CH473958A - Madrier - Google Patents

Description

  Madrier    La construction des parois de chalets à l'aide de  madriers date de plusieurs siècles déjà : d'abord artisa  nale, elle a naturellement évolué vers l'industrialisation  au fur et à mesure de l'apparition sur le marché des  machines modernes pour le découpage et le façonnage  des bois et de l'augmentation du coût de la     main-          d'aeuvre.     



  C'est ainsi que l'on s'est tout d'abord contenté de  superposé des madriers plus ou moins bien équarris et  de boucher les interstices existants par des moyens aussi  nombreux que variés.  



  On a ensuite passé à un véritable     imbriquage    de ces  madriers par engagement d'une nervure dont a été munie  l'une de leurs faces de contact dans une rainure corres  pondante prévue sur la face adjacente du madrier voisin.  



  On a également réalisé l'assemblage en creusant cha  que face en contact des madriers d'une rainure et en  logeant ensuite des clefs dans les logements longitudi  naux ainsi obtenus.  



  Bien que ces constructions aient en général donné  satisfaction en ce qui concerne la tenue mécanique des  assemblages ainsi réalisés, tel n'a par contre pas été le  cas pour     ce    qui est de     l'étanchéité    à l'eau et aux cou  rants d'air des parois formées par de tels madriers.  



  Dans les assemblages de ce genre en effet, l'eau de  pluie est susceptible de     pénétrer    horizontalement entre  les madriers et d'atteindre ainsi leur zone centrale d'as  semblage où elle stagne, de sorte que, à la longue, le bois  des pièces imbriquées pourrit et livre passage à l'eau et  aux courants d'air.  



  L'invention se propose d'obvier à ces inconvénients  et a, à     cet    effet, pour objet un madrier dont l'une des  faces présente au moins une rainure longitudinale et la  face opposée une nervure centrale correspondante, carac  térisé par le fait que la     face    portant la rainure est décou  pée en biseau sur ses deux arêtes et que la face munie de  ladite nervure centrale présente en outre deux autres    nervures secondaires disposées de part et d'autre de la  nervure     centrale,

      la     face    des nervures secondaires tour  née vers la nervure centrale ayant une pente correspon  dant à celle desdits biseaux et la distance séparant le  pied de chacune desdites faces et la nervure centrale étant  au plus égale à celle séparant le bord de chaque biseau  et le bord voisin de la rainure.  



  L'invention a également pour objet une utilisation de  madriers de ce genre pour la constitution de parois de  chalets par emboîtement des nervures et rainures de cha  cun d'eux, caractérisée par le fait que cet emboîtement  s'effectue en plaçant les madriers avec leur face portant  la nervure     centrale    tournée vers le bas.  



  Le dessin annexé représente à titre d'exemple une  forme d'exécution de la présente invention  la     fig.    1 montre un assemblage de trois madriers ;  la     fig.    2 est une vue en détail de la     fig.    1, à plus  grande échelle ;  la     fig.    3 est une vue similaire à     celle    de la     fig.    2 en  position éloignée de deux     madriers.     



  L'assemblage de madriers illustré au dessin     (fig.    1).  qui peut par exemple constituer un élément de paroi de  chalet, est obtenu par     imbriquage    longitudinal des diffé  rents madriers     (fig.    2).  



  A cet effet, la face     supérieure    de chacun d'eux pré  sente une rainure longitudinale 1 dont la     section    a un  profil à bords parallèles sur sa partie supérieure 2 et un  profil sensiblement trapézoïdal sur sa partie inférieure 3.  



  De part et d'autre de cette rainure, la face supérieure  du madrier est découpée en biseau pour former deux       surfaces    4 et 5 inclinées à     45,,    environ.  



  Sur sa face inférieure, chaque madrier présente une       nervure    centrale 6 dont la section présente un profil  conjugué de celui de la rainure 1 mais dont la largeur  est légèrement supérieure à celle de l'ouverture de cette  rainure de manière à ne pouvoir engager la nervure d'un      madrier     dans    la rainure d'un madrier     adjacent    qu'en  effectuant un léger chassage de l'un sur l'autre.  



  De part et d'autre de la nervure 6, chaque madrier  présente une nervure additionnelle 7 dont le flanc tourné  vers la nervure 6 est également incliné à 45 . Par contre,  la distance séparant le pied de ce flanc et la nervure 6  est légèrement supérieure à celle comprise entre un bord  de la rainure 1 et le bord supérieur de la face inclinée 4  ou 5.  



  Enfin chaque madrier est également découpé en  biseau en 8 le long de ses deux arêtes longitudinales infé  rieures.  



  L'assemblage de deux madriers se présente comme  illustré en     fig.    2.  



  On voit que la nervure de chaque madrier n'est pas  entièrement engagée dans la rainure 1 du madrier infé  rieur parce que les     faces    internes des nervures 7 viennent  buter sur les faces 4 et 5 de ce madrier     inférieur    avant  que cet engagement ne puisse être     terminé.     



  On voit également que cet assemblage assure une  étanchéité pratiquement parfaite à l'eau et aux courants  d'air. En effet, l'eau     s'écoulant    d'un madrier sur le sui  vant ne peut pas passer dans l'interstice séparant chaque  madrier, d'une part,     parce    que l'appui des nervures 7  sur les     faces    4 et 5 est pratiquement parfait sur toute la  longueur de ces éléments; d'autre part, parce que si  entre ces nervures et     ces    faces il se formait une fente,  celle-ci serait ascendante et l'eau ne pourrait remonter  naturellement.  



  Cette première barrière est évidemment complétée  par celle qu'offre le chassage de la nervure 6 de chaque  madrier dans la rainure 1 du madrier suivant ainsi que  celle due à l'appui de la nervure 7 sur la seconde face  inclinée 4 ou 5, selon que la     face    latérale de l'assemblage  soumise aux intempéries est celle de droite ou de gauche.  



       Les    madriers     représentés    sont débités par passage de  poutres au travers d'un jeu de fraises opportunément  calibrées et calées de sorte qu'ils sont tous identiques  quant aux dimensions et à la forme de leur section trans  versale, leur emboîtage étant toujours parfait.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Madrier dont l'une des faces présente au moins une rainure longitudinale et la face opposée une nervure centrale correspondante, caractérisé par le fait que la face portant la rainure est découpée en biseau sur ses deux arêtes et que la face munie de ladite nervure cen trale présente en outre deux autres nervures secondaires disposées de part et d'autre de la nervure centrale,

   la face des nervures secondaires tournée vers la nervure centrale ayant une pente correspondant à celle desdits biseaux et la distance séparant le pied de chacune des- dites faces et la nervure centrale étant au plus égale à celle séparant le bord de chaque biseau et le bord voisin de la rainure. II. Utilisation de madriers selon la revendication I, pour la constitution de parois de chalets par emboîte ment des nervures et rainures de chacun d'eux, caracté risée par le fait que cet emboitement s'effectue en plaçant les madriers avec leur face portant la nervure centrale tournée vers le bas. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Madrier selon la revendication I, caractérisé par le fait que la largeur d'au moins une partie de la nervure centrale est supérieure à celle d'au moins une partie cor respondante de la rainure d'une quantité telle que la nervure d'un madrier ne puisse être engagée dans la rai nure d'un madrier adjacent que par chassage. 2. Madrier selon la revendication I, caractérisé par le fait que la section de la nervure présente un profil à bords parallèles dans sa partie voisine de son pied et sen siblement trapézoïdal à son extrémité. 3. Madrier selon la revendication I, caractérisé par le fait que la section de la rainure présente un profil con jugué de celui de la nervure. 4.

   Madrier selon la revendication I, caractérisé par le fait que les arêtes de sa face présentant la nervure sont biseautées.