CH474777A - Procédé de formation d'une représentation à trois dimensions d'un objet à trois dimensions et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé de formation d'une représentation à trois dimensions d'un objet à trois dimensions et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH474777A
CH474777A CH779367A CH779367A CH474777A CH 474777 A CH474777 A CH 474777A CH 779367 A CH779367 A CH 779367A CH 779367 A CH779367 A CH 779367A CH 474777 A CH474777 A CH 474777A
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Lannes De Montebello Roger
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Lannes De Montebello Roger
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    • GPHYSICS
    • G03PHOTOGRAPHY; CINEMATOGRAPHY; ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ELECTROGRAPHY; HOLOGRAPHY
    • G03BAPPARATUS OR ARRANGEMENTS FOR TAKING PHOTOGRAPHS OR FOR PROJECTING OR VIEWING THEM; APPARATUS OR ARRANGEMENTS EMPLOYING ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ACCESSORIES THEREFOR
    • G03B35/00Stereoscopic photography

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  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Projection Apparatus (AREA)

Description


  Procédé de formation d'une représentation à trois dimensions d'un objet à trois dimensions  et appareil pour la mise en     aeuvre    de ce procédé    L'invention     concerne    un procédé et un appareil  permettant de reproduire photographiquement ou  autrement des séries .de coupes ou de     couches    d'un  objet, en une ou plusieurs opérations, et les présenter  dans leur ordre naturel et avec leur orientation respec  tive sous forme d'image complexe à trois dimensions.  



  L'expression  photographique  englobe dans le cas  particulier tous les systèmes sensibles à la lumière, par  exemple les     systèmes    magnétiques et électroniques  d'enregistrement d'images     fixes    et animées, etc.... et  par  photographie  on entend le produit d'un tel enre  gistrement. Le mot  coupe  est appliqué en général à  des échantillons géométriquement plans (obtenus par  exemple avec un microtome) ou à des reproductions de  ceux-ci, ainsi qu'à des enregistrements     photomicrogra-          phiques,    radiographiques, ultrasoniques,     etc..    . de cou  ches minces obtenues par  mise au point  à l'intérieur  d'échantillons non coupés.

   (Dans la microscopie à fort  grossissement, en particulier la microscopie optique, on  ne peut observer à la fois que des couches très minces  à     l'intérieur    d'un échantillon, du fait de la profondeur  de champ extrêmement faible existant aux forts gros  sissements; de même, en radiographie, le procédé  connu dénommé  tomographie  fournit des reproduc  tions de couches successives intérieures d'un organisme  vivant dont la structure est tout à fait comparable à  celle des photomicrographies de couches).

   Le terme   coupe  est appliqué également à des dessins ou  d'autres représentations graphiques de couches trans  versales d'objets réels ou imaginaires, à des éléments  de séries se succèdent dans le temps     (cinématographie,     images d'écran de tube cathodiques etc<B>...</B> ) à des  éléments de fonctions à trois variables telles que celles  qu'on peut .obtenir à l'aide de calculatrices et, en  général, à des composants à deux variables d'objets tri  dimensionnels. Pour simplifier, l'invention sera décrite  par rapport à des objets solides réels.  



  On sait qu'après avoir .obtenu une coupe d'un  échantillon par exemple dans les études biologiques ou    anatomiques, les chercheurs se heurtent souvent à des  difficultés, lorsqu'ils examinent les coupes séparément,  pour     faire        apparaitre    en trois     dimensiosn    la relation  spatiale entre les détails de structure. Dans ce cas, le  chercheur est amené à replacer d'une     certaine    manière  les coupes dans leur ordre naturel dans l'espace. On  peut obtenir ce résultat de manière abstraite par le  calcul, ou concrète par superposition ou empilement  géométrique ou physique de ces coupes elles-mêmes ou  de leurs images ou reproductions.  



  Un certain nombre de procédés ont été mis au  point pour la superposition physique d'agrandissements  photographiques ou de dessins de coupes sur des pla  ques de matière plastique, de verre ou de cire,     etc..    .  Ces procédés sont fastidieux, longs (durent des  semaines ou des mois) et les résultats sont en général  décevants: les coupes sont trop ou trop peu nom  breuses; lorsqu'elles sont trop peu nombreuses, l'inter  polation est difficile et incertaine; si l'on augmente leur  nombre, l'accumulation de nombreuses coupes gêne       l'observation    des ensembles directe, en raison de la  densité de l'empilement ou de la réfraction au sein de  la matière, la visibilité en étant réduite et les détails  intérieurs de structure étant déformés.  



  La superposition optique ne présente pas les  mêmes inconvénients et l'on a proposé des appareils  de superposition optique en microscopie. Dans ces der  niers appareils, on fait vibrer l'objectif à une fréquence  et une amplitude telles que la succession obtenue  d'images aériennes des couches successivement mises  au point est projetée sur un petit écran qui vibre égale  ment. Les phases des vibrations respectives de l'ob  jectif et de l'écran sont réglées de manière que l'écran  se déplace en synchronisme avec l'objectif, mais à plus  grande amplitude. On forme ainsi une image volu  mique aux contours brouillés de l'échantillon dans l'es  pace balayé par l'écran mobile.

   Ce procédé offre de  sérieuses     difficultés,    telles que- contraste insuffisant et  tâches lumineuses résultant de l'agrandissement et de      la brillance du fond, ainsi qu'une diffusion considé  rable de lumière provoquée par l'épaisseur relative  ment     importante    de l'échantillon, tous ces facteurs  réduisant considérablement la     qualité    de l'image com  plexe.  



  On peut par exemple     établir    tout d'abord des pho  tographies à deux dimensions de coupes successives  d'un objet tridimensionnel, ces photographies étant  ensuite placées dans un appareil destiné à les présenter  de manière coordonnée. On peut utiliser un     certain     nombre de     formes    de réalisation de l'appareil, chacune  ayant cependant les éléments ci-après en commun: un  système optique constitué par des lentilles prismes  miroirs, etc... et définissant un trajet optique, plu  sieurs     photographies    à deux dimensions placées en tra  vers du trajet optique et une source lumineuse destinée  à éclairer chaque photographie     centrée    sur le trajet  optique.

   Les photographies éclairées peuvent être mon  tées sur un support d'examen direct convenable, mais  il est préférable de projeter leurs images sur un écran.  L'écran de projection peut être transparent ou diffu  sant, à condition qu'il permette à la lumière de tra  verser pour éclairer la photographie qui peut     elle-          même    être diffusante ou transparente. De préférence,  la surface de l'écran doit être déplacée suivant des  directions prédéterminées le long du trajet optique, par  exemple vers l'avant et l'arrière. Certaines des formes  de réalisation diffèrent des autres par les dispositifs  produisant ce mouvement.  



  Dans une forme d'exécution préférées des projec  tions des images à examiner, par exemple, des coupes  photographiques à examiner, sont animées d'un mou  vement synchrone de celui de l'écran, si bien que la  photographie d'une section extrême est présentée sur la  surface de l'écran à une extrémité de sa course et la  photographie de l'autre coupe extrême est présentée  sur l'écran à l'autre extrémité de sa course, les photo  graphies des coupes intermédiaires étant présentées sur  l'écran à des emplacements de celui-ci compris entre  les deux extrémités de sa course.

   Les photographies  utilisées peuvent être constituées par     das    images     fixes     séparées à deux dimensions d'un objet à trois dimen  sions, par exemple un échantillon biologique, et sont  prises lorsqu'il est      dissecté     couche par couche.  Chaque photographie isolée est la reproduction d'une  coupe distincte, de préférence plane, de l'objet. On  expliquera plus en détail ci-après que les photographies  sont montées de préférence sur un support, de manière  que les photographies successives soient des reproduc  tions des couches successives de l'objet.

   Il est bien  entendu qu'une bande de pellicule cinématographique  peut être     substituée    à des photographies isolées     fixées     sur le     support    et qu'on peut utiliser un appareil de pro  jection pour les projeter successivement sur l'écran. Le  frottement mécanique et autres fatigues qui peuvent  exister lorsqu'on utilise une     bande    de     film    sont prati  quement éliminés par exemple en fixant rigidement la  pellicule sur la surface intérieure ou extérieure d'un  tambour     tournant    transparent.

   De même, si la pellicule  est longue, elle peut être     maintenue    sur une bande  souple transparente     comportant    des trous pour roue  dentée ou des arêtes destinées à engrener avec des  roues dentées.  



  On peut utiliser un tube à éclairs électroniques  multiples pour réaliser la projection à haute fréquence  par exemple dans certaines réalisations atteignant    environ 1200 (ou plus) éclairs lumineux par seconde.  Pour obtenir des plus résultats optimaux, la durée des  impulsions lumineuses doit être suffisamment courte  pour immobiliser     optiquement    en pratique chaque  image successive, par exemple une microseconde. La  série de trous de la pellicule pour roues dentées, ou des  repères sur cette     pellicule,    peuvent être employés .pour  déclencher en synchronisme le tube à éclairs.  



       Dans    une forme d'exécution     particulière    de l'appa  reil selon     l'invention,    les     images    sont présentées ou pro  jetées dans l'ordre sur un écran ayant une     surface        suffi-          samment        diffusante        pour        permettre    l'observation même  sous des     incidences        rasantes    sans perte de     luminosité          excessive.        L'écran    comporte une surface qui est animée  d'un mouvement 

  périodique     alternatif    le long du trajet  optique. Ce mouvement d'exploration ou de balayage  de la surface de l'écran est synchronisé avec les projec  tions successives et l'amplitude du balayage,     c'est-à-          dire    du déplacement périodique de l'écran, est telle que  les images photographiques successives apparaissent  sur la surface de l'écran en des positions successives de  celui-ci, les images photographiques étant par consé  quent placées régulièrement dans l'espace sur ladite  surface dans l'ordre suivant lequel les coupes photo  graphiques ont été photographiées.

   Si l'on répète ce  cycle à une fréquence suffisante, chaque image est  perçue de manière continue et les projections succes  sives apparaissent comme un ensemble     continu    tridi  mensionnel, dont les couches constitutives (les coupes  séparées) apparaissent simultanément dans leur ordre  et leur espacement naturel. Pour obtenir des résultats  optimaux, chaque image est projetée au moins 12 fois  par seconde (de préférence au moins 30 fois par  seconde). On observe au-dessous de ces fréquences un  scintillement     plus        ou    moins notable, fonction de l'éclai  rement et de la nature des images et pouvant empêcher  l'observation     satisfaisante    de l'image.  



  Le déplacement alternatif de     l'écran    sur un trajet  optique peut être réalisé de diverses manières. Dans  une forme de réalisation, on obtient ce résultat en don  nant par exemple à l'écran la forme d'une roue en spi  rale     constituée    par un cylindre modifié tournant autour  d'un     axe    situé à l'intérieur de celui-ci.

   La distance  entre l'axe de rotation et la périphérie de la roue aug  mente uniformément d'un minimum à un     maximum    et  produit effectivement le mouvement voulu alternatif; la  partie de la surface latérale de l'écran à distance maxi  male de l'axe est, dans cette forme de réalisation, voi  sine de la partie à distance minimale et décalée d'en  viron 360      dans    le sens de la rotation,     Il        existe    une  discontinuité marquée entre la partie à distance maxi  male et celle à distance minimale dans le sens de la  rotation, la dimension dans le sens radial de cette dis  continuité étant au moins égale à la hauteur ou troi  sième     dimension    (ou coordonnée Z) de l'image à  former.

   Dans diverses réalisations avantageuses, la sur  face de la roue est en matière plastique ou en verre  dépoli et constitue un écran de projection.  



  Si l'on     utilise    comme écran une roue de projection  en spirale les     images    des photographies successives à la  surface de cet écran sont formées sur des surfaces  incurvées en chevauchement mutuel et placées respec  tivement de plus en plus loin de l'axe de rotation (ou  de plus en plus près, suivant le sens de la rotation),  chaque élément de surface orienté dans le sens axial de  l'écran étant à une distance de l'axe de rotation qui est      différente des distances de tous les autres éléments de  surface de l'écran orientés dans le même sens. Ceci a  pour conséquence une illusion optique suivant laquelle  les images à deux dimensions des photographies sont  situées dans l'espace, les unes au-dessus des autres  dans leur relation originelle et naturelle.

   La courbure  de la roue servant d'écran est en général peu gênante,  à condition que le rapport du rayon vecteur moyen à  la largeur de l'image soit maintenu suffisamment  grand.  



  Dans d'autres formes de réalisation, la surface de  l'écran peut en     variante    avoir la     form    d'une spirale  multiple au lieu de celle d'une spirale simple. De toute  manière, le critère est la réalisation d'un écran destiné  à réaliser un mouvement uniforme alternatif le long du  trajet optique et il peut par conséquent avoir une  forme d'hélice, d'un écran plat animé d'un mouvement       alternatif,    ou toute autre forme     permettant    son dépla  cement alternatif.  



  On remarque qu'on peut par exemple employer  pour chaque rotation ou cycle complets de l'écran  deux spirales orientées en sens inverses sur une même  roue; on projette alors deux séries complètes de photo  graphies et celles-ci doivent être placées sur le tambour  de la pellicule de manière qu'elles coïncident de façon  précise avec le solide créé dans le temps et l'espace,  c'est-à-dire que les photographies d'une bande doivent  être disposées dans l'ordre inverse de celles de l'autre  bande, bien qu'on n'utilise dans la même orientation  qu'une alternance de l'écran, c'est-à-dire une seule de  ces spirales.  



  Lorsque l'écran de projection est en forme d'hé  lice, il peut être placé autour d'un axe de rotation de  manière que chaque élément de sa surface orienté       radialement    soit sensiblement perpendiculaire à l'axe  de rotation. Le trajet optique, tout au moins la partie  de celui-ci coupant l'écran, peut être sensiblement  parallèle à l'axe de rotation. L'hélice s'étend de  préférence sur environ 360  autour de l'axe, ses deux  extrémités étant situées le long de l'axe à une distance  sensiblement égale à la hauteur de l'image à obtenir.  En conséquence, la projection de coupes photographi  ques successives sur des portions appropriées et en  chevauchement de l'hélice fournit l'illusion d'une  image en relief dans l'espace, selon les principes appli  qués dans le cas de l'écran en spirale.

   On peut utiliser  des hélices multiples.  



  Comme on l'a indiqué ci-dessus, l'écran de projec  tion peut également être plan et être animé d'un mou  vement alternatif avec une course ou une fréquence en  corrélation avec la cadence de projection des coupes  photographiques sur le trajet optique. Dans la présente  forme de réalisation, chaque coupe photographique ou  image est centrée sur un trajet optique et un faisceau  de lumière stroboscopique est projeté à travers la  coupe photographique et sur l'écran qui est animé d'un  mouvement alternatif perpendiculaire à son plan  d'orientation et parallèle au trajet optique. Si la vitesse  de déplacement en mouvement alternatif de l'écran est  synchronisée avec la vitesse de déplacement des coupes  photographiques, on obtient ainsi l'illusion d'une image  en relief immobile dans l'espace.  



  L'invention sera mieux comprise à l'aide de la des  cription détaillée qui va suivre, donnée à titre  d'exemple, de plusieurs formes d'exécution particu  lières permettant la mise en oeuvre du procédé reven  diqué, en regard du dessin annexé, dans lequel:    la     fig.    1 est une vue- schématique en perspective  d'une partie d'une première forme d'exécution donnant  une image tridimensionnelle, reconstituée à partir de  coupes d'un échantillon solide;  la     fig.2    est une vue schématique en perspective  d'une forme de réalisation;  la     fig.    3 est une vue schématique en perspective  d'une autre forme de réalisation;

    la     fig.    4 est une vue en plan d'une partie d'une pel  licule perforée utilisable dans une forme d'exécution et  donnant une partie d'une série de reproductions de  coupes d'un échantillon;  la     fig.5    est une vue en plan d'une autre forme  d'exécution;  la     fig.6    est une coupe longitudinale de l'appareil  de la     fig.    5 suivant la ligne 6-6;  la     fig.    7 est une coupe transversale de l'appareil de  la     fig.    5 suivant la ligne 7-7;  la     fig.    8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la       fig.    5, vue de l'emplacement de l'utilisateur de l'appa  reil;

    la     fig.    9 est une coupe de détail suivant la ligne  9-9 de la     fig.    5; et,  la     fig.    10 est une coupe de détail suivant la ligne  10-10 de la     fig.    5.  



  Dans les formes d'exécution décrites ci-après, l'in  formation bidimensionnelle est présentée de manière à  apparaître avec un caractère tridimensionnel. L'infor  mation introduite dans l'appareil est sous forme de  fonctions     X-Y    qui sont ensuite orientées le long d'un  axe Z. On entend par fonctions     X-Y    des éléments  d'informations bidimensionnels qui sont définis par  leurs coordonnées X et Y dans un plan. Ces fonctions       X-Y    doivent être considérées comme orientées le long  d'un axe des Z commun.

   L'ensemble des images conte  nant l'information est ensuite présenté de telle sorte  que les axes X, Y et Z (et les plans correspondants       X-Y,        Y-Z    et     X-Z)    apparaissent sensiblement dans  leur position initiale relativement les unes aux autres.  



  La     fig.    1 représente schématiquement une image en  relief d'un objet à trois dimensions tel que la voit un  observateur utilisant une forme d'exécution de l'appa  reil selon l'invention. L'appareil 10 est constitué en  partie par une fenêtre transparente 12, maintenue dans  un cadre 14. Cette figure représente une image en  relief 16 constituée par un grand nombre d'images à  deux dimensions 18A à 18T reproduisant des coupes  d'un échantillon, par exemple un oeuf. Ces images sont  alignées et superposées. Chaque image est produite par  une photographie transparente d'une couche de l'objet  à trois dimensions. L'image 18A est une reproduction  de la couche inférieure de l'échantillon, l'image 18B  celle de la couche immédiatement au-dessus, etc...  l'image 18T étant l'image reproduisant la couche la  plus haute de l'échantillon.

    



  La     fig.    2 représente schématiquement une forme de  réalisation d'un appareil produisant des images en  relief dans lequel des photographies sont montées sur  la surface d'un écran constitué par une roue en spirale  transparente et sont examinées directement. L'appareil  20 comporte une lampe 22 reliée à une source exté  rieure de courant électrique non représentée. Un miroir  24 renvoie la lumière à travers des lentilles 26, 28 qui       collimatent    la lumière sur un trajet optique 30 à tra  vers une fenêtre 31.

   Un objectif de projection 32 cons  titué par des lentilles 34 et 36, associé à in diaphragme  35 concentre la lumière provenant de la fenêtre 31 de      manière que la -lumière. traversant cette:     dernière;    - après       réflexion    par un miroir 38, tombe sur une partie  prédéterminée d'une roue en spirale 40. La roue 40  peut être     entraînée    en rotation autour d'un, axe 44 par  un dispositif connu non représenté. Plusieurs- photogra  phies à deux dimensions 42A à 42T :sont fixées sur -la  surface de la roue 40. Le faisceau de.     lumière        délimité,     arrivant sur la surface de la. roue en spirale 40, éclaire  sélectivement et tour à tour chaque photographie.

   En  fonctionnement, la lampe 22 est agencée: de façon à  émettre des éclairs à intervalles prédéterminés, de  manière qu'une des photographies (42A à 42T soit  centrée par rapport au trajet optique à l'instant de  l'éclair.  



  On fait tourner la roue dans le sens de la flèche  représentée sur la     figure    et chacune des photographies  successives est éclairée pendant un court instant par les  éclairs émis par la lampe. L'axe de rotation 44 de la  roue est fixe. La distance entre l'axe de rotation 44 et  chaque reproduction successive 42A à 42T augmente  légèrement. Ainsi chaque photographie donne une  image légèrement au-dessus de la précédente dans le  sens de la rotation et une rotation complète de la roue  40 a pour conséquence la production d'une image à  trois dimensions 16. Le gradin ou discontinuité 46 de  la roue marque le début et la fin d'un cycle.

   Les  images doivent-être     suffisamment    grandes pour trans  mettre l'information recherchée par examen direct et la  surface de la roue ou le support de la pellicule doivent       comporter    un milieu transparent diffusant.  



  Cette disposition présente l'avantage d'une réalisa  tion simple et de permettre la vision directe des photo  graphies, dont tous les détails sont conservés. Dans  cette forme de     réalisation,    les dimensions dei l'image. en  relief sont directement liées à celles de ses composants  constitués par la série de photographies.  



  La     fig.    3 représente schématiquement une variante  de réalisation. Dans. l'appareil 50, la lumière- émise par  une lampe 52 est réfléchie par un miroir 54 sur un  trajet optique 56 et traverse les lentilles 58 et 60 d'un       condensateur    optique. La lumière passe par une  fenêtre 62 et est renvoyée par un     miroir    64 à travers  un objectif de projection 66.  



  La lumière peut     être    renvoyée par une série de  miroirs 70, 72, 74 selon les besoins et suivant la confi  guration     particulière    de l'appareil. La lumière frappe  ensuite la surface d'un écran 76 constitué par une roue  en spirale en plusieurs tronçons 78, - 80, 82 et 84,       chacun    de ceux-ci     étant    recouvert d'une matière trans  lucide, étant identique aux autres et étant compris  entre un point bas 86 à la base d'un gradin 88 et un  point haut 90 à la     partie    supérieure du gradin     suivant.     



  Un tambour circulaire     :92    est- placé sur le chemin  optique, par exemple entre la fenêtre 62 et le miroir  64, comme indiqué sur la     figure    et sa surface supporte  plusieurs photographies transparentes 94A à 94T de  coupes d'un objet.  



  Les images des photographies successives 94A à  94T sont projetées et superposées sur l'écran     .tournant     constitué par la roue en spirale 76. La lampe à éclair  52 est montée de façon à émettre- des .éclairs successifs  quand les photographies successives 94A à 94T sont  centrées sur le trajet optique 56.

   Dans toutes ces  formes de réalisation, les mouvements de l'écran et du  tambour sont synchronisés de façon que les reproduc  tions des parties inférieures de l'objet soient projetées  sur la partie de l'écran la-moins éloignée de l'axe, les         reproductions-:des-coupes-les    plus- hautes.     -sur    la- partie  la -plus éloignée de     l'axe,    les:

   autres     sections    étant res  pectivement -     réparties    entre celles-ci. - Le - tambour et  l'écran tournent à grande     vitesse.    La     lumière-qui    tra  verse chaque     :image    est projetée- sur     l'écran        formant     -une série     d'images    qui apparaissent sous     forme-d'un     empilement à trois- dimensions'<B>-</B>Lorsque la roue 76 ser  vant -d'écran tourne, il- est évident:

   que sa surface .en       spirales    semble-     constamment        -monter    (ou constamment  descendre), suivant le sens de la rotation et par consé  quent que la     série        =d'images    =projetées est déplacée  continuellement -dans le     même.sens;

          toute-série-com-          plète    d'images d'un objet à     trois    -dimensions     coïncide     avec une-rotation complète du tambour et les images  projetées par les éclairs de     lumière-    sont successivement       immobilisées    sur la roue     écran:    à     ries        niveaux        successifs          =croissants    ou     décroissants.    On crée .ainsi     l'illusion-    d'un  objet en     relief    susceptible d'être vu en entier.  



  Un certain nombre d'espaces 96 -du tambour sont  obscurcis de façon à empêcher toute -projection de  lumière sur l'écran 76. Les espaces obscurcis 96 sont  disposés sur le -tambour 92 -de façon à empêcher toute  projection de lumière sur -l'écran en spirale. quand ce       dernier    passe de son point haut -90-à son point bas 86,  étant admis que l'écran tourne     dans:    la direction indi  quée sur la     fig.    3.

   Si l'on réalise des projections utilisa  bles- pendant ce passage,     l'image        _    16 en relief résultante  est scindée en -deux parties, une partie de chaque  coupe étant- projetée sur. l'extrémité- basse     -d'une-    spirale  et l'autre partie sur l'extrémité- haute de la spirale sui  vante. Dans une forme préférée de réalisation 75     0/a    de  la surface- du tambour. peuvent être recouverts de pho  tographies utilisables et environ 25 % obscurcis.  



  Dans les rares cas -où-     une    certaine ambiguïté peut  résulter -de la courbure de l'écran 16, du fait de la       structure    particulière de     certains    sujets, l'appareil de  _ projection peut être muni d'un -     prisme    tronqué 68  placé sur le trajet optique. -Ce prisme tronqué     68-pro-          voque    une rotation . de l'image - à - trois dimensions  autour de l'axe de projection, -de façon à modifier  effectivement la direction suivant laquelle la courbure  -de la roue déforme l'image,     afin        d'éliminer    pratique  ment cette - distorsion de certaines sections transver  sales.  



  Cette- rotation     :est-également    utile- pour l'enregistre  ment     photographique    ou cinématographique ou - pour  des démonstrations devant des groupes. De même,     elle          -facilite    l'examen . de -     l'image    en relief     --par    l'opérateur  sans     -qu'il    ait. à -se     :déplacer.     



  -Comme     l'indique    -la-     fig.:    3, l'écran - peut être - cons  titué par plusieurs     spirales,    si-     bien    -que- plusieurs -cycles  d'une image en     relief    -peuvent     _.        apparaitre    sur l'écran  -pour chaque rotation- complète de ce     .dernier.        Dans---une     -telle forme de réalisation, présentant l'avantage de  réduire le bruit et les     vibrations    au     minimum,    la- cour  <B>-</B>bure -de la surface:

   de l'écran peut de préférence= être la  résultante de la- présence     -de:deux        ou-plusieurs    (on en a  représenté -quatre - sur -la     -figure)        tronçons    de     spirale     identiques - et identiquement orientés; la     vitesse    de  l'écran -est,     alors    synchronisée de façon _à -être un sous  multiple de la vitesse -de rotation -du tambour     porte-          pellicule,        vitesse    qui est fonction du nombre de tron  çons de spirale.

   Cette forme     conduit-à    un tambour bien       équilibré    naturellement, qui     tourne    à -une vitesse relati  vement réduite, ce- qui     entraîne    la réduction recherchée       -de-bruit,        vibrations,    usure,     etc.Le    nombre de tronçons  de spirale -.choisi en fin - de compte dépend - du degré      admissible de courbure des     surfaces    utilisées pour la  synthèse et de la hauteur de cette synthèse, qui  diminue lorsqu'on augmente le nombre de tronçons,  nombre qui est lui-même une fonction du degré de  courbure.  



  Une série possible .de paramètres est constituée par  une bande de pellicule de 16 mm comportant 60 à 70  photographies, montée sur un tambour transparent de  11,43 cm de rayon. Cet écran est constitué par quatre  tronçons de spirale ayant une largeur utile de 12,7 cm  et un rayon vecteur compris entre 22,86 et 30,48 cm.  L'image projetée mesure environ 76X102 mm et le  relief a environ 5 cm de hauteur.  



  La vitesse de rotation du tambour pour pellicule  peut n'être que de 1200     t/mn.    Cette vitesse de rotation  correspond à 20 séquences/seconde, chaque séquence  correspondant à la traversée d'un des tronçons de spi  rale par la lumière projetée pendant chaque séquence  et correspondant aussi par conséquent à la formation  complète de l'image à trois dimensions qui peut com  porter, pour le diamètre indiqué du tambour à pellicule  environ 60 photographies correspondant à une période  spatiale de 12 coupes/cm et une fréquence des éclairs  de 1200 hertz (20X.60), chaque durée de la crête de  l'éclair étant de l'ordre d'une microseconde.

   On a  observé qu'une lampe à éclairs peu encombrante au  xénon, par exemple celle fabriquée par la Compagnie       Hanovia    et portant le no     DL-5022-100,    assure un  éclairage suffisant pour une image à trois dimensions  reconstituée de 102 mm de longueur et de 76 mm de  largeur susceptible d'être examinée convenablement  avec un éclairement voisin de celui de la lumière  diurne     dans    une lumière ambiante atténuée. L'écran  en forme de roue à quatre spirales tourne à une vitesse  égale au quart de celle du tambour à pellicule, soit  300     t/mn.     



  Le déclenchement de     l'éclair    de la lampe 52 peut  être réalisé en faisant passer la lumière provenant  d'une lampe excitatrice 98 à travers un trou de repé  rage 100 de la surface du tambour à pellicule 92 pour  aboutir à un récepteur photoélectrique qui transforme  l'impulsion de lumière en impulsion électrique trans  mise par la ligne 114 à un amplificateur de signal 106  et de là à une source d'alimentation haute tension 108  provoquant l'émission d'un éclair par la lampe.  



  Des éclairs intenses de lumière blanche peuvent  être engendrés par les décharges gazeuses de la lampe       stroboscopique    52 qui peut être un tube rempli de  xénon.  



  Pour l'emploi efficace d'un tel dispositif de déclen  chement, la surface comprise entre les trous de repé  rage doit être de préférence opaque. Si une bande de  pellicule cinématographique est utilisée comme série de  photographies sur le tambour 92 à pellicule, on peut  utiliser les perforations pour roues dentées pour la réa  lisation des impulsions lumineuses.  



  Les photographies 94A à 94T et la fenêtre 62  représentées sont placées à une certaine distance, mais  il est entendu qu'elles peuvent être relativement pro  ches de façon à obtenir une image nette sur la surface  75 à l'aide de l'objectif 66.  



  Pour obtenir des résultats     otpimaux,    l'objectif 66  doit avoir une profondeur de champ et de foyer consi  dérable. Dans ce but, cet objectif a de préférence une  ouverture relativement faible afin de donner la certi  tude que chaque coupe photographique projetée et  tombant sur la surface de     -l'écran    pendant le déplace-    ment alternatif effectif de celui-ci soit mise au point de  façon à donner une vision relativement nette de  l'image en relief.  



  La     fig.    4 représente les positions relatives des pho  tographies sur un support. Le support 110 peut être  une bande de pellicule comportant les photographies  successives à deux dimensions 112A à 112F corres  pondant à des coupes successives de l'objet à repro  duire sous forme d'image en relief. Le support 110  présente des trous de repérage 114 qui servent, comme  indiqué ci-dessus, à déclencher les impulsions de la  lampe à éclairs. La surface comprise entre les trous est  de préférence exposée à la lumière et développée à une  densité élevée de façon à atteindre une opacité et un  contraste maximaux relativement aux trous.

   Bien que  la     fig.    4 représente une bande de pellicule, il est  bien entendu que le support peut être de verre ou  matière plastique transparents sur lesquels on a monté  les photographies successives par des procédés connus,  par exemple à l'aide de colle ou dispositifs mécani  ques. De même, si l'on utilise une bande de pellicule  elle peut être montée sur une roue, telle que la roue  92, pour augmenter la rigidité et la solidité du mon  tage.  



  Les     fig.5    'a 10 permettront de décrire plus en  détail la forme de réalisation de la     fig.3.    L'appareil  200 est constitué par un bâti 202 et un carter 204 fixé  au bâti et enveloppant les éléments fonctionnels de  l'appareil afin de les protéger et de réaliser un  ensemble esthétique.  



  Le bâti 202 est constitué par un support 210 pou  vant être avantageusement une plaque d'aluminium de  38 mm d'épaisseur. Les composants 208, 210 et 212  sont reliés à la base 206, par exemple à l'aide de bou  lons et peuvent être avantageusement constitués par de  l'aluminium de 25 mm d'épaisseur. Les éléments 214,  216 et 218 du banc optique peuvent être en aluminium  coulé et sont fixés sur le support 206.  



  Un moteur 220 est fixé sur le support 206. Ce  moteur 220 entraîne par l'intermédiaire d'une poulie à  entraînement positif 222 d'une courroie de synchroni  sation 224, et d'une poulie à entraînement positif 226,  un arbre 228 sur lequel est calé un tambour support de  pellicule 230 comportant un cylindre transparent 232  réalisé par exemple en matière plastique transparente  telle que du     métharrylate    de méthyle, de préférence de  6,35 mm d'épaisseur. Ce cylindre est fixé à la péri  phérie du tambour 230 et est en porte-à-faux sur le  côté opposé au moteur. Sur le même arbre 228 est  montée une poulie à commande positive 234 qui entraî  ne par l'intermédiaire d'une courroie de synchronisa  tion 236 et d'une poulie à commande positive 238 un  arbre 240 sur lequel est calée une roue servant d'écran  242.

   La poulie 238 comporte quatre fois plus d'enco  ches d'entraînement que la poulie 234, de manière  qu'elle tourne à une vitesse égale au quart de celle de  la poulie 234, c'est-à-dire que le rapport d'homothétie  des poulies 238 et 234 est 4/1. Les arbres 228 et 240  sont rotatifs par rapport aux composants 208, 210 et  212.  



  Une     fenêtre    244, une série de miroirs 246, 248,  250 et 252 ainsi qu'un objectif 254 et un prisme iso  cèle 256 qui définissent ensemble un trajet optique 262  sont montés sur le banc optique constitué par les  éléments 214. La lumière d'une lampe à éclairs 258  est renvoyée par le miroir 260 sur le trajet optique 262  par un condensateur 264 constitué par des lentilles      266 et 268. La lumière traverse une des photographies  270 du tambour porte-pellicule 230 et est renvoyée  par le miroir 246 à travers la lentille 254 et les miroirs  248, 250 et 252 sur l'écran     diffusant    242 où par suite  de la rotation et du réglage de ses éléments constitutifs,  on obtient une image en relief 274 à l'intérieur d'un  dôme 276 en matière plastique fixé sur l'enveloppe  204.  



  La structure du tambour porte-pellicule 230 est  représentée en coupe sur la     fig.    9 où l'on voit que les  images 270 sont maintenues sous les rebords 278 et  280 de bagues     circulaires    282 et 284. Dans une forme  de réalisation avantageuse, ces rebords sont minces et  sont usinés dans un métal dur tel qu'un acier à res  sorts, avec une épaisseur d'environ     1/1o    mm;     ils    sont  suffisamment étroits pour conserver une force suffi  sante pour maintenir la pellicule. Ces bords sont  minces, de manière que la pellicule soit aussi proche  que possible de la fenêtre.

   Comme l'indiquent les       fig.    7, 8 et 10, le disque 288 et la bague 290, qui cons  tituent les faces extérieures de la roue servant d'écran  242, sont maintenus en place à l'aide de quatre pla  ques planes rectangulaires 292 fixées par des vis 286.  Le disque 288 de la roue est calé sur l'arbre 240 par  un moyeu.  



  Avant de mettre en place les plaques 292, des  feuilles 296 de matière transparente, par exemple de  matière plastique acrylique avantageusement d'une  épaisseur d'environ 0,8 mm, sont insérées par  groupes de deux dans des rainures 298     (fig.    10). On  intercale entre ces feuilles 296 l'une parmi quatre  feuilles d'une mince matière     diffusante    transmettant la  lumière, d'environ     1/1o    mm d'épaisseur, et qui cons  titue la surface d'écran proprement dite.  



  On peut faire tourner le prisme tronqué 256 à  l'aide du bouton de commande 300     (fig.    8). Ce bouton  de commande 300 est relié par un arbre et un pignon  non représenté au pignon 302 qui est lié au prisme  tronqué 256.  



  Les termes et désignations qui ont été employés ici  sont descriptifs et non limitatifs et l'emploi de ces  termes et désignations n'est pas destiné à exclure des  éléments équivalents ayant les caractéristiques indi  quées et décrites, ou des parties de celles-ci; il est     clair     que diverses modifications sont possibles. Par exemple,  la description a été faite en se référant à des repro  ductions diapositives et l'appareil a été étudié pour  transmission de lumière à travers celles-ci.

   Cependant,  on peut utiliser et examiner ou projeter des photogra  phies opaques en lumière     réfléchie.    De plus, on peut  avoir recours à plusieurs trajets optiques, en     particulier     dans la réalisation en forme d'hélice ou spire, pour  présenter simultanément plusieurs images à trois  dimensions.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de formation d'une représentation à trois dimensions d'un objet à trois dimension, caractérisé en ce qu'on prépare une série d'images à deux dimen- sions représentant des coupes successives de l'objet, on range lesdites images dans l'ordre de ces coupes succes, sives,
    on déplace lesdites images successivement et cyc- liquement sur un trajet optique et on déplace simultané ment un écran alternativement sur ledit trajet optique en synchronisme avec le déplacement desdites images tout en éclairant successivement chaque image de ladite série d'images à l'aide d'une source de lumière de façon à permettre que la même image, ou la projection de celle-ci, apparaisse sur l'écran toujours au même endroit sur ledit trajet optique. II.
    Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, constitué par un système optique définissant un trajet optique, caractérisé par des moyens permettant de disposer des images les unes à la suite des autres et de déplacer lesdites images suc cessivement et cycliquement à .travers ledit trajet optique, un écran d'examen et des moyens pour déplacer ledit écran d'examen alternativement sur ledit chemin optique en synchronisme avec le déplacement desdites images et une source de lumière éclairant successivement chacune des images lorsqu'elle se trouve sur ledit trajet, le tout agencé de façon telle que l'image, ou la projection de celle-ci,
    apparaisse sur l'écran tou jours au même endroit sur ledit trajet optique. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que lesdites images sont constituées par des photo graphies. 2. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ladite source lumineuse émet des éclairs de lumière à une cadence correspondant à celle du dépla cement desdites images à travers ledit trajet optique de façon à les éclairer successivement, ce qui, associé au déplacement en corrélation de l'écran, permet de faire apparaître des images à deux dimensions sous forme d'un objet à trois dimensions dans l'espace. 3.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que les moyens permettant de disposer lesdites images les unes à la suite des autres sont constituées par l'écran lui-même et des moyens permettant de monter les images sur cet écran. 4. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que les moyens pour disposer lesdites images les unes à la suite des autres et de les déplacer à travers le trajet optique comprennent un tambour circulaire. 5.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que lesdits moyens pour disposer lesdites images les unes à la suite des autres et les déplacer sont constitués par une bande de pellicule et par un projecteur ciné matographique pour entraîner la bande de pellicule. 6. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit écran est constitué par un écran plan. 7. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit écran est constitué par une roue en spirale tournant autour d'un axe. 8.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit écran comprend une roue constituée par plusieurs tronçons de spirale identiques tournant autour d'un axe. 9. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit écran est formé par une roue en hélice tournant autour d'un axe. 10. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit écran est une hélice en un ou plusieurs tronçons tournant autour d'un axe parallèle à la partie du trajet optique coupant la surface de ladite hélice. 11.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que ledit système optique comporte en outre un prisme tronqué rotatif.
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