Procédé de préparation de l'époxypropanol La présente invention a pour objets un procédé pour la préparation de l'époxypropanol ainsi que l'utilisation de l'époxypropanol obtenu par ce procédé pour la prépa ration de la glycérine par hydrolyse.
Selon ledit procédé, on prépare l'époxypropanol en isomérisant de l'oxyde de propylène en alcool allylique, puis en faisant réagir l'alcool allylique ainsi formé avec un hydroperoxyde organique en présence d'un catalyseur.
L'oxyde de propylène de départ peut être préparé par époxydation du propylène au moyen d'un hydroper- oxyde organique, qui peut être le même que celui utilisé pour l'époxydation de l'alcool allylique. De plus, l'époxy- dation du propylène et de l'alcool allylique peuvent être effectuées simultanément, en une seule étape. L'hydro- peroxyde de l'éthylbenzène (1'hyd:
roperoxyde d'alpha- phényl-éthyle) est d'une utilité toute spéciale pour i'épo- oxyda.tion de l'alcool allylique en l'oxyrane correspon dant.
Selon une forme d'exécution extrêmement avanta geuse de cette invention, l'hydroperoxyde d'alpha-phényl- éthyle est utilisé pour l'époxydation à la fois du pro pylène et de l'alcool allylique.
De plus, on a trouvé que, parmi les catalyseurs con venant pour l'époxydation de l'alcool allylique, les com posés du vanadium sont d'une utilité exceptionnelle.
L'utilisation d'un seul hydroperoxyde, de préférence l'hydroperoxyde d'alpha-phényl-éthyle, comporte de grands avantages. L'hyd-roperoxyde d'alpha-phényl- éthyle est d'un avantage unique pour la conversion d'al cool allylique en époxypropanol ou glycidol et est aussi à préférer pour la transformation du propylène en oxyde de propylène.
De plus, l'emploi d'un seul hydroperoxyde a l'avantage que, dans un procédé combiné, l'on peut utiliser les mêmes colonnes à distiller pour enlever et séparer l'éthylbenzène et l'alpha-phényl-éthanal dans l'effluent d'époxydation du propylène et pour le traite- ment de l'effluent provenant de l'époxydation de l'alcool allylique.
La manière la plus pratique de procéder est par extraction aqueuse du glycidol provenant de l'ef fluent de l'époxydation de l'alcool allylique, puis de mélanger le liquide restant avec l'effluent provenant de l'époxydation du propylène après avoir enlevé l'oxyde de propylène. De cette manière, on réalise de fortes éco nomies dans les étapes de récupération et de réutilisation dans les effluents d'époxydation.
Les hydroperoxydes utilisés pour l'époxydation du propylène et de l'alcool allylique selon l'invention, sont ceux de formule ROOH où R est un radical alcoyle substitué ou non, cycloalcoyle ou aralcoyle de 3 à 20 atomes de carbone. R peut être un groupe hétérocyclique ou similaire.
Des exemples d'hydroperoxydes sont l'hydr oper- oxyde de cumène, l'hydroperoxyde de tert.butyle, le peroxyde de cyclohexanone, l'hydroperoxyde de tétraline, le peroxyde de la méthyl-éthyl-cétone et l'hydroperoxyde de méthyl-cyclohexane. L'hyd,roperoxyde d'éthylbenzène est de loin le préféré.
Le catalyseur d'époxydation pour l'une ou l'autre ou pour les deux époxydations comprend des composés des éléments suivants: Ti, V, Cr, Se, Zr, Nb, Mo, Te, Ta, W, Re, U. Ce qui les caractérise c'est qu'ils forment des peracides ou des catalyseurs d'hydroxylation. On préfère les composés du Ti, V, Mo, W, Nb, Ta, Re et Se. Les composés du vanadium sont spécialement utiles pour l'époxydation de l'alcool allylique.
La quantité de métal dans la solution du catalyseur peut varier fortement, cependant, en général i1 faut utili ser au moins 0,00001 mole, et de préférence 0,002 à 0,03 mole par mole d'hydroperoxyde. Des quantités supé rieures à 0,1 mole environ, ne semblent pas présenter d'avantage sur les quantités plus petites, bien que l'on puisse utiliser jusqu'à 1 mole ou plus par mole d'hydro- peroxyde. Le catalyseur reste en solution dans le mélange pendant tout le procédé et peut être réutilisé pour la réaction après que l'on ait enlevé les produits de :réaction.
Les composés au molybdène comprennent les sels orga niques de molybdène, les oxydes, par exemple Mo203, Mo02, Mo03, l'acide molybdique, les chlorures, oxy- chlorures de molybdène, le fluorure, phosphate, sulfure, etc., de molybdène. On peut utiliser les hétéropolyacides et leurs sels contenant du molybdène ; par exemple, l'acide phosphomolybdique et ses sels de sodium et de potassium. On peut utiliser des composés similaires ou analogues des autres métaux mentionnés, ainsi que des mélanges de ceux-ci.
Les composants du catalyseur peuvent être utilisés sous forme de composé ou de mélange qui est soluble au départ dans le milieu de réaction. Bien que la solu bilité dépende en partie du milieu de réaction employé, une substance suffisamment soluble envisagée dans l'in vention comprendrait des composés organo-métalliques, solubles dans les hydrocarbures, et ayant une solubilité dans le méthanol à la température ordinaire d'au moins 0,1 g par litre. Des exemples de catalyseurs solubles sont les naphténates, les stéarates, les octoates, les carbony les et similaires.
Divers chélates, composés d'association et sels énoliques, comme par exemple les acétyl-acéto- nates peuvent également être utilisés. Les composés cata lytiques spécifiques et que l'on préfère utiliser dans cette invention sont les naphténates et carbonyles de molyb dène, de vanadium, de tungstène, de titane, de rhénium, de niobium, de tantale, de sélénium et de tellure.
En ce qui concerne l'époxydation de l'alcool allyli- que, on a fait la découverte surprenante que le vanadium, soit sous forme de composé soluble, soit sous forme inorganique, est un catalyseur d'efficacité remarquable.
Cela est vraiment surprenant lorsqu'on considère que tandis que les composés solubles du vanadium comme le naphténate et le stéarate sont de bons catalyseurs d'épo- oxydation au moyen d'hydroperoxydes organiques des oléfines inférieures, quoique moins bons que les compo sés du molybdène, les composés inorganiques du vana dium n'ont pas d'efficacité similaire pour les oléfines inférieures.
Cependant, en ce qui concerne l'alcool allyli- que, on a découvert que les composés du vanadium en général, tant solubles qu'inorganiques, sont des cataly seurs remarquables et supérieurs pour la conversion en époxypropanol au moyen d'hyd:roperoxydes organiques.
Les composés solubles du vanadium, tels que le naph- ténate, stéarate, carbonyle, hexoate et acétyl-acétonate de vanadium, etc., conviennent. Les composés inorgani ques du vanadium tels que le pentoxyde, dioxyde, tri oxyde, tétraoxyde, disulfure, trisulfure, pentasulfure de vanadium et similaires peuvent être utilisés.
Les hét6ro- polyacides, tels que l'acide phosphovanadique, ou d'au tres composés hétéropoly-inorganiques contenant du vanadium peuvent être utilisés. On peut utiliser les sels alcalins de ces acides.
Pour l'oxydation, la proportion de propylène et/ou d'alcool allylique par rapport aux composés peroxy- organiques peut varier considérablement. En général, on utilise des rapports moléculaires des groupes oléfines dans la matière à époxyde:r par rapport à l'hydro- peroxyde de l'ordre de 0,5 à 1 jusqu'à 100 à 1 ; il est souhaitable d'utiliser un rapport de 1 à 1 jusqu'à 20 à 1 et de préférence 2 à 1 jusqu'à 10 à 1.
La concentration d'hydroperoxyde dans le mélange de réaction d'oxydation au début de la réaction est nor- malement de 1 1% ou plus, quoique des concentrations inférieures sont efficaces et peuvent être utilisées.
Les réactions peuvent avoir lieu en présence d'un solvant, et il est en général désirable d'en utiliser un. En général, on n'envisage pas les solvants aqueux. Parmi les substances qui conviennent sont les hydrocarbures aliphatiques, naphténiques ou aromatiques et les dérivés oxygénés de ceux-ci. De préférence, le solvant possède la même structure des atomes de carbone que l'hydro- peroxyde utilisé, afin de diminuer ou de supprimer les problèmes relatifs à la séparation des solvants.
On peut utiliser des substances basiques dans la réac tion d'époxydation. Les substances basiques utilisées dans la présente invention sont les composés des métaux alcalins ou alcalino-terreux. On préfère en particulier les composés du sodium, potassium, lithium, calcium, magnésium, rubidium, césium, strontium et baryum. Les composés utilisés sont de préférence ceux qui sont solubles dans le milieu de réaction. Cependant, on peut utiliser des formes insolubles, celles-ci étant efficaces lorsqu'elles sont dispensées dans le milieu de réaction.
Les composés d'acides organiques tels que les acétates, naphténates, stéarates, octoates et butyrates de métaux peuvent être utilisés. De plus, des sels inorganiques tels que le carbonate de Na et de Mg, le phosphate trisodique et similaires peuvent également être employés. Les sels de métaux que l'on préfère comprennent le naphténate de sodium, le stéarate de potassium, le carbonate de magnésium et similaires.
On peut utiliser les hydroxydes et oxydes de métaux alcalins et alcalino-.terreux. Par exemple NaOH, MgO, CaO, Ca(OH)2, KOH et simi laires. Les alcoyloxydes, par exemple l'éthylate de Na, le cumylate de K, le phénate de Na, etc., peuvent être uti lisés. Des amides comme NaNH2 peuvent être utilisés ainsi que les sels quaternaires d'ammonium.
En général, on peut utiliser tout composé des métaux alcalins ou alcalino-terreux qui sont basiques lorsqu'on les dissout dans l'eau.
Le composé est utilisé pendant la réaction d'époxyda- tion dans les quantités de 0,05 à 10 moles par mole de catalyseur d'époxydation, avantageusement 0,25 à 3,0, et de préférence 0,5 à 1,50. On a trouvé qu'un emploi plus efficace des hydroperoxydes organiques lors de l'époxydation résulte de l'incorporation du produit basi que dans le système de réaction. Il y a également une tendance moindre à la déshydratation du produit de réduction de l'alcool lors de sa récupération par distil lation.
L'isomérisation de l'oxyde de propylène en alcool allylique est effectuée selon des techniques généralement connues comme il est indiqué, par exemple selon le bre vet britannique No 924234 et le brevet Etats-Unis N 2426264. On effectue de préférence l'isomérisation en phase vapeur à des températures d'environ 200o à 300o C, et de préférence de 2300 à 270 C. Il convient d'employer des catalyseurs d'isomérisation. Un catalyseur préféré est le phosphate de lithium, bien que d'autres catalyseurs puissent être utilisés.
L'hydrolyse de l'époxyde d'alcool allylique
EMI0002.0102
peut être réalisée de façon pratique en faisant réagir l'époxyde avec de l'eau à des températures comprises g<B>Cr</B> énéralement entre 200 et 2000 C et de préférence de 80 à 1500 C. Il est préférable d'utiliser des catalyseurs. Ces catalyseurs sont généralement de type acide ou basique, ceux que l'on préfère sont : NaOH, H.,S04, les résines échangeuses d'ions à groupes d'acide sulfonique, KOH, HNO.;, l'acide p-toluène-sulfonique et similaires.
Les exemples suivants expliquent l'invention <I>Exemple 1</I> Environ 4300 g d'un mélange contenant 70 % de pro- pylène et 30 % de propane sont mis en contact
avec 5700g d'une solution à 38,7 % en poids d'hydro- peroxyde d'alpha-phényl-éthyle dans l'éthylbenzène, 40 g de napliténate de molybdène (5'% en poids de Mo)
et 29 g d'une solution de naphténate de sodium contenant 0,8% en poids de sodium. On fait réagir ce mélange sous pression pendant 1 heure à 110 C.
Le propylène qui n'a pas réagi est distillé flash avec du propane et récupéré pour la réutilisation dans le cycle suivant après qu'on ait enlevé le propane.
Le mélange de réaction est distillé et l'oxyde de pro pylène obtenu est récolté en tête. Le taux de conversion de l'hydroperoxyde est de 97'% et la sélectivité molécu- laire de la réaction de formation de l'oxyde de propylène par rapport à l'hydroperoxyde converti est de 75 0/0.
L'oxyde de propylène ainsi préparé est isomérisé en alcool allylique en utilisant le phosphate de lithium comme catalyseur. 100 g d'oxyde de propylène en phase vapeur sont dirigés à travers un lit de phosphate de lithium divisé à 250 C, à un débit d'environ 1 volume de vapeur d'oxyde de propylène par volume de cataly seur et par heure.
Le taux de conversion de l'oxyde de propylène est de 50 % environ et la sélectivité en alcool allylique est d'environ 87 %.
L'alcool allylique est récupéré par distillation et l'oxyde de propylène qui n'a pas réagi est réintroduit dans le cycle.
On mélange environ 19 g d'alcool allylique à 15 g d'hyd,roperoxyde d'alpha-phényl-éthyle, 65,6 g d'éthyl- benzène et 0,3 g de naphténate de molybdène (5,% en poids de Mo). Ce mélange est chauffé à 110 C pendant 20 minutes.
Le taux de conversion de l'hydroperoxyde est de 95,4 % et la sélectivité en époxypropanol de 72 % par rapport à l'hydroperoxyde qui a réagi.
On distille le mélange de réaction, l'alcool allylique non transformé est récupéré en tête et recyclé.
Le résidu de la distillation est extrait par 75 g d'eau pour enlever l'époxypropanol produit, on ajoute à l'ex trait aqueux 0,3g d'acide sulfurique concentré. On chauffe cette solution pendant une heure à 701, <B>C.</B> On obtient une conversion staechiométrique de l'époxypro- panol en glycérine, la glycérine obtenue est recueillie par distillation.
Après l'extraction de l'époxypropanol, le restant du mélange de la réaction est surtout constitué par de l'a lplia-phényl-éthanol et de l'étliylbcnzène avec un peu d'acide acétophénonique. Il est réuni aux restes de dis tillation des solutions d'époxydation du propylène après enlèvement de l'oxyde de propylène. Ce mélange est distillé, l'éthylbenzène est récupéré en tête sous une pres sion de 100 mm Hg à environ 73 C, puis condensé.
Les queues de distillation sont distillées dans une deuxième colonne de distillation, une fraction d'alpha-phényl- éthanol est récoltée en tête sous 50 mm Hg et environ P10@@ C et récupérée.
L'alpha-phényl-étiianol est déshydraté en phase vapeur à la pression atmosphérique et environ 200 C sur des pastilles de titane pour l'obtention de styrène ; le rendement est supérieur à 80'%. Du styrène très pur est séparé de l'acétophénone par distillation.
L'acétophénone est hydrogénée en alpha-phényl-éthanol puis déshydratée en styrène comme il est indiqué ci-dessus. <I>Exemple 2</I> Nous avons choisi cet exemple pour démontrer la supériorité remarquable de l'hydroperoxyde d'alpha-phé- nyl-éthyle pour la conversion de l'alcool allylique en époxypropanol.
On fait une série d'essais d'époxydation de l'alcool allylique en utilisant le naphténate de molybdène comme catalyseur (5 % en poids de Mo), la température de réac- tion étant de 110 C. Les résultats obtenus avec divers hydroperoxydes sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
EMI0003.0170
Tableau <SEP> 1
<tb> N <SEP> de <SEP> l'essai <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 4
<tb> Moles <SEP> alcool <SEP> allylique <SEP> <B>------ <SEP> -</B> <SEP> _.<B>.......... <SEP> ........ <SEP> ..........</B> <SEP> 0,181 <SEP> 0,305 <SEP> 0,555 <SEP> 0,37
<tb> Moles <SEP> hydroperoxyde <SEP> ........ <SEP> <B>............ <SEP> ...</B> <SEP> ....... <SEP> ... <SEP> .. <SEP> . <SEP> .. <SEP> . <SEP> 0,036 <SEP> EBHP <SEP> 0,061 <SEP> THP <SEP> 0,111 <SEP> TBHP <SEP> 0,074 <SEP> CHP
<tb> g <SEP> solvant <SEP> ...... <SEP> . <SEP> .. <SEP> .. <SEP> <B>....................</B> <SEP> .<B>-------------</B> <SEP> .<B>---------</B> <SEP> - <SEP> ... <SEP> 34,3 <SEP> EB <SEP> 72,0 <SEP> T <SEP> 57,4 <SEP> TB <SEP> 53,1 <SEP> CA
<tb> g <SEP> catalyseur <SEP> ......... <SEP> . <SEP> . <SEP> ............. <SEP> ... <SEP> ...... <SEP> . <SEP> ...... <SEP> .........
<SEP> 0,15 <SEP> 0,3 <SEP> 0,4 <SEP> 0,3
<tb> Temps <SEP> en <SEP> minutes <SEP> <B>------ <SEP> ----------</B> <SEP> .<B>---------</B> <SEP> ...<B>--------- <SEP> -------</B> <SEP> 15 <SEP> 5 <SEP> 120 <SEP> 45
<tb> Taux <SEP> de <SEP> conversion <SEP> de <SEP> l'hydroperoxyde <SEP> en <SEP> 0/0 <SEP> 92,4 <SEP> 89,0 <SEP> 83,1 <SEP> 82,1
<tb> Sélectivité <SEP> en <SEP> époxypropanol, <SEP> 0/0 <SEP> .... <SEP> ..<B>-------- <SEP> ------</B> <SEP> 81,8 <SEP> 48,3 <SEP> 49,5 <SEP> 55
<tb> EBHP <SEP> = <SEP> hydroperoxyde <SEP> d'alpha-phényl-éthyle.
<tb> EB <SEP> = <SEP> éthylbenzène.
<tb> THP <SEP> = <SEP> hydroperoxyde <SEP> d'alpha-tétraline.
<tb> T <SEP> = <SEP> tétraline.
<tb> TBHP <SEP> = <SEP> hydroperoxyde <SEP> de <SEP> tert. <SEP> butyle.
<tb> TB <SEP> = <SEP> tert.
<SEP> butanol.
<tb> CHP <SEP> = <SEP> hydroperoxyde <SEP> de <SEP> cumène.
<tb> CA <SEP> = <SEP> alcool <SEP> alpha,alplia-diméthyl-benzylique.
<tb> '@ <SEP> Essais <SEP> à <SEP> 90 C. Les résultats ci-dessus démontrent de façon claire l'utilité remarquable de l'liydroperoxyde de pliényl-éthyle polir la conversion de l'alcool allylique en époxypropanol. <I>Exemple 3</I> Dans cet exemple, on époxyde simultanément le pro pylène et l'alcool allylique.
Dans un autoclave en acier inoxydable de 1 litre, on introduit 160 g d'hydroperoxyde d'al#pha-phényl-éthyle (25 % en poids d'hydroperoxyde dans l'éthylbenzène), 41,4g d'alcool allylique, 30,5 g de propylène, 166,9 g d'éthylbenzène et 1,2 g de naphténate de molybdène (5'% en poids de Mo)
. On chauffe ce mélange à 1101, C et on le laisse réagir pendant 20 minutes. Le mélange de réaction est soumis à une distillation flash pour enle ver le propylène qui n'avait pas réagi puis distillé sous 200 mm Hg de pression en tête, et environ & C pour enlever l'oxyde de propylène produit. On continue la distillation à une pression plus basse de 60 mm Hg à environ 441) C et l'on recueille la fraction d'alcool allyli- que produite.
Le résidu est extrait à l'eau et la portion extraite est chauffée pendant une heure à 70 C avec des quantités catalytiques d'acide sulfurique. Le mélange de la réaction est distillé et 8 g de glycérine sont recueillis. Lors de l'époxydation de l'hydroperoxyde ci-dessus,
le taux de conversion. est de 95 % et la sélectivité totale en oxyde de propylène et époxypropanol est de 80 % mol.
par rapport à l'hydroperoxyde converti. Le liquide d'époxydation contient 0,1 mole d'oxyde de propylène et 0,12 d'époxypropanol.
<I>Exemple 4</I> Cet exemple démontre la supériorité remarquable des catalyseurs au vanadium pour la conversion de l'alcool allylique en époxypropanol.
On fait une série d'essais d'époxydation de l'alcool allylique en utilisant des catalyseurs, conditions et hydro- peroxydes divers. Les résultats se trouvent dans le tableau ci-dessous.
Pour les essais de 1 à 10 inclus, le mélange contenait en poids 5 % d'hydroperoxyde d'éthylbenzène, 10,5 % d'alcool allylique, le pourcentage indiqué de catalyseur, le reste étant de l'éthylbenzène. Pour les essais 11 et 12, le mélange contient en poids 5,
5 % d'hydroperoxyde de cumène, 10,5 % d'alcool ally- lique, lé pourcentage indiqué de catalyseur,
le reste est du cumène.
EMI0004.0088
Tableau <SEP> 2
<tb> Sélectivité
<tb> Taux <SEP> de <SEP> conversion <SEP> en
<tb> /o <SEP> Température <SEP> Temps <SEP> de <SEP> l'hydroperoxyde <SEP> époxypropanol
<tb> Essai <SEP> N <SEP> Catalyseur <SEP> Catalyseur <SEP> <SEP> C <SEP> mn <SEP> <B>%</B> <SEP> "/o
<tb> 1 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> V <SEP> (4 <SEP> % <SEP> V) <SEP> ..... <SEP> 0.4 <SEP> 90 <SEP> 20 <SEP> 94,3 <SEP> 78,4
<tb> 2 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> V <SEP> (4 <SEP> % <SEP> V) <SEP> .....
<SEP> 0,4 <SEP> 24 <SEP> 22h <SEP> 96,3 <SEP> 79,2
<tb> 3 <SEP> V.,05 <SEP> .<B>------------------</B> <SEP> -<B>---------</B> <SEP> .<B>--------- <SEP> -----</B> <SEP> 0,28 <SEP> 90 <SEP> 100 <SEP> 97,8 <SEP> 77,1
<tb> 4 <SEP> V-105 <SEP> <B>-------------</B> <SEP> _<B>..........</B> <SEP> .<B>..........</B> <SEP> _<B>.........</B> <SEP> 0,28 <SEP> <B>110</B> <SEP> 30 <SEP> 94,3 <SEP> 87,8
<tb> 5 <SEP> titanate <SEP> de <SEP> tétrabutyle <SEP> <B>....</B> <SEP> ...<B>-----</B> <SEP> 0,09 <SEP> 110 <SEP> 90 <SEP> 97,0 <SEP> 62,4
<tb> 6 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> Ta <SEP> (9,42 <SEP> % <SEP> Ta) <SEP> 0,6 <SEP> 110 <SEP> 180 <SEP> 20,5 <SEP> 22,6
<tb> 7 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> Nb <SEP> (4,84% <SEP> Nb) <SEP> 0,6 <SEP> 110 <SEP> 120 <SEP> 21,7 <SEP> 21,7
<tb> 8 <SEP> tungstène-carbonyle <SEP> <B>....</B> <SEP> ........._ <SEP> 0,56 <SEP> 110 <SEP> 120 <SEP> 24,
2 <SEP> 72,2
<tb> 9 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> Mo <SEP> (5 <SEP> % <SEP> Mo) <SEP> 0,3 <SEP> 110 <SEP> 25 <SEP> 92,9 <SEP> 72,2
<tb> 10 <SEP> néant <SEP> <B>-------------- <SEP> ... <SEP> ............... <SEP> 110</B> <SEP> - <SEP> 110 <SEP> 60 <SEP> 2,7 <SEP> 0,0
<tb> 11 <SEP> V.O5 <SEP> <B>...............</B> <SEP> _<B>........</B> <SEP> --<B>.......</B> <SEP> ......... <SEP> 0,28 <SEP> 110 <SEP> 90 <SEP> 93,5 <SEP> 76,9
<tb> 12 <SEP> naphténate <SEP> de <SEP> V <SEP> (4'% <SEP> V) <SEP> ......
<SEP> 0,4 <SEP> 110 <SEP> 30 <SEP> 89,0 <SEP> 87,6 Les résultats ci-dessus démontrent la supériorité remarquable des composés du vanadium en tant que catalyseurs pour la conversion de l'alcool allylique en époxypropanol. <I>Exemple 5</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant le titanate de tétrabutyle en quantité molé- culairement équivalente comme catalyseur d'époxyda- tion. On obtient des résultats similaires bien que les taux de conversion et
de sélectivité soient plus bas.
<I>Exemple 6</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant le tungstène-carbonyle en quantité moléculai- rement équivalente comme catalyseur d'époxydation. On obtient des résultats similaires bien que les taux de con version et de sélectivité soient plus bas.
<I>Exemple 7</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant le naphténate de tantale en quantité molé- culairement équivalente comme catalyseur d'époxydation. On obtient des résultats similaires bien que les taux de conversion et de sélectivité soient plus bas.
<I>Exemple 8</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant le naphténate de niobium en quantité molécu- lairement équivalente comme catalyseur d'époxydation. On obtient des résultats similaires, bien que les taux de conversion et de sélectivité soient plus bas.
<I>Exemple 9</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant l'heptoxyde de rhénium en quantité molé- culairement équivalente comme catalyseur d'époxyda- tion. Il se forme de l'oxyde de propylène.
<I>Exemple 10</I> Le propylène est époxydé comme dans l'exemple 1 en utilisant l'acide sélénieux en quantité moléculairement équivalente comme catalyseur d'époxydation. Il y a for mation d'oxyde de propylène.