaire (10) agissant axialement, logé entre une portée horizontale (72) de la vis (7) et une bague (540) présentant une partie tronconique s'appuyant sur un épaulement (520) également tronconique que présente à cet effet la bague intérieure (52).

   SOUS-REVENDICATION Dispositif selon la revendication, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre une bague extérieure (3) et par le fait que la différence des diamètres entre la paroi interne de la bague extérieure (3) et une portée cylindrique (11) que présente le pont (1) est inférieure à la différence de diamètre existant entre une ouverture (530) de la bague (52) et la surface extérieure d'un canon (8) de sorte que lors d'un choc radial la bague (3) est arrêtée axialement par la portée (11) avant que l'anneau (5) le soit par le canon (8). Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposés d'invention suisses Nos 186903, 271422, 347777